Que faire quand les choses vont mal ? Des appels bien sûr. Pour demander qu'elles aillent mieux, naturellement. C'est important que les choses aillent mieux. En tout cas c'est important de bien dire qu'on en est préoccupé. Le climat, par exemple, ça va vraiment mal. Les migrants, n'en parlons pas. En même temps, ça permet de faire des appels. On peut sans doute tenir pour un signe d'époque que les appels à grand spectacle se multiplient ainsi, signe dans lequel il entre que tous ces appels reçoivent la (...)
- La pompe à phynance / Climat, Environnement, Géopolitique, Politique, Capitalisme, Idéologie, Néolibéralisme, Union européenne, Médias, Presse, Science(B2) Après avoir patrouillé conjointement avec la frégate marocaine Allal Ben Abdallah en Atlantique, le bâtiment de projection et de commandement BPC Mistral de la marine française, est en route vers le Golfe de Guinée, escorté par le Commandant Ducuing (F-795), sont arrivés dans le Golfe de Guinée début octobre.
Les fusiliers marins portugais non loin du BPC (crédit : Marine portugaise)
Premier entraînement : l’exercice amphibie Puma II organisé au large de la Côte d’Ivoire, avec le 43e bataillon d’infanterie de marine (43e BIMa) basé à Port Bouët, près d’Abidjan. Objectif : travailler ensemble les différentes techniques de l’amphibie entre marins et marsouins : mise en œuvre de la batellerie, techniques de plageage et de débarquement, mais aussi le commandement et le contrôle des différentes composantes, ainsi que la mise en œuvre des hélicoptères Gazelle sur le BPC et enfin de la lutte contre une menace asymétrique provenant de la mer, signale le ministère de la Défense.Originalité cette année : un détachement de 36 fusiliers-marins portugais est associé à cet exercice. Des exercices amphibies sont prévus, au cours desquels des binômes franco-portugais de fusiliers effectueront des missions de reconnaissance de plage.
(NGV)
(B2) Les acteurs présumés d’une tentative d’attentat à la bombe contre les Moudjahidines du Peuple iranien (MEK), lors d’une conférence à Villepinte (près de Paris) le 30 juin ont été placés sous mandat d’arrêt et inculpés de tentative d’assassinat terroriste en Belgique… et non pas en France
Un projet d’attentat aux conséquences potentielles graves
L’affaire implique plusieurs personnes, dont un diplomate iranien, arrêtées en Belgique et en France, qui avaient préparé un le projet de placer une bombe artisanale « à Villepinte (France) lors d’une conférence organisée par les Moudjahidines du Peuple iranien (MEK) le 30 juin 2018 ». Un attentat qui, s’il n’avait pas été déjoué, aurait pu causer d’importantes victimes vu l’audience attendue (25.000 personnes) à ce meeting biannuel, comme les personnalités invitées, notamment l’ancien maire de New-York Rudy Giuliani, ardent défenseur d’un changement de régime en Iran.
Un diplomate iranien transféré en Belgique
Dans le cadre d’un dossier de terrorisme ouvert par le parquet fédéral belge, les autorités allemandes ont remis, mardi (9 octobre), Assadollah Assadi aux autorités judiciaires belges. Le juge d’instruction avait demandé sa remise dans le cadre d’un « dossier de tentative d’attentat terroriste », avec le projet de poser une bombe « le 30 juin 2018 à Villepinte (France) le 30 juin 2018 lors d’une conférence organisée par les Moudjahidines du Peuple iranien (MEK) indique le parquet fédéral belge.
Pas d’immunité diplomatique
De nationalité iranienne, le diplomate accrédité auprès de l’ambassade d’Iran à Vienne, en Autriche, est présumé être le ‘cerveau’ de cette tentative. Il ne pouvait alors se prévaloir de son immunité diplomatique en Allemagne car « il était en vacances pour plusieurs jours en dehors de l’Etat de résidence — l’Autriche — et ne se trouvait pas en déplacement entre son pays d’accueil et son pays d’origine (ou inversement) », indique le tribunal régional de Bamberg dans un communiqué. Il a été entendu et placé sous mandat d’arrêt par le juge d’instruction d’Anvers spécialisé dans le terrorisme mercredi (10 octobre) par le juge d’instruction.
Un projet d’attentat à la bombe à Villepinte
Il avait été arrêté en Bavière samedi 30 juin de façon quasi simultanée avec l’interpellation par les unités spéciales de la police fédérale à Woluwe-Saint-Lambert (Bruxelles) d’un couple : Amir S. (un Iranien né le 26 avril 1980) et son épouse Nasimeh N. (née le 20 septembre 1984) qui résidaient en Belgique. A l’intérieur de leur véhicule Mercedes, 500 grammes d’explosif de type TATP et un détonateur ont été découverts. Cet explosif devait, selon toute apparence, « servir à un attentat à la bombe le 30 juin 2018 à Villepinte (France) lors d’une conférence organisée par les Moudjahidines du Peuple iranien (MEK) » indique le parquet fédéral belge. Un complice présumé, Merhad A. (né le 31 juillet 1963), a déjà été remis par la France.
La discrétion européenne
On peut noter que les autorités européennes sont restées très discrètes sur ce projet d’attentat, évitant de condamner de façon trop publique, sans doute eu égard à la responsabilité de la Haute représentante de l’UE de conduire les négociations avec Téhéran sur la suite de l’accord sur le nucléaire iranien (JCPOA).
(Nicolas Gros-Verheyde)
Télécharger les communiqués du Parquet fédéral belge du 2 juillet et du 10 octobre 2018
(B2) Un module de formation « niveau2 » vient de débuter en Italie le 8 octobre pour des garde-côtes et des marins libyens
(crédit : EUNAVFOR Med / Sophia)
Organisé par la marine italienne, dans le centre de formation de la marine italienne à La Maddalena, ce nouveau module durera huit semaines jusqu’au 30 novembre 2018 et concerne 69 stagiaires. Il se compose d’un « cours d’officier de pont » et de « cours de préposé à la maintenance ». L’objectif — selon les informations communiquées par le QG de l’opération à Rome —, est de fournir aux garde-côtes libyens les connaissances et la formation sur l’activité générale à bord d’un navire de surveillance en mer ainsi que des leçons axées sur les droits de l’Homme, les premiers secours, la politique d’égalité des sexes et des rudiments linguistiques en anglais (1).
305 garde-côtes formés au total
Avec cette nouvelle formation, et celle assurée cet été par la marine espagnole (lire : Formation terminée pour 26 marins et garde-côtes libyens), 305 membres des gardes-côtes libyens et de la marine auront été formés par l’opération Sophia / EUNAVFOR Med. On se rapproche ainsi de l’objectif des 500 personnes formées (normalement prévu pour fin 2017), mais très lentement. A noter que d’autres modules de formation supplémentaires vont être organisés ultérieurement, en Croatie notamment, en Grèce peut-être.
Une lenteur expliquée par plusieurs facteurs
A cette lenteur, plusieurs raisons cumulées : 1° la difficulté de trouver des noms de garde-côtes (ce sont les Libyens qui les fournissent), 2° la procédure de vérification (veting) qui a été renforcée (elle dure 7 semaines) ; 3° les difficultés internes aux Européens notamment pour savoir qui financerait cette formation. La question de savoir s’il était possible de donner un per diem (indemnité journalière) aux Libyens en formation (une revendication des Libyens) a notamment été délicate à résoudre. Finalement un accord s’est fait entre les États membres sur ce point, mais sur la base de contributions volontaires de plusieurs États membres, et non sur la base du budget commun de la mission…
(Nicolas Gros-Verheyde)
(1) La plupart des garde-côtes et marins libyens ne maitrisent pas l’anglais, qui est la langue couramment usitée sur mer, dans la marine marchande. Ce qui est à l’origine de plusieurs problèmes ou quiproquo. Lire : Quand les garde-côtes libyens et les ONG interviennent en même temps, c’est le bazar