Le général-major M’henna Djebar a été libéré hier, jeudi 24 juillet, après des mois de détention à la prison militaire de Blida. En effet, accusé d’enrichissement illicite et de trafic d’influence, le général-major M’henna Djebar, a été placé en détention provisoire en octobre dernier à la prison militaire de Blida. Considéré comme l’une des figures […]
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Quatre morts et huit rescapés, c'est le nouveau bilan fait par le sergent-chef Gérard Boton, commandant de la base des sapeurs-pompiers de Dantokpa suite au chavirement d'une barque sur le lac Nokoué ce vendredi 24 Juillet 2020.
Selon le sergent-chef Gérard Boton, le groupe d'intervention subaquatique (GIS) avec l'aide des populations a sauvé 8 passagers à bord de cette pirogue. Quatre passagers sont morts dans cet incident.
Le piroguier a pris la fuite après le drame. À en croire certaines sources, le naufrage a eu lieu suite à un grand vent qui a soufflé sur le lac Nokoué. La barque s'est renversée parce qu'elle était aussi en surcharge.
A.A.A
Le citoyen béninois Ghislain Assogba a entamé ce vendredi 24 juillet 2020 une marche de Glazoué à Cotonou (près de 230 km). A travers cette marche, il demande la candidature de Patrice Talon pour un nouveau mandat.
« Sur mon trajet, j'ai pu obtenir 101 signatures de jeunes hommes et femmes épris de paix et de démocratie sur ‘'une page de pétition''. Ils ne veulent qu'une seule chose : le président Talon doit revenir en 2021 », a notifié Ghislain Assogba sur sa page Facebook.
Pour sa première journée, Ghislain Assogba a quitté Glazoué pour Dassa-Zoumè. Il va entamer la deuxième journée de marche devant la mairie de Dassa-Zoumè à 9 heures.
Pour son premier mandat, un autre citoyen Idrissou Soulé s'était donné comme défi de parcourir en six jours près de 500 km à pied de Parakou à Porto-Novo pour assister à l'investiture du Président Patrice Talon le 06 avril 2016.
A.A.A
Près d’une semaine après la mort du jeune algérien Akram, suite à son interpellation par la police belge dimanche dernier, la version définitive et officielle des faits reste dans l’ombre et n’a pas encore été mise sous la lumière. En effet, le dimanche dernier un jeune algérien, Kadri Abderrahmane Ridha, dit Akram, a touvé la […]
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Le maire de la commune d'Abomey-Calavi Angelo Ahouandjinou a, par un arrêté en date du vendredi 24 juillet 2020, désigné un chef d'Arrondissement intérimaire à Togba pour assurer la gestion des affaires courantes.
Il s'agit de Pierre Dossou Aisso Zossou, conseiller élu sur la liste du parti Union Progressiste. Il remplace le CA Pierre Gbégnon. Ce dernier est placé sous mandat de dépôt pour usurpation de titre et escroquerie dans une affaire domaniale. Il lui est reproché des malversations dans des opérations de lotissement dans son arrondissement.
A.A.A
L’Office National de Météorologie a prévu, dans son bulletin d’aujourd’hui, samedi 25 juillet, des pluies orageuses et des vents forts accompagnés de tempêtes de sable dans deux régions du sud du pays. En effet, Météo Algérie a alerté, dans un bulletin spécial, classé « Jaune », les wilayas d’Adrar et de Tamanrasset. Selon la même source, la […]
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(Par Roger Gbégnonvi)
Pour se révéler nation, des peuples dispersés, voire adversaires, se reconnaissent un destin commun. Pour l'accomplir en étant ensemble et forts, ils se donnent la main « contre le Sort, contre l'Histoire, contre la Nature », écrit Aimé Césaire, majuscules de rigueur. En chemin pour la nation, les Béninois ont bien pris conscience des étapes à parcourir.
Il y a 45 ans, c'était en 1975, nous avons fait un grand pas vers notre unité en cessant de nous appeler Dahoméens pour devenir Béninois. Quinze ans après le 1er août 1960, il fut temps pour nous de corriger une incohérence de notre histoire. Ainsi que l'écrivait Robert Cornevin en 1962, le Dahomey constituait « le seul exemple où le nom d'un royaume vaincu ait déterminé l'appellation d'une entité territoriale cinq fois plus grande ». Ce qu'un député français appela « Ce couloir du Dahomey…, comme accès au Niger et comme débouché sur le Bénin de tout le Soudan Central » fut dessiné au Congrès de Berlin en 1885. On y jeta, sans demander leur avis, les peuples du Centre et du Sud, en proie aux guerres d'Abomey, et ceux du Nord sans grand contact avec les ci-dessus. De cet imbroglio, l'Histoire nous fait devoir de « réussir quelque chose d'impossible ! » (A. Césaire) Nous nous y attelons. Et ce fut une décision intelligente et civique que celle de nous rassembler sous un nom, propriété de tous.
Mais, voulant peut-être ménager Abomey, nous avons quitté une incohérence pour une autre en décrétant Béhanzin héros national, grand-maître de l' « entité territoriale cinq fois plus grande » que la sienne. Absurde. Car les peuples qui ne s'acceptaient pas Dahoméens ne peuvent pas accepter comme héros de la nation béninoise quelqu'un qui, dans le sillage de ses prédécesseurs, a accompli la mission de protéger la terre héritée de ses ancêtres et de l'élargir par des guerres à ses voisins proches et lointains. Fidèle à sa mission sacrée, il ne lésinait pas sur les moyens. En 1892, alors que l'esclavage était aboli, il s'y adonna encore clandestinement afin d'acquérir les armes qu'il lui fallait pour bouter dehors ceux qui avaient entrepris de lui voler son héritage. Ne pouvant plus aller chercher le gibier-esclave chez les voisins lointains, « Béhanzin s'attaquait tout simplement aux paisibles populations d'Abomey et de ses alentours sans considération de rang social ou royal. Le bas-peuple était le plus éprouvé », écrit Justin Fakambi en 1992. Aucun roi d'Abomey n'avait en héritage des hommes et des femmes á défendre mais la terre à étendre en sacrifiant, s'il le fallait, des proches parents. Il n'est donc pas surprenant que Béhanzin ait aujourd'hui encore à Abomey des ennemis déterminés. Oser imaginer ce guerrier local en héros national ?
« Dieu, considérez que nous ne nous entendons pas nous-mêmes et que nous ne savons pas ce que nous voulons et que nous nous éloignons infiniment de ce que nous désirons ». La réflexion de sainte Thérèse d'Avila au 16ème siècle sonne étrangement vraie dans notre contexte béninois de fin XXème siècle. Mais peut-être nous parlera davantage le geste surprenant de Willy Brandt. Visitant en décembre 1970 l'ancien ghetto de Varsovie, le Chancelier allemand s'agenouille pour rendre hommage aux victimes du nazisme. Demander pardon. Aucun protocole d'Etat ne prévoit une telle attitude d'humilité profonde. Geste chrétien ? Mais Willy Brandt n'était pas un dévot. Peu importe. Il voulait réussir quelque chose de nouveau et de beau, de grand et de noble, « réussir quelque chose d'impossible ».
Nos ethno-cultures pratiquent plutôt menace et vindicte que miséricorde et pardon. Mais elles ne nous interdisent pas de prendre ailleurs la force vertueuse pour nous élever. Nous écouterons donc Thérèse d'Avila. Nous regarderons Willy Brandt. Nous laisserons tomber les tables de la loi obsolète et passéiste. Nous passerons au travers des coutumes et traditions sclérosées. Ainsi libérés, nous marcherons pour un Bénin au destin national.
Le 20 juillet, un webinaire sur un nouveau mouvement religieux en Corée du Sud et ses dimensions politiques, religieuses et sociales avec la récente crise COVID-19 a rassemblé des chercheurs et experts internationaux dans le domaine de la religion, du droit international et des droits de l'homme.
Intitulé "COVID-19 et la liberté religieuse : Shincheonji bouc émissaire en Corée du Sud", le webinaire a abordé les récentes attaques des églises protestantes conservatrices et fondamentalistes politiquement puissantes du pays contre une nouvelle dénomination chrétienne en pleine expansion, appelée "Shincheonji (Nouveau Ciel et Nouvelle Terre) Eglise de Jésus", fondée en 1984.
Le nouveau mouvement chrétien Shincheonji est devenu une cible de "persécution des protestants fondamentalistes" en raison de son expansion religieuse réussie "des protestants conservateurs et fondamentalistes qui voient Shincheonji comme un concurrent et veulent le détruire", a déclaré Massimo Introvigne en tant que sociologue italien de la religion qui a étudié Shincheonji avant et après la pandémie COVID-19 et a publié le premier compte rendu du groupe religieux en anglais.
Alessandro Amicarelli, président de la Fédération européenne pour la liberté de croyance, a souligné que les autorités sud-coréennes ont mis Shincheonji en cause dans la crise COVID-19 pour fermer l'église. "Déjà 30 autres personnes ont été testées positives avant la patiente 31 (un membre de Shincheonji critiqué pour l'expansion du virus). De nombreux Chinois, dont ceux de Wuhan, avaient visité Daegu (en Corée du Sud) et l'infection s'est répandue", a-t-il déclaré.
Willy Fautré, directeur de Human Rights Without Frontiers (HRWF), a déclaré que la récente attaque contre Shincheonji peut être considérée comme une tentative des groupes protestants fondamentalistes de Corée du Sud d'affaiblir et de détruire le concurrent sur le marché religieux. Il a ajouté : "Les violations des droits de l'homme à l'encontre des membres de Shincheonji par le biais d'un programme de conversion forcée (également appelé "déprogrammation") avec enlèvement et séquestration au cours des dix dernières années ont été commises en raison de l'échec de la concurrence des églises protestantes dans le pays".
Ciaran Burke, professeur associé à l'université de Derby, a déclaré que les autorités sanitaires sud-coréennes établissent un lien explicite entre Shinchoenji et l'apparition du COVID-19 jusqu'à présent, même si un lien plus important entre le virus et les cas de confirmation a été trouvé dans d'autres églises. Il a également exprimé ses préoccupations concernant "la collecte d'informations personnelles de 300 000 membres nationaux et internationaux de Shincheonji par le gouvernement, ce qui constitue une possible violation d'un accord international, en particulier du Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP) que la Corée du Sud a ratifié en 1990".
L'accusation a ouvert une enquête sur les dirigeants de Shincheonji, dont le fondateur Man Hee Lee, pour son rôle présumé dans la généralisation du COVID-19. Trois responsables de Shincheonji ont été arrêtés le 8 juillet, accusés d'avoir joué un rôle dans l'apparition d'une épidémie majeure à un stade précoce en "soumettant une liste de membres inexacte".
Les autorités ont ignoré les demandes de modification du mot "secte" dans leurs rapports officiels lorsqu'elles ont fait référence à l'église de Shincheonji. Les autorités locales ont encouragé les résidents à signaler aux autorités la congrégation et les installations de Shincheonji, ce qui a créé un stigmate selon lequel les membres devaient être traités comme des criminels", a déclaré un responsable de Shincheonji lors du webinaire.
Une récente déclaration publiée par les "familles des défunts et des victimes de COVID-19" a écrit que "les milliers de dommages et de décès de Coréens reflètent l'échec de la réponse initiale du gouvernement pour contenir le virus". Elle ajoute que le ministre de la Justice Choo Mi-ae "a permis aux patients de COVID-19 provenant de Chine d'entrer en Corée, ce qui a entraîné une épidémie généralisée du virus dans tout le pays, qui a entraîné la mort du peuple coréen". Elle a également déclaré qu'elle essayait d'éviter sa responsabilité pour les dommages en "donnant des ordres directs aux procureurs pour un raid et des arrestations contre l'église de Shincheonji".
La chaîne de télévision sud-coréenne MBC a rapporté qu'un dépistage effectué récemment à Daegu, épicentre de l'épidémie majeure de COVID-19 en Corée du Sud, a ajouté du poids à l'échec de la réponse initiale du gouvernement pour contenir le virus. Le rapport, citant l'analyse d'un hôpital universitaire local, a déduit qu'au moins 180 000 des 2,4 millions d'habitants de la ville de Daegu étaient infectés par le COVID-19, soit 27 fois plus que les 6 800 cas officiels confirmés. La plupart des cas confirmés, plus de 5 000, sont des membres de l'église de Shincheonji car leurs informations personnelles ont été recueillies par le gouvernement, tandis que les 180 000 autres infections potentielles n'ont pas fait l'objet d'une enquête.
Un accident s’est produit au Bénin, le mardi dernier. Un homme a été tué par une colonie d’éléphants, à Dunkassa, dans la Commune de Kalalé, département du Borgou. Agé de la quarantaine, Souley Gourouman, agriculteur et tradi-praticien est allé chercher des racines et des feuilles d’un arbre dans la forêt classée des trois rivières. Malheureusement, […]
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