Le Fonds Lénaïc pour le Journalisme de Qualité http://lenaic.eu/ offre (pour la cinquième fois), une bourse et un placement de cinq mois à une jeune journaliste européenne, diplômée, dans un media européen, débutant à partir de mars 2019. Ne traînez pas ! La date limite de candidatures est le 31 décembre 2018.
Vous pouvez candidater si vous êtes : 1) une femme ; 2) diplômée d’un pays de l’Union européenne, 3) de moins de 28 ans, 4) qui souhaite se lancer dans une carrière de journaliste spécialisé dans les affaires européennes à Bruxelles.
Chaque personne sélectionnée bénéficie de :
NB : la bourse est réservée aux jeunes femmes.
Le fonds Lenaïc a été mis en place par la famille et les proches de notre jeune collègue, décédée d’une maladie foudroyante bien trop tôt (lire ici).
(NGV)
(B2) La salle de presse à Bruxelles a rendu hommage ce midi par une minute de silence au journaliste italien Antonio Megalizzi (28 ans) et son ami et collègue Barto (Bartek) Pedro Orent-Niedzielski (35 ans), Strasbourgeois d’origine polonaise, tous deux tués dans l’attentat de Strasbourg mardi (11 décembre), qui a fait trois autres décès et 11 blessés
« Antonio et Bartek, n’auraient jamais partagé les idées de ceux qui veulent fermer les frontières et transformer l’Europe dans une forteresse, on le voit quand on lit leur profil sur facebook » a tout d’abord indiqué au nom de l’association de la presse internationale, Renzo Consoli. Puis il a lu le message qu’avaient écrit les collègues de Europhonica.
« Antonio et Bartek, bien que très différents, étaient des gens très similaires. Bartek pouvait épouser n’importe quelle cause avec une passion qui susccite chez les gens l’intérêt, ou au moins la curiosité, sur ce qui se passait dans le monde. Antonio avait un talent naturel : expliquer de manière simple et claire l’une des choses les plus difficiles au monde, l’Union Européenne. Il avait une approche démocratiquement pop. Et il l’a utilisée aussi en défaisant avec patience et minutie toutes les fausses informations et les mythes négatifs sur les institutions européennes. »
« Ces deux-là étaient là, à chaque session plénière de Strasbourg, à faire leur travail, exactement comme vous tous. Et ils auraient voulu le faire toute leur vie. Parce que, comme Antonio nous disait toujours : c’est le plus beau travail du monde. »
« Antonio et Bartek avaient la compétence, la passion de parler pendant des heures de tout thème européen, de la façon de le communiquer et de le comprendre à fond. Bartek dénonçait les injustices du monde et Antonio pensait à la façon de résoudre concrètement les problèmes. En partant de deux visions différentes, ils sont arrivés à la même conclusion : comprendre, raconter, aimer l’Union Européenne. Et ils auraient voulu le faire, même aujourd’hui, ici avec vous tous. »
(propos recueillis par NGV avec Capucine Allais, st.)
Partie d'une opposition à la taxation des carburants, la protestation des « gilets jaunes » a débouché sur la revendication de référendum d'initiative citoyenne (RIC). Les médias y ont trouvé un nouveau sujet pour nourrir les antennes. Les partis politiques ont approuvé ou réservé leur réponse. Qui oserait dire tout haut qu'il s'oppose à la participation la plus directe, la plus étroite des citoyens à la chose politique ? Nul élu ne s'y aventurerait alors qu'il dépend des électeurs. Ni même les médias, qui (...)
- Régime d'opinion / France, Politique, Démocratie, Société, Élections, Citoyenneté, Mouvement de contestation, Histoire, Droit