Le ministre du travail et de la fonction publique, Adidjatou Mathys, représentant le ministre d'Etat chargé du plan et du développement, Abdoulaye Bio Tchané, a procédé, ce mardi 29 janvier 2019, à Cotonou, au lancement du Plan cadre des Nations-Unies pour l'assistance au développement (Pnuad 2019-2023), communément appelé Undaf.
Le Coordonnateur résident du Système des Nations Unies au Bénin, Siaka Coulibaly, a souligné à cette occasion que le lancement de l'Undaf 2019-2023 intervient dans un contexte de mise en œuvre de la réforme du Système de Développement des Nations Unies impulsée par le Secrétaire général des Nations Unies à la demande des Etats membres. Pour lui, la réforme du Système des Nations Unies pour le développement fait du Plan cadre des Nations Unies pour l'assistance au développement, le cadre de référence et fédérateur de toutes les interventions des agences du Systèmes des Nations Unies au Bénin. « Ce sera le principal instrument des agences du Système des Nations Unies pour accompagner le gouvernement dans la mise en œuvre des priorités nationales en lien avec l'agenda de développement 2030 et ses objectifs de développement durable », a-t-il précisé. Siaka Coulibaly a ajouté qu'au regard de cette réforme, l'Undaf 2019-2023 s'est déroulé suivant une approche totalement inclusive. « Il a été le fruit d'une large concertation avec les différentes parties prenantes au processus de développement notamment les structures gouvernementales, les acteurs de la société civile, du secteur privé, et des partenaires techniques et financiers […] », a expliqué le Coordonnateur résident du Système des Nations Unies au Bénin.
A travers le Plan cadre des Nations Unies pour l'assistance au développement 2019-2023, près de 300 millions de dollars seront mobilisés sur la période 2019-2023, a-t-il informé avant de préciser que le gouvernement et l'Equipe pays des Nations-Unies travailleront ensemble autour de trois axes majeurs à savoir : la promotion d'une croissance économique forte, inclusive et durable ; le renforcement du capital humain notamment la santé, l'éducation, l'égalité entre les sexes et la protection sociale et le renforcement de la gouvernance tant administrative que politique, ainsi que la promotion de la sécurité, la paix et des droits humains.
Un témoignage des bonnes relations entre le Bénin et les Nations Unies
Au regard des grands résultats obtenus au terme de la mise en œuvre du programme commun de coopération entre le Bénin et le Système des Nations Unies (Undaf 2014-2018), le ministre du travail et de la fonction publique, Adidjatou Mathys, a noté que la coopération s'est déroulée durant tout ce cycle avec grande satisfaction. Pour elle, la signature de l'Undaf 2019-2023 témoigne de la confiance et de l'engagement mutuel qui caractérisent les relations entre le Bénin et le Système des Nations-Unies. Par le plan cadre des Nations Unies pour l'assistance au développement, explique le ministre du travail, le Système des Nations Unies accompagne les efforts de développement du Bénin notamment à travers l'appui qu'il apporte à la formulation et à la mise en œuvre du cadre national de planification et de programmation du développement qui inclut le Programme d'actions du développement (PAG Bénin révélé), le Programme de croissance pour le développement durable (Pcdd) et le Plan national de développement (Pnd). Saisissant l'occasion du lancement de l'Undaf 2019-2023, Adidjatou Mathys a félicité tous les acteurs et les partenaires qui ont œuvré pour l'atteinte des objectifs communs en matière de croissance inclusive et de création d'emplois, le renforcement de la protection sociale, de santé, d'éducation de base, de protection contre la vulnérabilité sociale, les violences et abus, de gouvernance, d'environnement, de gestion des crises de catastrophes et des changements climatiques. « Sans nous satisfaire de ces résultats, nous pouvons les reconnaître, les apprécier afin de mieux faire », a-t-elle fait observer avant de préciser que le tout premier objectif serait de mieux faire dans le cadre du cycle qui s'ouvre ce jour. Le ministre du travail et de la fonction publique a par ailleurs invité les acteurs à capitaliser les acquis de l'Undaf 2014-2018, à reproduire les bonnes pratiques et à tirer les leçons nécessaires afin de s'en servir comme tremplin pour la mise en œuvre plus efficace et plus efficiente du nouveau programme. Elle a pour finir exhorté les partenaires techniques et financiers au développement du Bénin à accorder une écoute favorable aux sollicitations et demandes de ressources supplémentaires ou complémentaires qui seront nécessaires au financement de l'Undaf.
Le nouveau cycle 2019-2023 de l'Undaf, a été signé le 08 novembre 2018. Avant son lancement officiel, le film documentaire des grands résultats de l'Undaf 2014-2018 a été présenté aux participants. Ses réalisations ont porté sur 06 domaines prioritaires à savoir : la croissance inclusive, l'emploi ; la sécurité alimentaire ; l'égalité du genre et de la protection sociale ; la santé y compris le Vih/Sida, les maladies non transmissibles (Mnt), la malnutrition, la planification familiale ; l'assainissement de base ; l'éducation de base, la protection contre la vulnérabilité sociale, les violences et les abus ; la gouvernance, la participation et la décentralisation et l'environnement ; la gestion des crises et catastrophes et les changements climatiques.
L'Undaf constitue l'instrument conjoint des agences du Système des Nations Unies pour une mise en œuvre de l'agenda 2030 au Bénin. Il découle de la vision 2030 des Nations Unies au Bénin qui vise à œuvrer pour des « populations plus résilientes, en bon état de santé et de nutrition, mieux éduquées, bénéficiant de la protection sociale, vivant en paix, en sécurité, dans un environnement de justice et engagées pour un développement durable, participatif et inclusif ».
F. Aubin AHEHEHINNOU
Les score et rang du Bénin dans l'indice de Perception de la Corruption (IPC) selon le classement mondial 2018 de Transpency International sont connus, ce mardi 29 janvier 2019. De 39/100 en 2017, le Bénin passe de 40/100 en 2018 et garde sa 85ème place sur 180 pays évalués.
Le Score ICP du Bénin a accru en raison de l'indicateur Variétés de démocraties (V-Dem) qui est « une nouvelle approche à la conceptualisation et à la mesure de la démocratie ». V-Dem produit « un ensemble de données pluridimensionnel et désagrégé qui reflète la complexité du concept de démocratie en tant que système de droit qui va au-delà de la simple tenue d'élections. ». Ce projet distingue 07 principes fondamentaux de la démocratie : électorale, libérale, participative, délibérative, égalitaire, majoritaire et consensuel. Il procède à la collecte des données afin de mesurer ces principes.
Selon le V-Dem, le Bénin qui a autrefois occupé en 2016 la 95ème place sur 176 pays évalués avec une note de 36 sur 100, a eu 18 nouveaux points.
Akpédjé AYOSSO
Pour sa 4ème édition, la Nuit des Idées se déroulera le jeudi 31 janvier 2019 dans plus de 70 pays, et donnera
lieu à de nombreuses manifestations autour d’une même thématique : « FACE AU PRESENT ».
Coordonnée par l’Institut français, la Nuit des Idées 2019 se tiendra dans 18 lieux différents d’Alger,
d’Annaba, de Blida et de Tlemcen le jeudi 31 janvier 2018 de 17h à 2h du matin. Projections, débats,
expositions, tables-rondes, lectures et concerts seront au programme de cette Nuit du penser-ensemble.
A cette occasion, la Cinémathèque algérienne, « la librairie du Tiers Monde », l’espace culturel « Les Ateliers
Sauvages », l’école « Artissimo », la Librairie « Mauguin », la galerie « Espaco », la galerie « Kazi » et les trois
instituts français d’Alger, d’Annaba et de Tlemcen accueilleront les 30 manifestations organisées tout au long
de la soirée.
Programme complet de l’IF Alger https://www.if-algerie.com/alger/agenda-culturel/la-nuit-des-idees-a-alger-de18h00-a-02h00-entree-libre
Programme de l’IF Annaba https://www.if-algerie.com/annaba/agenda-culturel/la-nuit-des-idees
Programme de l’IF Tlemcen https://www.if-algerie.com/tlemcen/agenda-culturel/la-nuit-des-idees
L’entrée est libre à tous les évènements. Soyez les bienvenus !
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A peine publié que Social Watch Bénin dans sa démarche de veille citoyenne et en tant que Contact National de Transparency International au Bénin a donné son appréciation sur l'Indice de Perception de la Corruption (IPC) 2018 et fait des recommandations.
Placé sous le thème « La corruption et la démocratie » le rapport de l'IPC 2018 révèle que la majorité des pays n'ont pas fait suffisament d'effort.
Le réseau d'organisations de la société civile dirigé par Mme Blanche Sonon, à travers un communiqué a apprécié à sa juste valeur les performances de l'Indice de Perception de la Corruption 2018, tant au plan mondial qu'au plan national. De façon générale l'IPC 2018 n'a pas donné une progression satisfaisante, avec plus des tiers des pays du monde qui sont en dessous de la moyenne, le Bénin a fait l'effort d'un point de plus que 2017. Une petite prouesse qui n'améliore guère son rang de 85ème sur 180 pays.
Il faut préciser que l'Indice de Perception de la Corruption (IPC) est un indice composite de Transparency International qui cote et classe les pays/territoires en fonction du degré de corruption présent dans le secteur public de ces pays/territoires tel que perçu par les experts et les chefs d'entreprise. Il s'agit d'un indice composite, une combinaison de 13 enquêtes et évaluations de la corruption, rassemblées par une variété d'institutions réputées. L'IPC est l'indicateur de corruption le plus largement utilisé dans le monde.
Marcel H.
(Lire l'intégralité du communiqué de Social Watch Bénin)
Lancement de l'Indice de Perception de la Corruption 2018Communiqué de Social Watch Bénin (TI-Bénin)
L'Indice de Perception de la Corruption 2018 de Transparency International (TI) vient d'être publié et les résultats sont troublants au plan mondial.
L'indice de cette année montre que la majorité des pays ne font que peu de progrès dans la lutte contre la corruption ou n'en font pas du tout. Pire encore, il en ressort que l'incapacité persistante de la plupart des pays à contrôler efficacement la corruption contribue à une crise de la démocratie dans le monde.
L'IPC 2018 s'appuie sur 13 enquêtes et évaluations d'experts pour mesurer la corruption dans le secteur public au niveau de 180 pays et territoires, en attribuant à chacun une note allant de zéro (très corrompu) à 100 (pas corrompu).
À l'échelle mondiale, plus des deux tiers des pays ont un score inférieur à 50 sur 100. La moyenne mondiale est de 43 sur 100. Le Danemark et la Nouvelle-Zélande arrivent en tête avec un score de 88 et 87, respectivement. La Somalie, la Syrie et le Soudan du Sud tiennent la lanterne rouge avec des scores respectifs de 10, 13 et 13.
Au niveau régional, l'Europe occidentale avec une moyenne de 66 points obtient le score le plus élevé. A l'opposé, les régions les moins bien notées sont l'Afrique subsaharienne (score moyen : 32), l'Europe de l'Est et l'Asie centrale (score moyen : 35).
Quant à notre pays le Bénin, l'IPC 2018 affiche un score de 40 sur 100. Il s'agit d'une augmentation de 1 point par rapport à 2017 bien qu'il ait conservé le même rang (85ème sur 180 pays ou territoires).
Le thème du rapport de cette année est « La corruption et la démocratie ».
L'indice de perception de la corruption (IPC) 2018 publié aujourd'hui par Transparency International révèle que l'incapacité persistante de la plupart des pays à contrôler efficacement la corruption contribue à une crise de la démocratie dans le monde.
Avec de nombreuses institutions démocratiques et normes actuellement menacées - souvent par des dirigeants à tendance autoritaire ou populiste -, TI a analysé la relation entre la corruption et les tendances de la démocratie mondiale.
TI a constaté que la corruption du secteur public peut contribuer à un recul des institutions et des valeurs démocratiques.
Lorsque nous parlons de démocratie, nous ne parlons pas simplement d'élections libres et équitables. Notre analyse examine la démocratie au-delà du processus électoral pour se concentrer sur une compréhension holistique de la qualité de la démocratie, surtout la démocratique financière.
En effet, « l'argent public est au cœur de l'Etat de droit et de la démocratie », selon la Directive n° 0 1I09/CMIUEMOA portant Code de transparence dans la gestion des finances publiques au sein de l'UEMOA.
C'est pourquoi Social Watch Bénin (TI-Bénin) s'efforce de travailler pour la mise en œuvre des recommandations du Rapport d'évaluation du Système National d'Intégrité (SNI).
A cet effet, Social Watch Bénin (TI-Bénin) exhorte tous les acteurs des 13 piliers du SNI à s'investir davantage dans la réalisation concrète des différentes actions inscrites dans leurs plans de promotion de l'intégrité et de lutte contre la corruption.
Ainsi nous recommandons aux acteurs politiques :
• de rendre accessibles au public toutes les informations relatives à la gestion des finances
et des marchés publics,
• de renforcer l'indépendance des institutions de contre-pouvoir et de garantir leur capacité
à fonctionner sans intimidation,
• de combler le fossé entre la législation et les pratiques de lutte contre la corruption,
• de soutenir les organisations de la société civile de contrôle citoyen des dépenses
publiques,
• de soutenir des médias libres et indépendants, en assurant la sécurité des journalistes et
leur capacité à travailler sans intimidation ni harcèlement.
Pour voir les résultats, visitez www.transparency.org/cpi2018 ou www.socialwatch.bj ou www.facebook.com/swbenin ou www.twiter.com/swbenin
Je vous remercie.
Blanche SONON
Présidente Social Watch Bénin
Cotonou, le 29 Janvier 2019
Le procès ICC-Services prorogé jusqu'au 31 janvier 2019 est à son 27ème journée d'audience ce mardi 29 janvier 2019 à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET).
Au terme de la 26ème audience, le président de la Cour Edouard Cyriaque Dossa a invité la partie civile à s'apprêter pour la plaidoirie. Mais à l'ouverture de cette nouvelle journée d'audience, le président de la Cour a fait part d'une correspondance des avocats de la partie civile. « Les avocats Gustave Cassa, Agathe Affougnon et Alain Orounla ont sollicité de la Cour qui lui plaise de convoquer certaines personnes physiques et morales (...) à comparaître à l'audience du jeudi 31 janvier 2019 », informe Edouard Cyriaque Dossa.
Ladite citation à comparaître qui a été dénoncée au procureur spécial près la CRIET cible les personnes physiques telles que : Justin Gbènamèto, président de la commission d'enquête judiciaire, Seth Akplogan, ancien régisseur central du ministère des finances, Evel Gomez, assistant de Sévérine Lawson, présidente du comité de suivi et Mariette Hinnoukpo, secrétaire démissionnaire de Emile Tégbénou. Cette dernière est partie avec une portion des déposants de ICC-Services avant l'éclatement de la crise.
Au titre des personnes morales, il y a les établissements bancaires, SGB, NSIA Banque, UBA, BOA et même l'Etat béninois.
Le procureur spécial Ulrich Togbonon a pris acte de la démarche qu'il a soumise à la Cour.
Une démarche intervenue tardivement
Pour la défense, cette demande ne saurait être appréciée puisqu'elle est intervenue de façon tardive. Me Gbaguidi annonce que la procédure est complètement biaisée. Il ajoute : « On saisit le président d'une citation à comparaître et le procureur spécial d'une citation directe ce qui est complètement nouveau à mes yeux ». Me Gbaguidi rappelle que des responsables à divers niveaux des banques ont défilé devant la Cour et que la partie civile aurait saisi cette occasion pour approfondir leurs préoccupations. « Je sollicite qu'il plaise à votre Cour de nous départager », lance-t-il.
Les avocats de l'Etat béninois s'associent à la défense et prient la Cour de rejeter cette demande d'instruction complémentaire parce qu'elle ‘'n'avancera à rien''. Se basant sur l'article 290, Me Olga Anassidé martèle que « seul le président de la Cour peut ordonner les mesures complémentaires s'il estime que l'instruction n'est pas suffisante ». L'avocate renseigne que Mariette Hinnoukpo et Seth Akplogan, « n'apporteront rien de nouveau aux débats ».
Selon Me Spero Quenum, l'initiative prise par ses confrères de la partie civile est tardive. C'est une ‘' mauvaise démarche procédurale'' qui n'est pas recevable. « Je voudrais me fonder sur l'article 313 du code de procédure pénale pour vous demander de rejeter cette demande au regard de toutes les observations faites pas mes confrères afin de permettre l'évolution des débats », conclu-t-il. Un avis qui est soutenu par Me Gnonhoué.
Une demande fondée selon la partie civile
Dans le rang des avocats demandeurs, Me Cassa Gustave soutient que leur demande est fondée. Pour lui, l''Etat béninois qui fait office de partie civile dans ce procès n'a pas daigné comparaître devant la Cour pour déposer. « Lors des dépositions, il y a eu un rapport du comité de suivi qui est déposé et non signé. La Cour a demandé à ce que diligence soit faite pour lui apporter le rapport signé. Jusqu'à la date d'aujourd'hui, aucune suite n'est donnée à cette injonction de la Cour », annonce Me Cassa Gustave. Ce dernier juge que « leur demande est très importante pour la manifestation de la vérité ». Me Cassa Gustave notifie à la Cour : « Lorsque au vu de l'instruction il est apparu à nos yeux que des préposés de l'Etat ont failli à leurs obligations, il est important de coller certaines responsabilités à l'Etat. Et donc il est important que l'Etat en tant que partie civile doit déposer ».
« Notre position est claire : faire comparaître l'Etat afin qu'il puisse s'expliquer dans ce dossier dans lequel il a failli », ajoute Me Agathe Affougnon.
Abondant dans le même sens, Me Alain Orounla informe qu'on ne peut auditionner les autres comités mis en place dans le cadre de la gestion de ce dossier sans écouter la commission d'enquête qui est au cœur de cette procédure. « L'Etat doit venir laver son honneur par rapport à toutes ces anomalies », affirme-t-il. Pour Me Orounla les promoteurs de ICC-Services et l'Etat montrent « à travers leur position dans ce procès leur complicité ».
Il indique que « si l'Etat a tenté de les aider à obtenir l'agrément il est donc clair que la responsabilité de l'Etat est engagée ».
Selon l'avocat de la partie civile, il n'y a pas d'intérêt à poursuivre des gens qui ont acheté les immeubles des promoteurs de ICC-Services alors que des personnes qui se sont enrichies dans cette affaire sont libres de leur mouvement.
Après une suspension de quelques minutes, la Cour a statué sur la requête des avocats des victimes. Elle a finalement accédé à la demande de la partie civile. L'audience a été suspendue à 12 heures 25. Elle sera reprise donc le jeudi 31 janvier 2019.
Akpédjé AYOSSO
Une conférence s'est ouverte ce lundi 28 janvier 2019 à Cotonou dans le cadre du programme régional de renforcement des capacités et d'évaluation d'impact en Afrique de l'Ouest (Wacie). Pendant quelques jours, les participants venus des pays de l'Uemoa vont discuter autour de l'évaluation d'impact en Afrique francophone.
« L'évaluation d'impact en Afrique francophone : il est temps d'agir ». Tel est le thème sur lequel vont se pencher les participants au cours de cette rencontre.
L'évaluation d'impact constitue un outil de performance devant éclairer les choix de politiques publiques. Néanmoins, elle reste le maillon faible des stratégies de développement dans les pays de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa). Consciente de cette faiblesse, la communauté francophone entend à travers cette rencontre améliorer celle-ci dans le processus de prise de décision. La conférence sur l'évaluation d'impact dans l'espace Uemoa est organisée en collaboration avec l'Initiative internationale pour l'évaluation d'impact (3ie).
Membre du Bureau de l'évaluation des politiques publiques et de l'analyse de l'action gouvernementale, Abdel Jawed Bouraïma, souligne qu'il s'agit d'une première dans la sous-région,. C'est donc pour lui, un résultat majeur du programme régional de renforcement des capacités et d'évaluation d'impact en Afrique de l'Ouest (Wacie). Un programme dont le but est de contribuer à améliorer la qualité de la gouvernance à travers l'utilisation effective des résultats issus des évaluations d'impact.
Pour le représentant du ministre d'Etat, secrétaire général à la présidence de la République, Abdoulaye Gounou, « L'ambition du programme Wacie est de faire de l'Uemoa une région championne de l'évaluation d'impact à l'échelle du continent africain d'ici à 2025 ». Marie Gaarder, directrice du bureau de l'évaluation de 3ie, chef de file des partenaires techniques et financiers dans la réalisation des évaluations en Afrique, indique qu'il s'agit un changement remarquable de paradigme en matière d'évaluation du développement. La phase pilote du programme dure trois ans (2018-2021). Pour elle, il s'agit d'une initiative unique qui porte en elle un grand potentiel pour aider les décideurs dans le choix et l'adoption de politiques publiques pertinentes et efficaces pour chacun des pays de l'Uemoa, pour la région de l'Afrique francophone et pour l'Afrique au sens large.
Marie Gaarder rassure de l'engagement de 3ie à contribuer à la production et l'utilisation des données probantes dans la prise de décision en Afrique.
Le professeur Emmanuel Akpo, économiste et enseignant-chercheur à l'université d'Abomey-Calavi, a échangé avec les participants sur le thème principal de la rencontre.
G.A.
Le président de la Commission électorale nationale autonome (Céna) a reçu en son cabinet, ce lundi 28 janvier 2019, les membres du bureau de l'Association nationale des administrateurs civils du Bénin (Anacib). Les hôtes du président Emmanuel Tiando ont émis la volonté de jouer efficacement leur partition dans l'organisation des législatives du 28 avril prochain.
Conduit par son président, Aurélien Lalèyè, le bureau de l'Anacib a effectué avec les responsables de la Commission électorale nationale autonome (Céna), une séance d'échanges sur le processus électoral enclenché depuis quelques jours. Cette visite aux membres de l'institution chargée d'organiser les élections vise selon Aurélien Lalèyè à présenter l'association au président de la Céna et pour discuter de la possibilité pour eux de participer à l'organisation des législatives du 28 avril prochain. Il s'agit aussi à travers cette rencontre de faire comprendre aux autorités l'importance des administrateurs civils dans l'organisation d'une élection afin qu'elles leur accordent une place de choix dans ce processus. Aurélien Lalèyè a indiqué qu'au moment où le ministère de l'Intérieur se chargeait de l'organisation des élections, les administrateurs civils étaient à l'avant-garde du processus. Pour lui, « ce n'est pas le cas aujourd'hui avec la Céna ». Il rappelle que la loi leur permet d'être associés. « Les administrateurs civils doivent donc s'inscrire massivement pour aider la Céna à organiser à bon escient ces joutes électorales et pour leur déroulement sans anicroche », a-t-il souligné. Dans ce cadre, M. Lalèyè exhorte ses pairs à faire preuve de beaucoup de rigueur une fois retenus pour démontrer tout le bien qu'on pense d'eux. Il remercie le président de la Céna pour cette rencontre fructueuse gage de leur dévouement à ne pas décevoir l'institution.
G.A.
L'Association SABRE ELITE a organisé le dimanche 27 janvier 2019 dans le cadre de la journée internationale du sport féminin, une marche sportive dans la Commune de Ouidah.
Sous la conduite de son président Monsieur Oscar G. KENOU et du président de Comité d'organisation Monsieur ANANI Michael en collaboration avec l'ONG « TOUS HUMAINS BENIN », cette marche a connu la participation d'un parterre de personnalités dont notamment le représentant du préfet de l'Atlantique, le représentant du Maire de Ouidah, le président des jeunes de Zoungoudo et les différents présidents des association sportives de la commune de Ouidah. Plus de 300 participants ont pris le rendez-vous à 6 heures au lieu du rassemblement choisit (le CEG Pahou). La marche sportive a connu une grande réussite dans son organisation et son déroulement.
Constatant la sous-médiatisation du sport féminin, le CSA Conseil Supérieur de l'Audiovisuel français lance en collaboration avec le Comité National Olympique et Sportif français, la Journée Internationale du Sport Féminin (JISF) dont l'objectif est de permettre au sport féminin de gagner en visibilité et de contribuer à sa meilleure représentation dans les médias.
La Journée Internationale du Sport Féminin a été créée en 2014. De nombreux soutiens ont été apportés à cette journée afin de favoriser plus de participation des femmes au sport. Cela fait partie des grands combats mondiaux pour l'égalité des sexes et les droits aux femmes. C'est d'ailleurs un axe de la politique « Sports pour tous » pour toutes les nations sportives. Il y a seulement quelques décennies, voir une femme faire du sport était exceptionnel. Depuis, nous avons pu assister à de nombreux progrès, mais il existe encore de grandes disparités entre les sports féminin et masculin.
Le Benin à travers l'Association SABRE ELITE, constate l'éventail des données qui démontrent les bienfaits du sport, en relation avec les décisions que prennent les filles concernant la pratique d'un sport et la poursuite de cette pratique qui sont souvent influencées par la pression sociale qu'exercent les parents, les tuteurs et les pairs.
Plus précisément, l'influence des pairs, l'absence de soutien social, d'encouragement, de modèles positifs et de confiance en soi, et les ressources financières limitées sont les principales raisons pour lesquelles les filles affirment cesser de participer à des activités sportives.
Malheureusement, bien qu'il ait été démontré que le sport procure des bienfaits sur le plan social, pour beaucoup de filles, la pression sociale qui pèse sur elles pour abandonner le sport l'emporte sur l'encouragement qu'elles reçoivent. Ainsi, un meilleur soutien est indispensable pour motiver les filles à faire du sport. A cet égard, l'association « Sabre Elite » prend le devant de l'initiative chaque année en organisant une marche sportive le 27 janvier pour commémorer la journée internationale du sport féminin célébré tous les 24 janvier de chaque année.
L'objectif global de cette activité se voulant durable, est de contribuer au développement de la pratique du sport en général et du sport féminin en Particulier au Benin. La visibilité du sport féminin dans la commune de Ouidah et de sensibiliser les femmes sur la pratique du sport au Benin.
Cette célébration pour sa premiere Edition a mobilisé plus 300 participants dans la commune de Ouidah et précisément dans l'arrondissement de Pahou. Des projections de résultats sont atteintes sur l'ensemble des prévisions. Il faut souligner que les femmes et les jeunes ont été sensibilisées aux vertus de la pratique du sport (Santé, éducation, solidarité) et ont pris l'engagement de de pratiquer régulièrement le sport pour leur bonne santé et leur aptitude à contribuer au développement de la commune de Ouidah.
R.H.
Le coordinateur du Front de libération nationale, Mouad Bouchareb, se réunit ce mardi, à 15h, avec les élus FLN des deux chambres du parlement.
Selon une source proche de la direction du parti, la rencontre sera sanctionnée par une déclaration dans laquelle «les députés et les sénateurs du FLN appelleront le Président Abdelaziz Bouteflika à poursuivre sa mission à la tête de l’Etat», et donc à briguer un cinquième mandat.
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Les Sétifiens (7ème – 24 points) et les Husseindeyens (6ème – 26 points) auront fort à faire pour glaner les 3 points de la rencontre les opposant respectivement Ain M’lila et DRB Tadjenan et lors des matchs comptant pour la mise à jour du championnat de Ligue 1 de football, prévues mercredi et jeudi.
Si pour les premiers (ESS) l’ascension est de mise, pour les seconds le pied du podium est en point de mire.
Mercredi 30 janvier :
ES Sétif – AS Aïn M’lila (16h00)
Jeudi 31 janvier :
NA Husseïn-Dey – DRB Tadjenanet (15h00)
Classement Pts J
1). USM Alger 40 19
2). JS Kabylie 36 19
3). MC Alger 28 18
–). CS Constantine 28 18
5). Paradou AC 27 19
6). NA Husseïn-Dey 26 18
7). ES Sétif 24 17
–). JS Saoura 24 18
9). MC Oran 23 19
10). O. Médéa 22 19
11). AS Aïn M’lila 20 18
12. CABB Arreridj 19 19
–). MO Béjaïa 19 19
–). USM Bel-Abbès 19 19
15). DRB Tadjenanet 17 17
16). CR Belouizdad 13 18
NDLR : ce classement prend en considération la victoire de l’AS Aïn M’lila face au CR Belouizdad sur tapis vert (3-0) et la défalcation de 3 points à ce dernier.
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A mi-mandat, et au sortir d’un long «shutdown» à l’issue duquel il a été contraint de reculer sur son projet de mur, le président américain Donald Trump est confronté à une série de sondages peu flatteurs.
Le dernier en date, réalisé pour ABC News/Washington Post et rendu public lundi, met en lumière la défiance des Américains vis-à-vis de leurs dirigeants politiques, républicains comme démocrates. Mais cette défiance est nettement plus marquée concernant Donald Trump. Près de la moitié des Américains (48%) n’ont «pas du tout confiance» en lui. A titre de comparaison, ce chiffre est de 37% pour Nancy Pelosi, présidente démocrate de la Chambre des représentants.
Les chiffres sont également peu encourageants pour l’ex-magnat de l’immobilier concernant la perception de son action par rapport aux attentes placées en lui lorsqu’il est arrivé à la Maison Blanche le 20 janvier 2017. Ainsi, 50% des Américains s’attendaient à ce qu’il soit performant sur la maîtrise du déficit mais seuls 33% estiment qu’il l’est effectivement, soit un décalage de 17 points. Sur la santé, le décalage est de 11 points. Au-delà de son action à la Maison Blanche, les Américains jugent sévèrement le 45e président des Etats-Unis: 32% seulement des Américains ont une opinion positive de lui en tant que personne, à deux points du plus bas de Bill Clinton au plus fort de l’affaire Monica Lewinsky.
Donald Trump a indiqué à de nombreuses reprises qu’il avait l’intention de briguer un second mandat en 2020. Dans le camp démocrate, les candidats se bousculent pour le défier et les primaires s’annoncent particulièrement ouvertes.
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Préparation : 30 min, cuisson 40 min, calories 195 cal par personne, pour 6 personnes. 50 g de beurre, 1 petit oignon, 1 gousse d’ail, 350 g d’épinards, 5 feuilles de brik, 75 g de roquefort (facultatif), 3 œufs, 75 g de crème fraîche, 1 prise de muscade, poivre noir.
Préchauffez le four sur 180° C. Beurrez un moule de 20 cm de diamètre. Faites fondre la moitié du beurre dans une poêle, puis laissez dorer l’ail et l’oignon hachés pendant 5 min à feu doux. Lavez les épinards et mettez-les dans la poêle. Laissez cuire quelques minutes. Égouttez le tout en pressant fortement. Faites fondre le beurre restant. Placez une feuille de brik dans le moule et badigeonnez-la de beurre fondu.
Répétez l’opération jusqu’à la dernière feuille. Étalez les épinards sur la pâte et saupoudrez de roquefort émietté. Dans une terrine, battez les œufs avec la crème, la muscade et le poivre. Versez ce mélange sur les épinards. Faites cuire 30 min au four. Laissez tiédir et démoulez. Remettez au four pendant 5 min.
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