Les partis du pouvoir ont visiblement cette capacité de passer sans sourciller d’une position à une autre, la contradiction ne les gênant pas.
Le porte-parole du Rassemblement national démocratique (RND), Seddik Chihab, en déplacement samedi à Tizi Ouzou, a condamné les manifestations et les appels des lycéens de Kabylie au boycott de la langue arabe à l’école. “C’est inacceptable”, lançait-il devant le conseil de wilaya élargi de son parti, réuni, ce jour-là, pour le vote d’une motion de soutien à un cinquième mandat pour le président Abdelaziz Bouteflika.
La position du porte-parole du RND vis-à-vis de cet événement n’est point étonnante. C’est le contraire qui l’aurait été. Cependant, le vocable auquel a eu recours Seddik Chihab pour juger de la démarche de jeunes lycéens peut, dans ce cas de figure, poser problème. “Inacceptable”, disait-il, en effet. Vraiment ?
Dans une conjoncture politique autre que celle que le pays vit en ce moment, le propos du parlementaire du RND n’aurait certainement pas suscité l’intérêt. Et même personne n’aurait trouvé matière à redire. Mais il se trouve que la sentence “inacceptable” est prononcée par un député de la majorité parlementaire, laquelle a livré, sous le regard ébahi des Algériens, un spectacle hideux et indigne de représentants du peuple : enchaîner et cadenasser la porte de l’entrée principale de l’Assemblée populaire nationale (APN). Et il y a lieu de préciser que moins de deux semaines séparent cet incident gravissime des propos de Seddik Chihab sur l’attitude des lycéens. Encore heureux que ces derniers n’aient pas procédé au verrouillage des portes de leurs établissements scolaires ! Peu nombreux seront d’ailleurs ceux qui les condamneraient, puisque leurs aînés, majeurs et vaccinés, et portant la lourde responsabilité du mandat du peuple, ont été les premiers à emprunter et indiquer le chemin de… l’“inacceptable”. Mais les partis du pouvoir ont visiblement cette capacité de passer sans sourciller d’une position à une autre, la contradiction ne les gênant pas.
Le propos de Chihab aurait été peut-être “acceptable” s’il ne s’était pas lui-même affiché dans une attitude de dresseur de barricades en cautionnant et en participant, en tant que membre de la majorité parlementaire, à cadenasser les portes d’entrée de l’APN.
Une majorité devenue ainsi une source d’inspiration pour différents groupes de contestataires, à l’exemple des syndicalistes exclus des structures UGTA d’Annaba, et qui ont, dimanche dernier, cadenassé le siège de l’Union de wilaya pour protester contre leur sort.
C’est dire qu’après un tel acte de brigandage, il serait plutôt malvenu que les partis du pouvoir dénoncent quelque situation “inacceptable”. Et il y a fort à parier que ce n’est pas ce genre de situations qui manqueront à l’avenir…
Mehdi Mehenni
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L’option d’un 5e mandat pour Bouteflika découlerait de l’impossibilité pour les clans du régime de s’entendre sur un autre candidat que lui.
En déplacement samedi dernier à Tizi Ouzou, le porte-parole du RND, Seddik Chihab, a affirmé qu’il était difficile pour les clans au pouvoir de trouver un “candidat de consensus”. L’option d’un
5e mandat pour Bouteflika découlerait, selon lui, donc, de l’impossibilité pour les clans du régime de s’entendre sur un autre candidat que lui. Les assertions de Seddik Chihab ne sont pas vraiment nouvelles. Elles corroborent une récente affirmation dans laquelle Ahmed Ouyahia indiquait que “certains ont choisi l’option de l’alternance, ce n’est pas notre choix”. Autrement dit, le sort de l’élection présidentielle de 2019 est scellé d’avance, rejoignant ainsi les craintes de l’opposition qui a toujours soutenu que si l’actuel chef de l’État brigue un nouveau mandat, il ne sert pratiquement à rien d’aller concourir dans une course aux résultats quasiment connus d’avance. La déclaration de Chihab contredit le discours de Bouteflika qui a appelé, en mars dernier, les hommes et femmes politiques à “une course pour le pouvoir” à travers “une diversité, une confrontation de programmes”, ses partisans continuant de donner des signes d’un jeu fermé, d’une partie jouée d’avance. Car, en s’adressant ainsi à la classe politique, Abdelaziz Bouteflika savait que si sa candidature se précisait, il n’aurait pas de concurrents sérieux lors d’une élection que les acteurs politiques en vue ne veulent surtout pas crédibiliser. Et, pour ne rien arranger à la situation, le secrétaire général du FLN a court-circuité tout le monde en annonçant, de manière quasi officielle, que le candidat de son parti pour le scrutin présidentiel d’avril sera Abdelaziz Bouteflika. La chose était déjà entendue depuis que Djamel Ould Abbes insinuait, sans donner de nom, que le futur président de la République sera issu du FLN.
L’alternance remise à plus tard
L’idée d’un candidat de consensus n’est pas nouvelle. Depuis au moins 19 ans, l’actuel chef de l’État s’est toujours présenté en tant que tel. “Je ne suis le candidat d’aucun parti”, s’enorgueillit-il lors d’un meeting électoral en 1999. Il aimait même rappeler les noms des nouveaux ralliés qu’il brandit comme des trophées. C’est notamment le cas lorsque l’ancien président du Hamas, Mahfoud Nahnah, avait rejoint le train. “Il a pris du retard”, confiait Abdelaziz Bouteflika. “Il n’a rien demandé”, ajoutait-il, avec un sourire en coin. C’était une manière de confirmer que le jeu était fermé. Car, dans le cas d’une alliance politique, les soutiens d’un candidat obtiennent toujours une contrepartie politique à leur appui au vainqueur du scrutin. Ce qui ne tardera d’ailleurs pas à arriver, puisque le parti islamiste avait fini par intégrer l’alliance présidentielle et bénéficier des sièges au gouvernement. Ces nouvelles sorties des partisans d’Abdelaziz Bouteflika plomberont un peu plus le débat politique. Si le RCD et le FFS ont quasiment tranché leur non-participation à l’élection présidentielle parce que “les jeux sont déjà faits”, pour reprendre la déclaration de Mohcine Belabbas, d’autres ne tarderont pas à leur emboîter le pas. Le président du MSP, Abderrezak Makri, a déjà indiqué dans plusieurs sorties médiatiques que si l’actuel chef de l’État brigue un nouveau mandat, son parti ne participera pas au scrutin présidentiel.
Le même sentiment a été exprimé par des proches d’Ali Benflis en août dernier, même si leur parti, Talaie El-Hourriat, n’a pas encore pris de décision définitive sur le sujet. En avril, il n’y aura donc pas de compétition électorale. Les partisans de Bouteflika seront seuls à faire campagne, avec certainement quelques petits lièvres. La succession à la tête de l’État est remise à plus tard.
Ali Boukhlef
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Le Salon international des industriels du pétrole et du gaz se veut aussi “une contribution à la dynamisation du processus de développement dans le grand sud du pays”.
Investir davantage et créer de l’emploi étaient les maîtres-mots qui revenaient, hier, comme une prière, à l’ouverture du Salon international Hassi Messaoud Expo qui réunit, chaque année, des centaines de fournisseurs de produits et de services pétroliers et gaziers. L’enjeu d’entreprendre et de création d’emploi est pour le moins capital pour la région de Ouargla dont le taux de chômage est devenu problématique, à tel point que les réponses apportées — jusqu’ici — se sont avérées insuffisantes.
Le wali d’Ouargla, Abdelkader Djellaoui, qui a ouvert, hier, la 7e édition du Salon international Hassi Messaoud Expo, dédié aux professionnels des industries du pétrole et du gaz, n’a cessé d’appeler les entreprises à prendre en compte les enjeux sociaux dans la mission de l’entreprise. Les différents évènements qui ont secoué la région donnent en tout cas à réfléchir sur l’enjeu de l’investissement et de l’emploi dont les déficits se sont traduits ces dernières années par des manifestations de rue auxquelles ont participé des centaines de jeunes en quête d’opportunités sur le marché du travail. Le wali d’Ouargla a dit vouloir faire de sa présence au salon un gage “de soutien à l’investissement”, se déclarant “prêt à accompagner l’ensemble des investissements, de l’aménagement des terrains nécessaires à l’implantation des projets jusqu’à leur réalisation”. Le wali a déclaré veiller à ce que le projet de la nouvelle ville de Hassi Messaoud puisse aboutir dans les meilleurs délais, pointant l’objectif d’accélérer davantage la dynamique de l’investissement et celui de créer des emplois sur l’ensemble des maillons de la chaîne ; des travaux de réalisation à l’implantation des investisseurs, des institutions et des filiales de Sonatrach. “Le projet enregistre un taux d’avancement de 50%. Nous sommes en train d’agréer les promoteurs.
Sonatrach est disposée à délocaliser certaines de ses activités”, a-t-il souligné. Outre son caractère éminemment professionnel et économique, le Salon international des industriels du pétrole et du gaz se veut aussi, selon ses organisateurs, “une contribution à la dynamisation du processus de développement dans le grand sud du pays”, voire à une “solution durable dans la résorption du chômage dans la région”. Pas moins de 200 entreprises algériennes et étrangères participent à cet évènement, dont l’organisateur, Petroleum Industry Communication en l’occurrence, s’attend à une affluence record cette année. L’on table sur plus de 8 000 visites professionnelles. Le salon vise à rapprocher les sous-traitants et les groupes pétroliers et gaziers, à leur permettre de nouer des contacts et à conclure des contrats.
On note que l’édition de cette année fait la part belle à la sous-traitance algérienne, à la production nationale et à l’intégration dans le domaine des hydrocarbures. La prise en charge de ces enjeux à la fois économiques et sociaux apporte une réelle valeur ajoutée à cet évènement qui oscillait jusqu’ici entre l’idée d’offrir une plateforme de communication idéale aux professionnels des hydrocarbures, et de servir d’une bourse dédiée aux échanges, aux partenariats et aux opportunités d’affaires.
Ali Titouche
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Cette journée commémorative vise à “faire connaître auprès du grand public, notamment la frange juvénile, cette grande dame qui avait pris nettement position pour le peuple algérien opprimé, en dénonçant dans ses nombreux écrits la colonisation française”.
Le 114e anniversaire de la disparition d’Isabelle Eberhardt, une écrivaine d’origine germano-russe, décédée le 21 octobre 1904 à Aïn Sefra, dans le sud-ouest de l’Algérie, à l’âge de 27 ans, a été célébré, ce samedi 27 octobre, à Béjaïa, à l’initiative de l’association culturelle locale portant le nom de la défunte romancière.
Ainsi, la bibliothèque principale de la lecture publique de la ville de Béjaïa a abrité dans l’après-midi de samedi dernier une série d’activités organisées pour la circonstance, dont une exposition de posters et de documents relatant la vie et le parcours de l’écrivaine suisse, devenue française par mariage.
Au hall du premier étage, les membres de l’association organisatrice proposent à la vente ses livres qu’ils ont réédités chez les éditions Talantikit de Béjaïa. À 15h30, le public a été invité à une projection d’un film algérien intitulé Errances, réalisé en 1991 par Djaffar Damardji.
Selon le président de l’association Isabelle-Eberhardt de Béjaïa, Daniel Zerari, l’organisation de cette journée commémorative vise à “faire connaître auprès du grand public, notamment la frange juvénile, cette grande dame qui avait pris nettement position pour le peuple algérien opprimé, en dénonçant dans ses nombreux écrits la colonisation française et ses exactions en Algérie”. Pour rappel, Isabelle Eberhardt, née le 17 février 1877 à Genève (Suisse), avait embrassé la religion musulmane et parlait couramment sept langues dont l’arabe et le berbère. Elle s’était mariée à un spahi d’origine algérienne nommé Slimane Ehni. Sa mère, Nathalie de Moerder, surnommée Fatima Manoubia, après sa conversion à l’Islam, repose dans le cimetière musulman Zaghouane d’Annaba.
Elle est arrivée en Algérie en mai 1897, en s’installant d’abord dans la ville de Bône (Annaba), alors qu’elle n’avait que 20 ans. Au lendemain de la mort de sa mère, elle mena une vie de nomade, avant de rencontrer un certain Slimane Ehni, musulman de nationalité française, qui deviendra son mari en 1901.
Après son mariage en Algérie, elle s’installa à Béni Ounif, puis à Aïn Sefra, dans le Sud algérien, où elle fut collaboratrice du journal arabophone Akhbar. Elle fut aussi reporter de guerre pendant les troubles près de la frontière marocaine.
Isabelle trouva la mort en cette journée fatidique du 21 octobre 1904, suite à la crue de l’oued d’Aïn Sefra. Elle partit à la fleur de l’âge, puisqu’elle n’avait que 27 ans. Depuis, elle repose au cimetière musulman de Sidi-Boudjemaâ d’Aïn Sefra.
Kamel Ouhnia
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Selon un rapport de l’ONU, plus de 3 000 allégations de tortures ont été documentées contre l’Arabie saoudite entre 2009 et 2015.
L’affaire de l’assassinat du journaliste saoudien Jamal Khashoggi continue de remuer la vie politique interne aux États-Unis, où des sénateurs républicains exercent une pression permanente sur le président Donald Trump pour revoir les relations américaines avec l’Arabie Saoudite, dont le prince héritier est suspecté d’avoir commandité la liquidation physique du chroniqueur du Washington Post.
Samedi soir, le sénateur républicain Rand Paul, membre de la commission des affaires étrangères du Sénat américain, a vertement critiqué l’Arabie Saoudite lors d’un rassemblement électoral en présence du fils du président des États-Unis, Donald Trump Jr, en soutien au candidat républicain au Sénat Matt Rosendale, en désignant le royaume comme sponsor du terrorisme. Le sénateur républicain du Kentucky, Rand Paul, a affirmé sans ambages : “Pourquoi avons-nous le terrorisme mondial ? Les Saoudiens le financent !” Et d’ajouter : “Au Pakistan, ils ont 20 000 madrasas financées par les Saoudiens, où l’on enseigne la haine des chrétiens, la haine des juifs, la haine des hindous, dans le monde entier”, a rapporté le quotidien américain The Hill. Dans son allocution samedi, Rand Paul a estimé que “le pays ne pouvait plus ignorer le mauvais comportement de l’Arabie Saoudite, premier acheteur mondial d’armements américains et acteur clé de la fixation des prix mondiaux du pétrole. Nous devons penser à cette idée que tout va se passer aveuglément avec l’Arabie Saoudite”, rappelant que les Saoudiens sont impliqués dans une guerre au Yémen où des dizaines de milliers de civils meurent à cause de l’ingérence saoudienne dans un conflit interne, appuyée par Washington et leurs alliés européens.
Dans la foulée, Rand Paul n’a pas manqué de préciser que 15 des 19 pirates de l’air à l’origine des attaques du 11 septembre étaient des Saoudiens. De nombreux médias ont rapporté ces derniers jours que les sénateurs républicains exercent de plus en plus de pressions sur le président Trump afin qu’il fasse davantage preuve de fermeté contre Riyad, voire qu’il réévalue les relations avec l’Arabie Saoudite. Rand Paul a déjà publié le 17 octobre une contribution dans Fox News dans laquelle il écrivait que “les Saoudiens ont longtemps acheté et payé beaucoup de politiciens pour construire et maintenir une façade pro-américaine modérée afin que cette image soit diffusée et mise en valeur à travers le monde. Mais cette façade n’est tout simplement pas la réalité. Il est temps d’utiliser notre avantage pour forcer un changement dans le royaume de l’Arabie Saoudite. Nous pouvons commencer par couper notre aide militaire et la vente d’armes au royaume”. Et de conclure en affirmant que “le sort de Khashoggi risque de surprendre bien des Américains, mais ce n’est rien de nouveau”.
Merzak Tigrine
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La mission de l’ONU au Mali a été la cible de deux attaques samedi, dont la première, de “grande envergure”, a fait deux morts et cinq blessés dans le Nord au sein du contingent burkinabè, tandis que la seconde, quelques heures plus tard dans le Centre, a fait trois blessés parmi les soldats de la paix togolais. Déployée en 2013, après que le nord du Mali soit tombé sous la coupe de terroristes liés à Al-Qaïda, la Minusma, qui compte environ 12 500 militaires et policiers, avait déjà perdu plus de 160 Casques bleus, dont plus de 100 dans des actes hostiles, soit plus de la moitié des soldats de l’ONU tués pendant cette période dans le monde.
Samedi à l’aube, son camp de Ber, un village de la région de Tombouctou (Nord), a été visé par “une attaque complexe lancée simultanément par plusieurs pick-up armés de lance-roquettes et de mitrailleuses et d’autres chargés d’explosifs”, a expliqué la mission de l’ONU dans un communiqué. Les Casque bleus ont “repoussé l’attaque” et ont “poursuivi les assaillants”, selon la même source.
Selon l’état-major général des armées du Burkina Faso, “deux soldats burkinabè ont trouvé la mort” et cinq autres ont été blessés dans ces affrontements. Selon l’ONU, “quelques heures plus tard, à Konna, dans la région de Mopti (Centre), des Casques bleus ont également été l’objet d’une attaque à l’engin explosif improvisé (IED)”.
Il s’agissait cette fois de membres du contingent togolais, a indiqué une source proche de l’ONU, faisant état de trois blessés parmi les Casques bleus, dont un grave.
R. I./Agences
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Les garde-côtes espagnols ont annoncé la mort de 20 migrants marocains, dont deux enfants de sept ans, samedi soir, alors qu’ils tentaient de traverser la Méditerranée pour gagner l’Espagne à bord d’embarcations de fortune, a rapporté l’agence de presse espagnole EFE. Les vingt corps ont été retrouvés sur la plage de Charrana, près de Nador, alors que quatre autres migrants ont été sauvés par des pêcheurs à bord de bateaux traditionnels, a précisé la même source. Les 24 migrants, qui tentaient de rejoindre la plage d’Alboran à bord d’un bateau pneumatique, avaient pris le large vendredi soir à partir d’une plage voisine de Melilla. Tous les passagers sont de jeunes Marocains originaires de la région de Mariouari, ont rapporté aussi des médias marocains. Auparavant, le service de sauvetage en mer des garde-côtes espagnols a annoncé sur Twitter, en début de soirée de samedi, que “53 personnes avaient été secourues et deux corps sans vie récupérés” en mer d’Alboran, séparant l’Espagne du Maroc, alors que leur embarcation avait pris l’eau. La militante de l’ONG espagnole Caminando Fronteras, Helena Maleno, a confirmé, de son côté, “la mort de deux enfants de sept ans morts à bord d’une embarcation disparue depuis vendredi”. Selon l’Organisation internationale des migrations (OIM), près de 42 500 migrants sont arrivés par la mer en Espagne depuis le début de l’année et 433 sont morts pendant la traversée. C’est plus de trois fois plus qu’en 2017, quand 12 366 avaient atteint l’Espagne par la mer et 145 étaient morts.
R. I./Agences
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ALGER – Le Premier ministre Ahmed Ouyahia a affirmé lundi à Alger que le gouvernement s’attelle à la mise à jour de la Loi sur les hydrocarbures en vigueur « qui aboutira dans quelques mois » pour rendre plus attractif l’investissement dans le domaine minier du pays.
« Le gouvernement travaille à une mise à jour de la Loi sur les hydrocarbures qui aboutira dans quelques mois avec comme objectif l’amélioration de l’attractivité, de l’exploration et de l’exploitation du domaine minier.
Bien entendu, l’amélioration de l’environnement global des affaires en Algérie fait l’objet d’un programme de travail auquel le gouvernement est attelé dans plusieurs directions », a soutenu le Premier ministre dans son allocution d’ouverture des travaux du Sommet « Algeria Future Energy », qui se tient les 29 et 30 octobre à Alger.
Pour rappel, le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni, avait expliqué, il y a quelques mois, qu’une réflexion était engagée pour réviser la loi sur les hydrocarbures à l’effet d’améliorer l’attractivité de notre pays en direction des partenaires étrangers, notamment dans la prospection et l’exploitation des hydrocarbures.
Il avait, d’ailleurs, relevé que la plupart des appels d’offres lancés par l’Algérie pour la recherche et l’exploration pétrolières s’étaient avérés infructueux.
La loi actuelle sur les hydrocarbures, qui date de 2013 et qui a modifié et complété celle du 28 avril 2005, a introduit un système d’écrémage des superprofits applicable aux bénéficiaires du taux réduit de l’Impôt complémentaire sur le résultat (ICR).
Elle a aussi élargi le contrôle fiscal aux compagnies pétrolières étrangères opérant en Algérie, alors qu’auparavant, seul le groupe Sonatrach était considéré comme sujet fiscal, soumis aux obligations de contrôle de sociétés, prévu par le code des impôts algérien.
La loi actuelle a également révisé la méthodologie de détermination du taux de la Taxe sur le revenu pétrolier (TRP) qui est, depuis 2013, basée sur la rentabilité du projet au lieu du chiffre d’affaires.
Elle a maintenu l’exercice exclusif par Sonatrach de l’activité transport par canalisations des hydrocarbures et des produits pétroliers, comme elle accorde la priorité à la satisfaction des besoins en hydrocarbures liquides et gazeux du marché national, notamment à travers un dispositif obligeant les contractants à céder au prix international une partie de leur production.
La loi en vigueur donne la possibilité d’acquittement en nature de la redevance, et a clarifié et précisé certaines missions de l’Autorité de régulation des hydrocarbures (ARH) et de l’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (Alnaft).
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L’Arabie Saoudite a promis une enquête «complète» sur le meurtre du journaliste Jamal Khashoggi, a déclaré hier le ministre américain de la Défense Jim Mattis, au lendemain d’un entretien avec le chef de la diplomatie saoudienne Adel al-Jubeir à Bahrein.
«Nous avons parlé (…) du besoin de transparence et d’une enquête pleine et complète», a indiqué M. Mattis après son départ de Manama, où il avait averti le royaume saoudien que ce meurtre attribué aux autorités saoudiennes risquait de déstabiliser la région.
«Pas de réserves du tout. (…) Il a dit: il faut savoir ce qui s’est passé et il était très coopératif», a ajouté le chef du Pentagone, qui s’exprimait dans l’avion l’acheminant de Manama à Prague, où il devait participer aux cérémonies du centenaire de la Tchécoslovaquie.
Journaliste saoudien critique du puissant prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, Jamal Khashoggi, mort à 59 ans, vivait aux Etats-Unis depuis 2017 et collaborait avec le Washington Post. Selon Ankara, il a été tué dans le consulat saoudien à Istanbul le 2 octobre, par une équipe d’agents venus de Riyad.
Après avoir nié sa mort, les autorités saoudiennes, sous la pression internationale, ont fini par admettre qu’il avait été tué au consulat lors d’une opération «non autorisée».
Samedi, M. Mattis s’était montré plus sévère que d’habitude à l’égard de Riyad en déclarant au cours d’une conférence internationale en présence de dirigeants arabes que le meurtre de Khashoggi «doit tous nous inquiéter grandement», car il affecte la sécurité dans la région. Mais Adel al-Joubeir avait paru rejeter les critiques en dénonçant «l’hystérie des médias» sur ce meurtre et en rejetant la demande d’extradition de la Turquie.
Ce meurtre, qui a terni l’image du prince ben Salmane, a suscité une vague de critiques internationales et affecté les relations de Washington avec le royaume, sur lequel les Etats-Unis s’appuient beaucoup pour contrer l’influence de l’Iran dans la région et défendre la sécurité d’Israël. M. Mattis n’a d’ailleurs pas eu de rencontre bilatérale formelle avec le chef de la diplomatie saoudienne en marge du «Dialogue de Manama», alors qu’il a rencontré plusieurs dirigeants arabes et européens.
Les deux hommes se sont parlés à l’occasion d’un dîner rassemblant tous les ministres.
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Angela Merkel et sa coalition gouvernementale risquent de subir un nouveau revers cinglant dimanche, lors d’élections dans la riche région de Hesse, qui pourraient fragiliser un peu plus une chancelière usée par 13 ans de pouvoir.
«La Hesse va-t-elle faire exploser la grande coalition» entre conservateurs et sociaux-démocrates qui gouverne à Berlin ? se demandait hier le quotidien le plus lu d’Allemagne, Bild.
«La Hesse vote, Berlin tremble», lui fait écho le quotidien Süddeutsche Zeitung, en estimant que la chancelière allemande de centre-droit «n’a jamais été autant sous pression» depuis son arrivée au pouvoir en 2005. Les 4,4 millions d’électeurs de ce Land où se situe Francfort, capitale financière de l’Allemagne et siège de la Banque centrale européenne (BCE), ne représentent que 7% de l’électorat allemand mais rarement un scrutin régional aura suscité autant d’intérêt au plan national.
Deux semaines après un scrutin régional déjà catastrophique pour son camp conservateur en Bavière, Angela Merkel, dont le mandat court jusqu’en 2021, pourrait voir le débat relancé sur son avenir en cas de piètre performance. Si les dernières enquêtes d’opinion qui créditent son parti de centre droit, l’Union chrétienne-démocrate (CDU), de 26 à 28% des intentions de vote, se confirment, cela signifierait une perte de dix points par rapport au dernier scrutin régional il y a cinq ans.
Pour son partenaire social-démocrate (SPD) au sein du gouvernement à Berlin, qui accumule les gifles électorales depuis les législatives de 2017, la dégringolade pourrait être du même ordre, avec un score attendu de 20 à 21%.
Les premiers sondages sortie des urnes sont attendus vers 18h00 heure locale (17h00 GMT). A 14h00 locale (13H00 GMT), la participation était en léger retrait par rapport au précédent scrutin de 2013, à 38,8% contre 40%.
La menace pour la chancelière est d’autant plus concrète qu’elle affrontera début décembre un vote des militants pour la présidence du parti. Et même si elle n’a pas encore de rival déclaré, la pression monte en interne pour préparer sa succession et mettre plus la barre à droite face à la montée en puissance de l’extrême droite.
«Personne ne peut dire à 100% à quel point les choses vont rester stables» après cette élection, a d’ailleurs prévenu la numéro deux du parti CDU, Annegret Kramp-Karrenbauer, une proche de la chancelière. Une débâcle de la CDU, qui dirige ce Land depuis près de deux décennies, aurait d’autant plus d’impact que le ministre-président sortant est un fidèle de Mme Merkel, Volker Bouffier. Il lui a notamment témoigné un soutien sans faille depuis sa décision controversée d’accueillir plus d’un million de migrants en 2015 et 2016. Autre danger potentiel pour la dirigeante de 64 ans : l’affaiblissement considérable de son partenaire social-démocrate au gouvernement fédéral. Un nouveau revers en Hesse donnerait des arguments supplémentaires à l’aile gauche du parti qui réclame de plus en plus ouvertement un départ du gouvernement. Anticipant le débat, le ministre social-démocrate des Finances Olaf Scholz, un modéré, s’est dit favorable à un maintien de la coalition même en cas de mauvais résultat. «Il faut rester cohérent dans tout ce que nous faisons», a-t-il dit dimanche.
A l’inverse, les Verts ont le vent en poupe dans les sondages en Hesse et au niveau national après un score flatteur en Bavière mi-octobre. Les sondages leur prédisent 20% à 21% des voix. Ils rêvent même de conquérir dimanche une seconde région, après le Bade-Wurtemberg qu’ils dirigent depuis 2011 en se montrant extrêmement pragmatiques.
Avec un score attendu autour de 13%, le parti d’extrême droite Alternative pour l’Allemagne (AfD), né il y a cinq ans seulement, devrait achever son implantation régionale en étant désormais représenté dans les parlements des 16 Länder.
Au plan national, l’AfD devance un SPD en plein naufrage selon un sondage publié dimanche par le quotidien Bild, à 16% contre 15%. Le parti conservateur d’Angela Merkel n’est lui plus qu’à 24%, contre 33% lors des législatives de 2017.
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4 belles escalopes de poulet, 1 petit oignon émincé, 8 olives vertes dénoyautées et coupées en rondelles, 2 c. à s. de crème fraîche, 2 c. à c. d’huile d’olive, sel et poivre
Dans une poêle antiadhésive, faites dorer l’oignon préalablement pelé et émincé avec l’huile d’olive puis réservez. Séchez les escalopes à l’aide d’un papier absorbant puis passez-les à la poêle 5 minutes de chaque côté. Pendant que la viande dore, préparez la sauce : mélangez dans un bol la crème fraîche, le sel, le poivre, les rondelles d’olives. Dans la poêle, remettez les escalopes et la sauce, laissez cuire encore une minute et servez.
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120 g de semoule fine, 50 cl de lait, 4 œufs, 120 g de sucre, 1 orange, 1 pincée de sel, miel
Prélever le zeste de l’orange et la presser. Porter le lait à ébullition. Retirer du feu et verser la semoule tout en remuant. Replacer la casserole sur feu doux et mélanger jusqu’à ce que le mélange épaississe. Retirer du feu, ajouter le sucre, le jus et le zeste de l’orange et mélanger pour bien tout intégrer. Incorporer ensuite les œufs un à un. Tapisser le fond d’un moule (environ 20 cm de diamètre) de papier sulfurisé, huiler les bords et verser la préparation à la semoule. Enfourner à 180°c pendant 35 minutes. Laisser tiédir avant de démouler. Conserver au réfrigérateur pendant au moins 3 heures avant de le déguster. Servir avec du miel ou du caramel.
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3 pommes de terre, 2 poireaux, 2 oignons, 1 carotte, 1 navet, 1 branche de céleri, 30g de beurre, 1,5 l de bouillon, 25 cl de lait, 200g de fromage râpé, 4 tranches de pain, sel, poivre
Emincer les poireaux, les oignons, la carotte, le navet et le céleri, les faire fondre dans le beurre et assaisonner. Verser le bouillon et laisser mijoter 1 heure en couvrant. Faire cuire les pommes de terre à l’eau salée pendant 20 min. Les éplucher et les réduire en purée avec un peu de lait. Faire griller les tranches de pain. Préchauffer le four à 200°C (thermostat 6-7). Quand le potage est cuit, ajouter la purée de pommes de terre. Répartir le pain grillé et le fromage dans des bols allant au four, verser la soupe et passer au four 15 min.
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Une nouvelle galerie d’arts va bientôt ouvrir ses portes aux artistes et au public à Alger. Il s’agit de la galerie Le Paon située au Centre des arts de Riad El-Feth, au quartier El-Madania.
L’inauguration de la galerie est prévue le 3 novembre 2018, avec le vernissage (à partir de 14h) d’une exposition collective d’arts plastiques qui verra la participation des artistes Moussa Bourdine, Djanet Dahel, Moncef Guita, Mohamed Laraba, Yasmina Sadoune, Karim Sergoua, Abdelhadi Talbi et Soupçon d’Art (un duo de céramistes).
«Mes objectifs sont de faire connaître l’art algérien sur toutes ses formes, de faire connaître des artistes dans l’ombre et de faire aimer l’art aux nouvelles générations», nous a expliqué Amal Mihoub, la Fondatrice de la galerie et aussi du concept Paon Galerie.
Le paon c’est tout un symbole pour cette jeune artiste diplômée de l’université Vincennes Saint-Denis Paris 8 en arts plastiques option histoire de l’art.
«Je suis une adepte de feng shui, et ce, depuis plusieurs années. Je m’inspire des Chinois des temps millénaires pour créer l’harmonie entre les personnes et leur environnement et qui se caractérise par cinq éléments du feng shui (feu, terre, métal, bois, l’eau), d’où il y a cinq plumes dans le paon (le logo et le bijou) et que chaque plume a un sens», explique-t-elle.
Chaque plume représente quelque chose, respectivement, l’artisanat, la galerie d’art, l’espace social, l’enseignement artistique (art thérapie) et l’antiquité (notre patrimoine).
Amal Mihoub voit la galerie d’art comme un espace dynamique et sans routine, destiné, notamment, à promouvoir des artistes et a abriter des vernissages. «Choisir des artistes, leurs organiser des expositions, savoir authentifier des tableaux, conseiller les clients pour leurs choix car peu importe le nom de l’artiste ou le prix qu’une œuvre coûte, vous devez l’aimer et l’apprécier car vous aller devoir vivre avec et la voir tous les jours», fait-elle remarquer.
Concernant l’art thérapie, Amal Mihoub, voudrais animer des ateliers pour enfants en difficulté (autistes, hyperactifs…) et aussi pour des adultes afin de les aider à évacuer le stress de la vie.
A travers une galerie d’art, Mihoub, également diplômée en gestion d’affaires bachelor et DEES en communication événementiel Icoges de Paris, voudrait en quelque sorte joindre l’utile à l’agréable en contribuant à la promotion de la peinture algérienne par le biais d’une activité qu’elle connaît bien et qu’elle aime.
«J’aime être le pont entre le public et l’artiste. Pour cette première exposition, la galerie réunit huit artistes plasticiens actuels, de styles complètement différents l’un de l’autre, afin de mettre en avant l’art algérien sous toutes ses formes», dira, en conclusion, la jeune galeriste.
Amal Mihoub est aussi artiste. En 2012, en France, elle a participé à une Exposition collective d’étudiants au Musée de la poste à Paris. En 2018, elle a animé au mois de janvier une exposition au Sofitel, en février à l’hôtel Holiday Inn et en mars une expo au Bastion 23, à Alger.
Après un stage de galeriste chez Galerie Lumas en 2013, elle a été, entre 2015 et 2017, assistante galeriste à la galerie Dar El Kenz de Chéraga, à Alger.
Une artiste dans une galerie, c’est comme un poisson dans l’eau ou plutôt un paon dans un jardin.
Kader B.
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Le gaz naturel est une énergie performante qui respecte l’environnement et s’adapte aux besoins du quotidien. Lors de sa visite de travail effectuée en date du 16 octobre 2018, M. Guitouni Mustapha ministre de l’Energie, a donné des instructions à la société de distribution ouest pour lancer une opération de sensibilisation au niveau de toutes les communes de Mostaganem. A cet effet, une opération a débuté en premier lieu au niveau des régions rurales pour sensibiliser le maximum de citoyens.
Ainsi, un groupe de travail composé d’éléments spécialisés dans le raccordement du gaz dans les foyers et du service commercial présidé par le chargé de communication de la direction visitera les clients pour les sensibiliser aux avantages de raccordement du gaz naturel ainsi que son coût relativement faible. Tous les moyens nécessaires seront mis en place par cette équipe pour la réussite de cette opération de sensibilisation qui s’étalera jusqu’à la fin de la saison hivernale. Le même responsable, le chargé de la communication de l’entreprise, a fait savoir qu’une ligne désaffectée dans la région de la localité de Aïn Tédelès a été déblayée.
A. Bensadok
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Les citoyens de la ville de Relizane font face, depuis que le froid sévit dans la région, à la peur de la grippe saisonnière. Un afflux des citoyens contaminés a été remarqué au niveau des centres de santé, polycliniques, et même des cabinets médicaux privés de Relizane, pour des consultations. La remarque est que d’année en année, le virus de la grippe saisonnière s’adapte et devient de plus en plus virulent, et résistant, provoquant des malaises de plus en plus persistants, ressentis par les malades infectés, les forçant ainsi à garder le lit durant des jours. Pendant ce temps-là, des commerçants véreux et sans scrupules profitent de la demande accrue des agrumes tels que l’orange, le citron, et le pamplemousse, pour augmenter leurs prix.
Ces fruits vivement recommandés par les médecins traitants aux malades de la grippe, car renfermant de la vitamine C, qui est en quelque sorte l’une des antidotes à la grippe.
Toutes les ruelles des villages seront bitumées
Dans le cadre de la répartition de l’enveloppe budgétaire du plan de développement communal 2018, la propreté dans les villages était au centre des préoccupations de l’APC de Belacel. Selon l’édile communal, tous les villages de la commune verront, cette année, leurs ruelles et placettes bitumées. «Nous sommes en 2018 et les citoyens dans certains villages de la commune rentrent encore chez eux avec les souliers pleins de gadoue, et font face à la poussière du dehors qui foisonne à l’intérieur de leurs habitations.
Cette année sera donc celle de la propreté dans tous les villages de la commune. C’est pourquoi, nous avons décidé d’orienter nos efforts vers les revêtements des ruelles et placettes de l’ensemble des villages. Des revêtements qui se feront en béton et chaînage», a-t-il expliqué.
A. Rahmane
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Suite à la dernière affiche des listes des logements sociaux où 300 bénéficiaires sont concernés par la remise des clés et 1 020 par une décision de pré-affectation car les projets de ces derniers sont encore en cours de réalisation, la réaction des demandeurs écartés dans cette opération ne s’est pas fait attendre.
Quelque 2 670 demandes de recours et 15 lettres de dénonciation de faux bénéficiaires qui ont été receptionnées seront étudiées. 10 bénéficiaires dont les noms sont apparus sur le fichier national seront exclus catégoriquement d’une quelconque attribution.
Les 2 670 recours feront l’objet d’une enquête pour assainir les listes qui seront définitives.
A. M.
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Selon la cellule de communication de la wilaya de Tipasa, d’importants projets d’équipements publics ont fait l’objet d’une visite de travail et d’inspection du nouveau wali de Tipasa, M. Mohamed Bouchemma, qui a inspecté plus de 10 projets qui ont été passés en revue dans les secteurs de l’habitat, les infrastructures scolaires et de formation professionnelle, dont deux projets structurants, à savoir le contournement de la ville de Cherchell et le stade de football de 8 500 places, en cours de réalisation.
Ce périple d’inspection et de visites qui s’est déroulé dans la daïra de Cherchell a permis d’effectuer des contrôles dans les quatre communes, à l’instar de Cherchell, Sidi-Ghilès, Sidi-Semiane et Hadjret-Ennous, pour s’enquérir de l’état d’avancement des projets de développement local et permettre des rencontres de proximité avec les citoyens afin d’être à l’écoute de leurs préoccupations.
En supervisant ces chantiers, le responsable de l’exécutif n’a pas manqué d’instruire les autorités locales et les maîtres d’ouvrages d’accélérer la cadence des travaux en vue de réorganiser leurs chantiers et d’établir un planning d’intervention par corps d’état pour la livraison définitive de ces projets. Il a également mis l’accent sur les entraves et contraintes qui retardent les chantiers en préconisant des solutions opérationnelles. Dans la localité de Bakora, située à l’entrée Est de Cherchell qui a bénéficié récemment d’un programme de 452 logements (LPL), le wali a visité un groupe scolaire de 12 classes. Cette école, qui ouvrira ses portes le deuxième trimestre de cette année, vient s’ajouter au lycée de 1 000 places pédagogiques qui fait office de CEM en plus d’une salle de soins et d’un stade de proximité.
Ces équipements d’accompagnement ont retenu l’attention du premier magistrat de la wilaya dans ce site de regroupement collectif social qui, selon toute vraisemblance, nécessite une nouvelle recomposition urbaine compte tenu de sa proximité avec le méga-port commercial d’El-Hamdania. Il est à noter dans le même sillage qu’un collège (CEM Base 7) est en cours de réalisation au même titre qu’un autre groupe scolaire dans la cité 648 LPL et qui seront livrés fin décembre 2018.
Dans l’agglomération de Bordj-el-Ghoula, un institut national spécialisé dans l’électricité et l’électronique se trouve à l’arrêt avec un taux d’avancement de travaux de 35% en raison du manque de crédit de paiement. A cet effet, le wali a annoncé qu’une enveloppe financière de 40 millions de dinars a été débloquée pour la relance des travaux de cet institut en vue de livrer ce projet partiellement sans l’internat dans l’immédiat et à très court terme. Le secteur de l’habitat qui fait l’objet d’un intérêt particulier eu égard à la demande pressante exprimée par les citoyens a été passé au peigne fin.
En inspectant le programme des 648 logements LPL de Sidi-Lamghith à Cherchell, des 500 unités LPL à Sidi-Ghilès, le projet des 50 logements LPA à Hadjret-Ennous, ainsi que les 26 logements RHP dans la commune rurale et montagneuse de Sidi-Semiane, le wali a sommé les maîtres d’œuvre et d’ouvrage de rattraper le retard accusé dans la réalisation et d’accélérer la cadence des travaux des VRD pour livrer ces logements et soulager un tant soit peu les postulants dans le besoin qui attendent d’être logés depuis de nombreuses années.
Les citoyens qui ont rencontré le wali ont fait part de leurs préoccupations liées aux besoins des jeunes en infrastructures culturelles et sportives, au problème de logement à l’amélioration du cadre de vie. «Vous devez vous organiser pour hiérarchiser vos priorités en fonction des disponibilités financières et faire des propositions concrètes aux assemblées élues dans le cadre de la démocratie participative», a martelé le wali.
En s’adressant au P/APC de Cherchell qui se plaignait des difficultés de trésorerie, le wali a rétorqué : «Il vous appartient de valoriser votre patrimoine communal d’actualiser votre sommier de consistance en vue de renflouer vos caisses et créer vos propres ressources financières et ne plus compter sur les dotations de la wilaya qui viennent en appoint seulement», nous révèle à ce titre,
M. Badjou, le chargé de communication de la Wilaya.
Houari Larbi
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