La 2ème session du Conseil national du dialogue social (Cnds) a démarré, ce lundi 08 octobre 2018 à l'Infosec de Cotonou. Ouvrant les travaux, le président du CNDS, Guillaume Attigbé a souligné que « le tripartisme est un dialogue permettant au gouvernement, aux employeurs et aux travailleurs par le biais de leurs représentants de s'exprimer sur un pied d'égalité et en toute indépendance en vue de rechercher des solutions idoines à des problèmes d'intérêts communs ». Pour lui, l'expression du dialogue social, vise les institutions, mécanismes et les processus de consultation, de négociation et de prise de décisions concertées, selon les modalités convenues par les parties intéressées. Ces modalités, poursuit le président, peuvent être définies de façon ponctuelle ou systématique. « Le tripartisme est considéré comme un mécanisme de résolution des problèmes, et un moyen pour parvenir à l'équité social, à l'efficacité économique, et à la participation démocratique. Il joue un rôle important dans la protection des droits au travail, dans la fixation des salaires, l'amélioration des conditions de travail et la promotion d'entreprises durables », a-t-il ajouté.
Ce fut l'occasion pour Guillaume Attigbé, de renouveler aux conseillers, toute sa reconnaissance pour les efforts qu'ils déploient individuellement et collectivement afin d'asseoir les bases du Conseil, dont le rôle dans la création de la paix sociale n'est plus à démontrer.
Durant cette session qui va durer un mois, d'importants dossiers liés à la consolidation et à la bonne marche de l'organe seront examinés. Il s'agit essentiellement de la tenue de l'atelier de renforcement des capacités des membres titulaires et suppléants du CNDS, grâce à l'appui technique et financier du Bureau international du travail (Bit) ; de la réunion des commissions techniques du Conseil en vue de proposer des thèmes pertinents qui pourraient faire l'objet d'étude ; de la poursuite des échanges et de l'insertion dans le règlement intérieur, des conclusions retenues à la 2ème session extraordinaires du CNDS, relativement au cadre national du dialogue social ; de l'organisation dans huit départements, de la campagne de vulgarisation des textes fondamentaux du CNDS et enfin des questions diverses.
Le président du Cnds, Guillaume Attigbé a précisé que cette session ordinaire se tient au lendemain d'une rentrée scolaire 2018-2019, effectuée dans le calme et la convivialité. A cet effet, il a renouvelé les félicitations des conseillers et leur soutien à tous ceux qui ont œuvré à ce succès important, mais qui reste encore partiel. Selon Guillaume Attigbé, il n'est pas question pour les partenaires sociaux de dormir sur leurs lauriers car, l'objectif principal est de contribuer à instaurer un climat social apaisé, stable et durable pour une vraie renaissance de l'école béninoise.
Conscient de la tâche effectuée, il a demandé aux conseillers de faire violence sur eux-mêmes en participant pleinement aux travaux, faire preuve d'assiduité et de ponctualité, afin de prouver une fois encore leur attachement à la bonne marche du Cnds.
Les travaux de cette 2ème session ordinaire prendront fin le 07 novembre prochain.
F. A. A.
En prélude à la rentrée académique 2018-2019 qui aura lieu le 15 octobre prochain, le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Marie-Odile Attanasso, dans un message adressé aux acteurs de l'université publique, a informé ces derniers des nombreuses mesures prises par le gouvernement du Nouveau Départ pour améliorer les conditions des étudiants et la qualité de la formation.
Les efforts engagés selon le ministre, concernent notamment la gestion des bourses et autres allocations universitaires, le renforcement des intrants du système universitaire, les infrastructures et équipements, la formation et le recrutement d'enseignants.
Marie-Odile Attanasso a rappelé la mise en place d'une plate-forme informatique de gestion des allocations universitaires et leur bancarisation aux fins d'assurer la célérité dans leur traitement et le paiement à bonne date aux étudiants. Une réforme importante devenue réalité depuis la rentrée universitaire 2016-2017. Une autre réforme importante selon le ministre, a consisté en la prise du décret n°2017-155 de mars 2017 pour une amélioration remarquable des pratiques alors en cours. L'application de ce décret, explique le ministre, a conduit à retenir un effectif global de 29 977 allocataires dont 14 197 anciens et 15 780 nouveaux, soit une augmentation de plus de 100% du nombre de bénéficiaires.
Les nouveaux allocataires, poursuit le ministre, sont les nouveaux étudiants qui démarrent la première année d'études à la rentrée universitaire 2018-2019.
La fixation des quotas d'allocations universitaires au titre de cette rentrée et le budget alloué au paiement des allocations au titre de 2018-2019, qui s'élève à 10 milliards de francs CFA, ont produit un boom d'étudiants allocataires béninois, a expliqué Marie-Odile Attanasso.
Par ailleurs, l'augmentation des fonds alloués aux bourses en 2018 a permis d'apurer des arriérés d'allocations sur la période 2015-2017, à hauteur de 14 911 935 889 FCFA. Les allocations de l'année en cours sont assurées à fin août pour 3 346 117 582 FCFA, soit à cette date, 18 258 053 471 FCFA engagés en 2018 au titre des allocations universitaires contre 7,5 milliards de francs en moyenne par an jusqu'en 2015 à la veille de l'avènement du régime du Nouveau Départ, a-t-elle fait savoir.
Concernant la gratuité et les frais d'inscription, le ministre de l'enseignement supérieur rappelle qu'en 2008, en l'absence de toute étude prospective visant à garantir l'équilibre financier des budgets des universités, la suppression des frais d'inscriptions dans les universités publiques a été annoncée. Par la suite, le décret n° 2008-802 du 31 décembre 2008 portant prise en charge par l'Etat, des frais d'inscription des étudiants béninois non boursiers, non secourus et non-salariés dans les universités nationales du Bénin (UNB) a été adopté.
Pis, aucune mesure d'accompagnement n'a été prise pour compenser le déficit occasionné par cette décision. A titre d'exemple, Marie-Odile Attanasso souligne que durant la période de 2013 à 2016, en moyenne 70% des étudiants de l'université d'Abomey-Calavi non boursiers, non secourus et non-salariés, ont bénéficié de la gratuité des droits d'inscription. Mais seulement 40% des besoins de subventions annuelles ont été pris en charge par l'Etat. Une situation qui occasionne chaque année un déficit de financement évalué en moyenne à 2 milliards de francs CFA, regrette-t-elle. Pour compenser ce déficit important, les responsables des Universités publiques ont demandé la réinstauration des frais d'inscription, voire leur augmentation. Mais tenant compte du contexte social national, et en attendant la réflexion prospective sur l'avenir des universités et leur gouvernance, sous l'impulsion du Conseil national de l'éducation dont le processus d'installation est en voie d'achèvement, le gouvernement a retenu que les efforts d'investissements de l'Etat seront maintenus et soutenus, pour améliorer le cadre de vie et d'études des apprenants dans lesdites universités.
Le gouvernement a également décidé de maintenir le statu quo sur les droits d'inscription et de formation dans les universités nationales. Par conséquent, précise le ministre de l'enseignement supérieur, il n'y a ni retour de frais d'inscription, ni augmentation des frais de formation dans les universités nationales au titre de l'année académique 2018-2019.
Pour cela, des subventions seront accordées aux universités nationales dans les mêmes conditions que l'année précédente avec une possibilité d'augmentation, si les demandes exprimées par les rectorats sont justifiées.
Au sujet du renforcement des intrants du système universitaire, Marie-Odile Attanasso rappelle que depuis 2016, l'Etat consacre en moyenne chaque année, 55 milliards de francs CFA contre 38 milliards de francs CFA en 2015 au fonctionnement des universités, de leurs personnels et de programmes d'intervention.
La politique d'allocation des ressources permet, selon le ministre, de mettre en phase la construction d'un système éducatif avec les ambitions économiques du gouvernement. Ainsi, au chapitre des infrastructures et équipements, les efforts entrepris par le gouvernement depuis l'année 2016, se traduisent, entre autres, par la construction et l'équipement d'infrastructures administratives, pédagogiques et de laboratoires au profit des universités nationales d'Abomey-Calavi et de Parakou, de l'université nationale d'agriculture ainsi que du centre universitaire de Sakété ; l'acquisition et la réhabilitation en cours d'un domaine à Ouidah, pour abriter la Faculté des sciences économiques et de gestion (Faseg).
S'agissant de la formation et de renforcement de la qualité des ressources humaines, le ministre de l'enseignement supérieur a souligné que pour donner plus d'employabilité aux formations dans les universités, l'Etat a créé de nouvelles filières qui rendront les étudiants directement employables à la fin d'une formation courte de 2 ans.
Outre cette innovation, poursuit le ministre, de nombreuses réformes ont été menées. A titre indicatif, elle a cité la création de l'institut national supérieur des classes préparatoires aux études d'ingénieurs (Inspei) ; la création des Instituts universitaires d'enseignement professionnel (Iuep) dont 08 domaines de métiers ont été retenus par le Conseil des ministres (l'agriculture, du tourisme, des bâtiments, des travaux publics, du textile, l'art et la culture, la vente et le commerce, la maintenance des véhicules) ; l'organisation des examens nationaux de Licence et de Master au niveau des établissements privés d'enseignement supérieur. Ces réformes concernent aussi l'organisation des travaux de la sélection des nouveaux bacheliers qui valorise la compétence et assure l'équité et la réorganisation du système d'attribution des bourses pour tenir compte des besoins en formation de l'économie nationale et faciliter leur utilisation optimum.
En vue d'améliorer la qualité de la formation et de corriger le ratio enseignants/étudiants, de nombreuses actions ont été menées.
Le gouvernement a fait l'option de doter les universités d'un nombre de suffisant d'enseignants en 5 ans, a informé Marie-Odile Attanasso. Pour cette raison, explique-t-elle, un programme de recrutement de 200 doctorants est engagé pour alimenter les écoles doctorales avec l'espoir que dans 03 ans, les universités publiques du Bénin auront à leur disposition 200 nouveaux assistants.
De plus, une vague de 100 assistants a été sélectionnée en juillet 2018 pour être recrutée pour les 4 universités nationales. Le processus de sélection de 100 nouveaux assistants sur le budget de 2019, est en cours.
Tous ces efforts sont menés dans un contexte où, la prise en compte du volet social est une préoccupation constante du gouvernement et sont fortement salués par les étudiants et l'ensemble des acteurs du monde universitaire.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Le bilan du séisme suivi du tsunami qui a ravagé l’île indonésienne des Célèbes a été porté à près de 2 000 morts, ont annoncé lundi, les autorités locales alors que les sauveteurs mènent, avant un point final prévu jeudi, les dernières recherches de corps de victimes qui pourraient encore être des milliers sous les décombres.
Le bilan macabre des corps découverts à Palu, ville de 350 000 habitants sur la côte occidentale de l’île, et ses environs, dévastés par un séisme de magnitude 7,5 suivi d’une vague meurtrière le 28 septembre, a été légèrement relevé lundi. «Ce matin le bilan est de 1.948 morts», a indiqué Achmad Djamaluddin, un responsable de la distribution de l’aide auprès du ministère de la Sécurité, au cours d’un point presse. Mais ce chiffre devrait encore monter. Les autorités ont indiqué dimanche craindre que jusqu’à 5 000 personnes soient disparues, prisonnières des décombres. Il n’y a quasiment plus d’espoir de retrouver des survivants à présent et les efforts se concentrent désormais sur la récupération des corps et leur comptage. L’agence de gestion des catastrophes a indiqué que les recherches se poursuivraient jusqu’au 11 octobre, date à laquelle les disparus seront considérés comme présumés morts.
Fin des recherches à l’hôtel Roa Roa
À l’hôtel Roa-Roa, réduit à un tas de débris par le séisme, les sauveteurs ont mis fin à leurs recherches. Sept survivants ont été retirés des décombres dans les quelques jours ayant suivi le séisme, mais ensuite seuls des corps sans vie ont été récupérés, 27 au total. «L’équipe de sauveteurs de l’hôtel Roa-Roa a cessé le travail, parce que nous avons fouillé l’hôtel dans son intégralité sans trouver de nouvelles victimes», a indiqué à l’AFP Bambang Suryo, responsable du service à Palu. Parmi les victimes de ce site se trouvaient cinq sportifs venus pour une compétition de parapente, dont un Sud-Coréen, le seul étranger connu victime de cette catastrophe à ce jour. Le gouvernement envisage de laisser en l’état deux localités proches de Palu, Petobo et Balaroa, qui ont été anéanties dans la catastrophe. Les survivants de ces communautés meurtries devraient décider s’ils veulent en faire des sépultures collectives, y ériger un monument ou de les transformer en espaces verts. À Balaroa, dans le vaste complexe de logements sociaux quasiment englouti par la boue, Gopal cherche des signes de son oncle et sa tante dans les débris. «Même s’ils arrêtent, nous continuerons les recherches nous-même», assure-t-il, alors que les pelleteuses et des sauveteurs fouillaient lundi les décombres.
Une grande partie de ce quartier de Palu s’est enfoncée dans la terre comme aspirée, quand les secousses telluriques ont transformé le sol en sables mouvants, un processus connu sous le nom de liquéfaction. Sarjono, un habitant de Balaroa est d’accord pour abandonner la zone où de nombreux corps de victimes devraient restés ensevelis «mais seulement si on nous reloge. Sinon où va-t-on vivre?», demande-t-il.
L’aide humanitaire se déploie
Quelque 200 000 personnes ont un besoin urgent d’aide humanitaire dans la région. La nourriture et l’eau potable manquent et de nombreuses victimes qui ont tout perdu dépendent de l’aide pour survivre. L’aide humanitaire commence à être déployée plus largement alors que des ONG et l’armée parviennent petit à petit à surmonter les obstacles logistiques. Mais dans les zones les plus reculées, l’étendue des dégâts reste inconnue et les premiers hélicoptères parviennent tout juste à amener des vivres et du matériel. La Croix-Rouge a estimé lundi avoir soigné plus de 1.800 personnes dans ses cliniques et apporté des premiers secours à un nombre équivalent de victimes.
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Après une première phase la semaine écoulée, l'opération de fermeture des formations sanitaires illégales s'est poursuivie dans la ville de Parakou, ce lundi 08 octobre. Une délégation composée du médecin coordonnateur de la zone sanitaire Parakou-N'Dali, Akim Gouda et du commissaire central de la cité des Kobourou, Barnabé Amagbégnon, s'est rendue dans plusieurs formations sanitaires le 08 octobre 2018.
Lors de cette opération, plusieurs centres illégaux ont vu leurs portes fermées par les autorités. Les formations sanitaires illégales ayant volontairement procédé à la fermeture de leurs portes suivant les instructions, ont juste été contrôlées par les autorités. Celles qui n'ont pas voulu se conformer aux injonctions des pouvoirs publics ont été fermés et leurs matériels saisis. Un moratoire a été donné aux formations sanitaires ayant déposé les dossiers pour la régularisation leur statut.
Selon le médecin coordonnateur de la zone sanitaire Parakou-N'Dali, Akim Gouda, tant qu'il restera une formation sanitaire illégale, le contrôle ne cessera d'être fait. Il invite les responsables des structures sanitaires illégales à se rapprocher de la zone sanitaire ou de la Direction Départementale de la santé, pour avoir la liste des pièces à fournir pour leur enregistrement.
Le commissaire central de la ville de Parakou, Barnabé Amagbégnon, a assuré de la disponibilité des éléments de la Police Républicaine, à veiller au grain pour que les centres de santé fermés le restent jusqu'à leur régularisation. Pour ce faire, souligne-t-il, des patrouilles et enquêtes seront menées pour démanteler toute manœuvre d'exercice clandestin.
F. A. A.
Le candidat d’extrême droite Jair Bolsonaro s’est qualifié facilement dimanche, pour le deuxième tour de la présidentielle au Brésil sur un gros score, mais il se retrouvera face à la gauche dans un duel à l’issue incertaine.
Avant que ne tombent les résultats le situant à 46,06 % avec 99,99 % des urnes dépouillées, loin devant Fernando Haddad, du Parti des travailleurs (PT) à 29,24 %, Bolsonaro a évoqué des «problèmes avec les urnes électroniques». «Je suis certain que si ça n’avait pas eu lieu, nous aurions eu dès ce soir, le nom du président de la République», a lancé le candidat de 63 ans dans une vidéo sur Facebook. «Nous ne pouvons pas rester sans rien dire. Nous allons réclamer au Tribunal supérieur électoral (TSE) des solutions», a-t-il ajouté. Si ses partisans ont protesté devant le TSE à Brasilia aux cris de «fraude, fraude !», l’ex-capitaine de l’armée n’est pas allé jusque-là. «Nous devons rester mobilisés. Il reste trois semaines avant le second tour», a-t-il dit. Dans le clan de Haddad, 55 ans, le soulagement dominait de voir le candidat du PT qualifié pour le 2e tour. Il est parti de loin puisqu’il n’a commencé à faire campagne que quatre semaines avant le scrutin, l’ex-président Lula, emprisonné pour corruption et inélÉgible, ne s’étant désisté qu’au dernier moment. «Nous voulons unir les démocrates de ce pays», a déclaré Haddad. «Nous voulons un grand projet pour le Brésil, profondément démocratique, qui recherche inlassablement la justice sociale». Le duel Bolsonaro-Haddad s’annonce très incertain et bien des choses peuvent se passer d’ici au 28 octobre, dans une campagne qui a déjà réservé d’énormes surprises entre la disqualification de l’ex-président Lula emprisonné pour corruption et l’attentat qui a failli coûter la vie à Jair Bolsonaro le 6 septembre.
L’avenir de la démocratie
Pour Fernando Meireiles, politologue à l’Université fédérale de Minas Gerais, «la possibilité que Bolsonaro gagne paraît la plus forte actuellement». «Il me semble difficile que Haddad l’emporte, mais ce n’est pas impossible, il a encore une chance raisonnable», dit-il toutefois. Quoi qu’il en soit «d’ici là, il est possible que la polarisation s’accroisse» prévoit-il. C’est un Brésil très divisé qui est allé dimanche aux urnes, entre les électeurs anxieux pour l’avenir de la démocratie dans ce pays qui a connu une dictature (1964-85) dont Bolsonaro est un nostalgique et ceux qui rejettent de manière viscérale tout retour aux affaires du PT. Le grand parti de gauche qui a remporté les quatre dernières élections et a été au pouvoir 13 ans est jugé par beaucoup comme le responsable des maux multiples de ce pays déboussolé: chômage, crise économique, corruption et insécurité. L’ancienne présidente Dilma Rousseff a fait les frais du virulent sentiment anti-PT, en échouant dimanche, à être élu sénatrice dans l’État de Minas Gerais (sud-est), alors qu’elle était favorite. Elle a aussi été copieusement huée en allant voter. Pour de nombreux électeurs, Bolsonaro est apparu comme l’homme providentiel, avec son discours sécuritaire qui préconise la libéralisation du port d’armes, sa défense des valeurs traditionnelles et son désir de «nettoyer le pays des élites corrompues». À Rocinha, une immense favela de Rio, Antonio Pereira Moraes, 49 ans, a voté pour l’ancien militaire: «Le Brésil a besoin d’un changement, il y a beaucoup de choses à faire que les autres n’ont pas faites», a-t-il dit.
Nouer des alliances
Peu importe que ce député catholique de 63 ans, grand admirateur de Donald Trump, se soit surtout fait connaître par son racisme, sa misogynie et son homophobie décomplexés. L’aura du «mythe», comme le surnomment ses partisans, a rejailli sur deux de ses fils: Eduardo Bolsonaro, 34 ans, a été réélu député à Sao Paulo en pulvérisant le record absolu de voix pour une législative au Brésil. Flavio Bolsonaro, 37 ans, très présent auprès de son père, pour qui il a fait campagne après l’attentat, a été facilement élu sénateur de Rio de Janeiro. Mais la déception régnait dimanche soir chez les partisans de Bolsonaro, qui s’était dit persuadé d’être élu au premier tour. «On espérait gagner au premier tour», a confié Lourdes Azevedo, 77 ans, dans le bar d’un hôtel de Rio. «Maintenant ça va être plus difficile, au second tour, il y a un risque». Les alliances que va tenter de nouer chacun des deux camps dès lundi, à commencer vers le centre, seront déterminantes, de même que les impairs que pourraient commettre l’un ou l’autre. Interrogé dimanche soir, sur ses intentions, Ciro Gomes, du PDT de centre gauche, arrivé 3e avec 12,5 % des voix, s’est borné à dire qu’il continuerait de «lutter pour la démocratie et contre le fascisme». Paradoxalement, selon les sondages, il était le plus à même de battre Bolsonaro au 2e tour.
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Après la confirmation de Brett Kavanaugh à la Cour suprême, le climat politique aux États-Unis est plus orageux que jamais. Forte de ses 112 millions d’abonnés sur Instagram, la star, réputée conservatrice, entre dans la danse et se prononce contre le parti républicain.
La popstar Taylor Swift, célèbre pour ses tubes pop, mais restée longtemps discrète sur ses opinions politiques, ne se cache plus à l’approche des législatives américaines de mi-mandat: elle votera pour les démocrates, a-t-elle assuré dimanche sur Instagram. Alors qu’elle s’était jusqu’ici montrée «réticente» à l’idée de partager ce type d’opinions, la chanteuse de 28 ans, interprète des titres Bad Blood ou Shake it off, assure avoir changé d’avis, dans un long message posté sur le réseau social, où elle est suivie par 112 millions d’abonnés.
Le 6 novembre prochain, «je voterai dans le Tennessee (…) pour Phil Bredesen au Sénat et Jim Cooper à la Chambre des représentants», les candidats démocrates, affirme notamment la chanteuse. Elle critique ouvertement Marsha Blackburn, actuellement représentante républicaine du Tennessee à la Chambre et candidate à un poste au Sénat lors des élections de novembre. «Bien que je souhaite continuer, comme je l’ai fait dans le passé, à voter pour porter des femmes au pouvoir, je ne peux pas la soutenir», estime-t-elle. Ses votes au Congrès «me terrifient», écrit-elle. «Elle a voté contre l’égalité salariale» entre les hommes et les femmes. «Marsha Blackburn a voté contre la reconduction du «Violence Against Women Act», qui vise à protéger les femmes contre les violences conjugales, le harcèlement» et le viol, s’insurge Taylor Swift.
L’année dernière, la superstar avait gagné un procès, à Denver, contre David Mueller, un DJ qu’elle accusait d’agression sexuelle. «Marsha Blackburn croit que les entreprises ont le droit de refuser de servir des couples homosexuels. Elle croit aussi qu’ils ne devraient pas avoir le droit de se marier, poursuit-elle. Ce ne sont pas MES valeurs pour le Tennessee», ajoute la chanteuse, originaire de cet État conservateur.
Elle exhorte ensuite ses fans à s’inscrire sur les listes électorales. «S’il vous plaît, s’il vous plaît, renseignez-vous sur les candidats qui se présentent dans votre État et votez pour celui qui représente le plus fidèlement vos valeurs», plaide-t-elle. «Beaucoup d’entre nous» ne «trouveront jamais un candidat ou parti avec lequel ils sont d’accord à 100%», mais «nous devons quand même voter», conclut la popstar.
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Des dizaines de milliers de Syriens des régions reconquises par le régime au cours de l’année écoulée sont désormais en manque d’aide humanitaire: organisations et associations qui venaient à leur rescousse ne peuvent plus accéder à leurs secteurs.
Villes et localités rebelles tombées sous la coupe du pouvoir de Bachar al-Assad ont vu s’interrompre cette aide précieuse provenant d’ONG qui ne sont pas autorisées à travailler dans les territoires gouvernementaux. Les civils les plus vulnérables ont été privés de livraisons de nourriture et de médicaments, mais aussi de services de base dont ils dépendaient au quotidien. Quant aux employés locaux de ces organisations, ils ont parfois été poussés à la fuite ou à la clandestinité. C’est notamment le cas dans la Ghouta orientale, aux portes de la capitale Damas, mais aussi dans les territoires insurgés de la province centrale de Homs ou du sud syrien, des fiefs de l’opposition repris en 2018 par le régime. «Au total, des dizaines de milliers de personnes sont touchées par l’arrêt de (cette) aide humanitaire», déplore une porte-parole de l’ONG Care International, Joelle Bassoul. Après les reconquêtes de Damas, les partenaires locaux de Care «ont cessé leurs opérations», «leurs équipes craignant les arrestations», explique Mme Bassoul. Dès le début du conflit syrien en 2011, l’aide humanitaire s’est politisée et deux processus distincts sont apparus. Le premier, dépendant de Damas, fait que l’ONU et les organisations humanitaires installées dans la capitale ne peuvent intervenir qu’avec l’autorisation du gouvernement. Mais pour échapper aux restrictions du régime et travailler plus librement dans les zones rebelles, l’immense majorité des organisations humanitaires internationales ne sont pas enregistrées auprès de Damas.
«Pénuries»
A présent, ce mode opératoire pose problème: le pouvoir d’Assad contrôle près des deux-tiers de la Syrie, après avoir multiplié les victoires face aux rebelles. «L’aide qui venait des agences internationales dans le sud s’est complètement arrêtée», confirme Mohammad al-Zoabi, originaire de la localité d’Al-Mseifra. «Il y a des pénuries de farine et de fournitures médicales», poursuit cet homme de 29 ans, en rapportant la fermeture de certaines cliniques et hôpitaux de campagne. Pour fournir des aides aux territoires rebelles, des opérations transfrontalières sont aussi menées depuis les pays voisins –Jordanie et Turquie principalement. En juin, 66 camions chargés d’aides sont entrés dans le sud syrien depuis la Jordanie, selon l’ONU. Un mois plus tard, quand la zone est passée sous contrôle du régime, aucune aide n’a pu être acheminée depuis la frontière. Plusieurs organisations internationales, à l’instar de l’International Rescue Committee (IRC), Mercy Corps ou Save the Children, ont confirmé la cessation de leurs activités après la reconquête des secteurs rebelles. L’»IRC n’est pas autorisé à travailler dans les zones gouvernementales de Syrie», explique Lorraine Bramwell, sa responsable pour la Syrie. Les enjeux sont pourtant de taille. Mme Bramwell rappelle qu’en 2017, son organisation fournissait une aide à plus de 300.000 personnes dans le sud syrien. L’ONG intervenait aussi auprès de six cliniques dans la Ghouta orientale, reconquise en avril par le régime au terme de deux mois d’une offensive qui a fait plus de 1.700 morts.
«Accès restreint»
A présent, les civils originaires des secteurs passés sous contrôle du régime ont accès aux hôpitaux gouvernementaux.
Ces régions reçoivent aussi des convois d’aides affrétés par le Croissant-Rouge syrien, souvent en partenariat avec l’ONU. Mais, selon des habitants contactés par l’AFP, ces infrastructures gouvernementales sont souvent plus difficiles d’accès, et l’assistance du Croissant-Rouge moins large que celle prodiguées ces dernières années par les ONG internationales.
D’autres disent leur réticence à solliciter des services gouvernementaux, par crainte de représailles après des années sous contrôle rebelle. «Dans les zones qui ont connu des changements de pouvoir, l’accès continue d’être restreint», déplorait en août l’ONU dans un rapport. «Cela empêche d’apporter en temps voulu une réponse aux besoins humanitaires, qui pour la plupart restent très graves», poursuivait ce rapport.
Dans la province de Homs, des habitants de l’ex-localité rebelle de Talbissé, reconquise en mai par le régime, évoquent eux aussi des pénuries de médicaments et de nourriture. Quand les produits sont disponibles, ils sont hors de prix. «Il y avait un hôpital fonctionnel et trois centres médicaux avant l’arrivée du régime.
Tout a fermé, car maintenant ils doivent être enregistrés auprès des ministères», confie à l’AFP Sami, 20 ans.
Les ONG peuvent encore oeuvrer relativement librement à Idleb, ultime grand bastion insurgé de Syrie, dans le nord-ouest. Mais, pour intervenir ailleurs en Syrie, il semble que les ONG internationales n’ont plus d’autres choix que de s’accréditer auprès du régime. «Sera-t-il possible d’avoir un meilleur accès dans les mois à venir, maintenant qu’aucune menace existentielle ne pèse sur le gouvernement, et que la guerre est quasiment gagnée?» s’interroge Arnaud Quemin, directeur de Mercy Corps pour la Syrie.
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La menace que fait peser un changement du climat, donnant lieu à une sensible augmentation des températures, à une multiplication de phénomènes météorologiques désastreux et à une disparition progressive de la flore et de la flore, n’est pas sans inquiéter d’autant que l’Algérie ne pourrait pas y échapper.
Enseignant à l’Ecole polytechnique d’Alger, le professeur Chems-Eddine Chitour constate que des Etats semblent prendre à la légère cette menace contre laquelle, rappelle-t-il, avait déjà alerté la Conférence sur le climat de Rio, en juin 1992.
Commentant les résultats auxquels ont donné lieu les bouleversements climatiques sur l’Algérie, marqués ces dernières années par des cycles de sécheresse se traduisant par une diminution des rendements agricoles, mais aussi par des inondations catastrophiques, il appelle à faire attention, rappelant, d’autre part, que le pays gaspille entre 10 à 15% de l’énergie qu’il consomme.
S’exprimant, mardi, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, il rappelle la thèse déjà connue de l’origine de la perturbation du climat, celle de la combustion des énergies fossiles dont sont très majoritairement responsables les pays industrialisés.
Concernant la gestion et de recyclage des ressources, il relève l’inexistence d’une stratégie d’ensemble, « chaque département agissant comme s’il était seul en Algérie ». Or, souligne-t-il, qu’il s’agisse des ministères de l’Energies, de l’Environnement ou des Ressources en eau, chacun doit « exécuter sa partition », mais dans le cadre d’une stratégie d’ensemble.
Pour tenter de stopper la spirale du dérèglement climatique, le professeur Chitour rappelle que la conférence sur le climat à Paris, avait arrêté des décisions importantes pour tenter d’en ralentir les conséquences. Il note que comme celles-ci n’étaient pas contraignantes, des pays à l’exemple des Etats-Unis ont été amenés à les ignorer totalement.
Le plus curieux, observe-t-il encore, c’est que les pays occidentaux, en particulier, persistent à trainer les pieds pour appliquer ces mesures, tout en conseillant aux autres Etats à ne pas polluer.
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Plus de 25 tonnes de résine de cannabis ont été saisies en Algérie durant les huit premiers mois de l’année 2018, dont plus de 60% dans l`ouest du pays, selon un bilan de l`Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie (ONLDT).
« Au total, 25.111,2 kg de résine de cannabis ont été saisies durant les huit premiers mois de l’année 2018, dont 60,49% dans la région Ouest du pays », a précisé l`Office dans son rapport, se référant au bilan des services de lutte contre les stupéfiants (gendarmerie, police et douanes).
La quantité de résine de cannabis saisie durant les huit premiers mois de l’année en cours a enregistré une baisse de 34,75% par rapport à la même période de l`année 2017, en raison surtout du renforcement du dispositif sécuritaire aux niveaux des frontières, selon une source proche de l`Office qui relève que malgré cette baisse les quantités saisies restent « encore élevées ».
Selon le rapport, 31,95% des quantités saisies ont été enregistrées dans la région Sud du pays, 4,22% dans la région Est et 3,34% dans le Centre du pays.
S`agissant des drogues dures, la quantité de cocaïne saisie a « très fortement augmenté », passant de 3.951,4 grammes durant les huit mois de l’année 2017 à 670.225,3 grammes à la même période de 2018, selon le même bilan.
La quantité d`héroïne saisie, a également augmenté (+13,27%) passant de 985,7 grammes à 1.116,5 grammes durant la même période de référence.
Quant aux psychotropes, le bilan relève aussi une hausse de 28,2% des quantités saisies, passant de 746.424 à 957.403 comprimés durant cette même période.
Selon les investigations menées par les services concernés, 33.595 individus ont été interpellés pour des affaires liées à la drogue, en hausse de 30,54% ,dont 171 étrangers, selon le même bilan qui fait état de 662 personnes en fuite.
Durant les huit premiers mois de l`année en cours, 26.906 affaires ont été traitées par les services de lutte contre 19.931 affaires à la même période de l’année 2017, soit une augmentation de 34,99%.
Sur le total des 26.906 affaires traitées, 6.176 sont liées au trafic illicite de la drogue, 20.706 relatives à la détention et à l`usage de drogue, et 24 affaires liées à la culture de drogues, conclut la même source.
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« La diplomatie algérienne a réalisé de grands exploits depuis l’intégration du pays au concert des nations », a déclaré, lundi matin, Abdelkader Messahel, le ministre des affaires étrangères, qui était l’Invité de la Chaine 1 de la Radio Algérienne, à l’occasion de la journée nationale de la diplomatie.
M. Messahel a tenu à rendre un hommage particulier au président de la République qui « donné, depuis 1999, un nouveau souffle à la diplomatie algérienne ».
A ce propos, le chef de la diplomatie n’a pas manqué de rappeler les trois axes de la politique du chef de l’Etat, à savoir « l’extinction du feu de la fitna, la réorganisation du pays par de nouvelles réformes politiques et économique et redonner à l’Algérie la place qui lui sied dans le concert des nations ».
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WASHINGTON – La croissance économique en Algérie devrait se maintenir à 2,5% en 2018 contre 1,4% en 2017, prévoit le Fonds monétaire international dans son rapport semestriel sur les perspectives économiques mondiales, publié mardi à Bali.
Le prêteur en dernier ressort a légèrement ajusté à la baisse sa prévision pour cette année à 2,5% contre 3% anticipé dans son rapport d’avril, maintenant inchangée sa projection pour 2019 à 2,7%. Le FMI a, cependant, abaissé ses prévisions pour l’inflation à 6,5% en 2018 contre une projection précédente de 7,4%.
La prévision pour l’inflation en 2019 se situe autour de 6,7% en baisse également par rapport au 7,6% projeté en avril.
Le déficit du compte courant représentera cette année -9% du Pib contre au -9,3% prévu en avril et devrait se réduire davantage en 2019 à -7,9% du Pib.
En 2017, le déficit du compte courant s’est établi à -13,2% du Pib.
Le taux de chômage devrait rester stable en 2018 à 11,6% contre 11,7% en 2017 et progresser légèrement à 12,3% en 2019, selon les mêmes prévisions.
Dans ses conclusions sur l’évaluation de l’économie algérienne, rendues publiques en juin, le FMI avait soutenu que l’Algérie disposait d’une fenêtre d’opportunités pour « atteindre le double objectif de stabilisation macro-économique et de promotion d’une croissance durable ».
Le redressement des cours de pétrole, une dette publique relativement basse, une dette extérieure négligeable et des réserves de change abondantes, sont autant de facteurs permettant à l’Algérie de doper sa croissance et de renforcer graduellement ses finances publiques, a soutenu l’institution de Bretton Woods.
Le FMI qui a suggéré un dosage de politiques économiques, a estimé qu’une masse critique de réformes structurelles est nécessaire pour promouvoir l’émergence d’une économie tirée par le secteur privé et diversifiée, et réduire ainsi la dépendance au pétrole et au gaz.
Mais cela nécessitera, selon le Fonds, de recourir à un large éventail d’options de financements, notamment l’émission de titres de dette publique au taux du marché, des partenariats publics-privés, des ventes d’actifs et d’emprunts extérieurs pour financer des projets d’investissements bien choisis.
Le FMI a également suggéré en cas de maintien du financement monétaire de mettre en place des sauvegardes robustes pour le plafonner en volume et en durée, tout en lui appliquant un taux de marché.
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ALGER – La journée de la diplomatie algérienne, coïncidant avec le 8 octobre de chaque année, a été célébrée lundi au Centre International des Conférences (CIC) à Alger.
Une cérémonie a été organisée à l’occasion du 56ème anniversaire de cette journée, présidée par le ministre des Affaires étrangères Abdelkader Messahel, en présence du président du Conseil constitutionnel, Mourad Medelci, des membres du gouvernement ainsi que des représentants du corps diplomatique accrédité à Alger.
La voix de l’Algérie, rétablie dans le concert des nations libres, s’est affirmée depuis l’indépendance comme « une voix crédible, respectée, écoutée et recherchée », a affirmé M. Messahel.
Le chef de la diplomatie algérienne a soutenu, dans ce contexte, que la diplomatie algérienne avait réussi à inscrire à l’actif et au palmarès de l’Algérie de « nombreuses réalisations » en matière notamment de lutte en faveur du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, du règlement des conflits par les voies pacifiques, le dialogue et la négociation, de la promotion des droits de l’homme et des libertés fondamentales.
Il a rappelé, à ce titre, qu’Alger a été qualifiée de « Mecque des révolutionnaires », en reconnaissance de son soutien et de son engagement actifs dans la défense de la cause des peuples en lutte pour l’exercice de leurs droits légitimes et inaliénables à l’autodétermination.
Il en veut pour preuve, le soutien « ferme et déterminé » que l’Algérie continue à apporter aux peuples du Sahara occidental et de Palestine, soulignant que la cause de la paix a mobilisé, « avec succès », les efforts, les ressources et la créativité de la diplomatie algérienne pour « l’heureux aboutissement d’un grand nombre de situations conflictuelles dans lesquelles sa contribution a été sollicitée ».
Le ministre a cité, à ce propos, l’accord de 1975 sur le différend territorial entre l’Iraq et l’Iran, la libération des otages américains en 1981 ainsi que l’accord de Paix entre l’Ethiopie et l’Erythrée qui permet aujourd’hui à ces deux pays voisins de normaliser leurs relations.
Il a rappelé également que la présidence de la 29ème session de l’Assemblée générale des Nations unies avait connu, sous la présidence du président Abdelaziz Bouteflika, alors ministre des Affaires étrangères, « un de ses moments les plus historiques » avec respectivement la suspension du régime raciste d’Apartheid et l’admission de l’OLP en tant qu’unique représentant légitime du peuple palestinien.
La Journée de la diplomatie algérienne est célébrée le 8 octobre de chaque année.
C’est un évènement qui coïncide avec le jour où le premier président de l’Algérie indépendante Ahmed Ben Bella avait hissé les couleurs du drapeau algérien au siège des Nations unies à New York le 8 octobre 1962.
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