Abderrezak Makri estime que les propositions de convoquer des élections anticipées et une refondation de système politique, formulés récemment par le Président Bouteflika, ne sont en fait qu’ « une copie intégrale » de l’initiative lancée en été dernier par son propre parti, le Mouvement pour la société de la paix (MSP).
Une manière de ce leader islamiste, aux ambitions louches, de récupérer le mouvement populaire appelant au changement. Avec une scène politique très agitée et dominée par des protestations pacifiques dans les rues contre un cinquième mandat de Bouteflika et réclamant plus de démocratie, Makri et son initiative de « Consensus national » compte bien reprendre la main, à la faveur de son annonce de se retirer de la course à El-Mouradia. Makri modifie son agenda selon les nouvelles données, il veut désormais récupérer les dernières propositions formulées par le Président Bouteflika, dans sa lettre accompagnant le dépôt de son dossier de candidature par son directeur du staff électoral.
« Le pouvoir et certains partis de l’opposition formulent aujourd’hui des propositions qui ne diffèrent pas de celles proposées par le MSP à travers son initiative de consensus national », a-t-il déclaré lundi dernier, se référant aussi à l’initiative de Mazafran, plateforme de revendications politiques lancée par un groupe d’acteurs et de partis politiques, dont le MSP. Le président du MSP a pointé aussi l’indifférence du pouvoir car si les propositions de son initiative « été prises en compte, dès le début, ce qui aurait évité au pays de se retrouver dans la situation actuelle ». Ayant du mal à se remettre de la déception de sa non participation à l’élection, lui qui a défendu, bec et ongles l’option de la participation avant que le Conseil consultatif décide, à la dernière minute, le contraire, Makri a même court-circuité la réunion des partis de l’opposition dans l’après-midi de la même journée – lundi – en organisant le matin une conférence de presse de son parti.
En cause des difficultés qui lui complique la tâche, ou plutôt, « le rêve » de Makri, les marches populaires qui gagnent de plus en plus la rue et touchant différentes couches et catégories de la société. Visant à être la seule carte et alternative devant l’État et à être hégémonique dans l’opposition – Makri a refusé d’assister à la réunion des partis de l’opposition initiée par Abdellah Djaballah pour se dédouaner de tout engagement vis-à-vis des élections -, Makri n’a pas encore atteint une masse critique suffisante pour pouvoir changer seul les choses. Il lui faut donc composer avec les nouvelles donnes : « Croyez-moi, quand on est rentré en réunion, personne ne savait qu’on allait prendre une telle décision.
Ce n’est qu’au cours des débats qu’il est apparu que 60 % du Madjliss echoura ont choisi d’écouter la rue et les préoccupations des citoyens», tente-t-il d’expliquer. Makri explique ce changement de position par le choix de rejoindre « la voix de la rue et du peuple ». En adoptant de telles déclarations, Makri répète la même erreur faites par les islamistes dans les années 1990, en se montrant vouloir plutôt marcher en ordre dispersé et prendre ses distances avec cet élan populaire qui s’exprime à l’occasion de chaque marche populaire. Makri vise donc le leadership sur ces manifestations et non pas de les suivre et encadrer pour faire aboutir les revendications du peuple.
Propulser l’Algérie parmi les dix premiers pays émergents et instaurer un modèle libéral de libre initiative et investissement, tels sont les promesses de campagne de celui qui se voit déjà l’homme fort de l’Algérie avant de voir ses ambitions carrément remis en veille. Pour se faire repêcher, il penche plutôt pour un discours contradictoire : en janvier dernier Makri avait déclaré lors du « Forum de Liberté » que « l’opposition ne peut pas compter sur la rue » ou encore « la rue algérienne est anesthésiée » avant de revenir récemment pour soutenir les protestations dans la rue en posant même des photos de lui en train de manifester lors des deux marches des vendredis passés.
Avant l’entame de la course à la candidature, encore Makri avait juré qu’il ne se présenterait pas au cas du cinquième mandat pour Bouteflika, il dira pus tard, devant le grand étonnement des journalistes, qui sont tous restés bouche bée, et après la convocation du corps électoral, qu’il sera candidat aux présidentielles « même en cas de la confirmation de la candidature de Bouteflika ». Un double jeu qui résume bien la méthode Makri.
Hamid Mecheri
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Le secrétaire d’État auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères français, Jean-Baptiste Lemoyne, a réagi hier aux manifestations populaires et la situation prévalant en Algérie.
«Les mots ont un poids et on sait à quel point ce poids est important dans les relations entre la France et l’Algérie », a déclaré Lemoyne dans un entretien à la radio. « Nous sommes extrêmement attentifs à ce qui se passe depuis maintenant deux semaines, parce que l’Algérie est un pays ami, un partenaire important avec lequel on a des liens extrêmement forts », a affirmé le secrétaire d’État. « La jeunesse qui exprime des aspirations, cette capacité de l’Algérie à donner des perspectives à sa jeunesse est un enjeu qui ne date pas d’hier et c’est un enjeu qui structure notre coopération », a expliqué le responsable français, précisant que la France constate « que la jeunesse s’exprime dans le calme, qu’on la laisse s’exprimer ».
« C’est au peuple algérien souverain qu’il revient de s’exprimer, de choisir ses dirigeants, de décider de son avenir », a affirmé Jean-Baptiste Lemoyne. Interrogé sur la prudence affichée par la France pour évoquer la situation en Algérie, le secrétaire d’État français a déclaré : « C’est naturellement une histoire commune mais c’est aussi la bienséance des relations entre États. La France, lorsque des États amis et voisins ont commenté telle ou telle mobilisation dans notre pays, on ne l’a pas très bien pris. Par conséquent on s’abstiendra du même genre de méthodes vis-à-vis de nos amis et voisins », a indiqué Lemoyne.
Déjà et dans une déclaration du Quai d’Orsay, la France exprimait son souhait de voir l’élection présidentielle en Algérie se dérouler dans de «bonnes conditions». «Nous souhaitons que l’élection présidentielle se déroule dans de bonnes conditions. C’est au peuple algérien qu’il appartient de choisir ses dirigeants et de décider de son avenir», a-t-elle déclaré.
M. B.
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La sélection nationale des joueurs locaux est désormais fixée sur la date de sa double confrontation contre le Maroc dans le cadre des éliminatoires du championnat d’Afrique des locaux prévus en 2020 en Ethiopie.
En effet, La Confédération africaine de football (CAF) a annoncé la date des deux matchs. La manche aller aura lieu en Algérie entre le 20 et le 22 septembre, alors que celle du retour est fixée pour le 20 octobre. Il s’agit d’un gros morceau pour les Algériens vu que l’adversaire n’est autre que le champion de la précédente édition, qui s’est déroulée dans son pays, et à laquelle l’Algérie n’était pas qualifiée. Le cachet derby entre les deux formations maghrébines rendra les débats encore rudes.
L’entraineur de la sélection des locaux, Djamel Belmadi a suffisamment du temps pour former une équipe compétitive, maintenant qu’il connait la date des deux matches. Belmadi, qui dirige également la sélection première, compte monter une équipe solide capable de vaincre les lions de l’Atlas. Le match amical livré contre le Qatar en décembre dernier à Doha, qui constituait la première sortie des Verts locaux, a été saisi par les joueurs du championnat national afin de laisser une bonne impression chez leur coach. Mieux, ils ont réussi à battre le futur champion d’Asie sur le score d’un but à zéro.
Ce jour là, Belmadi venait de poser la première dans l’édifice, un édifice qui promet tant, vu la qualité des joueurs choisis par l’ancien attaquant international et qui devront être renforcés par d’autres qui ne cessent de briller en championnat. Même le staff technique de l’équipe nationale locale devra être renforcé par l’ancien capitaine de la sélection A, Madjid Bougherra. Le travail qu’est en train de réaliser ce dernier au Qatar avec l’équipe de la réserve d’Al Duhaïl est énormément apprécié par Belmadi.
Ce dernier préfère pour le moment laisser Bougherra concentré sur son travail actuel jusqu’à la fin de saison avant de lui faire appel et lui ouvrir par là même grandes les portes de l’équipe nationale, puisqu’il est également pressenti pour renforcer en même temps le staff de la sélection première.
H. S.
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Des centaines d’étudiants, venus des différentes universités de la Capitale, ont manifesté de nouveau, hier matin, pour occuper la Grande Poste et la Place Maurice Audin, au cœur d’Alger, pour exprimer des mots d’ordre contre le Président Bouteflika qui a rempilé, officiellement, pour un 5e mandat, dimanche dernier. Après une semaine des plus mouvementée, les étudiants ont, de nouveau, battu le pavé des rues et boulevards du centre d’Alger.
Munis de banderoles et de pancartes, sur lesquelles sont frappés les traditionnels slogans appelant au départ du régime, les manifestants ont scandé des slogans hostiles au pouvoir. «Makech lkhamsa ya Bouteflika !» (Bouteflika, il n’y a pas de 5e mandat !) ; «Armée, peuple, nous sommes tous des frères !» ; «FLN dégage !», entonnaient les étudiants comme mots d’ordre de cette énième manifestation.
Des slogans, somme toute, qui attestent du mécontentement de la famille estudiantine qui persiste et signe son rejet du système en place. Par souci de recueillir, de vive voix, ce que pense l’étudiant participant à cette action, un jeune poursuivant ses études à l’université d’Alger, rencontré parmi la foule, déclare : «Les étudiants sont sortis une nouvelle fois dans la rue pour dénoncer le passage en force de Bouteflika ». Son camarade lui emboîte le pas pour dire que «nous refusons catégoriquement que Bouteflika passera le 18 avril prochain. Il n’est pas éligible pour conduire le pays pour un autre mandat. Nous allons maintenir notre mouvement jusqu’à ce que les partisans de Bouteflika se retirent de la course présidentielle.»
Il est utile de souligner que les étudiants insistent sur la nécessité de maintenir le caractère pacifique du mouvement. «C’est la quatrième action de rue initiée pacifiquement par les étudiants contre le cinquième mandat», lance un étudiant de science politique et de communication de l’université d’Alger. Et que pensent-ils de la candidature du Président Bouteflika maintenant qu’elle est confirmée ? À cette question, un autre étudiant estime que le dépôt de la candidature par procuration, est «une provocation !» «Même avec la colère et le mécontentement des Algériens, ils (Pouvoir) ne veulent pas lâcher prise, alors que le peuple ne le soutient plus», tonne notre interlocuteur, et à lui de poursuivre : «Les étudiants sont mobilisés et restent solidaires entre eux.
Nous avons un seul objectif en commun qui est le départ du système actuel». Interrogé pour savoir qu’ils restent de garde quant à de probable menaces de débordement de la situation, ceci pour rappeler les actes de vandalisme survenus après les manifestations du 1er mars dernier à Alger, un étudiant de l’USTHB de Bab-Ezzouar se démarque et tient, au contraire, à dénoncer et faire en sorte d’éviter autant que faire se peut les dérives et les provocations. «On dénonce tous actes de violence, commis depuis le 22 février dernier jusqu’au jour d’aujourd’hui.
Regardez bien, les étudiants, le peuple y compris, se sont comportés comme un seul homme», estime-t-il. «Les étudiants ne sont représentés par aucune partie», a-t-il affirmé pour proclamer l’indépendance de l’action des étudiants. Cette manifestation, entamée vers 10h30 pour se poursuivre jusqu’aux environs de 16h, s’est déroulée dans une ambiance calme et sereine, sans aucun incident majeur à signaler.
Med Wali
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Encore un bilan qui confirme le danger de la drogue, émanant de tradition venant de notre voisin de l’Ouest, est bien là, mais sous une autre forme. «Plus de 32 tonnes de résine de cannabis ont été saisies en Algérie l’année dernière, dont plus de 61% dans l’ouest du pays», selon un bilan rendu public hier, par l’Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie (ONLDT).
Ce nouveau bilan dresse un chiffre révélateur, par lequel il a tenu à attirer l’attention sur l’expansion des cultures locales de cannabis. Ainsi, en se référant au bilan des services de lutte contre les stupéfiants (gendarmerie, police et douanes), l’ONLDT a précisé dans ce sens que « 31 affaires, liées à la culture de drogues, ont étaient traitées en 2018. » si le chiffre des affaires liées à la plantation de cannabis, ne semblent pas, à première vue, alarmant, il fait quand même allusion à ce que le nombre des personnes ayant réussi à faire fleurir les plantations de cannabis dans le Territoire national.
Ce qui est nettement plus inquiétant et important en même temps. Dans ce sens, il faut dire que la découverte des plantations de cannabis, n’est pas une première dans le pays, puisque la même source avait pour rappel, fait état de «15 affaires traitées en 2017, en rapport avec la culture de cannabis.» S’agissant des détails de la quantité de résine de cannabis saisie durant l’année 2018, « celle-ci a enregistré une baisse de 30, 39% par rapport à la même période de l’année 2017 », rapporte la même source, soulignant que « malgré cette baisse, les quantités saisies restent encore élevées».
L’ONDLT a tenu à indiquer, dans ce sens, que « la quantité de cannabis saisies est repartie à la baisse, en raison du renforcement du dispositif sécuritaire aux niveaux des frontières.» Un indice qui emmène à dire que les choses semblent avoir bien évolué depuis la fermeture des frontières algéro-marocaines par les services de sécurité. Et les vendeurs de la mort semblent regorger de nouvelles idées aussi périlleuses qu’insolites. Preuve en est, ils sont parvenus à trouver la parade pour faire produire «localement» du cannabis dans les jardins par le moyen de cultiver les graines et les plans de cette drogue.
Du coup, le danger, ainsi refoulé par delà les frontières, commence à planer silencieusement sous nos yeux. D’où l’impératif de trouver une parade pour endiguer le phénomène avant qu’il prenne de l’ampleur.
Mohamed Amrouni
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La réouverture des trois (03) marchés à bestiaux de la wilaya d’El-Tarf, fermés à »titre préventif », interviendra «très prochainement», a indiqué lundi le directeur local des services agricoles (DSA). Fermés depuis deux mois, les trois marchés à bestiaux sis à Drean, Aïn-Assel et Bouhadjar seront rouverts après l’expiration de la date de l’arrêté de fermeture, décidée par les autorités de tutelle au lendemain de l’apparition de la peste des petits ruminants (PPR), a ajouté M. Kameleddine Benseghir. »Aucun cas de PPR n’a été signalé dans la wilaya d’El-Tarf depuis le 4 février dernier », a assuré le DSA, mettant en relief l’importance de vacciner le cheptel pour les protéger de ce virus et de veiller à ne déplacer les bêtes vers les marchés que munis du certificat de vaccination.
Le responsable a ajouté que toute saisie de cheptel ne répondant pas aux mesures de prévention, notamment le certificat de vaccination, sera »systématiquement » acheminée vers l’abattoir rappelant l’importance de la prévention pour la protection du cheptel et du consommateur. Pas moins de 20.000 doses de vaccins contre la peste des petits ruminants (PPR) ont été distribuées à travers les différentes communes de la wilaya, dans le cadre d’un premier quota de lutte contre cette épizootie, a-t-il rappelé, faisant état de la réception »avant la fin du mois en cours » d’un deuxième quota de vaccins similaires.
Un autre quota de vaccins destiné, quant à lui, à la vaccination contre la fièvre aphteuse est également prévu »prochainement » , a-t-on soutenu de même source. L’opération de vaccination est menée par 49 vétérinaires praticiens privés mandatés par l’autorité vétérinaire nationale, a-t-on noté. Aussi, près de 300 cas d’atteinte de la peste des petits ruminants et de fièvre aphteuse ont été enregistrés, dans cette wilaya, depuis l’apparition de cette zoonose, a, encore, rappelé la source, signalant que 39 foyers de ces maladies ont été également relevés durant cette même période. La wilaya d’El-Tarf compte 81.800 bovins, dont près de 42.000 vaches laitières, ainsi que 152.000 ovins et 33.640 caprins, selon les statistiques des services agricoles.
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La Conservation des forêts de la wilaya de Blida multiplie les efforts en vue de promouvoir l’exploitation des produits forestiers non ligneux, encourageant les jeunes à créer des micro-entreprises versant dans le domaine et invitant les entreprises économiques à investir dans ce créneau, a indiqué lundi cette direction.
Une opération pour le recensement des personnes activant dans le domaine d’exploitation des produits forestiers non ligneux, dont les plantes médicinales et aromatiques, et autres fruits secs (marrons, amandes, caroubier ), a été lancée, a déclaré Dalila Benani, responsable de cette direction. L’objectif, a-t-elle dit, est d’»organiser la profession, tout en aidant les jeunes activant de façon illégale, à lancer leurs propres entreprises». La responsable a également fait part de la création d’un Conseil interprofessionnel de wilaya pour les plantes médicinales et aromatiques, englobant différents représentants de la Conservation des forêts et d’entreprises économiques, de la Badr , de la Caisse de mutualité agricole, des exportateurs et importateurs de produits forestiers non ligneux et autres directions concernées (commerce, tourisme).
L’encadrement de ce conseil est assuré par des experts du domaine relevant notamment de l’Institut national de recherche forestière, l’Institut national de protection des végétaux, l’Institut national de recherche scientifique et l’Ecole nationale des forêts. Au titre de ces efforts, une délégation de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) s’est rendue, lundi, au niveau du Parc national de Chréa. Sur place, les membres de cette délégation se sont montrés impressionnés par l’importance des opportunités disponibles au niveau de cette réserve naturelle, particulièrement en matière de produits forestiers non ligneux. Zobeir Sahli, membre de cette délégation, également expert en économie agricole et forestière, a souligné à l’occasion «la grande richesse de la ressource forestière algérienne, dont l’exploitation est, a-t-il déploré, demeure «très réduite».
Néanmoins, l’expert a loué les efforts consentis par la Conservation des forêts de Blida pour promouvoir ce secteur, afin «d’en faire une source génératrice de richesse». Dans le même sillage, un jeune de la région a déclaré à l’APS activer au même titre que beaucoup de ses congénères chômeurs comme lui, dans le domaine de la collecte des plantes médicinales et aromatiques, qu’il vend au niveau des marchés populaires. Il a assuré avoir appris les secrets de la profession auprès de sa grand-mère, «qui était experte dans le domaine des plantes et connaissait les propriétés thérapeutiques de chacune d’entre elles».
Interrogé sur sa disponibilité à créer une micro- entreprise, si la possibilité lui en était donnée, le jeune homme s’est dit qu’il serait «très heureux» d’avoir l’opportunité de gagner sa vie de façon légale, «d’autant plus que j’ai acquis un grand savoir dans ce domaine», a-t-il assuré. Selon le directeur du parc national de Chréa, cette réserve naturelle compte prés de 200 types de plantes aromatiques et médicinales, dont certaines considérées comme rares à l’échelle mondiale et d’autres poussant seulement à Sétif et au niveau du parc national de Chréa. A noter que cette visite de la délégation de la FAO se poursuivra jusqu’a jeudi prochain, avec au programme des visites à nombre de pépinières de la région spécialisées dans les plantes et autre essences forestières, dont le pin d’Alep et le chêne vert.
Pour les journées de mardi et mercredi, la délégation se rendra au niveau d’exploitations agricoles spécialisées dans la plantation du caroubier. Cette visite intervient dans le cadre de la sélection de Blida, comme wilaya pilote pour le développement de la filière.
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Les travaux de concrétisation de six projets d’aménagement de la façade maritime de la ville de Mostaganem, dotés d’une enveloppe de 1,2 milliard DA, sont en cours à Djebel Diss aux Sablettes, a-t-on appris samedi auprès des services de la wilaya.
Ces projets, financés à la faveur des programmes sectoriels, la Caisse de garantie et de solidarité des collectivités locales, portent sur l’aménagement, l’extension des routes côtières menant vers les plages des sablettes, la crique, Sidi Medjdoub, Matraba et Sonacter et sur la création d’espaces et de pistes de loisirs à proximité de la façade maritime, a-t-on indiqué. Dans ce cadre, une piste a été créée en zone rocheuse, à proximité du port de la pêche et de plaisance de Salamandre en face du port commercial, pour une enveloppe de 600 millions DA, et ce après achèvement de travaux de protection du littoral et le relogement de plus de 20 familles résidant dans cette zone, a-t-on fait savoir.
Il est prévu au mois de mai prochain la réception du dédoublement de la voie reliant Salamandre et les Sablettes, après les opérations d’extension et de réaménagement de cet axe qui enregistre une densité de la circulation lors de la saison estivale, surtout qu’il relie la zone d’expansion touristique des Sablettes et la façade maritime «Ahmed Benbella», a-t-on ajouté. Ce projet, dont le taux d’avancement des travaux a atteint 50 % pour une enveloppe financière de 282 millions DA, contribuera à donner une fluidité à la circulation routière à travers la corniche ouest de la ville de Mostaganem, à promouvoir la corniche comme destination touristique et à valoriser le littoral-est de la ville de Mostaganem, surtout entre Kharouba et Djebel Diss , où un projet a été lancé cette année pour la réalisation de cinq espaces de détente surplombant la mer pour un coût global de 75,5 millions DA, espaces qui s’ajoutent à cinq aires similaires, entrées en service l’année dernière sur le chemin Salamandre-Sablettes, a-t-on appris auprès des services de la wilaya.
La zone de Sidi-Medjdoub a enregistré des actions visant la protection de la plage (74 million DA), la réalisation (76 millions DA) et l’extension et la réhabilitation du boulevard Sidi-Medjdoub dans son premier tronçon pour une enveloppe de 100 millions DA. En outre, cette plage, située à l’est de la ville de Mostaganem, sera dotée d’espaces de détente réservés aux familles, d’aires de jeux pour enfants et d’un parking pour plus de 250 véhicules pour une enveloppe de 35 millions DA.
Le wali, Mohamed Abdennour Rabhi, a donné des instructions aux entreprises chargées de la réalisation pour accélérer le rythme des travaux en vue de la réception de plusieurs espaces avant le mois de Ramadhan prochain, en plus de respecter la qualité dans la réalisation des projets, d’améliorer l’aspect esthétique de la ville de Mostaganem qui a accueilli l’année dernière plus de 11 millions d’estivants.
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Le Comité exécutif de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) a dénoncé la décision des Etats Unis de fusionner leur consulat général à El Qods occupée avec leur ambassade pour former une unique mission diplomatique, soulignant que cette démarche est «une violation des résolutions de la légitimité internationale», ont rapporté des médias locaux.
«La fermeture du consulat des Etats-Unis à El Qods occupée et sa fusion avec leur ambassade est une violation des résolutions de légitimité internationale par Washington», a dénoncé l’OLP, dans un communiqué cité mardi par des médias palestiniens. «Le processus de paix doit être ravivé par une conférence de paix internationale réunissant les membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies», a ajouté également l’OLP. A la lumière de la fermeture du consulat général des Etats-Unis à El Qods, l’Organisation de libération de la Palestine a décidé de mener à terme sa décision de «rompre tout lien politique avec l’administration des Etats-Unis et ses représentants», mettant en garde les personnalités, institutions et organisations palestiniennes à ne pas enfreindre cette décision, ont poursuivi les médias locaux.
Les Etats-Unis ont décidé lundi de fusionner leur consulat général à El Qods occupée avec leur ambassade pour former une «unique mission diplomatique», avait annoncé le Département d’Etat dans un communiqué. Cette décision, rendue publique le 18 octobre par le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo, s’inscrit dans le contexte d’une dégradation continue des relations entre l’administration de Donald Trump et les Palestiniens, depuis la décision très controversée du président américain de déplacer l’ambassade des Etats-Unis à El Qods occupée.
Elle avait été immédiatement condamnée comme «idéologique» par le numéro deux de l’Organisation de libération de la Palestine, Saëb Arekat. «L’administration Trump est résolue à ne laisser aucun doute quant à son hostilité à l’égard du peuple palestinien et leurs droits inaliénables, et à son mépris abject pour le droit international et ses obligations», a dénoncé, pour sa part, un haut responsable palestinien, Hanan Ashraoui, dans un communiqué.
Les relations diplomatiques entre les Etats-Unis et l’Autorité palestinienne sont gelées depuis que Donald Trump a considéré El Qods occupée comme «capitale» d’Israël, fin 2017, et sa décision d’y transférer l’ambassade américaine. Selon des propos de M. Arekat datant de janvier, le président Trump se «livre à un chantage» pour forcer les Palestiniens à accepter un plan de paix orchestré par les Etats-Unis.
L’OLP a refusé en conséquence toute tractation sous médiation américaine tant que les Etats-Unis ne reviendraient pas sur la décision annoncée le 6 décembre de considérer El Qods occupée comme la capitale d’Israël.
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La vice-Présidente vénézuélienne Delcy Rodriguez, a déclaré lundi que les activités de l’opposant Juan Guaido, qui s’est autoproclamé Président en exercice du pays et a prêté serment dans la rue, seront «analysées en détail par les institutions vénézuéliennes et des mesures appropriées seront prises».
«Il semble que cet homme soit fou: il dit qu’il a l’intention de revenir au Venezuela pour reprendre son travail, se restituer ses pouvoirs. Mais de quels pouvoirs parle-t-il?», a déclaré Delcy Rodriguez, citée par l’agence Sputnik, annonçant que les activités de Guaido, «qui ne fait qu’obéir aux ordres des Etats-Unis, seraient passées au crible». «Nous possédons des institutions solides et stables, nous avons un Etat de droit. Son comportement [de Guaido, ndlr] et son activité seront analysés en détail par ces institutions et des mesures appropriées seront prises», a-t-elle souligné. Elle a constaté que Juan Guaido ne faisait qu’obéir aux ordres de la Maison-Blanche. «Nous voyons que le pays est gouverné par le Président en exercice, le Président légitime Nicolas Maduro (…).
Pour ce qui est de Guaido, ce n’est pas un fou furieux, c’est un homme qui réalise clairement ce qui se passe, c’est un cynique qui agit sur ordre direct de Washington et tente de s’emparer du pouvoir au Venezuela», a poursuivi Delcy Rodriguez. Dans ce contexte, elle a rappelé que Nicolas Maduro appelait régulièrement l’opposition au dialogue. «Il a lancé plus de 400 appels du genre, notamment à cet homme [Guaido, ndlr] qui se rend aujourd’hui ridicule en voyageant à travers le monde et en criant sur les toits qu’il est le Président du Venezuela. L’unique condition à un tel dialogue est l’absence de toute condition préliminaire.
Nous, les Vénézuéliens, nous devons passer à la table des négociations et décider de tout nous-mêmes, sans ingérence extérieure», a souligné Delcy Rodriguez. Entre-temps, Juan Guaido a déclaré qu’il avait l’intention de rentrer dans le pays le 4 mars. «Comme je l’ai dit hier, j’annonce mon retour au pays. J’appelle le peuple vénézuélien à se concentrer, dans tout le pays, demain à 11 heures», a-t-il dit. Fin janvier, le procureur général du Venezuela, Tarek William Saab, que Washington qualifie d’»ancien», tout comme il considère Maduro comme l’»ancien» Président, avait déclaré que la décision avait été prise d’»ouvrir une enquête préliminaire visant le président de l’Assemblée nationale Juan Guaido».
Juan Guaido, renvoyé le 22 janvier du poste de président de l’Assemblée nationale vénézuélienne sur décision de la Cour suprême, s’est autoproclamé le lendemain «Président en exercice» du pays et a été reconnu comme «Président par intérim» par le président américain Donald Trump. Nicolas Maduro a estimé pour sa part que les Etats-Unis avaient essayé d’organiser un coup d’Etat au Venezuela et a rompu les relations diplomatiques avec le pays le 23 janvier, qualifiant Juan Guaido de Président non-constitutionnel.
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Il était Dylan McKay dans la série télévisée Beverly Hills 90210 et Fred Andrews dans Riverdale : Luke Perry est mort lundi à seulement 52 ans des suites d’un AVC, laissant en deuil de nombreux fans. L’acteur américain avait été hospitalisé en urgence le 27 février après avoir subi un AVC massif à son domicile de Sherman Oaks, banlieue aisée de Los Angeles.
Il n’avait semble-t-il pas repris conscience depuis cet accident vasculaire cérébral. Selon le communiqué transmis à l’AFP par son agent, Luke Perry, lorsqu’il s’est éteint, était entouré de ses enfants Jack et Sophie, de sa fiancée Wendy Madison Bauer, de son ex-épouse Minnie Sharp, de sa mère (…), son beau-père, son frère, sa soeur et d’autres proches . Touchée du soutien manifesté par les admirateurs du monde entier, la famille du comédien a toutefois demandé le respect de son intimité en cette période de deuil .
Aucun détail supplémentaire ne sera donné dans l’immédiat , souligne le communiqué. Luke Perry avait été hospitalisé le jour même où les studios Fox avaient annoncé relancer la série Beverly Hills 90210 pour six épisodes cet été. Le nom de Luke Perry, dont le rôle de séducteur ténébreux avait fait à l’époque succomber de nombreuses jeunes filles, n’apparaissait toutefois pas au casting. Six personnages de la série originale, Jason Priestley (Brandon Walsh dans la série), Jennie Garth (Kelly Taylor), Ian Ziering (Steve Sanders), Gabrielle Carteris (Andrea Zuckerman), Brian Austin Green (David Silver) et Tori Spelling (Donna Martin) seront en revanche de la partie.
Cœurs brisés Très cher Luke, je chérirai toujours les souvenirs que nous avons eus ces trente dernières années , a twitté Ian Ziering à l’annonce du décès. J’ai le coeur en miettes. Luke était une force énorme pour tellement d’entre nous. Il était une âme très sensible, gentil, généreux et il se battait pour les plus faibles , a déclaré pour sa part Gabrielle Carteris, aujourd’hui présidente du syndicat des acteurs (SAG) dans un communiqué. Diffusé en France de 1993 à 2001, le feuilleton mettait en scène une bande de lycéens et étudiants vivant dans l’une des banlieues les plus luxueuses de Los Angeles, Beverly Hills (qui a pour code postal 90210).
La série a marqué toute une génération sur plusieurs continents, et aussi laissé en héritage à des milliers d’enfants français les prénoms de ses héros. Luke Perry était également devenu très connu pour son rôle dans la série Riverdale , lancée en 2017 et prisée d’une nouvelle génération d’adolescents. Il y incarnait Fred Andrews, père d’Archie, l’un des principaux protagonistes de cette intrigue adaptée d’une bande dessinée. Selon le site spécialisé Variety, la production de Riverdale a été suspendue lundi jusqu’à nouvel ordre. De nombreux acteurs qui figuraient aux côtés de Luke Perry dans le casting de Riverdale lui ont également rendu hommage, comme Molly Ringwald, qui joue son épouse dans la saison 3 de la série: Mon coeur est brisé.
Tu vas tellement me manquer Luke Perry , a-t-elle écrit sur Twitter. Tu arrangeais toutes les situations, mon gars. Ton élégance, ton esprit, ton charme et ton coeur géant ont inspiré et enchanté tant d’entre nous , a pour sa part salué son ami l’acteur Charlie Sheen, tandis que Rosanna Arquette a exprimé son amour et sa tristesse après sa disparition. Le dernier rôle de Luke Perry aura été pour le film de Quentin Tarantino, Once Upon a Time in Hollywood , qui doit sortir cet été. Il y figure aux côtés de pointures comme Brad Pitt, Margot Robbie, Al Pacino et Leonardo DiCaprio. Luke Perry était un artiste généreux et incroyablement talentueux. J’ai été très honoré de pouvoir travailler avec lui , a salué Leonardo DiCaprio sur Twitter.
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Très attendu par les professionnels des médias algériens, le concours « Media Star » de Ooredoo est de retour, dans sa 13ème édition.
En effet, Ooredoo lance ce mercredi 06 mars 2019, la 13ème édition de son célèbre concours Media Star, et annonce l’ouverture des candidatures jusqu’au jeudi 02 mai 2019 à (inclus).
Lancé en 2007, le concours Media Star récompense les travaux dédiés aux Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) et à l’économie numérique dans toutes ses dimensions et applications.
Le concours Media Star s’adresse aux journalistes professionnels des différents supports médiatiques : Presse écrite, électronique, radiophonique, télévisuelle et agences de presse. Le concours récompense les meilleurs travaux dans les genres journalistiques suivants : reportages, enquêtes, articles d’analyse dans la presse écrite (commentaires, éditoriaux et chroniques), travaux écrits ou multimédias publiés ou diffusés sur les médias électroniques, Illustration de presse (dessins de presse, caricatures et photos) ainsi que les programmes radiophoniques et télévisuels.
Les travaux soumis doivent être publiés ou diffusés entre le vendredi 13 juillet 2018 et le jeudi 02 mai 2019 (inclus).
Pour cette nouvelle édition, une nouvelle condition a été introduite dans le règlement du concours stipulant que les articles publiés sur le site web d’un organe de presse écrite (journal, magazine, revue, etc.) ne peuvent concourir dans la catégorie Médias électroniques.
Les prix récompenseront les meilleurs travaux dans les catégories suivantes :
Les lauréats du 13ème Media Star seront primés, dans chaque catégorie, par des récompenses financières conséquentes, comme suit:
Les travaux journalistiques seront évalués par un jury, composé d’universitaires et de professionnels des médias et des TIC, qui sélectionnera les meilleures œuvres qui seront récompensées lors de cette édition 2019.
Les journalistes souhaitant participer à cette 13ème édition de Media Star peuvent consulter le règlement ainsi que les conditions et le dossier de participation au concours et télécharger le formulaire de participation sur le site web de Ooredoo (www.ooredoo.dz) rubrique Media Star.
Les candidats doivent déposer leurs travaux au niveau des sièges, central et régionaux de Ooredoo, aux adresses suivantes :
Quant aux candidats exerçant en dehors des wilayas d’Alger, d’Oran et de Constantine peuvent aussi déposer leurs travaux au niveau des Espaces Ooredoo.
La date limite de dépôt de candidatures est fixée au jeudi 02 mai 2019 à 17h.
Pour toute information complémentaire concernant ce concours, vous pouvez contacter le Département des Relations Publiques et Médias (rpubliques@ooredoo.dz) ou consulter le site web de Ooredoo : www.ooredoo.dz (Rubrique Media Star).
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Au moment où la contestation populaire anti-5e mandat du président de la République s’amplifie de jour en jour, le camp de l’allégeance observe paradoxalement un silence qui en dit long sur un malaise difficilement contenu.
M. Kebci – Alger (Le Soir) – Montrés pourtant du doigt par les milliers de manifestants qui, depuis le 22 février dernier, battent le pavé quasi-quotidiennement pour dénoncer le 5e mandat et réclamer le départ du système en place, les partisans de la continuité font profil bas. On a presque l’impression qu’ils se cachent pour ne pas subir davantage la foudre citoyenne. Exception faite du meeting organisé par le président du MPA, mercredi dernier, à Chlef, par ailleurs, fortement perturbé, une sortie qui n’aurait jamais pu intervenir sans l’insistance auprès de Amara Benyounès de l’ex-directeur de campagne du Président-candidat, comme le prouve amplement la discussion entre Abdelmalek Sellal et Ali Haddad, qui a fuité sur les réseaux sociaux, aucune autre activité publique de masse n’a été programmée depuis.
C’est à croire que les partisans de la continuité éprouvent de la gêne à se manifester pour défendre ce que réprouvent des millions de leurs concitoyens.
A peine si quelques-uns de ces partis délèguent des représentants pour les besoins de débats sur des plateaux de télévision. A ce sujet, un cadre dirigeant d’un de ces partis de l’allégeance nous avouait, avant-hier, avoir refusé l’injonction de son président pour le représenter dans un débat cathodique, lui qui soutient désapprouver, dans la forme et dans le fond, la démarche de ce parti.
Une insubordination loin de constituer un cas isolé puisque des scissions et des dissidences publiques ont commencé à apparaître. Notamment au sein des organisations satellites du sérail, l’UGTA et le FCE, avec des démissions et des désaveux de leurs patrons et de leurs démarches soutenant la continuité.
Et dire que la «discipline» dicte à ces «militants» de la continuité d’occuper le terrain pour défendre l’option du 5e mandat alors que le dossier de candidature du Président a été officiellement déposé auprès du Conseil constitutionnel.
Une attitude «passive» qui concerne surtout les Amar Ghoul, Moad Bouchareb, Ahmed Ouyahia et Amara Benyounès. Ce dernier n’a, jusqu’ici, même pas «commenté» la lettre de candidature du Président sortant a contrario de ses pairs de l’Alliance présidentielle.
L’on ignore si cette attitude obéit à une quelconque ligne adoptée en haut lieu ou si elle résulte d’une panique face à ce que d’aucuns qualifient de processus «prérévolutionnaire» et de «mouvement historique inédit», eux qui n’ont rien vu venir malgré les avertissements de plus d’un homme politique.
M. K.
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Alger. Mardi 5 mars 2019. Place Maurice Audin. Le contraste est saisissant. Des fourgons blindés et des camions chasse-neige vétustes bloquent l’accès au boulevard Mohamed V. En face, des centaines de jeunes étudiants et lycéens, bien sapés, font flotter l’emblème national. Ils scandent des slogans pour «une Algérie nouvelle».
Les policiers, presque figés, assistent en spectateurs. L’ébahissement se lit sur leurs visages. Ils regardent sans trop comprendre. «D’où sortent-ils ceux-là ? J’ai l’impression de vivre une époque qui n’est pas la mienne», lance un officier à son collègue.
Les deux gradés fixent des yeux une jeune étudiante. Plutôt sa pancarte : «Votre crédit a expiré, la communication est rompue. Partez !». A côté, sa camarade de fac brandit à son tour sa pancarte : «Ayez pitié de mes 20 ans !». Plutôt drôle !
Nihad, étudiante à la Fac centrale, ne l’entend pourtant pas de cette oreille. «J’ai bientôt vingt ans, et je veux vivre autre chose que Bouteflika. En avril prochain, je ne voudrai pas souffler mes vingt bougies sous son règne», pestifère-t-elle.
Tout d’un coup, un brouhaha provient du côté de la Grande poste. Les jeunes manifestants qui scandent «le peuple ne veut ni Bouteflika ni Saïd», marquent un temps de silence. Un léger mouvement de panique. «Les CRS chargent?», s’interrogent les uns et les autres.
C’est pourtant une impressionnante foule de jeunes manifestants qui vient de franchir le cordon sécuritaire dressé pas loin du restaurant la Brasserie d’Alger. D’autres marcheurs pour une «Algérie nouvelle» arrivent pour prêter main forte à leurs camarades de la Place Maurice Audin.
Ce ne sont plus par centaines, mais par milliers, maintenant, à scander haut et fort, «système dégage». Sur les balcons des immeubles de la Place, de vieilles dames les encouragent par de stridents youyous à donner la chair de poule.
Et ce n’est pas fini. D’autres groupes de manifestants tentent toujours de rejoindre le cœur battant de la Place «anti-cinquième mandat». Un cordon sécuritaire en haut des escaliers menant de la rue Ghar Djebillet, à quelques encablures de la Fac Centrale, vers l’Avenue Pasteur, essaye d’y réduire l’affluence. Peine perdue !
Tous les chemins mènent vers la Place Maurice Audin. Des centaines de manifestants, jusque-là cantonnés à la Grande Poste, franchissent le Tunnel des Facultés. Ça résonne fort. La jeune foule est euphorique. Pacifique, surtout.
Lorsque les manifestants sortent du tunnel, la Place Maurice Audin s’avère trop restreinte pour les contenir. Un accueil glorieux leur est réservé. Leurs camarades, déjà sur place, scandent en chœur «Algérie libre et démocratique».
Les services de l’ordre semblent ne plus rien maîtriser. Ces jeunes étudiants et lycéens ont leurs codes. Leurs manières de communiquer, de s’organiser, aussi.
Voilà un jeune homme qui accoure vers un manifestant. «Votre sac-à-dos est ouvert, et l’on voit votre ordinateur portable et le tout, faites attention…», le prévient-t-il.
Une jeune femme, accroupie, au milieu de la foule, est illico entourée par de jeunes gens. «Tout va bien ?», s’enquièrent-ils . Sourire. Rien de grave. Elle enlace seulement ses lacets. Ils sont au petit soin, les uns avec les autres.
En temps normal, observent des spectateurs un peu plus âgés, et qui se tiennent en marge de la manif, «ce ne serait pas passé ainsi». Vraiment ?
A vrai dire, pas le moindre écart de langage. Le moindre incident. La génération anti-cinquième mandat ne tolère aucun intrus. Aucun perturbateur. Ils ont l’air soudés. Ils sont habillés comme ils vont à la fête, et les jeunes femmes s’épanouissent dans un décor qui n’a rien à envier aux sociétés occidentales les plus avancées.
Le mot d’ordre du jour semble primer sur les différences sociales jusque-là entretenues. «Non au 5e mandat, système dégage, Algérie libre et démocratique», scandent-ils sans cesse.
Sur le trottoir, en face de la Place Maurice Audin, un vieux papi a l’air inquiet. Il cherche sa petite fille, une lycéenne, parmi la foule.
«Nous savons, à la maison, qu’elle n’a pas été à école. Elle nous échappe, tout nous échappe. Il faudra qu’ils partent pour que nos enfants retournent sur les bancs des classes et rentrent chez eux… », se confie-t-il.
Mehdi Mehenni
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Cette mobilisation séduit jusqu’au sein même du système et secoue bien des certitudes. Les répercussions sont visibles et elles se sont traduites par des démissions en cascade au sein de plusieurs de ces organisations.
La contestation citoyenne de plus en plus forte et soutenue contre un 5e mandat pour Bouteflika et contre le système dans sa globalité commence déjà à susciter émoi et panique au sein des organisations du pouvoir.
Cette mobilisation séduit jusqu’au sein même du système et secoue bien des certitudes. Les répercussions sont visibles et elles se sont traduites par des démissions en cascade au sein de plusieurs de ces organisations.
La douzaine de membres du Forum des chefs d’entreprise (FCE) qui ont jeté l’éponge, la démission de l’ex-ministre de l’Agriculture Sid-Ahmed Ferroukhi de l’Assemblée et du FLN, celle de Me Sabah Lamari, membre du comité central du FLN, l’abandon de plusieurs militants de leur appartenance aux partis du pouvoir, le remous qui gagne la Centrale syndicale,… sont autant de signaux qui confirment, si besoin est, que la contestation citoyenne expose le pouvoir à de fortes tensions internes. Hier encore, ce sont les travailleurs des impôts, du Trésor public et du Cadastre de Biskra, tous affiliés à l’UGTA, qui ont annoncé leur démission. Cette annonce intervient après celle des travailleurs de l’Eniem de Tizi Ouzou qui se sont désolidarisés de leur tutelle syndicale, l’UGTA.
Nouria Hafsi, secrétaire générale de l’Union nationale des femmes algériennes (UNFA), a essuyé, hier, un véritable camouflet des adhérentes à cette organisation, pour cause de son soutien à Bouteflika.
Ces annonces de renoncement à soutenir le 5e mandat sont un signe précurseur d’une saignée inévitable au sein de ces organisations. Toutes ces démissions ont pour leitmotiv la dénonciation du 5e mandat et l’adhésion à la dynamique citoyenne. Au-delà de l’inconfortable situation des acteurs et des animateurs du pouvoir, c’est la clientèle qui commence à prendre la tangente pour rejoindre le camp de la contestation citoyenne et populaire.
Depuis le début du soulèvement, aucun responsable n’a daigné affronter la colère citoyenne. Pourtant, la candidature par procuration du chef de l’État à sa propre succession pour un 5e mandat pouvait, tout au moins, redonner de la “vitalité” au sein des courtisans pour défendre leur choix. Rien de tout cela.
Silence radio chez ceux qui, il y a moins d’un mois, tentaient, vaille que vaille, de vendre une option des plus décriées ; un 5e mandat pour un homme incapable de déposer même son dossier de candidature au Conseil constitutionnel.
Le manque d’argumentaire politique pour défendre le choix du pouvoir était soulevé dès les premiers maniements entrepris par les décideurs de l’ombre pour imposer ce énième mandat. Mais c’est face à la colère de la rue que cette insuffisance et cette absence d’arguments se font sentir.
D’où, l’effacement et les agissements dans la discrétion la plus totale des thuriféraires du 5e mandat. Aucun ministre n’a osé se déplacer pour “des visites d’inspection et de travail”, aucun responsable politique du pouvoir n’a tenté de briser l’omerta imposée par la rue.
Même la lettre contenant les engagements du candidat Bouteflika n’a pas eu l’effet escompté, y compris auprès de ses soutiens. Timides étaient les réactions du FLN, du RND et de TAJ à cette même missive, suggérée pourtant comme une réponse aux sommations de la rue, mais aussi dans le but de diminuer la tension. Un tsunami de contestation menace le système et ses organisations.
Mohamed Mouloudj
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Alors qu’un mètre seulement les sépare des rangées des brigades antiémeutes assurant la protection du siège de la wilaya d’Oran, les étudiants gardent leur enthousiasme, avec une pointe d’ambiance festive, mais sans abandonner les slogans.
Hier matin, les étudiants des différents campus de la ville d’Oran, avec cette fois ceux de médecine qui se sont joints au mouvement, ont marché des kilomètres pour se regrouper devant la wilaya.
Aux slogans, certes habituels, fustigeant la perspective du 5e mandat pour le Président sortant, toujours hospitalisé en Suisse, ce sont d’autres slogans, cette fois en guise de feuille de route, qui ont été scandés par des centaines de jeunes : “Chaque jour une marche, nous n’arrêterons pas !”, “Ouyahia l’Algérie n’est pas la Syrie”, “Sans 5e mandat on sera mieux”. Sautant, sifflant, les étudiants, sous le soleil, ne faibliront à aucun moment face à un service d’ordre imperturbable, même lorsque les jeunes un peu taquins se mettront à chanter : “Policiers, souriez un peu.”
À l’évidence des ordres ont été donnés pour qu’aucune intervention policière ni charge ne se fassent. Et cela d’autant que les protestataires, eux aussi, tiennent à leur mot d’ordre “de marche et de mobilisation pacifiques et citoyennes”. Parmi ces étudiants, beaucoup estiment que le pouvoir en place, une fois de plus, les méprise avec cette volonté d’aller au bout du 5e mandat. D’autant que la lettre attribuée au chef de l’État a semé la confusion parlant d’un 5e mandat et d’élections anticipées juste après. “Qu’ils fassent tout de suite les élections anticipées sans lui”, lâche une jeune étudiante.
Pour autant, et alors que la contestation générale dure depuis 15 jours, dans des universités, des étudiants tentent de s’organiser avec des assemblées générales échappant ainsi aux organisations estudiantines traditionnelles proches du régime et de certains partis politiques. Pour les étudiants, il s’agit de trouver une solution à la structuration ou à l’organisation de la contestation afin de ne pas tomber dans le piège de l’usure. Parmi les pancartes brandies beaucoup montraient le marasme de l’Université algérienne vu la mauvaise place occupée dans les classements internationaux.
Dans l’après-midi aucun incident n’avait été enregistré.
Par LOUKIL D
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