EL BAYADH – Une étude est en cours pour l’ouverture d’une ligne terrestre de transport de voyageurs reliant la wilaya de Tindouf et la capitale de Mauritanie (Nouakchott), a annoncé lundi à El Bayadh le ministre des Travaux publics et des Transports, Abdelghani Zaalane.
Dans une déclaration à la presse en marge d’une visite de travail et d’inspection dans la wilaya d’El Bayadh, le ministre a souligné que cette étude intervient après l’ouverture dernièrement d’un passage frontalier entre les deux pays.
Par ailleurs, Abdelghani Zaalane a fait remarquer, lors de sa visite, que le réseau de routes nationales dans la wilaya a doublé dans les dernières année atteignant 1.044 kilomètres en 2018 contre 500 km auparavant.
Cette extension du réseau intervient, selon le ministre, en application du programme du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika visant à relier la wilaya aux autres limitrophes, surtout qu’El Bayadh est frontalière à huit wilayas.
Le ministre a annoncé la réception dernièrement de 44 ouvrages d’art (ponts) à El Bayadh dont 4 inaugurés lors de cette visite à Boualem et à Brizina, mettant l’accent sur l’importance de ces ouvrages qui traversent dans leur majorité des oueds.
En inspectant l’aérodrome d’El Bayadh, Abdelghani Zaalane a souligné que cette infrastructure connait un déficit dans son exploitation, annonçant une étude avec les compagnies « Tassili Airlines » et « Air Algérie » pour augmenter le nombre de vols via cet aérodrome qui assure actuellement un vol par semaine en direction d’Alger.
S’agissant du transport terrestre, le ministre a donné le coup d’envoi de l’opération de vente électronique de billets de bus de l’entreprise publique de transport de voyageurs centre.
Cette entreprise publique dessert actuellement 50 lignes de transport terrestre inter-wilayas, selon son directeur général, Kilane Abderrazak.
A cette occasion, M. Kilene a informé le ministre du lancement de l’opération de billetterie électronique de cette entreprise de transport des voyageurs via le portail de l’entreprise sur internet.
L’achat des tickets s’effectue en utilisant des cartes bancaires et postales dans le cadre de la modernisation de la société et le développement du secteur du transport routier.
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BECHAR – Taghit, une localité à vocation essentiellement touristique (97 km au sud de Bechar), s’apprête à accueillir ses touristes, tant nationaux qu’étrangers, ayant choisis la Saoura comme destination, à la faveur de la nouvelle saison touristique saharienne.
Les gérants d’une vingtaine de maison d’hôtes, dont la majorité sont des jeunes du cru et qui s’adonnent à cette formule du « Tourisme chez l’habitant », se préparent à recevoir les premiers groupes de tourisme ayant décidé d’un séjour touristique dans cette région.
Totalisant une capacité d’accueil de plus de 200 lits, ces maisons d’hôtes, dont certaines sont situées dans le ksar plus que millénaire de Taghit et ailleurs dans la même localité, répondent aux attentes d’une certaines catégories de touristes qui veulent être en contact direct avec les habitants de cette localité, selon leurs traditions et art culinaire, ont indiqué à l’APS certains d’entre eux.
Cette formule est pour beaucoup dans le choix des touristes nationaux et étrangers de la destination Saoura, spécialement Taghit, parce qu’elle permet aux touristes d’avoir plus de contacts sociaux et culturels avec les habitants de région et de vivre leur quotidien, selon des professionnels locaux du secteur du tourisme.
Cependant, le développement de certaines prestations de services publics sont nécessaires pour renforcer cette destination, notamment la mise en place de toilettes publiques et d’établissements d’hygiène corporelle à l’exemple de douches ou hammam à Taghit, estiment de nombreux touristes nationaux.
Taghit, qui a bénéficié de projets d’investissements privés dans le domaine hôtelier et touristique, est confrontée aux retards des travaux de certains d’entre eux.
Actuellement, l’hôtel Saoura, propriété de la chaîne publique hôtelière « El-Djazair », fruit de l’achat et de la rénovation de l’ancien hôtel communal de Taghit , construit au début des années 70 du siècle dernier, mis en exploitation en février 2015 (avec une classification 4 étoiles) et comprenant 57 chambres et deux (2) suites, totalisant 118 chambres en plus d’un restaurant, d’une cafétéria et d’une salle de conférence de 250 places et d’une piscine, ne fait pas l’unanimité dans la région de par les prix jugés « ‘très chers » par la population locale et les touristes.
Il arrive quand même à attirer une certaine catégorie de touristes (nationaux et étrangers) avides de nouvelles découvertes et aventures dans les beaux paysages touristiques et naturels de la région.
Des projets touristiques, pour renforcer les capacités d’accueil
Le projet d’un complexe touristique relevant du secteur privé et situé à proximité du village de Berrebi (même commune) et dont les travaux ont été entamés en 2006 pour un coût initial de 800 millions DA reste à ce jour inachevé, malgré que cette infrastructure peut être d’un grand apport à la promotion de la destination Saoura, selon la direction du Tourisme de la wilaya. Ce projet qui devait être réceptionné en 2017 est toujours en chantier.
Une fois achevé il permettrait de mettre à la disposition des touristes une capacité d’accueil de 200 lits, répartis entre 100 chambres et suites,
Constitué en complexe touristique de 15 hectares, il comprend aussi, selon sa fiche technique, plusieurs servitudes en chantier actuellement, à savoir un centre d’artisanat traditionnel et d’exposition, des installations sportives et de loisirs, et une palmeraie de plus de 9.000 arbres, ce qui est un véritable attrait touristique tant pour le complexe que pour la région.Taghit avec sa légendaire palmeraie de plus de 100.000 palmiers-dattiers, ses dunes de plus de 200 mètres de hauteur et ses différents sites touristiques, naturels et archéologiques à l’exemple des stations de dessins rupestres et son nouveau lac apparu à la suite du remplissage de la toute nouvelle digue « El-Ouina », d’une capacité de retenue des eaux des crues de l’oued « Zousfana » de plus de 3 millions de M3, a tous les atouts pour être l’une des meilleures destinations touristiques du Sahara Algérien, selon des professionnels locaux du tourisme.
et d’un restaurant de 1.200 couverts, a-t-on signalé.
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NEW YORK – Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, a pris part mardi New York au sommet Nelson-Mandela, organisé par l’Afrique du Sud, en marge de la 73ème session de l’Assemblée Générale des Nations Unies.
L’Afrique du Sud qui célèbre cette année le centenaire des icônes sud-africaines Nelson Mandela et Mama Albertina Sisulu, a organisé ce sommet en hommage au Président Nelson Mandela pour sa contribution inestimable à la paix dans son propre pays et au niveau international.
Messahel a, d’emblée, rappelé la description qui a été donnée à cette icône par le président de la République Abdelaziz Bouteflika qui a souligné que « Nelson Mandela se confond avec l’Histoire de l’Afrique du Sud dont il incarne la longue lutte pour la liberté et la dignité, son combat contre le système de l’apartheid et pour réhabiliter l’être humain dans toute sa dignité, a été ressenti par le peuple algérien comme son propre combat ».
Le ministre des Affaires étrangères a également rappelé que lors de la 29ème session de l’Assemblée générale de l’ONU, qu’avait présidée le Président de la République Abdelaziz Bouteflika, alors ministre des Affaires étrangères, le régime de l’apartheid a été suspendu et l’ANC s’est vu attribuer la qualité d’Observateur auprès de l’ONU, dans ce qui est devenu le « Bouteflika Ruling ».
Tout en mettant en exergue les relations traditionnelles de solidarité et de fraternité qui ont toujours uni l’Algérie et l’Afrique du Sud ainsi qu’entre l’Algérie et Nelson Mandela, M.Messahel a rappelé que ce grand homme d’Etat sud-africain avait déclaré que « l’Armée de libération nationale et le peuple algérien ont inspiré son combat pour la liberté » et que « l’Algérie qui avait fait de lui un Homme, est sa second patrie ».
Abordant la contribution de Nelson Mandela sur le plan international, M. Messahel a souligné que « la meilleure façon de célébrer le centenaire de l’icône sud-africaine est de poursuivre son action pour la construction d’une Afrique solidaire et prospère ».
« Notre souhait est de voir les enfants de l’Afrique poursuivre, avec la même détermination, son combat pour promouvoir la paix sur le continent, en particulier en mettant fin au dernier vestige du colonialisme sur son sol », a ajouté le ministre, rappelant « le combat politique de Nelson Mandela pour que les peuples colonisés ou soumis à d’autres formes de dominations étrangères puissent accéder à leur droit à l’autodétermination ».
Dans le même sillage, M. Messahel a également rappelé l’initiative algérienne qui a fait du 16 mai de chaque année la Journée internationale du vivre ensemble en paix, s’inscrivant ainsi dans le même cadre de promotion de la paix, de la tolérance et de la réconciliation.
Plusieurs chefs de délégations ayant pris la parole à cette occasion n’ont pas manqué de rappeler ce combat pour la liberté que Nelson Mandela a mené tout au long de sa vie.
Le ministre des Affaires étrangères séjourne à New York dans le cadre de sa participation aux travaux de la 73ème session de l’Assemblée générale de l’ONU, à laquelle il conduit la délégation algérienne, rappelle-t-on.
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ORAN- Lahouari Beddiar, ancien international algérien du MC Oran est décédé en début de soirée de lundi au niveau du Centre hospitalier universitaire d’Oran à l’âge de 82 ans, des suites d’une longue maladie, a appris l’APS auprès de sa famille.
Le défunt a été admis au CHU d’Oran depuis plusieurs semaines. Ancien défenseur de la formation phare de la capitale de l’Ouest du pays, il avait reçu plusieurs hommages au cours de toute la durée de son hospitalisation.
Des hommages, des cadeaux et des aides ont été remises à ce monument du sport, qui a beaucoup servi le football algérien et oranais en particulier.
D’ailleurs, les supporters de sa génération n’en parlent que du bien, non seulement pour sa bravoure mais aussi de sa sagesse sur et en dehors des terrains de football. « Hadj Beddiar nous a beaucoup aidés à nos débuts par ses judicieux conseils et ses recommandations avec son ami de toujours, feu Abdelkader Fréha.», témoigne un ancien fan du MCO.
De son côté, Omar Belatoui, un autre ancien défenseur du Mouloudia, a estimé que « Hadj Beddiar Lahouari savait, avec Fréha, comment calmer les joueurs impétueux et régler les problèmes internes du club. Ces deux messieurs nous avaient appris l’amour des couleurs du Mouloudia et de la ville d’Oran et créer la joie au sein des supporters».
Le défunt sera inhumé mardi au cimetière Aïn El Beïda (Oran), et ce, après la prière d’Al Dohr, et à partir de son domicile sis à la cité Dar Al Hayat à M’dina J’dida, précise-t-on de même source.
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ORAN – L’ambassadeur des Etats unis d’Amérique (USA), John Desrocher a affirmé, lundi à Oran, que son pays entretient de très fortes relations avec l’Algérie, qui seront renforcés à l’avenir.
Le diplomate américain a souligné, dans une déclaration à la presse de la cérémonie de célébration du 10e anniversaire de la fondation du « Coin américain » dans la capitale de l’Ouest algérien, que les USA ont de fortes relations qui les lient à l’Algérie, ajoutant que ces relations seront renforcées entre les deux pays à l’avenir.
Dans une allocution pour la circonstance à l’amphithéâtre de l’université de sciences et technologies d’Oran (USTO) « Mohammed Boudiaf », l’ambassadeur a exprimé sa satisfaction quant à l’intérêt des associations algériennes et des étudiants porté aux programmes d’échange culturel entre les deux pays.
Il a insisté, à cette occasion, sur la valorisation des résultats dans ce domaine surtout pour ce qui est des programmes culturels et de la dynamique d’enseignement de l’anglais.
Pour sa part, Fatima Kazi Aouel, coordinatrice du « Coin américain » à Oran, un espace d’échange culturel algéro-américain et d’enseignement de la langue anglaise, a indiqué que cette grande dynamique reflète l’ouverture du jeune algérien aux cultures et à l’apprentissage des langues.
Elle a valorisé, à l’occasion, cet espace lancé en 2008 dans le cadre de la coopération entre l’université d’Oran 1 et l’ambassade des USA avec 50 adhérents et qui compte actuellement pas moins de 700 adhérents.
Ce cérémonie a été marquée par des spectacles artistiques dénotant d’une maitrise de l’anglais chez des enfants et des jeunes et un hommage rendu à l’Emir Abdelkader et Abraham Lincoln, deux personnages historiques marquant les relations historiques entre les deux pays, en plus de la célébration de la journée mondiale de la paix.
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Dans une interview accordée à l'Abp, le directeur départemental de la santé de l'Atacora, Jacob Namboni, invite les cliniques clandestines et les agents de l'État exerçant en clientèle privée à se conformer rapidement à la loi. Il annonce le démarrage imminent de la phase de répression.
Plusieurs agents de santé, agents permanents et contractuels de l'Etat, continuent encore d'exercer en clientèle privée malgré les décrets portant suspension de la pratique et la fermeture des cliniques non autorisées. Ce comportement n'est pas du goût des autorités puisque force doit rester à la loi. « On a reçu une feuille de route et juste après une séance mardi prochain avec l'ensemble des maires du département, il y aura une descente dans toutes les communes avec une équipe composée des autorités de la préfecture, des éléments de la police républicaine, de la santé et au besoin de la justice››, a annoncé le directeur départemental de la santé. Jacob Namboni entend suivre rigoureusement les instructions du gouvernement afin de mettre fin aux mouroirs. Il estime que bien des actions de terrain permettent de finir avec les réticences observées encore sur le terrain. Dr Jacob Namboni, explique que les instructions du gouvernement sont claires et bien fermes dans ce combat sans merci contre la vente illicite des médicaments, le rançonnement et le vol de matériels au niveau des centres de santé publics. « Le délai pour choisir est déjà passé, donc si on voit des agents en fonction, on doit les arrêter », a-t-il martelé avant de préciser : « S'il y a des clandestins, on ramasse tout le matériel, on détruit le centre et on arrête le propriétaire ». Il ajoute que « Ces mouroirs et même des morgues traditionnelles existent dans certaines communes de l'Atacora ». Dr Jacob Namboni estime que son département a déjà de grands soucis en personnel de santé et demande aux agents de respecter les textes pour ne pas tomber sous le coup de la loi. « Le département a déjà trop de problèmes de personnel de santé donc ce ne serait pas bon que les gens se fassent encore enfermer, c'est pourquoi nous optons pour une communication large et si quelqu'un est pris dans ce cas c'est qu'il aurait voulu », fait-il savoir. Le directeur départemental appelle à un sursaut patriotique afin d'accompagner les nobles actions du gouvernement pour le bien-être de tous.
G.A.
Un homme a été blessé dimanche par l’explosion d’une bombe à fragmentation israélienne au Liban-Sud, l’engin ayant vraisemblablement été placé parles Israéliens lors de la guerre de 2006,rapporte l’Agence nationale d’information.N. H.,
originaire de Houla, a été blessé dans la localité de Wadi-Sloukiet a été hospitalisé. Les autorités libanaise sont ouvert une enquête.Selon des chiffres publiés en 2015, depuis 2006, plus de 400 personnes, dont 90 % de civils et le tiers âgé de moins de 18 ans, ont été tuées par l’explosion de bombes à sous-munitions et des dizaines d’autres ont été atteintes de handicaps au Liban.Les sous-munitions contenues dans les armes à fragmentation sont susceptibles,quand elles n’ont pas immédiatement explosé, de tuer et de mutiler des civils longtemps après le lancement des bombes.Israël n’est pas signataire de la convention sur les bombes à sous-munitions entrée en vigueur en 2010.
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ouvement Mouwatana a réaffirmé hier sa condamnation « sans réserve », du recours à la répression et à l’interdiction des manifestationset affirme son « soutien » aux revendications de nos concitoyens du Sud et desretraités de l’armée, indique un communiqué de l’instance de ce mouvementpublié au lendemain de sa réunion tenue à Alger.
Le m « Le mouvement de protestation du Sud, en particulier à Ouargla, la protestation des retraités de l’armée ou les actions deMouwatana sur le terrain ont en communla résistance face à un pouvoir qui réprimeles libertés et qui refuse que les Algérienspuissent exiger leur dignité », estime lemouvement. Selon Mouwatana, la crisepolitique est à l’origine de tous les blocages. »Il est devenu notoire que la crisepolitique est à la source de tous les blocageset que c’est en résolvant celle-ci queles Algériens pourront trouver une issue à leurs revendications », note-t-il.D’où son appel à la solidarité. « Les contestations sectorielles, malgré lessacrifices,n’aboutissent que très rarement (…) Lasolidarité avec tous les mouvements estaujourd’hui cruciale pour accélérer le départdu régime actuel », souligne le texte.
Par Ines Amroud.
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Ghania Oukazi
Le président-directeur général de Sonatrach pense qu’un prix du baril de pétrole entre 60 et 70 dollars permet de se projeter sur les dix ou vingt ans à venir et assure l’équité entre producteurs et consommateurs.Abdelmoumène Ould Kaddour estime ainsi que «c’est un prix moyen, il faut que les pays producteurs de pétrole trouvent un juste prix au baril, 60-70 dollars l’est, je ne suis donc pas tout à fait d’accord que ce prix augmente trop». C’est donc «un prix équitable» qui permet «aux consommateurs de consommer et aux investisseurs d’investir», dit-il. Sinon, explique-t-il, «c’est le yoyo», des fluctuations de prix dont les conséquences sont difficiles à supporter par l’économie. «Quand le baril était à 40 dollars, on ne savait pas où aller, on n’avait pas l’argent pour agir, et quand il a atteint les 100 dollars, on a gaspillé l’argent, on investissait à tout va, ce n’est pas normal ni rentable», souligne-t-il. Cependant, «quand il se situe entre 60 et 70 dollars le baril, je sais qu’il n’est bon pour personne, ni pour l’économie ni pour les caisses de l’Etat, pour ça, j’aimerai bien qu’il augmente, mais avec ce prix, je sais combien d’argent je vais engranger et ce que je vais investir, ça nous permet de nous projeter sur les 10-20 à venir, on peut prévoir combien on va construire( )», affirme-t-il. Ould Kaddour qualifie «ces aspects de planification» d’«extrêmement importants», a-t-il affirmé lors de la conférence de presse qu’il a animée hier après la présentation de la publication du World Oil Outlook (WOO) 2018 portant les perspectives du marché mondial de l’énergie pour la période 2020-2040.
Le patron de Sonatrach a rappelé les découvertes de pétrole en offshore. «Nous avons entamé les premières explorations de forage en offshore, les études préliminaires sont très bonnes, nous avons comme perspective de commencer les premiers forages au début de l’année prochaine», fait-il savoir. Il ne pense pas, par ailleurs, que les sanctions américaines prévues à partir du 4 novembre contre l’industrie pétrolière de l’Iran perturberont le marché. «A moins d’un événement politique grave, d’une guerre », dit-il.
Ould Kaddour touchera aussi du doigt la 3ème place qu’occupe l’Algérie en matière de réserves mondiales de gaz de schiste. «C’est le bon Dieu qui nous l’a donnée, on doit en profiter», affirme-t-il. A propos de l’exploitation de cette ressource par l’Algérie, il indiquera que «c’est un processus qui est assez lent, la phase d’études est lancée, on va aller vers la phase pilote d’exploitation sur site, on aura besoin pour cela entre 3 et 5 ans, c’est dans notre stratégie, c’est clair qu’on va y aller». L’extension du gazoduc à El Aricha lui fera dire que «nous l’avons décidé pour exporter et expédier notre gaz, pour cela, il nous faut de nouveaux pipes». Il affirme en réponse à des supputations sur le sujet que «le gazoduc Medgaz qui passe par le Maroc m’arrange bien, je veux qu’il reste, maintenant si les Marocains veulent l’arrêter, c’est leur problème. L’extension est pour fournir davantage de gaz à d’autres pays européens.»
S’il avance que les projections pour le marché pétrolier sont établies «en prenant en considération la production d’autres sources énergétiques», Ould Kaddour estime qu’«elles ne remplacent pas les énergies conventionnelles». Il note que «la demande mondiale en la matière va d’ailleurs augmenter à l’horizon 2040 en raison des fortes demandes entre autres de la Chine et de l’Inde». En effet, selon les projections de l’OPEP, il est attendu une augmentation mondiale de la demande en pétrole de l’ordre de 15 millions de barils/jour d’ici à 2040, soit 40% d’augmentation par rapport à 2017. «Les 15 millions de barils/jour, il faut les trouver, il faut avoir de d’argent pour investir encore plus dans la production et le transport, on doit trouver un équilibre entre le coût de production et le coût de vente, c’est important pour tout le monde», explique-t-il. Il pense qu’ «il faut que la population comprenne les dangers et le rôle de l’Algérie qui est assez important sur le marché mondial du pétrole». En évoquant l’accord entre pays membres de l’OPEP et non-OPEP conclu à Alger le 28 septembre 2016, le PDG de Sonatrach note qu’ «on a stabilisé le marché mondial, ce que nous avons fait en deux ans est fabuleux». Il revient, en outre, à la 10ème réunion du comité ministériel mixte de suivi de l’OPEP (JMMC), qui s’est tenue dimanche dernier à l’hôtel El Aurassi d’Alger en présence de 10 ministres et de représentants de différents niveaux des pays membres de l’OPEP et de certains non-OPEP pour souligner qu’«après la réunion, les choses sont bien stables, l’Algérie a joué un grand rôle dans cette situation, on doit en être fier».
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