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Afrique

Mali: un ancien agent du renseignement slovaque enlevé

CRIDEM (Mauritanie) - Wed, 01/23/2019 - 01:30
Le Figaro - Un ancien officier des services secrets slovaques (SIS) réclamé par son pays a été enlevé à son domicile privé de Bamako, a...
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Controverse suite à une vidéo projetée à la CRIET

24 Heures au Bénin - Wed, 01/23/2019 - 01:14

Le défilé à la barre des sachants, témoins et accusés s'est poursuivi, ce mardi 22 janvier 2019, à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) à Porto-Novo. Pour le compte de cette 22ème journée, la Cour a projeté des vidéos sur des activités de ICC-Services.

Seth Djidjoho Akplogan, régisseur central au ministère des Finances et celui du Développement, retraité depuis 04 ans, est le premier à être appelé à la barre. Déposant en qualité de sachant, Seth Akplogan a affirmé qu'il était en charge de la gestion des fonds alloués aux comités de crise et de suivi pour leur fonctionnement.
L'ex régisseur déclare que 400 millions de FCFA ont été attribués au comité de crise et 90 millions FCFA au comité de suivi. Pour le compte des deux comités plus de 90 millions de FCFA ont été par la suite reversés.
Quant à l'INSAE qui a procédé au recensement des déposants des structures illégales, il a été financé par les fonds du comité de crise.
L'ex régisseur n'a pu préciser le budget alloué à cet organe mais reconnaît que le ‘'coût était important'' à cause des agents recenseurs, vérifieurs et de la sécurité qui ont travaillé dans le cadre de l'opération.
Un rapport mentionnant ces faits serait disponible aux archives du ministère des finances.
Seth Akplogan ne se souvient plus aussi de la somme exacte mise à la disposition de la direction de l'organisation de l'informatique (DOI) dans la gestion de la crise.
Pour la commission d'enquête, il confie à la Cour : « Je n'ai jamais eu affaire au procureur Gbènamèto ». Selon lui, il se pourrait que cette commission ait eu un budget parallèle.
Les fonds des commissions mises en place pour la gestion de la crise sont dans l'ordre d'un demi-milliard et plus de 90 millions FCFA ont été retournés à la fin.
S'agissant des frais de missions, l'ex régisseur recevait des ordres de missions et des pièces justificatives avant de donner l'argent contre décharge.
Seth Akplogan déclare qu'il n'a pas perçu plus de 250 000 à 300 000 FCFA durant toute la durée de la gestion de la crise. Ces différents fonds proviennent du budget national. L'ex régisseur soutient que c'est un imprévu et dans ces genres de situations, l'Etat devrait prendre ses dispositions. Seth Akplogan s'est présenté à la barre sans aucun document à l'appui. Il a promis fournir à la Cour ses documents le plus tôt possible.
La Cour cherche à savoir si selon lui l'argent public n'a pas été un peu dilapidé. « Avec tout le respect que je vous dois, je ne pense pas que de ma position de régisseur central, il me revenait de porter un jugement de valeur sur une situation de cette taille », a lancé Seth Akplogan tout en déclarant qu'il pense que ça n'a pas été exagéré.

L'ex régisseur et ses liens de parenté avec le PGD

Me Gustave Cassa veut bien savoir si l'ex régisseur Seth Akplogan a un lien de parenté avec le PGD de la structure ICC-Services. Il confie à la Cour qu'il est originaire de Porto-Novo comme l'accusé, mais ne le connaissais pas avant la crise.
L'ex régisseur poursuit avec sa déposition. « Dans le cadre de cette opération, il y a eu beaucoup d'opérations de communication. Les frais de justice ont été payés et je l'ai fait par chèque. Les frais de mission et autres étaient payés en numéraires », a-t-il souligné. Pour exécuter cette mission, il a eu recours à l'aide des régisseurs satellites.

Retour de Séverine Lawson à la barre

Dans leurs dépositions de lundi, les responsables de ICC-Services ont soutenu qu'à l'éclatement de la crise, ils n'avaient plus en leur possession des documents appartenant aux déposants. Mme Lawson a transmis au procureur spécial des procès-verbaux d'huissiers qui sont intervenus dans les agences de ICC-Services pour récupérer des livrets et contrats enfin de les restituer à leurs titulaires. Les PV d'huissiers renseignent que plus de 1500 contrats et livrets ont été retrouvés à l'agence de Dantokpa et rendus à leurs titulaires afin qu'ils se fassent recenser.
A Calavi, un seul contrat a été retrouvé et remis à son titulaire. « C'est pour dire que la présidente du comité n'a pas dit des contre-vérités », a soutenu Mme Lawson. Elle précise que les huissiers ont fait part des carnets vierges qui étaient sur les lieux. La présence massive des déposants à la suite du 1er avril peut s'expliquer selon la magistrat par le nombre de livrets retrouvés dans ces agences. Ces huissiers ayant été sur les lieux ont eu les clés auprès du juge d'instruction.
Mme Anassidé veut savoir d'où proviennent les contrats frauduleux surpris dans les maisons. Selon la présidente du comité de suivi, il faut « la parole des accusés contre celle des victimes », pour pouvoir certifier l'authenticité des contrats.
La déposition de Mme Lawson a fait l'objet de confrontation. Etienne Tinhoundro, directeur financier de ICC-Services, Laurent Hounsa, directeur général de l'INSAE ont été écoutés à nouveau.

Controverse autour du nombre de déposants de ICC-Services

Selon le directeur de l'INSAE, les contrats relèvent des « problèmes factuels » de terrain. Se prononçant sur la fiabilité des résultats de l'INSAE, le sieur Hounsa déclare : « Pour parler de fiabilité, il faut partir des objectifs. Si les objectifs sont atteints, les résultats sont faibles ».
Il a confirmé à la Cour que c'est sur la base des livrets et des carnets que le recensement a été fait. « Le questionnaire que les collègues ont adressé aux clients est très clair : le montant placé, la périodicité, les intérêts déjà retirés ; les montants dus. Monsieur le Président, le travail qui a été demandé à l'INSAE est un recensement. On ne peut juger de ce que les informations que les déposants ont donné à l'INSAE et conclu que les résultats ne sont pas fiables », a-t-il expliqué à la Cour.
Le chef d'agence de Dantokpa a été appelé à la barre pour éclairer la Cour. Etienne Tihoundro indique que les carnets sont constitués en 03 exemplaires. Il y a un pour le client, un deuxième pour l'agence et le dernier pour la fédération. Il ne peut certifier si ces carnets étaient dans les agences lors de la crise. « Au début de la crise, quand on paie, le client part avec son livret », a-t-précisé. Pour avoir le montant total dû aux déposants, selon le chef d'agence de Dantokpa on ne peut le faire sur la base des contrats et livrets. « Il faut l'ordinateur parce que les ordinateurs enregistrent tous les mouvements du client », ajoute Etienne Tihoundro.

Reprise de l'audience

A la reprise des débats vers 14 h, les sachants et accusés ont poursuivi avec leurs dépositions.
Le directeur de l'INSAE informe que le rapport de l'Institut ne mentionne pas le nombre des déposants. Il a été transmis au comité de suivi des données brutes. Une déclaration qui laisse croire que la présidente du comité de suivi a inventé des chiffres de déposants. « Aucun chiffre n'a été inventé », a rétorqué l'ex AJT qui ne doute pas de la qualité du travail abattu par les huissiers.
Dans ces dépositions à la barre, la directeur de l'INSAE a dit qu'il ne peut affirmer s'il y a une marge d'erreur mais dans le cas contraire l'évalue à 5 à 10 %. Laurent Hounsa atteste qu'une comparaison des chiffres peut être faite si la base de données de ICC-Services était disponible.
Revenant sur la présence des contrats dans les bureaux de ICC-Services lors de l'éclatement de la crise, le patron de la structure Guy Akplogan souligne qu'il n'y en avait aucun à son niveau. Pour lui les carnets et contrats retrouvés à l'agence de Dantokpa et même dans les autres agences seraient des doubles. Face à cette situation, il se pourrait que les déposants qui ont été payés entièrement ont pu être réintroduits par ignorance dans le système ICC-Services.
S'agissant des données transmises au comité de suivi par l'INSAE, Mme Lawson aimerait apporter des rectifications. « La base de données a été transmise sur CD au comité de suivi. Mais, les contrats et livrets sur la base desquels, le recensement a été fait sont restés à l'INSAE », clarifie-t-elle. Ces documents poursuit Mme Lawson n'ont jamais été envoyés au niveau de l'agence judiciaire du trésor.

Les représentants de la DOI à la barre

La Cour est décidée à comprendre davantage sur quelles bases les chiffes de l'INSAE sont fiables. La Direction de l'organisation et de l'informatique (DOI) du ministère des Finances, ayant été sollicitée par le comité de suivi est représentée à la CRIET. Leur mission était de procédé à un dépouillement en rapprochant les résultats fournis par l'INSAE des documents produits par les promoteurs. Ignace Kokou Dieudonné Codja a notifié à la Cour que la demande de la direction pour avoir accès aux données en vue de juger de la qualité des résultats n'a pas abouti sous prétexte qu'elles étaient confidentielles. « On a eu droit à un échantillonnage. On nous a donné un fichier INSAE qui comptait le nombre d'enregistrements », annonce le représentant du DOI. Les données avec lesquelles la direction a travaillé englobent celles des déposants aussi bien que celles des structures.
Le sieur Codja a confié à la Cour qu'il n'est pas en mesure d'apprécier le travail effectué par l'INSAE. « Si le travail de l'INSAE est parfait, je ne saurais le dire. Ça dépend de l'objectif du recensement », a-t-il souligné.
Son collaborateur Fréjus Ahotondji Gbaguidi révèle que la direction a plutôt procédé par échantillonnage et certifie également qu'ils n'ont pas travaillé avec les données des promoteurs de ICC-Services.
Plusieurs chiffres sont fournis en ce qui concerne le solde de ICC-Services tels que 12 milliards et 68 milliards de FCFA.
L'ex AJT et les responsables de la DOI doivent répondre des faits. Mme Lawson explique : « (....) Lorsqu'on sort les intérêts déjà payés, il reste 68 milliards de FCFA avec les soldes négatifs ». S'agissant des 72 milliards de l'INSAE, « c'est après apurement qu'on est venu aux 68 milliards FCFA », a-t-elle ajouté.
Les données transmises à la DOI selon Mme Lawson sont un ensemble de données, mais ignore où elles peuvent être. De plus, la présidente du comité de suivi ne saurait dire d'où elle tient les montants relatifs à ICC-Services tout en justifiant qu'elle ne s'est pas impliquée dans le travail des informaticiens.
Quant au directeur de l'INSAE, il avance un chiffre de 109 milliards comme le total des montants placés.

Les images d'un film vidéo font débat

Dans le but d'avancer dans le procès, le président Edouard Cyriaque Dossa a fermé les débats autour de la fiabilité des chiffres de l'INSAE.
La Cour a entrepris de passer à la visualisation d'un film vidéo sur le complexe agro pastoral de ICC-Services. Ceci, afin d'éliminer une à une les hypothèses de provenance des fonds avec lesquelles les intérêts étaient payés aux déposants. Les images remontant à 2010 reflètent des champs de cultures, l'élevage de lapins et de volaille.
A la suite de la projection, les avocats n'ont pas manqué de faire des observations. Dans le rang des avocats de la partie civile, ces images laissent perplexe sur la capacité a généré des milliards. Me Affougnon se demande s'il est question de tous les sites d'activités annoncés par les promoteurs de ICC-Services. Pour Me Gustave Cassa « ça ressemble aux documents qu'on remet ici ».
Selon Me Gbaguidi, avocat de la défense, il faut que le patron de ICC-Services se prononce sur ces images. « C'est une très petite partie qu'on vient voir là », a soutenu Guy Akplogan.
« Si le comité de suivi était allé sur le terrain, il n'aurait pas qualifié de plan d'affaires le plan de remboursement de mes clients », a lancé Me Gbaguidi. A cette déclaration, la présidente du comité de suivi répond : « Si l'avocat des promoteurs ne nous avait pas dénié tout droit légal, peut-être qu'on serait allé sur les lieux ».
Le chef d'agence de Dantokpa fait également ses observations. « Si vous avez ceci, ça veut dire que les activités existent », a-t-il balancé.
C'est sur ces observations que le président Edouard Cyriaque Dossa a suspendu les débats.
La Cour donne rendez-vous ce mercredi 23 janvier 2019 pour la suite du procès.

Akpédjé AYOSSO

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Un nouveau membre de l’Autorité de Régulation prête serment devant le Président de la Cour Suprême

CRIDEM (Mauritanie) - Wed, 01/23/2019 - 01:00
AMI - M. Mohamed Lemine Taher, nouveau membre de l’Autorité de Régulation a prêté serment lundi à Nouakchott devant la Cour suprême, sous...
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Mauritanie : la Société Financière Internationale débloque 1,4 million $ en faveur de la réforme du cadre des affaires

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Nouadhibou - Pêches : Inauguration d’une pirogue 2G

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Mauritanie/Littérature : deux nouvelles parutions

CRIDEM (Mauritanie) - Tue, 01/22/2019 - 22:30
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Mouna Mint Deye décide d'engager une action en justice contre le DG de la TVM

CRIDEM (Mauritanie) - Tue, 01/22/2019 - 21:45
Al-Hakika – La leader au sein du RFD (opposition) et journaliste Mouna Mint Deye a posté un tweet, dans lequel, elle annonce sa décision de...
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3es Assises du tourisme Les experts pointent les insuffisances et contraintes du secteur

Algérie 360 - Tue, 01/22/2019 - 21:05

Les insuffisances et contraintes freinant l’essor du secteur touristique en Algérie ont été pointées du doigt, hier à Alger, par des experts nationaux et étrangers du domaine touristique qui ont préconisé, en même temps, des pistes de solutions pour y remédier.
Intervenant en séance plénière des 3es Assises nationales du tourisme, l’expert Aziz Nafa a recommandé le «renforcement» de l’aspect lié à la promotion de la destination Algérie, à travers «l’identification de la cible» et ce, en mettant à disposition des organes en charge de le faire avec «davantage de moyens financiers, ainsi qu’un capital humain plus adapté».
Chercheur au Centre de recherche en économie appliquée pour le développement (Cread), l’intervenant a, dans une évaluation du Schéma directeur d’aménagement touristique (SDAT), insisté également sur l’aménagement du territoire dans le cadre des Zones d’expansion touristique (ZET) créées jusque-là.
Il a, par ailleurs, plaidé pour la mise en œuvre du Système d’observation et d’évaluation touristique ainsi que de la Banque d’investissement touristique (BIT), les deux dispositifs étant prévus dans le cadre du SDAT, a-t-il rappelé.
S’agissant du critère lié à la formation, M. Nafa s’est félicité de l’augmentation du nombre d’établissements spécialisés dans les métiers et les activités touristiques, mais considère néanmoins que cette formation se doit d’être «en adaptation avec les besoins économiques locaux».
Evoquant les contraintes freinant le développement du secteur touristique en Algérie, il les résumera en deux aspects majeurs : l’insuffisance et la qualité de l’hébergement, ainsi que «la tarification inaccessible» pratiquée par les différents voyagistes (hébergement et transport notamment).
«Il est temps que nos agences de voyages travaillent sur la réception et ne se contentent plus de faire uniquement dans l’émission des voyageurs», a-t-il également déploré.
Allant dans le même sens, l’expert canadien en tourisme, François Bédard, a souligné la nécessité de mettre en place «une Marque Algérie», afin de mettre en avant et de valoriser la destination Algérie, comme c’est le cas pour les pays touristiques, a-t-il argumenté.
L’intervenant a, en outre, recommandé d’axer les efforts autour des deux concepts que sont «Gouvernance et Durabilité», tout en prévoyant un «budget conséquent» aux aspects liés à la promotion, à travers un travail de marketing, pour valoriser les potentialités touristiques du pays.
Le spécialiste des questions touristiques a également préconisé «l’encouragement de l’entreprenariat et de l’investissement» des différentes activités liées au secteur, à l’instar de l’hébergement, transport, etc. et ce, dans le cadre des Petites et moyennes entreprises (PME), créatrices d’emplois directs et indirects.
Pour le représentant du Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD), Remy Poliwa, tout développement touristique passe par la création d’une «valeur ajoutée» à partir de la base, et ce, explique-t-il, à travers des micro-activités locales, créatrices de richesses. De même que par le respect de «l’échelle de valeurs» propres au secteur, ainsi que par «l’encouragement et l’accompagnement» des jeunes créateurs de projets touristiques.
APS

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Une trop grande désorganisation aux services des urgences 0

Algérie 360 - Tue, 01/22/2019 - 21:04

Quatre millions de consultations ont été enregistrées par les services des urgences de l’ensemble des établissements hospitaliers de la wilaya d’Alger en 2018, ce qui correspond à la population d’Alger ! Un chiffre effarant si l’on compare aux autres pays notamment aux revenus intermédiaires. Pour comparaison, l’Organisation mondiale de la santé enregistre en général entre 10 et 20% de la population qui est accueillie pour des consultations en urgence.
Nedjma Merabet – Alger (Le Soir) – C’est ce que nous avons appris lors de la rencontre organisée hier au niveau de l’Institut national de la santé publique, destinée à faire le bilan des journées d’études sur la prise en charge des urgences médico-chirurgicales.
La raison principale qu’évoque le professeur Zidouni est celle de la mauvaise organisation et répartition des services. Ce sont les CHU qui héritent de tous les patients, tandis que les EPSP ou les EPH sont boudés par les citoyens.
Le professeur Zidouni explique cette désorganisation par le fait que, traditionnellement, l’hôpital était le réceptacle de toutes les maladies et souffrances. Ceci avant le concept de structures ambulatoires et leur séparation des hôpitaux. Ces structures pouvant accueillir un grand nombre de malades et une diversité de cas qui pourraient éviter les consultations en CHU car ces derniers doivent en priorité s’occuper des soins spécialisés et des cas complexes. A ce propos, les intervenants, dont le professeur Zidouni ou M. Rahal, directeur de l’Institut national de la santé publique, invitent la presse à travailler pour la sensibilisation de la population à ces questions.
En effet, il arrive souvent que des patients aillent consulter un médecin à l’hôpital en fin de journée, au lieu d’aller vers les structures ambulatoires en question.
La conséquence est une surcharge de travail qui amoindrit les capacités des CHU et une disponibilité qui n’est pas utilisée dans les structures périphériques. Pour ce faire, il sera mis en place, entre autres, des systèmes de formation continue, visant les médecins généralistes, qui pourront devenir spécialistes en soins d’urgence.
La recrudescence des maladies métaboliques, des pathologies cardiovasculaires et la multiplicité des accidents routiers font de cette formation continue un impératif pour l’efficacité de la prise en charge des malades urgents. Des centres de tri (des divers cas) seront également mis en place dans les CHU, afin de diriger les malades au bon endroit.
D’autres mécanismes seront également prévus en termes de matériel médical, de personnel, mais aussi de communication.
N. M.

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Constantine : Un suivi massif au primaire

Algérie 360 - Tue, 01/22/2019 - 21:03

Le mot d’ordre auquel l’intersyndicale avait appelé pour la journée d’hier a été respecté à hauteur de 80% au niveau du premier cycle à Constantine. Pour ce qui est des autres paliers de l’enseignement, tous les lycées de la wilaya n’ont pas été perturbés par cet arrêt de travail avec un taux affiché ne dépassant pas les 0,19%, selon des sources de la Direction de l’éducation, sans doute en raison de l’absence du Cnapeste de cette union. Pour le deuxième palier de l’enseignement, soit le moyen, le taux de suivi a été de 25% sur l’ensemble de la wilaya. Il est à relever la non-participation des intendants dans ce débrayage et «aucun d’eux n’a déserté l’établissement hier», a t-on tenu à préciser. Un autre facteur qui a contribué à la déserte des écoles, les élèves eux-mêmes qui, sachant la tenue de cette journée de protestation, avaient manqué à l’appel, des fois par décision des parents eux-mêmes. Aucune protestation ni sit-in n’a été observé, a-t-on constaté.
Les regroupements des enseignants dans l’enceinte des établissements avaient pour but de discuter des revendications soulevées par leurs syndicats au ministère de tutelle notamment les dossiers socioprofessionnels et les questions pédagogiques qui ont fait l’objet de simples promesses sans calendrier ni mécanisme de mise en œuvre.
Ilhem Tir

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EDUCATION : La grève largement suivie

Algérie 360 - Tue, 01/22/2019 - 21:02

L’appel à la grève lancé par le collectif des syndicats autonomes a été massivement suivi hier engendrant d’importantes perturbations dans les établissements scolaires. Les syndicats ont annoncé un taux de suivi national de 57, 56%. Les cinq syndicats qui seront rejoints également par le Cnapeste se réuniront, jeudi, pour décider du gel ou de la radicalisation de leur mouvement de protestation.
Salima Akkouche – Alger (Le Soir) – De nombreux élèves ont rebroussé chemin hier en raison de la grève à laquelle a appelé le collectif des syndicats autonomes. La ministre de l’Education était pourtant claire : les élèves ne doivent pas quitter les établissements scolaires. Certains directeurs d’établissements ont fait, cependant, fi de cette instruction. Les syndicats ont annoncé un taux de suivi national de 57,56%. «Les différents corps du secteur de l’éducation ont répondu massivement à l’appel à la grève du collectif des syndicats et ce, malgré la campagne sauvage lancée à la veille de notre mouvement par les directeurs d’établissements et la tutelle pour casser la grève, mais la famille éducative a répondu massivement à la grève en raison de la légitimité de nos revendications», a déclaré le collectif des syndicats autonomes. «Le taux de suivi varie d’une wilaya à une autre, allant de 78% à 35% dans certaines wilayas, mais on ne s’attendait pas à une telle mobilisation, les enseignants ont répondu massivement à l’appel à la grève, et on peut dire que le mur de la peur a été cassé, et ce, malgré les menaces de certains directeurs d’établissements et inspecteurs de l’éducation, ainsi que le travail qu’ont fait certains syndicats proches du ministère pour casser la grève», a indiqué Boulam Amoura, président du Satef. Le syndicaliste estime que la tutelle n’a rien fait pour désamorcer la crise. «Nous n’avons pas eu d’autre choix que d’aller vers la grève», a-t-il indiqué. «Nous n’avons même pas encore reçu les P-V des réunions bilatérales. J’ai été contacté dans la soirée de lundi par des cadres du ministère me demandant de passer pour récupérer le P-V, le mardi à 8h, on me dit que les P-V ne sont pas encore prêts et il reste encore quelques retouches», a indiqué M. Amoura qui pointe du doigt un manque de sérieux. La ministre de l’Education a annoncé que les projets de P-V de réunions seront envoyés aux syndicats dans l’après-midi du lundi. La tutelle devra donner sa réponse sur les revendications liées au maintien du travail de la commission mixte relatif au statut particulier des travailleurs du secteur, le maintien de la retraite proportionnelle et de la retraite sans condition d’âge, l’abrogation définitive de l’article 87 bis (de la loi de finances de 2015) et la création d’une prime spécifique aux corps communs et ouvriers qualifiés, l’application immédiate du décret présidentiel 266/14, l’amélioration de la prime de zone sur la base du nouveau salaire de base et non celui de 1989, et la mise en place de mécanismes qui restaurent l’équilibre et le pouvoir d’achat. Le collectif attend aussi des réponses concernant leurs demandes liées à la révision des programmes et méthodes d’enseignement pour les adapter au niveau des élèves, notamment dans l’école primaire, à la diminution du volume horaire dans tous les paliers avec la prise en compte de la quantité de travail et des objectifs, ainsi qu’à la protection de l’autorité pédagogique des enseignants.
L’Unpef, le CLA, le SNTE, le Snapest, le Satef et le Cnapeste se réuniront jeudi pour décider de la suite à donner à leur mouvement de protestation. Ils décideront, sur la base des réponses de la tutelle, du gel ou de la radicalisation de leur mouvement.
S. A.

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Plus de 15% des écoles sans chauffage : Les élèves grelottent de froid à Oran

Algérie 360 - Tue, 01/22/2019 - 21:00
Durant cette période glaciale , plusieurs établissements scolaires relevant du cycle primaire et du moyen sont dépourvus de chauffage à l’image de ceux des communes limitrophes du chef lieu de la wilaya d’Oran notamment les villages de Bir El Djir , Mers El Kébir, Mers El Hadjadj, Oued Tlelat, leurs chauffages demeurent toujours en panne, par faute de maintenance, ils n’ont pas été réparés et ce, sans compter les surcharges des classes et l’absence de chaises à l’image du collège ‘’Haddouche Habib ‘’de la cité Hai Yasmine relevant de la daïra de Bir El Djir

Un constat amer, d’ailleurs la ministre de l’éducation Mme Benghebrit Nouria a bien déclaré lors d’une conférence de presse qu’elle a animé  dimanche 20 Janvier 2019 à la salle de l’hémicycle de la wilaya d’Oran , que plus de 15% des écoles fonctionnent sans chauffage, et que le problème réside dans l’absence de maintenance de ces appareils qui fait  défaut. Ces jours-ci le thermomètre indique des températures très basses. Un froid glacial sévit, en effet, dans ces localités hautement perchées, rendant la scolarité des enfants des écoles et CEM, non raccordées au gaz naturel, très pénible. «Ils souffrent du froid. Est-ce qu’on peut réellement chauffer une salle de plus de 40 mètres carrés avec un bain d’huile?», s’interrogera un parent d’élève. Celui-ci nous apprendra que, selon les informations qu’il détient, les poêles à mazout vétustes sont en panne : «On nous a dit qu’elles sont en réparation. Pourquoi attendre ces moments de grands froids pour penser à ces enfants? Vraiment, il est impossible à ces petits chérubins d’assimiler leurs cours correctement dans des conditions pareilles. Le directeur a saisi par écrits  l’APC et  l’inspecteur administratif de la circonscription, en vain», confiera le parent qui s’est enquis de ce problème. Pour le même interlocuteur, il fallait tout préparer avant l’arrivée du froid. «Les services météorologiques prévoient encore une baisse sensible des températures dans les prochains jours, pour ne pas dire dans les prochaines heures. Nous exhortons les responsables locaux à agir vite», soulignera la même personne. A noter que si les classes sont très peu chauffées, les repas servis à la cantine sont chauds. Dans la commune d’Ain El Turck, il y a quatre écoles  qui ne sont pas encore alimentées en gaz naturel. D’ailleurs, le jour même de l’installation de l’exécutif communal, après une année de blocage, ce point a été évoqué par de nombreux intervenants. Tous les responsables présents à la cérémonie avaient promis d’aider l’exécutif afin de rattraper le retard. Le premier jour de la rentrée des vacances scolaires d’hiver, une commission, composée d’élus et de représentants des services techniques, ont visité toutes les écoles de la commune, où ils ont recensé les manques à combler et des réparations à opérer dans l’immédiat. À souligner que les cinq autres écoles de la commune, dont deux du chef-lieu communal, sont alimentées en gaz naturel depuis déjà quelques années. La généralisation de cette commodité à travers tous les villages se poursuit toujours.

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Quand tu ne seras plus là (Deuxième partie)

CRIDEM (Mauritanie) - Tue, 01/22/2019 - 21:00
Elhourriya - Tu sais que tu dois livrer une rude bataille non pas pour préserver les acquis mais pour imposer tes choix. En fait, l’un vaut...
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La sénatrice démocrate Kamala Harris candidate à la Maison-Blanche

Algérie 360 - Tue, 01/22/2019 - 20:58

La sénatrice américaine Kamala Harris a annoncé lundi sa candidature à l’élection présidentielle de 2020, rejoignant le groupe croissant des prétendants démocrates.

« Le futur de notre pays dépend de vous et de millions d’autres personnes élevant nos voix pour défendre les valeurs américaines », a-t-elle déclaré dans une vidéo postée sur Twitter. « C’est pourquoi je suis candidate pour devenir présidente des Etats-Unis », a-t-elle ajouté.

La sénatrice de 54 ans a choisi un jour férié aux Etats-Unis, célébrant l’anniversaire de la naissance de Martin Luther King, pour faire cette annonce – tout un symbole pour cette fille d’immigrés dont les parents ont participé au mouvement des droits civiques.

Si elle arrive à ses fins, après avoir au préalable remporté les primaires démocrates, elle serait la première femme présidente des Etats-Unis. Ce ne serait pas la première fois qu’elle décroche un titre de pionnière.

Après deux mandats de procureure de San Francisco (2004-2011), elle a été élue, deux fois, procureure de Californie (2011-2017), devenant alors la première femme, mais aussi la première de couleur noire, à diriger les services judiciaires de ce grand Etat.

Puis en janvier 2017, elle a prêté serment au Sénat à Washington, s’inscrivant comme la première femme originaire d’Asie du Sud, du fait des origines tamoules de sa mère, et seulement la seconde sénatrice noire dans l’histoire américaine.

Kamala Harris est notamment connue pour ses interrogatoires serrés, au ton parfois dur, lors d’auditions sous haute tension, comme celle du candidat conservateur controversé à la Cour suprême Brett Kavanaugh en 2018.

A 22 mois des élections présidentielles, plusieurs candidats se sont déjà déclarés côté démocrate, à l’image des sénatrices Elizabeth Warren ou Kirsten Gillibrand.

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Assises nationales du tourisme : des recommandations pour booster le secteur

Algérie 360 - Tue, 01/22/2019 - 20:56

Des mesures de gestion et d’organisation ont été préconisées, mardi à Alger, à travers les recommandations qui ont été formulées par les participants aux 3èmes assises nationales du tourisme afin de booster la dynamique de relance de ce secteur.

Au terme des travaux de ces assises, les participants ont préconisé notamment la réactivation du Fonds de promotion touristique, ainsi que la dotation des directions du tourisme et de l’artisanat au niveau local, de moyens nécessaires pour le développement d’actions de promotion de ce secteur.

Ils ont également recommandé d’engager des actions de communication et d’information visant à « améliorer l’attractivité des destinations nationales et locales à travers un plan communication selon les normes et techniques modernes ».

Pour un rôle « plus conforme aux exigences de la compétition internationale », il a été recommandé de redéfinir le rôle de l’Office national du tourisme et le doter en « moyens financiers et en compétences appropriées », ainsi que le redéploiement des missions de l’Office national algérien du tourisme de sorte à ce qu’il soit « plus agressif » au plan commercial.

La redynamisation du rôle du mouvement associatif, ainsi que l’implication des professionnels et du citoyen dans le développement et la protection des ressources touristiques locales, ont été également soulignées, de même que le renforcement stratégique du partenariat public-privé dans les activités touristiques.

Cette rencontre a été, en outre, sanctionnée par l’adoption de recommandations inhérentes à la création d’une  « marque Algérie » qui sera déclinée au niveau local, l’intégration des critères de durabilité s’agissant des destinations nationales et régionales, la réalisation d’études de marchés sur l’offre et la demande, ainsi que la restructuration des projets touristiques en rapport avec les spécificités locales et la nature de la demande.

Les animateurs de ces assises ont, d’autre part, appelé à la modernisation et la spécialisation des formations dans les métiers du tourisme et de l’artisanat, à l’instar du management touristique, ainsi que le renforcement de la coopération entre les établissements nationaux de formation et les grandes écoles internationales.

Les participants à ces assises ont, par ailleurs, préconisé le passage du concept de zones d’expansion touristiques (ZET) à celui de « destination territoriale », de même que la valorisation du potentiel touristique de chaque territoire en le traduisant en « produit touristique labellisé », tout en privilégiant « les produits éco-touristiques et éco-responsables ».

L’intégration des activités liées au thermalisme et au tourisme culturel a également été évoquée à la clôture de cette rencontre, au même titre que le recours aux nouvelles technologies pour encourager l’essor de ce secteur, à l’instar de la généralisation de « E-payement ».

S’agissant de l’investissement étranger, les recommandations ont suggéré de donner « plus de visibilité » à cet aspect, tout en insistant sur la facilitation des procédures, à travers des « fiscalités encourageantes ».

Les participants ont appelé, par la même occasion, à la diversification du partenariat étranger afin de bénéficier de l’expertise internationale dans la gestion de ce secteur qui représente pour l’Algérie « une des meilleures alternatives à la dépendance énergétique ».

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Coupe d’Algérie: le Paradou bat l’USMH 3-0 et se qualifie en 1/4 de finale

Algérie 360 - Tue, 01/22/2019 - 20:52

ALGER – Le Paradou AC a validé son billet pour les quarts de finale de la Coupe d’Algérie de football, en s’imposant devant l’USM El-Harrach sur le score de 3 à 0 (mi- temps : 0-0), mardi au stade Omar Hamadi (Alger).

Les buts de la rencontre ont été inscrits par Naidji (53′), Loucif (90’+1) et Benayad (90’+4) pour le PAC.

Le Paradou AC affrontera en quarts de finale la JSM Béjaia qui avait composté lundi son billet en battant le CRM Bouguirat (4-1).

La deuxième rencontre des 8es de finale au programme ce mardi mettra aux prises l’ES Sétif à l’USM Alger au stade 8- Mai-1945 de Sétif à partir de 17h00, deux clubs qui détiennent le record de trophées avec 8 coupes chacun.

Lundi, l’USM Annaba, la JSM Béjaia et le CR Belouizdad avaient validé leur billet pour les quarts de finale de la Coupe d’Algérie de football, en disposant respectivement du CABB Arreridj  (3-1), du CRM Bouguirat (4-1) et du SA Mohammadia (3-0).

Ces 1/8es de finale se poursuivront mercredi avant de se clôturer mardi 29 janvier avec le match MC Oran – NC Magra.

Résultats partiels:

Lundi 21 janvier:

CR Belouizdad – SA Mohammadia     3-0

USM Annaba – CABB Arréridj            3-1

JSM Béjaïa – CRM Bouguirat             4-1

Mardi 22 janvier:

Paradou AC – USM El-Harrach         3-0

Sétif: ES Sétif – USM Alger           (17h00)

Mercredi 23 janvier:

Ouargla: MB Rouissat – CS Constantine         (14h30)

Alger (20-Août): NA Husseïn-Dey – MC Alger (15h00)

Mardi 29 janvier:

Oran : MC Oran – NC Magra (17h00).

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Numérisation prochaine des archives de l’ensemble des Conservations foncières

Algérie 360 - Tue, 01/22/2019 - 20:50

ALGER- Le directeur général du Domaine national, Djamel Kheznadji a fait état, mardi à Alger, de la numérisation prochainement de l’ensemble des archives se trouvant au niveau des Conservations foncières à l’échelle nationale, en vue de mettre en place un système informatique moderne à même de sécuriser et sauvegarder efficacement les droits publiés.

Un marché a été conclu, récemment, pour l’acquisition de 300 scanners professionnels pour la numérisation des documents, 45 autres pour les registres, 1200 ordinateurs et 300 imprimantes pour prendre en charge toute l’opération de numérisation des archives de l’ensemble des Conservations foncières, a indiqué M. Kheznadji lors de son audition par la Commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale (APN), suite à l’envoi de missions d’information aux services Conservation foncière des wilayas de Boumerdès, Batna, Biskra, Blida, Oran et Tlemcen.

Précisant que ce matériel sera réceptionné dans les prochains jours, il a expliqué que la numérisation des archives était la troisième phase de la première étape du programme de modernisation des activités de la Conservation foncière.

La première étape étant liée à la création de bases de données informatisées pour les titulaires de titres publiés, a-t-il ajouté soulignant que quelque 10 millions de fiches ont été introduites à ce jours.

La deuxième étape concerne elle, l’introduction des indications propres aux propriétés et leurs annexes, dont le taux d’avancement avoisinait, fin décembre denier, les 93%, a-t-il poursuivi.

Quant au respect de l’ordre chronologique de la prise en charge des dossiers et actes déposés pour publication, tel que prévu par la réglementation en vigueur, M. Kheznadji a évoqué le développement, dans le cadre de la deuxième étape, d’une interface permettant le traitement directe des actes recus au niveau des Conservations foncières en fonction de la date de dépot, affirmant que leur traitement se fait dans les délais impartis par la loi.

Par ailleurs, le directeur général du Domaine national a indiqué que, sur proposition de la Commission des finances et du budget portant révision des Statuts pour le poste de « Conservateur foncier » en vue de lui assurer davantage de protection eu égard aux missions et responsabilités qu’il lui incombent, son administration a proposé la modification des dispositions du décret exécutif de mars 1991, modifiant et complétant les missions de la Conservation foncière dévolues au Conservateur foncier.

A ce propos, M. Kheznadji a estimé impératif la révision de la situation légale du poste « Conservateur foncier » afin de le valoriser et de lui garantir davantage de protection.

En ce qui concerne le manque de ressources humaines au niveau des services de la Conservation foncière des wilayas de Boumerdes, Batna, Biskra, Blida, Oran et Tlemcen, qui ont fait l’objet de missions d’information par des membres de la Commission des finances et du budget, M. Kheznadji a imputé ce déficit au « départ d’un nombre considérable de fonctionnaires expérimentés en retraite anticipée ».

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Assises du tourisme: gestion et organisation pour booster le secteur

Algérie 360 - Tue, 01/22/2019 - 20:49

ALGER- Des mesures de gestion et d’organisation ont été préconisées, mardi à Alger, à travers les recommandations qui ont été formulées par les participants aux 3èmes assises nationales du tourisme afin de booster la dynamique de relance de ce secteur.

Au terme des travaux de ces assises, les participants ont préconisé notamment la réactivation du Fonds de promotion touristique, ainsi que la dotation des directions du tourisme et de l’artisanat au niveau local, de moyens nécessaires pour le développement d’actions de promotion de ce secteur.

Ils ont également recommandé d’engager des actions de communication et d’information visant à « améliorer l’attractivité des destinations nationales et locales à travers un plan communication selon les normes et techniques modernes ».

Pour un rôle « plus conforme aux exigences de la compétition internationale », il a été recommandé de redéfinir le role de l’Office national du tourisme et le doter en « moyens financiers et en compétences appropriées », ainsi que le redéploiement des missions de l’Office national algérien du tourisme de sorte à ce qu’il soit « plus agressif » au plan commercial.

La redynamisation du role du mouvement associatif, ainsi que l’implication des professionnels et du citoyen dans le développement et la protection des ressources touristiques locales, ont été également soulignées, de meme que le renforcement stratégique du partenariat public-privé dans les activités touristiques.

Cette rencontre a été, en outre, sanctionnée par l’adoption de recommandations inhérentes à la création d’une  « marque Algérie » qui sera déclinée au niveau local, l’intégration des critères de durabilité s’agissant des destinations nationales et régionales, la réalisation d’études de marchés sur l’offre et la demande, ainsi que la restructuration des projets touristiques en rapport avec les spécificités locales et la nature de la demande.

Les animateurs de ces assises ont, d’autre part, appelé à la modernisation et la spécialisation des formations dans les métiers du tourisme et de l’artisanat, à l’instar du management touristique, ainsi que le renforcement de la coopération entre les établissements nationaux de formation et les grandes écoles internationales.

Les participants à ces assises ont, par ailleurs, préconisé le passage du concept de zones d’expansion touristiques (ZET) à celui de « destination territoriale », de meme que la valorisation du potentiel touristique de chaque territoire en le traduisant en « produit touristique labellisé », tout en privilégiant « les produits éco-touristiques et éco-responsables ».

L’intégration des activités liées au thermalisme et au tourisme culturel a également été évoquée à la cloture de cette rencontre, au meme titre que le recours aux nouvelles technologies pour encourager l’essor de ce secteur, à l’instar de la généralisation de « E-payement ».

S’agissant de l’investissement étranger, les recommandations ont suggéré de donner « plus de visibilité » à cet aspect, tout en insistant sur la facilitation des procédures, à travers des « fiscalités encourageantes ».

Les participants ont appelé, par la meme occasion, à la diversification du partenariat étranger afin de bénéficier de l’expertise internationale dans la gestion de ce secteur qui représente pour l’Algérie « une des meilleures alternatives à la dépendance énergétique ».

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Lutte contre la migration clandestine: le Gouvernement prévoit la création d’une instance nationale

Algérie 360 - Tue, 01/22/2019 - 20:48

ALGER – Le Conseiller auprès du ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Abdelkader Zarg Erras a affirmé, mardi à Alger, que la lutte contre la migration clandestine « harga » nécessitait l’implication de tous les secteurs et intervenants, un objectif que tendent à atteindre les autorités à travers la création d’une « instance nationale » en charge du suivi permanent de ce dossier.

S’exprimant au forum d’El Moudjahid, le représentant du ministère de l’Intérieur a précisé que parmi les recommandations faites par les experts qui ont animé les ateliers du forum organisé récemment par le ministère de l’Intérieur sur le phénomène de la « harga », figurait la création d’une instance nationale comprenant tous les secteurs concernés en vue de veiller, d’une façon continue et permanente, à la lutte contre ce phénomène et l’examen des raisons qui poussent les jeunes à prendre ce risque », ajoutant que « le gouvernement réfléchit actuellement à la concrétisation de cette proposition ».

Après avoir indiqué que le phénomène de la « harga » était apparu durant les années  2000 en milieu de jeunes, le CES a affirmé que « ce phénomène a connu un net recul  l’année dernière », ajoutant que « le traitement de ce dossier doit se faire dans un cadre institutionnel renfermant tous les secteurs et intervenants concernés avec l’implication des associations actives ».

A ce titre, le même responsable a fait état de « l’installation, la semaine en cours, d’une commission conjointe entre le ministère de l’Intérieur et les représentants de la société civile en vue d’enrichir le projet de loi relatif aux associations (en cours d’élaboration) afin de promouvoir le rôle des associations » qui doivent, souligne-t-il, contribuer à la lutte contre les différents fléaux auxquels sont confrontés les jeunes algériens, notamment la harga ».

Le responsable a rappelé également certaines questions abordées lors du Forum, se focalisant sur « les modes de sensibilisation des jeunes aux dangers de ce phénomène en se basant sur les réseaux sociaux devenus de nos jours première source d’information et moyen de tentation pour cette catégorie de la société ».

« Il est nécessaire d’adopter les mêmes moyens de communication utilisés par les réseaux criminels qui incitent les jeunes à prendre ce risque », a-t-il poursuivi.

De son côté, le président de l’association « Adwaa Right » et ancien commandant des scouts algériens, Noureddine Benbraham a estimé que la criminalisation du phénomène de harga « n’est pas le meilleur moyen pour changer la vision des jeunes. Il faudrait, plutôt, les accompagner et prendre en charger leurs préoccupations à travers la création de conseils régionaux et nationaux ».

Les autorités et organisations de la société civile se doivent de « réfléchir à des politiques plus efficaces pour la prise en charge des préoccupations et de l’avenir de plus de 11 millions de jeunes inscrits dans différents systèmes de formations à travers le pays », a-t-il ajouté.

S’agissant de la loi relative aux associations, M. Benbraham a affirmé que celle-ci « inclut 14 mille associations nationales et 85 mille associations locales », mettant l’accent sur l’impératif de doter ces associations « de moyens nécessaires pour promouvoir leur performance par l’introduction, à travers un projet de loi en cours d’élaboration, de nouveaux éléments liés au financement et à l’accompagnement ».

M. Benbraham a mis en avant le rôle des associations, les considérants comme « principal acteur à même de contribuer à l’accompagnement des politiques du Gouvernement orientées notamment vers les jeunes, tout en faisant face au différents fléaux rongeant la société ».

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