En cette journée ensoleillée, ils ont déjà accaparé les lieux. Sur les différents stands installés les uns à côté des autres formant une sorte de demi-cercle, des éventails de livres, de magazines et de brochures sont étalés de diverses manières sur des tables en forme rectangulaire.
Le jardin Khemisti, sis en plein centre d’Alger, jouxtant la Grande-poste, est l’un des endroits les plus fréquentés par les lecteurs algérois. Et pour cause, cet espace est devenu le lieu privilégié pour nombre de ces derniers! Ici, des centaines d’ouvrages de toutes sortes attendent preneurs!
Les bouquinistes, installent quotidiennement, dès le petit matin leurs stands, exposant une gamme variée de bouquins.
En cette journée ensoleillée, ils ont déjà accaparé les lieux. Sur les différents stands installés les uns à côté des autres formant une sorte de demi-cercle, des éventails de livres, de magazines et de brochures sont étalés de diverses manières sur des tables en forme rectangulaire. Chacune, placée sous une tente de couleur rouge vif.
Il est à peine midi, la placette grouille de monde. Les potentiels acheteurs flânent ici et là. Certains passent en jetant un coup d’oeil furtif sur les livres exposés. Tandis que d’autres s’arrêtent un instant pour feuilleter les premières pages de tel ou tel livre qu’ils jugent intéressant.
les apparences
Abderrahmane, brun, grosses lunettes sur le nez, la quarantaine, est l’un des anciens bouquinistes de la place. Assis sur une chaise à l’ombre, il scrute, l’air pensif, le mouvement de la foule qui va et vient. Seulement deux personnes traînent le long de son stand sans toutefois chercher quelque chose de précis. En l’accostant, celui-ci semble comme arraché à sa séance de méditation. De façon calme et posé il prend le temps de donner les prix de ses livres aux clients qui le sollicitaient. «Je ne me plains pas, y a pas à dire, ça travaille», nous dit-il avec assurance avant de renchérir: «Tous les jours, les gens affluent en grand nombre à toute heure de la journée pour acheter des livres.» S’étalant davantage sur son métier, il tend le bras pour prendre l’un des livres en appuyant: «Regardez, un Zadig de Voltaire à seulement 200 DA, c’est pratiquement donné.»
On constate néanmoins que le bouquin en question n’est pas en très bon état. La couverture et certaines pages du livre sont usées même abîmées, ce qui peut justifier un tel prix.
Comment se procure-t-il ses ouvrages? «Souvent, on les achète chez des particuliers, parfois, des citoyens nous apportent des livres qui traînent dans leurs caves ou greniers avant qu’ils ne soient consumés par l’humidité et le temps.»
Bien que les apparences disent le contraire, parmi ces livres quelque peu usés pour la plupart, se trouvent de vraies perles de la littérature et de l’histoire de l’humanité. «Combien de fois, de simples citoyens sont venus nous remettre des ouvrages rares, ô combien précieux, datant de nombreuses années», insiste Abderrahmane.
Cela est sans doute bénéfique pour le commerce!
Par ailleurs, celui-ci appuie tout de même qu’au-delà du simple geste de vendre un livre en échange d’une somme d’argent, sa profession lui permet aussi de «créer des liens avec des jeunes, des moins jeunes, intellectuels ou simples fonctionnaires, rendant ainsi un simple jardin en un espace de débat constructif et d’échanges permanents».
Quelques mètres plus loin, Réda, un autre bouquiniste, beaucoup plus jeune que le premier nous dépeint lui, sans grand enthousiasme les petites galères auxquelles ils sont souvent confrontés. Occupé à échanger avec ses clients, il prend quand même le temps d’expliquer: «Franchement, en plus d’être peu rentable, ce métier a bien trop d’inconvénients.»
Il poursuit non sans déplorer le fait que cette profession reste marginalisée par les autorités. «Certes, nous avons l’autorisation de la mairie pour vendre nos livres sur cette place, mais aucun règlement nous protège sur le long terme.»
Une foule assez dense
Poussant un soupir de découragement, il dit: «Ce n’est pas un métier stable, du jour au lendemain on peut nous délocaliser de ce lieu». Aussi il appréhende les contraintes du climat: «C’est l’hiver, et c’est la pire saison pour nous, car on ne peut travailler quand il pleut, mais surtout, très peu de monde vient acheter des livres dans le froid.»
Le long de son stand, une variété riche d’ouvrages est étendue. La littérature française et russe est très présente. On trouve de tout, Victor Hugo, Stendhal, Balzac, mais aussi Léon Tolstoï ainsi que le célèbre Fiodor Dostoïevski. «Ces livres sont les plus vendus, en effet», confirme Réda. «Cela dit, des classiques des plus célèbres écrivains algériens à l’image de Kateb Yacine, Mouloud Feraoun, Yasmina Khadra et bien d’autres se vendent aussi comme des petits pains.» En ce qui concerne la catégorie de clients qu’il reçoit tous les jours, Réda fait savoir que son stand est souvent fréquenté par des étudiants «après il y a de tout, car il y en a pour tous les goûts», conclut-il, soulignant au passage que les ouvrages d’histoire de l’Algérie sont très demandés par les acheteurs.
Asma, une jeune étudiante, habituée des lieux, affirme en passant par le stand de Réda que régulièrement «il suffit que je fasse commande pour n’importe quel titre de livre pour qu’il me soit apporté quelques jours après», chose fait-elle remarquer qui n’a pas lieu dans les librairies.
A quelques pas du stand de Abderrahmane, un bonhomme d’un certain âge, d’apparence farfelue, s’affaire à trier et à arranger ses livres de façon compulsive. Une foule assez dense s’amasse au fur et à mesure autour de lui. Les uns lui demandent les prix des livres, les autres cherchent des titres particuliers. Bien qu’occupé, il répond gaiement à toutes les questions de ces lecteurs affolés. Il se nomme Abderrezak, l’un des bouquinistes les plus connus et les plus sollicités par la clientèle.
Ce personnage, dynamique et souriant, grand de taille, a pour particularité vestimentaire, sa casquette de marin. Il n’est ni pêcheur ni navigateur, juste un éternel amoureux du verbe. «Les livres, les feuilles, oui, ça c’est toute ma vie» lance-t-il non sans une pointe de nostalgie dans les yeux. Il poursuit tout sourire «là où certaines personnes ne voient qu’un amas d’ouvrages usés et inutiles, moi, j’y aperçois de véritables trésors, une vraie mine d’or». Des trésors qu’il tient avance-t-il à transmettre perpétuellement au plus grand nombre de lecteurs possible. «Tous les types de lecteurs passent chaque jour que Dieu fait par mon stand, certains me demandent même de les conseiller et de les orienter dans leurs lectures» souligne-t-il.
Un point que s’est empressée d’authentifier une de ses fidèles clientes; Fadhila, la cinquantaine, enseignante à l’université d’Alger 2 «c’est effectivement le cas, je viens régulièrement le voir pour débattre de questions inhérentes aux sciences humaines et autres.» Selon Fadhila, le métier de bouquiniste est salutaire car il sert aussi à compléter le travail des librairies, car dans ces endroits, souvent l’offre ne correspond pas à la demande. «Croyez-moi ou non, mais j’ai trouvé de vraies perles littéraires dans cet espace qui a l’air tellement ordinaire comme ça» conclut la dame avant de quitter les lieux.
le retour du froid
En ouvrant bien les yeux, l’on remarque très vite que sur cette placette, tous se côtoient: adolescents, personnes âgées, jeunes adultes, universitaires, fonctionnaires, l’espace de quelques instants avec comme passion commune «la recherche du savoir».
Lila, étudiante en économie, connaît elle aussi très bien cette place, «ce qui me plaît ici, c’est qu’il y a une ambiance particulière, c’est beaucoup moins froid que dans une bibliothèque ou une librairie» explique-t-elle de manière joviale. Et d’ajouter sur le même rythme: «On peut discuter de nos goûts littéraires avec des gens qu’on connaît à peine, ce qui est assez spécial je trouve.»
Par ailleurs, les bouquinistes rencontrés sur place ont fait savoir que cet emplacement connaît une affluence particulière pendant les week-ends et les vacances scolaires. Néanmoins, la foule risque de diminuer sensiblement dans les semaines qui viennent avec le retour du froid. Ce qui ne va pas faciliter la tâche de ces vendeurs!
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D’un quartier à l’autre, les unités de la BRI et d’intervention se sont appliquées sans réserve. dans leur mission.
Sous les yeux des journalistes des différents organes de presse, en présence des photographes et caméramans, les différentes unités de la sûreté de la wilaya de Constantine ont mené des opérations non-stop durant 48 heures pour assurer un réveillon en toute sécurité. D’un quartier à l’autre, les unités de la BRI et d’intervention se sont appliquées sans réserve dans leur mission. Des opérations qui se sont d’ailleurs soldées par l’arrestation de plusieurs personnes en possession de drogue dont un repris de justice surnommé Clot et d’armes prohibées.
Les unités ne laisseront rien au hasard avec des interventions précises ciblant les quartiers les plus chauds de la ville de Constantine et ses communes. Boumerzoug, en passant par Souika et jusqu’à El Rahba, ces unités ont fait preuve d’un grand professionnalisme et de rigueur, non sans avoir respecté les principes des droits de chaque personne ayant subi une fouille, que ce soit pour une vérification ou une arrestation. Sur les axes routiers et les Routes nationales chaque véhicule suspect passera par une fouille minutieuse. La nouvelle ville Ali Mendjeli, El Khroub, Aïn S’Mara, les barrages fixes et mobiles ont travaillé 24h/24. La sûreté de la wilaya était décidée à assurer un réveillon sans incident. Le but a été atteint puisque l’on n’a noté aucun dépassement. Dans ces opérations, les policiers ont investi même les endroits les plus reculés ou s’installent habituellement des groupes qui s’adonnent aux boissons alcoolisées. Effectivement, c’est à ce niveau-là que plusieurs individus ivres morts ont été appréhendés avec des armes blanches.
Les services de la sûreté de wilaya ont su avec ce dispositif spécial préserver la sécurité des citoyens et de leurs biens ainsi que les activités programmées. Les mesures ont été prises particulièrement au niveau des points marqués par le regroupement des foules en pareille période, ou par d’importantes affluences. Il s’agit surtout des places publiques, des centres commerciaux, des centres culturels et des hôtels où des activités sont programmées de tradition. Toujours dans le même ordre de préoccupations, ayant trait à cette fin d’année, un plan spécial a été mis en place au niveau des entrées et sorties de toutes les villes de la wilaya. L’objectif était d’assurer la sécurité des déplacements des personnes ainsi que veiller à une bonne fluidité de la circulation.
Pour ce faire, des patrouilles renforcées ont été mobilisées au niveau des points de barrage pour les contrôles et la sécurisation nécessaires. Ce n’est pas tout, puisque la presse nationale a été invitée à se rendre au niveau de l’aéroport Mohamed Boudiaf pour s’informer de plus près des mesures entreprises par la sûreté de la wilaya pour la même occasion. Deux officiers avaient reçu les journalistes, le chargé de la communication de la PAF Mohamed Belhattab et Abdelhamid Baâziz. Après avoir fourni des informations sur les vols de l’après-midi du 30 décembre vers Istanbul et la Tunisie, les deux officiers ont autorisé les journalistes à s’informer par eux-mêmes, tout en leur expliquant que les mesures sont habituellement appliquées pour contrer toutes les formes de crime, dont les tentatives de faire fuir la devise, par un système de ciblage du profil d’un suspect ou d’un terroriste.
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«Lakhdar Bouregaâ est l’un des onze membres fondateurs du FFS», nous a déclaré Djilali Leghima, qui en fait lui-même partie.
Jusqu’à quand allons-nous continuer à laisser salir les symboles du combat libérateur? A qui profite «le crime»? «Lakhdar Bouregaâ n’a jamais été membre fondateur du FFS. Il a simplement lu une déclaration, par opportunisme, de 1963 et retourné casaque immédiatement», écrit Samir Bouakouir. Sur les réseaux sociaux, ceux qui se disputent la mémoire de Hocine Ait Ahmed, la direction du FFS et les militants, d’un côté, et sa famille, de l’autre, offrent un spectacle des plus désolants. Fallait-il en arriver là?
Un des fondateurs du Front des forces socialistes et un de ses chefs militaires lors de l’insurrection de 1963, le chef de la Wilaya IV historique, Lakhdar Bouregaâ, est attaqué par des aventuriers politiques sans repères, anciens cadres du FFS, et s’autoproclamant héritiers de Ait Ahmed.
«Sabaâ snin barakat!»
Ces anciens cadres du FFS, par calculs politiques, se montrent alliés à la famille du défunt pour dénier à la direction du parti la légitimité de commémorer la mémoire de Ait Ahmed. Le commandant Bouregaâ a eu le malheur de répondre présent, comme il l’a toujours fait d’ailleurs, pour rendre hommage à son ancien compagnon de lutte, invité qu’il était par la direction légitime du FFS. Présent aux côtés de la direction du parti, lors de la commémoration du troisième anniversaire de la disparition de Hocine Ait Ahmed, le chef de la Wilaya IV historique est pris pour cible et accusé d’«opportunisme» lors de la révolte armée de 1963 par les vrais opportunistes et revanchards d’aujourd’hui qui se découvrent une proximité avec la famille de Ait Ahmed, laquelle se dit dépositaire et expose un testament du défunt selon lequel sa mémoire ne doit faire l’objet d’aucune exploitation politique. Se recueillir sur la tombe de l’homme dont le nom se confond avec celui du FFS, entouré de cadres fraîchement exclus par la direction du parti et chasser cette même direction en invoquant un testament, cela ne constitue-t-il pas un parti pris? Mieux, cela n’est-il pas en contradiction avec les termes mêmes du prétendu testament? Les dommages collatéraux sont préjudiciables. Lakhdar Bouregaâ est traité d’«analphabète politique». Certes, il ne s’y connaît pas en politique politicienne et en alliances partisanes de circonstances, souvent motivées par des intérêts bassement personnels, mais il s’agit d’un produit pur du mouvement national forgé par le terrain, un militant dont l’engagement et la fidélité – cette denrée rare en politique – ont été reconnus par Krim Belkacem et Ait Ahmed, Boudiaf et d’autres chefs de la Révolution. «Lakhdar Bouregaâ est l’un des onze membres fondateurs du FFS», nous a déclaré Djilali Leghima, qui en fait lui-même partie. Lakhdar Bouregaâ n’avait pas attendu la création du FFS pour s’opposer les armes à la main avec ses troupes de la Wilaya IV historique au coup de force de l’Armée des frontières, contre le GPRA. Il a été membre du Conseil national de la révolution algérienne (Cnra) qui s’est opposé aux résolutions de la rencontre de Tripoli en soutenant le GPRA et son président Benyoucef Benkhedda, auquel le Cnra a adressé une lettre, le 22 juin 1962, lui demandant de prendre des sanctions contre Ben Bella et Boumediene. Et il se trouve encore des personnes qui écrivent sur le Net des inepties du genre «Bouregaâ était proche de Ben Bella»! Après la prise d’Alger par l’armée des frontières, le commandant Bouregaâ ne signe pas sa reddition et continue à lutter contre le régime qui s’est mis en place. Il se met à la disposition de Krim Belkacem et Mohamed Boudiaf qui avaient signé un communiqué commun annonçant la création du Comité de liaison et de défense de la révolution (Cldr).
La mystérieuse rencontre
Ensuite, il rejoint Krim Belkacem en Kabylie, en juin 1963, et prend part à la création de l’Union pour la défense de la révolution socialiste (Udrs), qui allait entrer dans une logique de guerre, déterminé à chasser par la force des armes «les usurpateurs de l’indépendance». Le 3 juillet 1963 devait être la date fatidique pour mener l’assaut contre le groupe dit de Tlemcen. Les grandes manifestations populaires scandant «Sabaâ snin barakat!» (Sept ans, ça suffit!), la position de certains chefs historiques, dont Hocine Ait Ahmed, par principe «contre la violence», et l’arrestation de Boudiaf le 21 juin 1963, sont autant d’éléments qui se sont conjugués pour tuer dans l’oeuf ce projet d’insurrection.
On ne touche pas aux symboles de la révolution
Après sa démission de l’Assemblée nationale fin juin 1963, Aït Ahmed quitte Alger pour Michelet (aujourd’hui Aïn El-Hammam) et déclare son opposition radicale à Ben Bella et à son régime. C’est à ce moment-là que le chef de la Wilaya IV historique se mettra au service de l’union de l’opposition pour faire front contre le pouvoir né du coup d’Etat de l’armée des frontières contre le GPRA. Le commandant Bouregaâ et le colonel Mohand Oulhadj (chef de la Wilaya III historique) serviront de médiateurs entre Krim Belkacem et Ait Ahmed, comme nous l’a confirmé Lakhdar Bouragaâ en personne. «Nous avons été chargés par Krim Belkacem, le chef de la Wilaya III historique Mohand Oulhadj et moi, de rencontrer Ait Ahmed. Nous avons été chez lui à Aïn El-Hammam, nous lui avons soumis la sollicitation de Krim et des militants autour de lui pour combattre ensemble le régime de Ben Bella et Boumediene; mais l’initiative n’a pas marché», nous avait confié Bouregaâ. L’aventure de l’UDRS de Krim Belkacem n’allait pas durer et c’est sur ses ruines que Hocine Ait Ahmed créera le Front des forces socialistes. Et lorsque Ait Ahmed annonça que «le FFS a attaqué les troupes de Boumediene dans la Mitidja», il s’agissait en fait d’opérations menées par les troupes de… Lakhdar Bouregaâ, n’en déplaise aux bonimenteurs et aux falsificateurs de l’Histoire.
Proche de Ait Ahmed, Bouregaâ est associé aux actions les plus délicates et secrètes du chef du FFS, comme la fameuse rencontre de la villa Joly (à laquelle il a assisté) avec Ben Bella au lendemain des premiers accrochages à la frontière marocaine. Lakhdar Bouregaâ nous a confié dans le cadre d’un entretien pour un ouvrage, des détails de cette rencontre: «Dès qu’ils se sont vus, Ben Bella s’enquiert de la famille de Hocine Ait Ahmed: «Comment va Djamila (sa femme) et Jugurtha (son fils)?»; à son tour, Ait Ahmed demande des nouvelles de la famille de Ben Bella. La suite des échanges allait être plus corsée, mais toujours tintée d’une espèce de regrets et de nostalgie: «Jamais je n’ai imaginé qu’un jour, toi Hocine, tu retournerais les armes contre moi!» reproche Ben Bella à son invité. Et Ait Ahmed de répliquer: «Moi aussi, je n’ai pas compris comment tu as pu arrêter et emprisonner Boudiaf?». Selon Lakhdar Bouregaâ, il a été décidé par Ben Bella lors de cette rencontre de relever de ses fonctions le colonel Boumediene et de nommer à sa place Tahar Zbiri.
Ait Ahmed fait toujours parler de lui
C’est d’ailleurs, à cause de cette fameuse rencontre et du début de rapprochement Ait Ahmed-Ben Bella que ce dernier a été renversé par Boumediene. Après l’insurrection du FFS, Lakhdar Bouregaâ demeurera dans l’opposition et subira les pires sévices et tortures du régime de Boumediene. Il sera condamné à 10 ans de prison, accusé d’avoir fait partie du groupe dirigé par Krim Belkacem visant l’assassinat de Boumediene, puis à 20 ans de prison pour avoir participé à la tentative de coup d’Etat menée par Tahar Zbiri. Il passera 7 ans de prison ferme. Lakhdar Bouregaâ a su se tenir loin des rouages du pouvoir et des attraits de la mangeoire. Il est resté fidèle au combat démocratique et aux idéaux du Mouvement national. Il a toujours répondu présent aux rendez-vous commémoratifs de la révolution avec le peuple et loin des cérémonies officielles. Du haut de ses 85 ans, le fidèle compagnon de Hocine Ait Ahmed fait toujours parler de lui et jaser les mauvaises langues. La politique obéit aux fluctuations du moment. L’Histoire est immuable.
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Trois foyers de fièvre aphteuses ont été suspectés parmi le cheptel à la commune de Chechar, dans la wilaya de Khenchela et ont été mis sous contrôle vétérinaire pour confirmer ou infirmer la maladie, a souligné hier l’inspecteur vétérinaire de la direction de wilaya des services agricoles (DSA), Mohamed Ouchen. Le même responsable a indiqué que la DSA a enregistré durant la semaine écoulée, un cas confirmé de fièvre aphteuse dans la commune d’Ouled Rechache, affirmant que ce cas confirmé par le laboratoire vétérinaire régional de Constantine a été pris en charge, attestant que le cas signalé a été « totalement » rétabli. Des mesures préventives pour éviter la propagation de cette maladie contagieuse menaçant le cheptel ont été prises par l’inspection vétérinaire.
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Les secouristes continuaient mercredi de fouiller dans les décombres d’un immeuble d’habitation dans l’Oural russe qui s’est partiellement effondré deux jours plus tôt à la suite d’une explosion due au gaz, faisant au moins 21 morts dans un nouveau bilan.
Les corps de 21 personnes dont deux enfants ont été retrouvés, selon un bilan du ministère russe des Situations d’urgence établi à 14h30 locales (11h30 GMT).
Un précédent bilan du même département ministériel, faisait état de 18 morts.
« Le travail sur place continue », ajoute dans un communiqué le ministère, précisant que des débris sur 800 m2 avaient été dégagés du site durant les dernières 24 heures et chargés sur cinquante camions.
Une partie d’un immeuble de neuf étages s’est effondrée dans l’explosion survenue tôt lundi à Magnitogorsk, une ville industrielle de la région de Tchéliabinsk, à quelque 1.700 kilomètres à l’est de Moscou, dans les montagnes de l’Oural.
Le Comité d’enquête russe, organisme chargé des principales investigations dans le pays, a annoncé mardi soir qu’aucune trace d’explosifs ou de leurs composants n’avait été découverte sur les décombres déjà déblayés, sur fond de rumeurs avancées par certains médias locaux selon lesquelles l’explosion serait due à un attentat.
Une enquête a été ouverte, mais les services russes de sécurité (FSB) ont confirmé qu’une explosion de gaz avait été à l’origine du drame.
Près de 1.100 personnes habitaient dans ce bâtiment en béton de 35 appartements construit en 1973. Les explosions de gaz meurtrières sont relativement communes en Russie.
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Les vacances d’hiver, marqués par une interruption provisoire des sessions scolaires et universitaires, sont, comme chaque année, mises de plus en plus mises à profit par des personnes relativement modeste ou bien nanties financièrement, pour d’aller à la découverte de contrées Algériennes où à l’étranger.
Dans un reportage de Ryadh Lahri, diffusé, ce mardi, la chaine 3 de la Radio Algérienne a fixé son attention sur les destinations choisies par les Algériens pour s’accorder quelques jours de détente.
Contrairement à une idée reçue, il ressort que nombre parmi eux choisissent d’aller visiter des régions sahariennes, notamment, selon certains parmi eux, en raison des offres intéressantes proposées par des agences touristiques.
Le gérant de l’une de ces dernières, dénommée « El Anab », ne cache pas sa satisfaction d’avoir eu à accueillir, cette année, « beaucoup de monde » désireux de découvrir des destinations Algériennes particulièrement prisées, à l’exemple de celles de Tamanrasset, Ghardaïa ou deTaghit.
L’une des personnes questionnées signale que c’est à travers les réseaux sociaux et certaines agences touristiques organisant des voyages en groupe, qu’elle a jeté son dévolu sur la région de Djanet, mettant en avant « des coûts abordables et des offres de service correctes ».
S’intéressant plus particulièrement à la destination « très prisée » de Ghardaïa, à propos de laquelle elle précise qu’elle accueille de nombreux visiteurs en période hivernale, la journaliste de la chaine 3 fait état de l’architecture atypique de celle-ci et de son pouvoir « à envoûter beaucoup de visiteurs ».
L’un de ces derniers, visiblement conquis par son séjour dans cette antique cité du M’Zab, classée patrimoine immatériel de l’UNESCO, dit sa joie d’avoir eu à découvrir « un très, très beau pays, parsemés de magnifiques paysages et d’un désert extraordinaire ».
L’auteure du reportage, Soraya Ghozlane, tient, par ailleurs, à souligner la particularité des habitants de cette région, « attachés à leurs traditions ancestrales » bâties, dit-elle, sur la chaleur de l’accueil qu’ils réservent habituellement à leurs visiteurs.
Approché, l’un des édiles de la ville signale que les flux de touristes observés durant la période hivernale, en particulier, représente une aubaine « pour les commerçants et l’économie locales ». Les habitants de Ghardaïa, poursuit-il, sont très contents d’accueillir les touristes « lesquels repartent avec de très beaux souvenirs ».
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BLIDA – Deux stations d’épuration des eaux usées seront « prochainement » mises en exploitation dans la wilaya de Blida, a-t-on appris, mercredi, auprès du directeur de l’unité locale de l’Office national d’assainissement, Hocine Ben Maàtar.
Il s’agit, a-t-il ajoute, du projet de la station d’épuration des eaux usées de la commune de Ben Chaàbane, dont la mise en service prochainement devrait profiter à pas moins de sept communes, dont Boufarik, Oued El Alleugue, Beni Tamou, et Soumaà.
Le 2eme projet, représenté par la modernisation et réaménagement de la station de Beni Merad, est destiné quant à lui, à la prise en charge des eaux usées des communes du grand Blida (Bouàrfa, Ouled Aich, Beni Merad et Blida) , a-t-il fait savoir.
Le responsable a signalé, par la même, la programmation à la réalisation d’un nombre de projets similaires, notamment au niveau de la ville nouvelle de Bouinane, comptant plus de 30.000 logements.
« D’autres sont prévus au lancement à Bouàfra, Meftah et Bouguera », a-t-il ajoute, estimant que la mise en service de tous ces projets est de nature « à mettre un terme, aux problème de traitement des eaux usées à Blida, durant les prochaines années ».
Il a souligné, en outre, la contribution attendue de ces projets futurs, « dans la protection des cours d’eau de la wilaya contre la pollution » parallèlement à la destination des eaux épurées à l’irrigation agricole, notamment.
Concernant la campagne d’éradication des fosses septiques lancée à la fin de l’année dernière, M.Hocine Ben Maàtar a fait cas de l’éradication, à ce jour, de prés de 2000 fosses sur un total de 7067 recensées à travers la wilaya.
Une grande partie de ces fosses, représentant un risque majeur pour la prolifération des MTH, ont été recensées à travers les cités d’habitations érigées anarchiquement, durant la décennie noire, à l’instar de la cité Ben Achour, Hai Kef Hammam d’Ouled Yaïch et de nombreux Haouchs.
A noter que le wali de Blida, Youcef Chorfa avait annoncé précédemment l’affectation d’une enveloppe de 2,8 milliards de DA, pour la réalisation de 56 forages d’eau et le renouvellement et extension des réseaux d’assainissement, et ce au titre d’un programme d’urgence visant la relance du développement local et l’amélioration du cadre de vie des citoyens.
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ALGER – Le téléphérique Bab El Oued-Z’ghara (wilaya d’Alger) est entré en exploitation mercredi en présence du ministre des Travaux publics et des Transports, Abdelghani Zaalane.
Cette ligne vient s’ajouter aux cinq (5) autres que compte la wilaya d’Alger: El Hamma-El Madania, Jardin d’Essai-Riadh El Feth, Palais de la culture-Oued Kniss, Notre Dame d’Afrique-Bologhine et Oued Koriche-Bouzaréah.
Les téléphériques en Algérie sont exploités et gérés par l’Entreprise de transport algérien par câbles (ETAC) qui est une société mixte créée sur le principe 49/51% et regroupant la société Métro d’Alger (EMA) et l’Etablissement public de transport urbain et suburbain d’Alger (ETUSA), qui détiennent 51% du capital de l’entreprise, et le partenaire français POMA qui s’occupe des travaux de réalisation avec 49% du capital.
Le transport par téléphérique est assuré dans six (6) wilayas: Alger, Blida, Tizi-Ouzou, Annaba, Constantine et Tlemcen.
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ALGER – Trente-une (31) personnes ont trouvé la mort et 1.275 autres ont été blessées dans 1.552 accidents de la route survenus en une semaine (du 23 au 29 décembre) à travers le territoire national, selon un bilan de la Protection civile rendu public mercredi.
Le nombre le plus élevé de victimes a été enregistré dans la wilaya d’Alger où trois personnes sont décédées et 141 autres ont été blessées dans 166 accidents de la circulation, précise le même source.
Les services de la Protection civile ont procédé, par ailleurs, à l’extinction de 625 incendies urbains, industriels et autres.
En outre, plus de 5.000 opérations d’assistance à des personnes en danger et opérations diverses ont été effectuées durant la même période.
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SIDI BEL ABBES – Un administrateur a été installé mercredi pour prendre en charge la gestion de l’Assemblée populaire communale de Sidi Bel Abbes, un poste resté vacant durant l’année écoulée suite à un différend entre les élus, a-t-on appris des services de la wilaya.
L’installation de l’administrateur principal, Mohamed Mérine pour assurer la gestion de la commune de Sidi Bel-Abbes a été effectuée sur décision du wali, Ahmed Abdelhafid Sassi, après une crise qu’avait connue cette APC et les problèmes qui ont découlé suite à un différend entre les membres élus, ayant retardé les projets de développements et les affaires de la commune, a-t-on indiqué de même source.
« Le wali a donné un dernier ultimatum aux membres de l’APC de Sidi Bel-Abbes pour se réunir et placer l’intérêt public avant toute considération, à l’effet de résoudre la crise traversée par l’Assemblée une année durant, après l’élection de ses membres, une situation qui avait nécessité des mesures règlementaires requises en pareilles situations », a-t-on ajouté.
La désignation de M. Mérine, cadre diplômé de l’Ecole nationale d’administration, a désamorcé la crise qu’a connue cette assemblée élue, ce qui permettra d’enclencher une nouvelle dynamique de développement local et ce, à travers le lancement de divers projets, jusque là à l’arrêt voire carrément gelés, selon la même source.
M. Mérine a souligné la nécessité de mettre à contribution les efforts de tous les intervenants pour donner une impulsion au développement au niveau de la commune de Sidi Bel-Abbes et répondre aux attentes des citoyens.
Pour rappel, l’APC de Sidi Bel-Abbes a connue un différend entre ses membres élus, lesquels qui ne s’entendaient pas sur la manière de gérer les affaires communales et la répartition des taches au sein des différentes commissions.
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ALGER – Le directeur général de la Sûreté nationale, le colonel Mustapha El Habiri a effectué, mercredi, une visite d’inspection au service central de vidéosurveillance de la sûreté nationale, a indiqué un communiqué de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN).
Au cours de cette visite, le colonel El Habiri s’est enquis des différents services et départements techniques relevant de cette « importante structure » où il a reçu « des explications détaillées sur les différentes missions qui lui sont assignées », notamment « sa contribution technique en matière de soutien aux brigades opérationnelles spécialisées, compte tenu de la haute technologie et des moyens modernes qu’emploi cette structure qui sont mis au service du citoyen pour la préservation de sa sécurité et celle de ses biens », a précisé le communiqué.
Le directeur général a suivi, poursuit la même source, « la carte de déploiement et d’organisation des formations sécuritaires opérationnelles ainsi que les modalités d’utilisation des systèmes intelligents dans la gestion du trafic routier », notamment au niveau des « points noires à travers le contrôle instantané au moyen des flux vidéos des différents caméras de surveillance installées dans les wilayas ».
Ce service permet également d’intervenir rapidement « en cas d’accidents de circulation, d’identifier les véhicules recherchés au niveau national et international à travers la lecture instantanée des plaques d’immatriculation », a ajouté la même service.
Au terme de sa visite, le colonel El Habiri s’est rendu au centre de commandement et de contrôle à Alger où « il a exhorté les cadres et le personnel à redoubler d’efforts dans l’accomplissement de leurs missions pour assurer la sécurité des personnes et des biens », saluant par ,la même occasion, « l’efficacité du plan de sécurité mis en place par la DGSN pour sécuriser les cérémonies de célébration de fin d’année qui se sont déroulées dans de bonnes conditions » à travers l’ensemble du territoire de compétence de la Sûreté nationale.
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EL TARF – Un montant de près de 106 millions de dinars a été consacré durant l’exercice 2018 aux communes frontalières de la wilaya d’El Tarf, dans le cadre d’un programme spécial dédié au développement socio-économique de ces zones a indiqué, mercredi, le conservateur local des forêts, Moundir Ounada.
Destiné à l’amélioration des revenus de la population et à la diversification des activités économiques ainsi qu’au désenclavement et à la lutte contre l’érosion et les incendies de forêts, ce programme a ciblé les huit (08) communes frontalières de cette wilaya, de l’extrême Nord Est du pays, à savoir, Bouhadjar, Ain Kerma, Ain assel, Oued El Zitoun, Bougous, El Souarekh, El Ayoun et Ramel Essouk, a précisé la même source.
En cours de concrétisation, le programme en question, inscrit dans le cadre du Fonds national de développement rural (FNDR) porte sur une série d’actions devant s’achever au courant « du deuxième semestre 2019 », a-t-il affirmé.
Le conservateur des forêts a fait savoir que près de 200 bénéficiaires de plantations fruitières et 612 autres apiculteurs ont été ciblés par un accompagnement dans le développement de leurs activités, pour un montant de plus de 48 millions de dinars.
Entres autres actions ciblées au niveau des différentes mechtas relevant des huit communes frontalières, le conservateur a cité celles ayant trait à la création de périmètres de plantations fruitières, d’élevages apicole et la plantation d’opuntia.
Aussi dans le cadre de la concrétisation de la stratégie de développement des communes frontalières, des travaux sylvicoles et des pistes forestières destinées au désenclavement, entres autres, des régions de Bouhadjar, Ain Kerma, Bougous et Ramel Essouk ont été engagés en parallèle avec des travaux de repeuplement de chênes liège en vue de l’extension du patrimoine forestier, a-t-on encore soutenu.
Lancées depuis six mois, ces opérations ayant contribué à la création de quelques 600 emplois saisonniers, visent essentiellement la préservation de la richesse forestière qui, rappelle-t-on, a été sérieusement touchée par les incendies de l’été 2012.
La wilaya d’El Tarf compte une superficie forestière de 165.000 hectares dont 74.000 hectares de subéraie, rappelle-t-on.
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BOUIRA – Une étude a été lancée pour l’aménagement de 250 hectares de la zone la nouvelle zone industrielle de Lechouaf (Dirah) située à une quarantaine de km au sud du chef-lieu de la wilaya de Bouira et qui compte une superficie globale de 789 hectares, a-t-on appris mercredi aux services de la wilaya.
« Une étude a été lancée pour les 250 hectares faisant partie de la superficie de cette zone industrielle de Lechouaf. Cette annonce a été faite par le wali Mustapha Limani », a expliqué à l’APS le chargé de la communication de la wilaya, Latrache Ladjel, précisant que cette étude portait sur l’aménagement de la superficie afin de lancer plusieurs projets dans cette région.
Créée il y’a quelques mois, la zone industrielle de Lechouaf s’étend sur une superficie de 789 hectares. Elle est destinée à abriter une série de projets liés au secteur de l’agroalimentaire et de l’industrie, ce qui pourrait créer des centaines de postes d’emploi pour les jeunes de cette région du sud de la wilaya, a souligné M. Latrache sans donner d’amples détails.
L’aménagement de cette zone a pour objectif de répondre favorablement aux fortes demandes en matière d’investissements reçus par les services de la wilaya.
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« Le bureau du premier magistrat de la wilaya a reçu d’importantes demandes d’investissement à Bouira, et M. Limani s’est engagé à les étudier afin de sélectionner les investisseurs selon les priorités et les besoins de la wilaya en matière de création de richesse et d’emploi », a encore expliqué le chargé de la communication.
Le chef de l’exécutif de la wilaya s’est dit déterminé à assainir le foncier de la wilaya. Des mises en demeure et des avertissements avaient été envoyées aux investisseurs concernés et ayant acquis des lots de terrains dans le cadre de la concession, Les services de la wilaya comptent retirer les actes de concession aux investisseurs récalcitrants et qui ne veulent pas lancer leurs projets, a-t-il mis en garde.
Pour certains cas, « les services de la wilaya sont obligés de recourir à la justice pour pouvoir récupérer toutes les assiettes foncières » prises en otage par certains faux investisseurs, a souligné M. Latrache.
« Les autorités de la wilaya de Bouira accordent une importance particulière à ce sujet afin d’attirer davantage d’investisseurs capables de booster l’industrie et l’économie locale », a-t-il ajouté.
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JIJEL – Quarante-et-une (41) personnes ont été arrêtées à Jijel suite aux actes de violence ayant émaillé le match CR Village Moussa-MC Alger, mardi en 16es de finale de la Coupe d’Algérie de football, a indiqué mercredi à l’APS la cellule de communication et presse au niveau de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).
Les mis en cause comparaîtront devant les instances judiciaires pour « trouble à l’ordre public », « détérioration de biens d’autrui et biens publics » et « violence envers des agents de la force publique », a précisé la même source.
Au total, 62 personnes dont 45 policiers ont été blessées au stade Chahid Rouibeh-Hocine lors du match arrêté CR Village Moussa-MC Alger, avait indiqué la chargée de communication des services de la Protection civile de Jijel, le lieutenant Ahlem Boumala.
Ces personnes ont été blessées à divers degrés par des jets de pierres et de projectiles, a précisé l’officier, soulignant qu’un poste médical avancé avait été installé au stade et pas moins de 63 éléments de la Protection civile, 7 ambulances et 4 camions anti-incendie avaient été mobilisés pour les opérations de secours qui ont duré plus de six heures.
Le match CRVM-MCA a été arrêté par l’arbitre dans le temps additionnel de la première mi-temps alors que les Mouloudéens menaient au score 3 à 0 en raison de débordements et d’actes de violence.
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ALGER – La sélection nationale (messieurs/dames) de cross-country s’est envolée mercredi pour la Jordanie, en vue des Championnats arabes 2019 (toutes catégories), prévus le 5 janvier courant à Amman, et pour lesquels « elle s’est fixée des objectifs relativement mesurés » selon la Fédération algérienne d’athlétisme (FAA), car considérant que les 36 athlètes engagés « ne sont pas encore au top » de leur forme habituelle.
« Ces championnats arabes des nations interviennent au moment où la quasi totalité des internationaux algériens sont encore en pleine période de préparation » a commencé par expliquer la FAA, ajoutant que cette situation « empêche » ces crossmen « de viser top haut » à Amman, « surtout si ils sont confrontés à des adversaires beaucoup plus en jambes » a-t-elle poursuivi.
Néanmoins, et même si elle reconnaît ouvertement que ses athlètes n’ont pas encore atteint leur rendement optimal, la FAA a signifié qu’elle plaçait « tout de même quelques espoirs de performance sur certains athlètes », notamment, « Oussama Cherrad » chez les juniors (garçons) et sur le jeune Jijilien « Aïssa Lefilef » chez les cadets (garçons).
Outre de bons résultats sur le plan individuel, l’instance fédérale a « espéré » que les performances de Cherrad et Lefilef « permettent à la sélection nationale de s’illustrer » même dans les épreuves +par équipes+, dans ces deux catégories d’âge.
La FAA a engagé un total de 36 athlètes dans cette compétition, à raison de six candidats par catégorie d’âge et par sexe, à savoir : 12 seniors (6 messieurs et 6 dames), 12 juniors (6 messieurs et 6 dames) ainsi que 12 cadets (6 garçons et 6 filles).
Chez les messieurs, cinq des six athlètes retenus par la Direction technique nationale (DTN) sont membres de la sélection nationale militaire (CREPSM), en l’occurrence : Bourouina Kheireddine, Laâmèche El Hadi, Hadjlaoui Hamza, Khaouas Rabah et Zengli Mansour, alors que le sixième représentant, Yousfi Hamza, est sociétaire du CSF Sétif.
Chez les dames, la DTN a essentiellement privilégié les athlètes de Bordj Bou Arreridj et de l’AS Protection Civile d’Alger, considérées comme « les plus en forme en ce moment « , tout en renforçant le groupe par deux émigrées.
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Il s’agit de Bouakila Athina et Bahi Azoum Fatiha, qui évoluent en France, et qui représenteront l’Algérie lors des prochains Championnats arabes aux côtés de Kenza Dahmani et Tinhinane Boumaâza (Bordj Bou Arréridj), ainsi que Riham Sennani et Malika Benderbal de l’AS Protection Civile d’Alger.
Chez les juniors (garçons), la DTN a jeté son dévolu sur Oussama Cherrad (Bordj Bou Arreridj), Benkrama Mohamed (Batna), Amdani Zakaria (Bordj Bou Arreridj), Ousser Younès (Tlemcen), Drabli Amine (CREPSM) et Tibouk Fouad (Jijel), alors que chez les juniors (filles), l’Algérie sera représentée par Boudoukha Yasmine (Sétif), Habbache Asma (Bordj Bou Arreridj), Habbache Khadidja (Bordj Bou Arreridj), Aïb Ahlam (M’Sila), -Dahmani Yamina (Chlef) et Bouokba Fatima Zohra (Aïn Defla).
Chez les cadets, la Direction technique nationale a retenu Lefilef Aïssa (Jijel), Saâda Mohamed (Chlef), Daoud Abderrahmane (Sétif), Dalaâ Yazid (Chlef), Saâdou Kheireddine (Aïn Defla) et Touati Abdeslam (Chlef), ainsi que Chibah Nawal (Tizi-Ouzou), Rezig Ghania (Chlef), Harizi Mokhtaria (Tissemsilt), Mekki Ismahane (Bordj Bou Arreridj), Hadj-Abdelkader Nouzha (Ind) et Maâmar Hadjira (Chlef) chez les filles.
Pour apporter les dernières retouches à sa préparation avant le départ à Amman, la sélection algérienne a effectué un stage bloqué du 28 décembre 2018 au 2 janvier 2019 à Zéralda (Ouest).
Tout les athlètes concernés par ce stage ont dû faire l’impasse sur le cross d’El Mokrani, disputé samedi dernier à Bordj Bou Arréridj, d’une part pour se ménager en prévision des championnats arabes, mais aussi pour éviter d’éventuelle blessures, qui pourraient compromettre leurs chances de participation aux grands évènements immédiats.
La délégation algérienne est conduite par Saïd Ahmime, membre du bureau fédéral, et encadré par l’entraîneur national du demi-fond, Fethi Benachour. Le Directeur technique national (DTN), Abderahmane Morceli fait partie du voyage en Jordanie.
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