500 g de semoule fine, 350 ml d’eau, levure fraîche, 1/2 sachet de levure chimique, 100ml d’huile d’olive, 2 c. à s. de beurre, sel, 250 g de fromage aux herbes, 50 g d’olives noires en rondelles
Dans un saladier, mettre la semoule, le sel, le sucre, la levure, l’huile, le beurre, puis sabler la pâte avec les mains. Ajouter l’eau et mélanger le tout. Chauffer une poêle, former une petite boule, l’aplatir un peu, mettez le fromage, les olives, retravailler la pâte, saupoudrer de semoule fine et faire cuire. Saupoudrer le dessus avec de la grosse semoule et cuire l’autre face.
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Neuf (9) personnes ont trouvé la mort et 31 autres ont été blessées dans 11 accidents de la circulation enregistrés lors des dernières 48 heures à travers le territoire national, selon un bilan établi samedi par la Protection civile.
Le bilan le plus lourd a été enregistré au niveau de la wilaya de Sétif, avec 3 morts et 5 blessés suite à 3 accidents de la circulation, le plus important ayant causé un mort et 4 autres blessés, suite à une collision entre un camion et un véhicule léger, survenue le chemin wilaya n0 14, commune d’Aïn Abessa, précise la même source.
Les secours de la Protection civile sont intervenus également suite aux chutes de pluies qui se sont abattues durant les dernières 24 heures notamment au niveau des wilayas de Tiaret et Bordj Bou Arreridj où plusieurs opérations d’épuisement des eaux pluviales ont été effectuées dans des habitations.
Par ailleurs, le bilan de la Protection civile indique que ses unités ont enregistré, durant la même période, 3.877 interventions, dans les différents types d’interventions pour répondre aux appels de secours, suite à des accidents de la circulation, accidents domestiques, évacuations sanitaires, extinction d’incendies et dispositifs de sécurité.
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Beaucoup de gens attendent impatiemment l’arrivée du mois sacré pour profiter des soirées animées et si particulières. Les propositions de sortie ne manquent pas : concerts, gaâdate, spectacles, cirque, animation dans le métro d’Alger… Ces soirées ont la cote chez la majorité des Algérois qui profitent de ces animations qu’ils qualifient de providentielles, vue que la capitale s’habille de morosité dès 19h, le reste de l’année.
Les «phobiques», eux, préfèrent s’enfermer chez eux, loin du brouhaha et de l’agitation de la ville. Les rues bondées de monde, les terrasses saturées de consommateurs, les klaxons intempestifs, les cris des enfants : très peu pour eux. Dans le cocon douillet de leur maison, ils dressent un mur entre eux et cette cacophonie qui les irrite au plus haut point. Les nuits survoltées et le charivari ambiant ne sont pas leur tasse de thé, au grand dam de leur entourage qui n’hésite pas à les traiter de sauvages et de rabat-joie.
Mouloud, 55 ans
«J’habite Alger-Centre et chaque Ramadhan est un calvaire pour moi, et pour cause : ma rue devient méconnaissable. Les bruits fusent de partout et agressent mes oreilles qui n’aspirent qu’au calme. Klaxons, cris des enfants jouant au ballon, éclats sonores des adultes qui discutent au pied de l’immeuble, flots de consommateurs déambulant sur les boulevards… Je déteste sortir.
Les gens parlent d’ambiance des soirées du Ramadhan. Moi je n’y vois que de l’agitation. #Mon épouse a pris le pli. Elle sort avec les enfants pour profiter des spectacles et des visites familiales. Je suis peinard à la maison, sirotant un thé à la menthe, face à la télévision. Je monte le son pour couvrir les bruits extérieurs et je m’extrais de ce tumulte qui me tape sur les nerfs pendant 30 soirées.»
Nourhane, 39 ans
«Sortir au milieu de cette agitation avec des noctambules déchaînés ? Jamais de la vie. Je n’accepte que des invitations au f’tour chez des amis, bien au calme à la maison. J’ai la phobie des foules et je redoute les embouteillages des soirées du Ramadan. Je supporte difficilement les bouchons durant la journée alors en rajouter une couche la soirée, ne me viendrait pas à l’esprit. Dehors, ça grouille de monde partout. Ça gesticule, ça parle fort, ça s’excite. A mon sens, ce n’est pas cela qu’on appelle s’amuser. Je note qu’il y a beaucoup d’excès dans tout.
Pour ma part, j’aime inviter des amis ou des membres de ma famille à passer une soirée tranquille à la maison. Je peux veiller tard, en week-end, mais me joindre à la foule dehors, c’est impossible.
Il y a des concerts partout, des projections de films en plein air et des soirées dans des kheiymate… Mes proches s’y rendent souvent. Ils ne me proposent même plus de les accompagner car ils connaissent ma réponse par avance. Je profite de belles soirées mais en dehors du mois sacré. C’est ainsi !»
Mounira, 39 ans
«Mon époux fait un rejet total des sorties durant le Ramadhan. Il est tout mon contraire. Moi je dis qu’il faut profiter de l’animation exceptionnelle qu’offrent nos villes durant le mois sacré. Les boutiques, les terrasses de café, les théâtres, les salles de concert…, il y a tellement d’activités, qu’on s’y perd parfois. Une liberté à saisir également en tant que femme. C’est le seul mois où on peut sortir sans avoir peur d’être importunée le soir. Comme mon époux est récalcitrant à mettre le nez dehors, je profite des soirées à l’extérieur avec mes enfants et mes sœurs. On va prendre des glaces, faire du lèche-vitrine, ou marcher un peu. Même pour l’achat des vêtements de l’Aïd pour les enfants, mon époux fait de la résistance. Il me laisse me dépatouiller toute seule.
Là, j’aurais aimé qu’il m’accompagne pour me donner son avis, mais non, la rue et son brouhaha lui font peur. Il se retire dans sa coquille comme un sauvage et me nargue au retour ‘‘ça y est ! Madame a pris son bain de foule ?’’, me taquine-t-il. C’est un fait.
Certaines personnes, notamment en prenant de l’âge, préfèrent le calme de leur foyer à l’animation tous azimuts des rues qui agresse leurs oreilles et les met sous pression.
Pour rien au monde, ces ‘‘phobiques’’ de l’agitation n’échangeraient le confort de leur canapé aux soirées dites festives du Ramadhan. Un art de vivre qu’ils assument pleinement laissant les espaces publics aux déambulations des fêtards et autres couche-tard des soirées du Ramadhan.»
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Les éléments de la gendarmerie de Sidi-Bel-Abbès ont, dans la journée du mercredi dernier, intercepté 4,5 kg de kif traité dans un véhicule sur l’autoroute Est-Ouest dans la localité de Sidi-Ali-Boussidi.
Suite à des informations, les gendarmes ont érigé un barrage sur l’autoroute Est-Ouest lorsque les deux véhicules légers, un Master acquis dans le cadre du dispositif de l’Ansej, et une Renault Logan, ont été repérés et immobilisés. La fouille de l’un d’eux a permis la découverte de 4,5 kg de kif.
Les trois personnes qui ont été arrêtées ont donné le nom de leur fournisseur qui réside dans la wilaya de Tlemcen. Ce dernier a pris la fuite.
Les trois personnes ont été écrouées par le procureur de la République.
La quantité de kif et les deux véhicules ont été saisis.
Sidi Lahcen
Une mère et sa fille gravement brûlées après une fuite de gaz
Dans l’après-midi de mercredi dernier, une mère et sa fille résidant dans la localité de Sidi Lahcen ont été gravement brûlées et leur demeure détruite par le feu, suite à une fuite de gaz.
En effet, les deux victimes préparaient le f’tour, lorsqu’un incendie s’est déclaré dans leur demeure suite à une fuite de gaz de leur réchaud.
Les secours ont réussi à extraire les femmes du feu, mais malheureusement elles ont été brûlées au 3e degrés. Le domicile a été ravagé par les flammes.
Les victimes ont été évacuées vers le CHU de Sidi-Bel-Abbès.
Une enquête a été ouverte.
A. M.
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Bureaux de poste, sorties des banques ou des pharmacies, souks des fruits et légumes, gare routière, rues à grande circulation piétonne, tous les endroits où il y a foule, et où l’action caritative est susceptible d’être titillée, sont littéralement squattés. S’il y a bien un phénomène qui s’est caractérisé par une remarquable explosion à travers la wilaya de Mostaganem, c’est, à ne point en douter, celui de la profession de la main tendue.
Ce véritable fléau bat son plein partout, là où il y a foule. Le vendredi, au niveau de toutes les mosquées, difficile d’échapper au harcèlement inévitable. Idem aux alentours des hôpitaux, des commerces d’alimentation générale et des organismes financiers. Parfois, la pratique s’exerce au porte-à-porte.
Aussi bizarre qu’incompréhensible, certains hommes accompagnés d’enfants apparemment valides et en bonne santé semblent trouver leurs bénéfices, beaucoup plus que dans toute autre activité manuelle. La corporation semble bien organisée ; chacun ayant délimité son propre territoire d’intervention.
Les Subsahariens, qui viennent chaque matin d’Oran, opèrent juste à l’entrée de la ville, à la cité Zaghloul, en allant vers celle du 5-Juillet, et ciblent les voitures s’arrêtant aux feux rouges régulant la circulation. Les Syriens, majoritairement des femmes, sont accompagnés parfois d’enfants pour susciter davantage la générosité des passants en choisissant des emplacements des dos d’âne sur le réseau routier.
Concentrant toutes sortes de fléaux, le chef-lieu de la wilaya fourmille d’individus, dont la place n’est certainement pas dans la rue : des clochards, des vagabonds, des enfants ayant quitté trop tôt les bancs de l’école, parfois les trois à la fois ! Un métier «libéral», sans impôts ni horaires fixes et particulièrement lucratif.
A. B.
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Dans son souci de lutter efficacement contre les incendies de forêt ou du moins atténuer l’ampleur des dégâts, la Direction des forêts de la wilaya a mis en place un dispositif de lutte pour réagir dès les départs de feu.
Ce dispositif qui s’inscrit dans le plan de campagne 2018 sera lancé à compter du 1er juin au 31 octobre pour lutter contre les incendies de forêts afin de protéger le patrimoine forestier de la wilaya et éviter les dégâts enregistrés l’année dernière.
C’est dans la daïra de Mesra que s’est déroulée, en cette fin de semaine, l’installation de la commission de lutte contre les incendies de forêt à laquelle ont pris part les 32 présidents des communes de la wilaya sous la présidence du chef de daïra.
La wilaya a impliqué cette année davantage les collectivités locales en leur accordant de nouvelles prérogatives en matière de prévention et de gestion des catastrophes naturelles. Notant que ce phénomène peut parfois se déclencher spontanément mais que dans la majorité des cas, il est imputable à l’homme du fait soit de son insouciance, soit d’une intention criminelle.
Le représentant de la protection civile a souligné dans cette réunion la nécessité d’un réseau routier à l’intérieur des forêts permettant la circulation des engins et facilitant l’intervention rapide de ce corps dans des délais rapides.
La responsabilité de la lutte des incendies de forêt est mandatée à la protection civile, la direction des forêts de wilaya pour sa part est en charge des opérations de prévention et d’aménagement.
Concernant la prévention, le plan feu prévoit des actions à même de contribuer à réduire les risques de déclenchement et de propagation des feux de forêt par des actions de sensibilisation jusqu’au débroussaillement et désherbage des herbes sèches.
Il faut se conférer également à l’évaluation du risque météorologique qui permet de renforcer les mesures de sécurité et de déclencher un plan alerte en vue de prévenir les départs des feux et de permettre d’alerter les sauveteurs à temps.
A. B.
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Agissant sur une plainte déposée par un commerçant-grossiste à Saïda, faisant état d’une escroquerie de la part de deux individus, les éléments de la police judiciaire, relevant de la sûreté de wilaya de Saïda, n’ont pas tardé à mettre la main sur les deux escrocs.
II s’agit de malfaiteurs âgés de 41 ans et 54 ans qui se faisaient passer pour des bienfaiteurs chargés d’une association caritative sise à El-Bayadh portant assistance aux nécessiteux durant le mois de Ramadhan. Ces derniers disposaient de faux documents et de cachets falsifiés et sont impliqués dans des affaires de faux et usage de faux et usurpation d’identité.
En effet, les faits remontent au début du mois sacré, lorsque les deux escrocs ont arnaqué le commerçant des denrées alimentaires lui remettant des faux documents et un chèque falsifié contre 450 couffins de ramadhan pleins de denrées alimentaires, évalués à 260 millions de centimes.
L’enquête diligentée aussitôt a permis de retrouver la marchandise à Sidi-Bel-Abbès, sans doute, pour une éventuelle revente. Le premier suspect, résidant à Oran, a été arrêté en son domicile en possession des documents et un matériel compromettant, a-t-on appris.
Les deux mis en cause ont été présentés devant la justice pour répondre des griefs retenus contre eux.
B. Henine
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Fort du plébiscite dont il a été gratifié lors du 7e congrès du parti tenu le 10 mai dernier, Abderezzak Makri passe à l’acte en composant le bureau exécutif du mouvement.
M. Kebci – Alger (Le Soir) – Une composante qu’il a eu à présenter, hier vendredi, à l’occasion d’une séance extraordinaire du nouveau conseil consultatif national, suivie du traditionnel iftar annuel que le mouvement organise chaque mois de ramadhan.
Ceci dans une démarche purement organique prévue dans les statuts du parti, en sus d’autres menus points liés à la finalisation de tout ce qui a trait au dernier congrès. Ce nouvel exécutif devra s’atteler à mettre en pratique les principales résolutions politiques adoptées lors du congrès d’il y a une vingtaine de jours. Notamment donner suite au projet d’union avec le mouvement El Binaa et entamer la nouvelle démarche du parti portant consensus national.
Lors d’une conférence de presse animée au lendemain de sa réélection à la tête du mouvement, le président du MSP a annoncé l’entame prochainement de larges contacts avec l’ensemble des forces nationales pour parvenir au consensus national, y compris avec le pourvoir, «sans lequel il ne peut être réalisé».
Pour Makri, la première préoccupation du parti est de prendre contact avec l’ensemble des forces nationales pour «rassembler et passer à une situation meilleure à tous les niveaux», dans le cadre d’un consensus national de toutes les tendances. Des contacts qui n’excluront pas le pouvoir sans lequel, selon lui, le consensus ne peut être réalisé. Un choix «certain» qui répond à la réalité des équilibres politiques qui ne saurait être ignorée. Ceci non sans préciser que l’échec de la démarche de la défunte CNLTD portant transition démocratique était de la responsabilité de ce même pouvoir qui avait tourné le dos à cette initiative inédite de l’opposition réunie pour la première fois, le 10 juin 2014, comme elle ne l’a jamais fait auparavant.
Le président du MSP a également clarifié, pour la énième fois, ce qu’il estime être «claire» la vision du mouvement concernant la participation au gouvernement. Un point qui a de tout temps constitué le différend majeur d’avec le camp entriste incarné par Bouguerra Soltani. Pour Makri, le sujet est définitivement tranché dans le programme politique adopté lors du dernier congrès extraordinaire puisque, désormais, «fixé par la donne politique et électorale».
Ledit document fixe, en effet, dans son article 19, les conditions d’une participation au gouvernement ou d’un positionnement sur l’échiquier politique en tant que parti d’opposition». Dont notamment l’engagement du parti qui «remporte démocratiquement les élections», la relance du pays par une bonne gestion et gouvernance et par la justice» et «la garantie des libertés et la préservation des deniers publics».
M. K.
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«Les élus du FFS doivent être vigilants et ne pas répondre aux tentatives et manipulations de l’administration. (…) Vous êtes des élus du peuple, mais il ne faut jamais oublier que vous êtes surtout, des militants du Front des forces socialistes». Ce sont les deux messages clés que le FFS a voulu transmettre à ses élus locaux à l’occasion d’une conférence-débat organisée jeudi dernier au siège et intitulée : «Relation élus-Parti».
Abder Bettache – Alger (Le Soir) – La nouvelle direction nationale du FFS multiplie les sorties et les déclarations médiatiques pour un objectif bien précis : mettre le parti sur l’orbite du débat politique national. Jeudi passé, au siège du parti, une conférence – débat intitulée Relation élus-Parti a été organisée au profit des élus locaux. Une rencontre qui a permis aux responsables du parti de renouer dans un premier temps avec sa base locale à travers ses élus locaux, «dont le but est de renouer le contact avec nos élus, les écouter, recueillir leurs doléances».Pour le FFS, le thème de ladite conférence-débat «est très important» au «vu des multiples enjeux politiques». D’ailleurs, son premier secrétaire national, M. Hadj Djilani a entamé son discours en rappelant une des citations de feu Hocine Aït Ahmed. Ce dernier avait déclaré que «être élu librement à la tête d’une mairie, n’importe où en Algérie est plus sage que d’être un président désigné… ». A ce propos, l’intervenant a rappelé à l’assistance que «le FFS a pris part aux élections locales du 23 novembre 2017 en axant sa campagne électorale sur la solidarité locale et le consensus national».
Et c’est dans cette optique que M. Hadj Djilani rappelle à ses militants que «vous êtes des élus du peuple, mais il ne faut jamais oublier que vous êtes surtout, des militants du Front des forces socialistes». Un rappel soutenu par des arguments selon lesquels «l’élu local a des rôles et des missions conférées par la loi, mais il a également un rôle politique, organisationnel et social». «La charte de l’élu du FFS prône la prééminence du politique dans l’exercice du mandat. Le militantisme est donc le credo que nous voulons que vous donniez à votre mandat, la cohésion entre les élus est de mise dans la gestion de la collectivité locale, le respect et la probité doivent être sans faille», a-t-il dit et d‘ajouter : «L’élu local représente l’axe de la vie politique locale parce que d’un côté, il occupe le sommet du système politique à l’échelle locale, et d’un autre, il exerce des fonctions ayant un impact important sur la vie et le développement de la société politique. Les élus du FFS doivent être vigilants et ne pas répondre aux tentatives et manipulations de l’administration».
La nouvelle direction nationale du FFS qui mise pour un double objectif doit réinvestir à la fois le terrain politique et organique, dira son premier secrétaire national et ce, en s‘adressant à ses élus, que «vous êtes parfaitement conscients de votre devoir envers vos électeurs, vous devez les servir et non vous servir. Vous devez être à leurs côtés à tout moment, bien que vos prérogatives sont limitées par le code communal et de la wilaya». Il dira aussi que «le FFS a pris part aux élections locales du 23 novembre 2017 en axant sa campagne électorale sur la solidarité locale et le consensus national. Notre solidarité, nous la marquons avec les populations démunies, avec les jeunes, avec les femmes, avec les syndicalistes, avec tous ceux et toutes celles qui se battent chaque jour, pour une vie digne et décente des Algériennes et des Algériens».
Pour le FFS, «la solidarité reste notre cheval de bataille, elle est votre cheval de bataille. Elle exige de vous une proximité quotidienne avec la population, un dialogue inclusif avec les citoyens et les acteurs de la société civile, en impliquant les travailleurs, les femmes, les jeunes dans la gestion et la gouvernance locales. De son côté, le parti que vous représentez s’engage à vous assurer la défense et la protection politique et judiciaire, face aux abus de l’administration et de la justice. Il s’engage à vous accompagner par une formation permanente et de qualité, et à assurer une relation régulière entre les élus et les structures du parti ».
A. B.
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Une personne a trouvé la mort et deux autres ont été grièvement blessées, dans un carambolage impliquant plusieurs véhicules, vendredi en fin de soirée près de Berriane à 50 Km au nord Ghardaia, a-t-on appris auprès de la protection civile.
Ce carambolage qui s’est produit à deux Km à la sortie Nord de localité de Berriane a causé la mort sur le coup d’un chauffeur d’un véhicule et deux blessés graves souffrant de multiples traumatismes, précise la même source.
Le corps de la victime décédée sur place et les blessés ont été transféré respectivement vers la morgue et les urgences de la polyclinique de Berriane.
Une enquête a été ouverte par les services de la gendarmerie nationale afin de déterminer les circonstances précises de cet accident.
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Ahmed Ouyahia a affirmé, le 8 mai dernier, que l’avant-projet de loi de finances complémentaire 2018 sera étudié en Conseil des ministres dans “un délai d’une semaine ou deux”.
Le Conseil des ministres qui devait se pencher, lors de sa réunion attendue pour jeudi, sur l’avant-projet de loi de finances complémentaire 2018, n’a pas eu lieu. Pourtant, apprend-on de sources sûres, les ministres du gouvernement Ouyahia ont bel et bien été contactés par la présidence de la République, au courant de la semaine, pour être conviés à cette réunion de travail présidée par Abdelaziz Bouteflika. Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, avait, lui-même, d’ailleurs, indiqué, en marge de l’inauguration de la Foire internationale d’Alger, le 8 mai dernier, que l’avant-projet de loi de finances complémentaire 2018 sera étudié en Conseil des ministres dans “un délai d’une semaine ou deux”. C’est-à-dire au plus tard, jeudi 31 mai. Le Premier ministre confirmait alors un premier report, qui aurait été dicté par une demande du chef de l’État de procéder à une seconde lecture de l’avant-projet de loi en question. Les hautes autorités du pays, qui n’ont pas officiellement motivé le premier report, ont encore moins justifié le second.
Aussi, l’interrogation reste intégrale et ouvre la voie devant les conjectures. En effet, le seul motif évoqué l’est de manière officieuse. Il explique cet ajournement par le décès de la mère du président du Conseil constitutionnel, Mourad Medelci. Onze ministres ont, d’ailleurs, assisté aux obsèques de la défunte, jeudi, à Tlemcen. Mais qu’est-ce qui empêcherait, dans ce cas, la présidence de la République de communiquer, et expliquer ainsi, à l’opinion publique, les raisons de cet ajournement. Parce qu’il faut dire que ce Conseil des ministres était particulièrement attendu. Concernant l’avant-projet de loi de finances complémentaire 2018, qui avait subi une deuxième lecture en réunion du gouvernement, sur demande du président Abdelaziz Bouteflika, sans pour autant que les taxes sur les documents d’identité soient révisées, les citoyens gardaient l’espoir de voir le Conseil des ministres assouplir ce qu’il y a lieu d’appeler une véritable “surtaxation” des documents biométriques. L’autre explication trouvée au report du Conseil des ministres est liée à la santé de Bouteflika.
Les mauvaises langues parlent de la méforme du chef de l’État. Pour elles, le déplacement des ministres à Tlemcen ne convainc pas trop, arguant que, même si c’était vraiment le cas, le Conseil des ministres aurait pu se tenir en soirée, après la rupture du jeûne. Cela s’est déjà produit lors des précédents mandats présidentiels. Côté opposition, du moins pour le parti politique, le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), les raisons de ces reports sont ailleurs. Elles sont à chercher dans la volonté du chef de l’État de soustraire le projet de loi au débat parlementaire.
En effet, le parti de Mohcine Belabbas soupçonne une volonté inavouée de promulguer le texte par ordonnance présidentielle durant l’intersession parlementaire. Cela étant, l’avant-projet de LFC-2018 ne fait pas encore consensus parmi les membres du gouvernement. En témoigne, d’ailleurs, la récente sortie du ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui, qui ne semblait pas totalement assumer les “taxes” que le texte propose d’instituer. Ceci, deux jours après la note publiée sur le portail du Premier ministère, et qui justifiait les taxes en question.
Mehdi Mehenni
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Selon des témoignages, certains passagers du vol devant rallier les Canaries à Amsterdam se sont mis à vomir. L’avion s’est posé à Faro, au Portugal.
« Une puanteur pire que celle d’un cadavre »Selon Transavia, plusieurs passagers sont tombés malades et certains ont été pris de vomissements. « A partir du moment où l’homme est entré dans l’allée, les gens ont commencé à crier et à plonger dans leurs sacs à la recherche de mouchoirs à garder devant eux », témoigne Piet Van Haut, toujours dans De Telegraaf. L’homme, qui semblait souffrir, a été envoyé à l’arrière de l’appareil pour tenter de contenir les effluves, mais cela n’a rien changé.
Transavia #HV5666 diverted to Faro after a man’s body odour caused passengers to vomit https://t.co/fqK5VzMsMU
— AIRLIVE (@airlivenet) 1 juin 2018
L’équipage a également tenté de vaporiser des bombes de parfum. En vain. « J’ai entendu quelqu’un dire que la puanteur était pire que celle d’un cadavre qui se décomposait depuis un mois. C’était une situation intenable », a ajouté Piet Van Haut. Le commandant de bord a alors annoncé qu’une escale allait être effectuée à Faro. Après le passage d’une équipe de nettoyage, le Boeing 737 a pu reprendre son envol.
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Plus d'une cinquantaine de morts, des blessés et de nombreux dégâts matériels. C'est le bilan du drame qui vient de se produire au grand marché de Lomé, dans la capitale togolaise. L'immeuble de six étages, situé non loin de l'Institut Goethe, s'est effondré vendredi soir, causant de nombreux dégâts et des pertes en vies humaines au marché Assiganmè. Selon des témoins, plus d'une cinquantaine de morts a été dénombrée. Les blessés se comptent par dizaines. Pour le moment, il est difficile d'évaluer les pertes subies par les commerçants du marché. Elles pourraient être estimées à des centaines de millions de francs CFA.
Des recherches sont en cours pour identifier les Béninois parmi les victimes de ce drame qui vient d'endeuiller le Togo.
Les causes de la catastrophe ne sont pas encore élucidées.
Le marché Assiganmè a été victime, il y a quelques mois, d'un incendie qui a nécessité la reconstruction des bâtiments.
D. M.
Le siège de l'Organisation Internationale Direct Aid Bénin a servi de cadre à la distribution de milliers de vivres et autres apports au profit des populations vulnérables à faibles revenus de Cotonou. C'était ce jeudi 31 mai 2018 en signe de partage et de solidarité en ce moment où la communauté musulmane est en période de jeûne.
Ayant pour objectif de venir au secours des populations à faibles revenus à Pobè, Parakou, Djougou, Bassila et Kandi, cette œuvre de Direct Aid, répond à son engagement de lutter en permanence contre l'ignorance, la pauvreté et la maladie, en toutes circonstances et partout au Bénin. Le Représentant résident de Direct Aid, Hamid El Absodi, dira que « ça ne coûte rien mais vous, vous êtes plus chers pour nous ». Pour lui, ce que revêt les hommes et les femmes pour l'organisation est tellement précieux, que par ses actions humanitaires et sociales, l'organisation entend œuvrer pour un mieux-être social de chacun. Ceci dans le but d'impacter les localités pauvres et graver la culture de l'amour et d'entraide au sein de la population. Le kits constitués de 5 litres d'huile, de 5 kilos de riz, de pâtes alimentaires, de sardines, de tomates en boîte, de lait et du sel, offert aux pauvres pour alléger leur souffrance.
Une action que la Directrice des Affaires sociales et des Personnes Handicapées, Léa Honfo Akpovo, a reconnu à juste titre. La représentante de la ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance, pense qu'« il est toujours louable de voir au-delà des efforts du gouvernement, des groupes d'individus à travers des ONG tel que Direct Aid qui donne à l'homme la chance de préserver son honneur et sa dignité ». Les actions menées par Direct Aid dans les domaines de la santé, de l'éducation, du social, des micro-projets et de la formation sont, dira-t-elle, capitales pour la survie de l'humanité. Le représentant du ministre de l'intérieur, Alim Maoude, confie qu'il urge de soutenir les personnes démunies et accompagner le gouvernement dans ses actions. Il n'a pas manqué de souligner l'affection du gouvernement pour Direct Aid qui l'accompagne dans le développement social des populations. « Nous sommes contentes de l'attention que Direct Aid Bénin nous accorde chaque année en nous gratifiant de ces kits de vivres. Notre reconnaissance n'a pas de limite, car cela va nous soulager durant cette période difficile », a déclaré une bénéficiaire.
La cérémonie s'est déroulée en présence de l'Attaché administratif de l'Ambassade du Koweït au Bénin, Khaled Elsemak et du Chargé d'Affaires de l'Ambassade de Libye au Bénin, qui, tous ont exprimé leur joie de pouvoir partager ce moment de fraternité avec les personnes les plus nécessiteuses de Cotonou et environs.
Direct Aid reste une organisation importante pour ses actions humanitaires au Bénin et dans le monde.
G. A.
Yayi sortit enfin et le cortège put s'ébranler en direction de Ségbana. Le soleil semblait s'être levé plus tôt que d'ordinaire et ses rayons argentés perçaient vaillamment l'épais cordon de poussière que devenait la piste carrossable avec notre passage. L'état de la voie était exécrable et nous sentions les complaintes des suspensions de notre véhicule. Nous avions veillé à n'être que deux dedans, malgré maintes plaidoiries pour que nous embarquions des intrus. Ils nous auraient rendu le trajet pénible, en nous empêchant de causer librement.
La conduite sur une piste pareille nécessitant beaucoup de concentration de la part du chauffeur, je ne causai pas beaucoup avec Macaire. Cela faisait bien neuf jours qu'il était au volant. Je profitai alors du calme dans la voiture pour me plonger dans une méditation à propos de ce peuple, les Baribas ou _"Baatumbus"_, dont on situait les origines au Nigéria, et qui avait atteint un niveau d'organisation sociale aussi évolué que complexe.
Parmi les locuteurs de la même langue, il fallait en effet distinguer les princes, ceux de la classe dirigeante encore appelés les _"wassangari"_, les Baribas ordinaires et les Baribas dits de souche inférieure, les _"gandos"_, dont les aïeuls seraient des bouviers peulhs engagés pour l'entretien du cheptel bovin des princes et qui, au fil des siècles, auraient assimilé les us et coutumes de leurs maîtres.
Je repensai à la facilité avec laquelle Yayi s'était fait accepter et adopter par ce peuple pourtant si fier et si tatillon sur ses éléments identitaires. Je ne crois pas, contrairement à beaucoup d'analystes, que cette adoption facile soit liée aux plaisanteries de cour qui ont toujours lié les Baribas et les Nagots. Il se fait que _"Yayi Boni"_ est composé de deux noms très familiers et très répandus dans les contrées baribas où _"Boni"_ par exemple, désigne le quatrième fils.
Du nagot au baatonu, il n'y avait que l'accent qui varie dans le prononcé du nom _"Yayi Boni"_ qui, finalement, passe très bien auprès du bas peuple bariba.
L'opération eût été nettement moins souple si notre candidat se nommait autrement. C'était là, à mon avis, une programmation qui ne pouvait relever que du destin.
Comme je le disais dans un épisode précédent, je ne suis pas locuteur baatonou. J'aurais pourtant pu parler couramment cette langue si, en plus des documents d'alphabétisation que je passais récupérer gratuitement au centre d'alphabétisation de Parakou, encore appelé _"Baatonnou kéou", le chaudron de mon quartier _"Yéboubéri"_ m'avait offert un bain linguistique adéquat. Mais, la langue dominante dans mon quartier, c'était le dendi, même si l'essentiel des populations autochtones est de souche bariba. J'ai eu cependant d'excellents copains baribas tout au long de mon parcours académique, et le trait commun que je retrouve entre eux est la fierté, et surtout le courage.
L'un de ces amis que j'eus en classe de sixième et dont la personnalité ne démentait pas ces deux caractères s'appelait Damagui. C'était un passionné de cinéma. Et déjà à cet âge, profitant d'une surveillance plus relâchée de ses parents, il passait toutes ses soirées dans la salle de cinéma de la ville où se diffusaient en semaine des films karaté. Puis, le lendemain, Damagui mettait un point d'honneur à me faire vivre le film de la veille avec force onomatopées. Sa passion de ces comptes-rendus était telle qu'il montait rarement sur sa bicyclette _"Peugeot"_ flambant neuve qui l'aurait naturellement isolé de son fidèle auditeur que j'étais sur le chemin du retour du collège. Il préférait donc traîner le vélo jusqu'à son domicile, de façon à pouvoir garder le contact avec son auditoire.
Puis, les onomatopées s'enchaînaient, les unes plus sèches et plus bruyantes que les autres. Damagui eût sans doute pu m'apprendre sa langue, le baatonnou, s'il ne passait pas tout son temps à me raconter le dernier exploit de Bruce Lee ou de Jacky Chan. Cette amitié, bien qu'éphémère, me marqua beaucoup. Je fis, quelques années plus tard, en classe de Troisième, plusieurs sorties vers des hameaux baribas de la périphérie de Parakou et je pus, à ces occasions, toucher du doigt la notion de l'hospitalité, mais aussi celle du code de l'honneur chez ce peuple qui a pour tradition de toujours garder une portion d'igname pilée au fond du mortier, pour un éventuel visiteur. Ce peuple pour qui une femme parturiente se couvre d'infamie en poussant des cris de douleur.
Il y a tant et tant de choses à savoir encore sur la culture baatumbu. Mais, pour le moment, c'était l'état de la route de Ségbana qui transformait le voyage en un véritable calvaire pour nos véhicules. Le sol, de plus en plus poudreux, ralentissait l'avancée du cortège. Un véhicule se mit à patiner, bloquant tous les véhicules qui le suivaient, coupant de fait, en deux, le cortège. Le véhicule de tête, alerté, finit par s'arrêter. Un chauffeur plus expérimenté se mit au volant de la voiture immobilisée par ce sol poudreux. Il fit une manœuvre si brusque que le véhicule, en s'élançant, souleva une poussière si épaisse que nous nous précipitâmes dans nos véhicules respectifs, pour protéger nos voies respiratoires.
Puis, le cortège se remit en route. Les hameaux étaient si rares sur le trajet que nous semblions parfois rouler sur une planète sans repère. Ségbana, c'était vraiment le Bénin. Nous finîmes par l'atteindre aux environs de onze heures. Ma surprise fut grande d'y trouver une école et des bâtiments administratifs. C'était la première fois que je m'y rendais. Dans le cortège électoral du Général Mathieu Kérékou en 2001, nous avions annulé cette étape, en nous arrêtant à Kalalé, en provenance de Nikki. Cette fois-ci, nous prenions le tronçon dans le sens opposé. Donc au lieu de Nikki-Kalalé-Ségbana-Kandi que le vieux caméléon avait arrêté à l'étape de Kalalé, le cortège du candidat Yayi roulait plutôt dans le sens inverse : Kandi-Ségbana-Kalalé-Nikki. Et ce sens me paraissait plus pratique.
Ségbana, rendue tristement célèbre par cette réputation de goulag tropical que lui donna le régime du Parti de la révolution populaire du Bénin, Prpb, dans sa forme répressive, n'en reflétait pourtant rien. L'agglomération avait beau avoir abrité le centre de détention politique le plus strict, lui donnant une connotation de prison géante dans mon esprit, cela ne se sentait aucunement. Le meeting fut sobre et bref. La population, essentiellement bariba et peulhe, semblait ne connaître qu'un seul candidat : le nôtre. Quelques-unes de nos affichettes sont perceptibles sur des murs et des arbres. Certains crurent utile de remettre au goût du jour des tee-shirts à l'effigie du Général Mathieu Kérékou. Ils ont peut-être raison.
Après tout, ils n'attendent pas grand-chose de ces alternances au sommet de l'État. Leur agglomération dépend presque exclusivement du Nigéria voisin dont ils ont d'ailleurs adopté la monnaie, pour toutes leurs transactions.
Ils voteront Yayi Boni, comme ils ont déjà plusieurs fois voté Kérékou, sans rien exiger ni rien espérer. Ils voteront surtout parce que c'est le choix de leur frère, Bani Samari.
Le cortège s'ébranla à nouveau. Direction sud-est. Destination Kalalé. Nous roulâmes presque infiniment sur cette piste défoncée qui serpentait à travers la savane arborescente et herbacée, soulevant une longue traînée de poussière rouge ocre. De temps en temps, nous rencontrions un paysan qui, prudemment, descendait de son vélo qu'il trainait dans la brousse en nous faisant de grands signes enthousiastes, avant de se dissoudre dans la grande nuée de poussière que nous laissions derrière nous. Le soleil était maintenant au zénith et la climatisation de notre voiture fut poussée à plein régime.
De temps en temps, la vitesse du cortège était perturbée par l'état de la voie. Le cortège ralentissait alors, trouvait le meilleur moyen de négocier la crevasse, puis se relançait aussitôt. Bientôt, des troncs d'arbres disposés perpendiculairement sur la piste annoncèrent Kalalé. Les populations, qui patientaient depuis la veille, avaient trouvé ce moyen pour s'assurer de notre arrêt. Le cortège s'arrêta, puis, suivant l'itinéraire que nous indiquait un groupe de jeunes gens surexcités et exhibant des affichettes à l'effigie de Yayi, nous nous retrouvâmes sur l'espace aménagé pour le meeting et qui grouillait de monde, malgré le soleil accablant.
Nous étions toujours dans l'espace géographique bariba-peulh, et les réflexes identitaires ne variaient pas. Une sonorisation hésitante crachait l'hymne fétiche composé en baatonnou par l'artiste Bourousman et qui tournait dans mon esprit chaque fois que je n'avais pas un sujet de méditation.
Je restai dans la voiture que nous laissâmes en marche, pour échapper à la chaleur cuisante qui sévissait dehors. Nous n'attendîmes pas longtemps, et le cortège reprit la route vers Nikki que nous atteignîmes un peu après treize heures. Adam Boni Tessi, le maire, vint nous accueillir à l'entrée de la ville. Il était accompagné de quelques notables de la ville. Il se mit devant notre cortège et nous conduisit dans une résidence calme, toujours à l'entrée de la ville.
Un déjeuner était prévu. Ouf, je sentais justement un creux dans l'estomac. Les véhicules garèrent pêle-mêle devant la résidence et nous nous installâmes tous dans le séjour, à l'exception des chauffeurs et des hommes en arme. Pendant que le service d'igname pilée et de riz au gras démarrait, je sortis pour humer un bol d'air, le temps que les serveuses ne soient à mon niveau.
Dehors, je retrouvai encore le groupe qui, le matin, se plaignait du positionnement du véhicule des pasteurs, en pleine ébullition. Ils discutaient vivement avec le pasteur Alokpo et le débat gagnait en nervosité. Charles Toko était furieux. Il menaça d'aller discuter de vive voix avec le candidat Yayi des difficultés que créaient les pasteurs au service de sécurité. Je savais qu'il n'allait pas le faire. Et il ne le fit pas. Quant à moi, je retournai à la table, en gardant pour moi mon opinion sur le sujet.
À la fin du repas, Adam Boni Tessi disparut du séjour avec Yayi, puis les deux revinrent quelques minutes plus tard, vêtus d'un même habit traditionnel bariba superbement brodé. La salle se répandit en compliments. Le top du départ pour le stade fut aussitôt donné. Dans un cafouillage devenu habituel, le cortège se redéploya. Nikki nous attendait depuis la veille, nous souffla-t-on.
(✋À demain)
*Tibo*