Si l’ensemble des spécialistes s’accordent sur le fait que la situation épidémiologique liée au coronavirus en Algérie reste relativement inquiétante, leurs explications quant à la nature de la propagation du virus diffèrent. Entre ceux qui parlent de l’apparition de la souche algérienne du coronavirus, ceux qui démentent catégoriquement cela et ceux qui avancent une troisième […]
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Dimanche 2 septembre 1666. Il est un peu plus de minuit à Londres. Soudain, une sourde déflagration troubla le silence du centre de la capitale anglaise.
L'incendie
Un feu se déclencha alors dans la boulangerie de Thomas Farriner dit Farynor et se propagea de proche en proche aux bâtisses alentours. Puis, au bout des trois longs jours, que va durer l'incendie, la majorité des bâtiments de la Cité fut consumée : environ 13 200 maisons, 87 églises, la fameuse cathédrale Saint-Paul, etc. 70.000 à 80.000 personnes se retrouvèrent sans toit.
Un vrai désastre aux conséquences économiques et sociales épouvantables.
L'étincelle !
À la suite de cet incendie, Nicholas Barbon, bouleversé par tant de souffrances humaines, eu l'idée géniale d'ouvrir un bureau pour assurer désormais les bâtiments.
Ce fut la premier établissement d'assurances de l'histoire. Le début d'un ordre social plus sûr.
Au Bénin, cet ordre social rassurant s'appelle la Générale des Assurances du Bénin*
La GAB SA
Tél . + 229 91 31 55 55
Wathsapp : + 229 63 09 89 87
Email . info@lagab-assurances.com
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Une manifestation de la diaspora Algérienne a drainé des centaines de personnes lundi dernier au Canada. Les manifestants ont scandé des slogans qui rappellent les marches du Hirak, réprimé en Algérie, avant qu’ils n’observent un rassemblement pacifique devant le Parlement canadien à Ottawa. Ce rassemblement s’est tenu suite à l’appel du Comité canadien des droits […]
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L'attestation fiscale a été délivrée en ligne, mardi 22 juin 2021, après le lancement des procédures dématérialisées.
La Direction Générale des Impôts (DGI) a délivré en ligne à une entreprise son attestation fiscale, le mardi 22 juin 2021. Les autres contribuables peuvent désormais obtenir leur attestation sans se déplacer. Des formalités remplies sur www.service-public.bj et le tour est joué. « Nous avons essayé de travailler pour que la délivrance de ce document ne soit plus un calvaire pour nos usagers et pour nos contribuables. En 2016, il y avait cinq signatures, nous avons travaillé pour qu'il y ait une seule signature dans le but d'accélérer sa délivrance et puis nous avons l'attestation fiscale en ligne et à partir de l'année 2022, nous allons faire davantage et l'obtention de l'attestation fiscale se fera désormais juste en un clic sur son ordinateur », a indiqué Nicolas Yènoussi, directeur général des impôts.
La délivrance en ligne de l'attestation fiscale traduit la volonté du gouvernement de simplifier les procédures aux contribuables béninois. Cela participe à l'amélioration du climat des affaires. Le Ministère d'Etat en charge de l'Economie et des Finances rend effective l'administration fiscale dématérialisée.
L'attestation fiscale en ligne a été lancée le 9 juin 2021 dans la dernière gamme des E-Services.
M. M.
Depuis la reprise des manifestations hebdomadaires du Hirak le 22 février de l’année en cours, pas moins de 6300 arrestations de manifestants ont été signalées à travers le territoire national. Le chiffre a été donné par le défenseur des droits de l’homme en Algérie Zaki Hannache. Dans une déclaration rapportée par le quotidien arabophone El […]
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L’Office national de la météorologie a annoncé mercredi dans un bulletin météorologique qu’une vague de chaleur affecte plusieurs wilayas du Sud du pays. La vague de chaleur persiste sur le Sud du pays où le thermomètre peut dépasser les 48 durant les prochaines 24 heures, selon un BMS émis mardi par l’Office national de météorologie. […]
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La fraude dans les épreuves officielles est passible, depuis l’année dernière, d’une peine d’emprisonnement allant, selon le ministère de la Justice, jusqu’à 15 ans ainsi qu’une amende de 1 500 000 DA. Les premières sanctions prononcées cette par les tribunaux pour des faits liés à des fuites des sujets et triche au Brevet d’enseignement secondaire […]
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Le pôle pénal et financier près le tribunal de Sidi M’hamed vient d’ouvrir le dossier d’une nouvelle affaire de corruption, impliquant plusieurs anciens hauts responsables, dont Saïd Bouteflika et Mokhtar Reguig. Il s’agit donc d’une affaire liée à « l’octroi d’avantages, la conclusion douteuse de marchés, la dilapidation de deniers publics et l’obtention de pots de […]
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Les principales devises s’échangent toujours au prix cher sur le marché noir. Face à un Dinar Algérien en souffrance, les valeurs de l’Euro et du Dollar ne semblent pas vouloir reculer. La valeur de la monnaie unique européenne sur le marché noir reste toujours au-dessus de la barre symbolique des 200 dinars Algériens. Sur le […]
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Plusieurs cités de la commune de Bordj El kiffan au niveau de la wilaya d’Alger (Est d’Alger) ont vu la sortie des dizaines de citoyens qui ont fermé la route en signe de protestation contre « la coupure d’alimentation en eau potable depuis plus plusieurs jours », a-t-on constaté. Des habitants de la commune Bordj El Kiffan, […]
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Un atelier a été organisé, mardi 22 juin 2021, sur la coopération décentralisée franco-béninoise. La séance s'est déroulée en présence de l'ambassadeur de la France près le Bénin Marc Vizy, du ministre des Affaires étrangères et de la coopération Aurélien Agbénonci et des maires des communes du Bénin. L'objectif de l'atelier est de rendre plus dynamique la coopération décentralisée entre le Bénin et la France.
« Se renforcer, améliorer leurs capacités techniques et leur savoir-faire, mais aussi pour constituer avec leurs homologues de la France une force de proposition en vue de mobiliser les ressources sur des projets concrets en faveur des populations ». Tels sont les principaux objectifs visés par l'Association Nationale des Communes du Bénin (Ancb) en organisant l'atelier sur la coopération décentralisée franco-béninoise.
A l'ouverture de l'atelier, mardi 22 juin 2021, à l'hôtel Golden Tulip de Cotonou, Luc Sètondji Atrokpo, maire de Cotonou et président de l'Ancb, a souhaité que des réflexions approfondies soient menées sur la dynamisation de la coopération décentralisée.
L'ambassadeur de la France près le Bénin Marc Vizy a expliqué qu'« avec plus de 30 coopérations actives qui mobilisent près de 1,3 milliards de FCFA, la France est le premier partenaire et le Bénin est l'un des pays avec lesquels les collectivités territoriales françaises coopèrent le plus ». Le diplomate a plaidé pour que le partenariat s'ouvre sur de nouveaux axes d'intervention tels que le développement durable, la valorisation touristique, le développement des nouvelles technologies.
Aurélien Agbénonci, ministre des Affaires étrangères et de la coopération a rappelé les ambitions du gouvernement pour le compte de ce second mandat en matière de décentralisation. Il s'agit d'« être plus près des préoccupations de nos populations à travers des réformes ambitieuses dans les domaines de la gouvernance locale grâce à un réaménagement des rôles entre élus et les personnels techniques d'appui, dans le domaine de renforcement des capacités opérationnelles de nos Communes, de la transformation du fonds Fadec en un fonds d'investissement qui permettra aux communes de disposer des capacités d'accès et d'autres sources de financement, de lever des financements pour réaliser des infrastructures et projets qui vont dans l'intérêt des populations, dans le domaine aussi de l'intercommunalité pour une meilleure prise en charge des problématiques communes relatives à la gestion des déchets, de la salubrité, de l'assainissement des ressources en eau et à l'éducation ».
M. M.
La séance hebdomadaire du gouvernement béninois n'aura pas lieu ce mercredi 23 juin 2021. Il n'y aura donc pas de compte rendu du Conseil des ministres.
Selon les informations, le président Patrice Talon est en déplacement hors du territoire national. Il sera de retour à Cotonou en fin de semaine.
Depuis le 06 avril 2016, Patrice Talon a toujours présidé les réunions hebdomadaires du Conseil des ministres. Les sessions ordinaires ne se tiennent pas lorsqu'il est absent du territoire national.
AAA.
Le deuxième compact du Programme Millennium Challenge Account ( Mca-Bénin II) est dans sa quatrième année de mise en œuvre. Les réalisations au bout de 4 ans ainsi que les perspectives pour l'an 5 sont rendues publiques, mardi 22 juin 2021. C'est à travers une conférence de presse tenue en présentiel et en ligne au siège du Mca à Cotonou.
Mis en œuvre depuis 2017, le Programme Millennium Challenge Account ( Mca-Bénin II) a bouclé 4 ans de réalisations le 22 juin. Une conférence de presse a été organisée mardi 22 juin 2021 au siège du Mca pour faire le bilan de tout ce qui a été fait.
« Cette quatrième année a été marquée par le début effectif des grands travaux au niveau national notamment l'installation des nouvelles lignes électriques à Cotonou, Parakou, Djougou et Natitingou (...) ; la réhabilitation des lignes électriques (...) dans les départements de Borgou, Donga, Atacora et Collines ; la construction de nouveaux postes électriques à Cotonou, et la réhabilitation-extension et modernisation des postes existants à Cotonou, Maria-Gléta, Bohicon, Parakou, Djougou et Natitingou ; l'installation en cours des équipements informatiques et de la télécommunication au centre national de téléconduite et télécommande communément appelé dispatching ; le début de la vente des kits solaires dans le cadre de la Facilité d'Energie Propre Hors-Réseau (Ocef), en comptant plus de 6.000 nouveaux clients ; la signature de huit accords de cofinancement des projets mini-réseau (...) pour l'électrification hors réseau au bénéfice de plus de 330.000 Béninois ; la mise en œuvre effective de la réforme tarifaire », a indiqué le directeur résident du Millennium Challenge Corporation. Christopher Broughton n'a pas manqué de remercier le gouvernement du Bénin pour son soutien constant au programme de Mca-Bénin II dont l'objectif est d'améliorer les conditions de vie des populations béninoises à travers la disponibilité d'une électricité fiable, de bonne qualité et en quantité.
Selon le coordonnateur national du Mca-Bénin II, le projet prend en compte les volets environnement, intégration genre et inclusion sociale, gouvernance. Ainsi, plus de 4000 personnes affectées par le projet ont bénéficié de compensation et plus de 3.000 certificats d'identification personnelle ont été délivrés grâce au projet dans le cadre de la mise à disposition d'actes sécurisés pour faciliter les compensations. « Tous les investissements qui sont faits permettront d'améliorer la capacité de service du réseau électrique du Bénin de près de 5 fois et va permettre de satisfaire les demandes en énergie électrique d'ici 2035 voire 2040. Aujourd'hui, nous avons une capacité maximale de 250 MGW mais tout ce qui sera installé en termes de postes électrique permettrait de passer à 1200 MGW », a expliqué le coordonnateur national du Mca-Bénin II. À en croire Gabriel Degbegni, tous les projets (Projet de réforme politique et de renforcement institutionnel, Projet de production d'électricité, Projet de distribution d'électricité, Projet d'accès à l'électricité hors-réseau) sont à un taux de 71% d'exécution. Mais, précise-t-il, des défis restent à relever.
Les perspectives pour l'an 5
Sur les douze (12) prochains mois, le Programme Mca-Bénin II prévoit, entre autres, la poursuite et la fin des travaux de construction des lignes et postes électriques, l'accès à l'électricité hors-réseau de 127 localités, la mise en place d'un laboratoire d'essai des réfrigérateurs, le renforcement du laboratoire d'essai des lampes au niveau de l'Epac, la fin des travaux d'installation électronique du centre de Dispatching, la poursuite et la prise en compte du genre et de l'inclusion sociale.
Le Mca-Bénin II (2017-2022) est un programme financé par don des États-Unis d'un montant global de 403 millions de dollars US soit 207 milliards de FCFA environ dont 28 milliards de contribution du gouvernement du Bénin. Il entend impacter 10.600.000 bénéficiaires.
M. M.
Le centre d'agroécologie Songhaï de Porto-Novo a reçu la visite d'une délégation française composée de l'ambassadeur de France au Bénin, Marc Vizy, et du Directeur de l'Agence Française de Développement (Afd) Jérôme Bertrand-Hardy, le 31 mai dernier. La visite s'est déroulée en compagnie du maire de Porto-Novo, Charlemagne Yankoty.
Le fondateur du centre Songhaï, frère Godfrey Nzamujo a accueilli une délégation de la France le 31 mai mai dernier.
La délégation composée de l'ambassadeur de France au Bénin, Marc Vizy et du Directeur de l'Agence Française de Développement (Afd) a visité un centre qui valorise une agriculture respectueuse de l'environnement et forme des jeunes entrepreneurs agricoles.
Le modèle du Centre a été dupliqué dans plusieurs communes telles que Parakou, Savalou, Kinwedji. Il a été reproduit également dans la sous-région dont le Nigéria, le Libéria et la Sierra-Leone.
Un programme de formation a été conçu autour du modèle du Centre. Il s'agit du « Songhaï Leadership Academy » financé par l'Agence Française de Développement (Afd) pour un montant de 350 000 euros. Le projet a permis de former des jeunes (186 dont 46 filles) issus de 21 pays d'Afrique.
Dans le cadre des projets Songhaï en cours de réalisation en Afrique, une trentaine de diplômés ont été recrutés. Le projet a permis d'installer une soixantaine d'étudiants formés en agroécologie.
M. M.
Ils prennent leurs quartiers aux alentours des mosquées, dans les feux tricolores, autour des églises, devant les officines de pharmacie et les centres de santé. Leurs corps frêles parfois habillés en haillons abordent le premier passant pour lui réclamer une ‘'dette'' de générosité. Enfants mendiants, enfants mendigots, ces petits êtres abandonnés ou commandés par des adultes, font parfois montre d'une certaine agressivité pour arracher à leur cible, une aumône. A Cotonou, la population aussi joue le jeu, au nom de certains principes religieux ou de solidarité, encourageant de ce fait un fléau qui s'enracine au fil des ans.
Cotonou, il est 10h. Au carrefour du marché Missébo, le feu vient de passer au vert, Adjarath, vautrée dans un fauteuil roulant s'empresse de quitter la chaussée pour rejoindre le trottoir. Visage caché dans une burqa sale, elle pose un regard triste sur sa main droite qui expose quelques pièces de monnaie. Cette fille de 12 ans pratique la mendicité depuis l'âge de 8 ans. Autour d'elle, une nuée de petites filles de la même confrérie s'anime. Elles font partie des protégées d'Adjarath qui leur montre les ficelles de ce qu'elle considère comme un métier. La pitance quotidienne qu'elle tire de cette activité a du mal à lui donner tort.
« Je gagne entre 2500 et 3000 FCFA par jour », dit-elle avec un regard qui semble avoir renoncé à toute dignité.
Une partie de l'argent gagné permet de satisfaire quelques besoins féminins comme l'achat de chaussures, de tissus et de boucles d'oreilles. L'autre partie, Adjarath la remet à sa mère qui mendie comme elle au quartier Zongo, situé non loin de là.
Cette confession de la jeune mendiante étaye la thèse d'une filière de mendicité qui se développe à Cotonou.
Les géniteurs de ces enfants, qui ne sont pas moins des mendiants, n'ont aucun scrupule à en parler.
« J'ai quatre enfants et je les envoie tous mendier sur divers carrefours de la ville. Moi aussi, je fais la manche ici à Zongo. Je suis consciente que c'est mauvais. Mes enfants souffrent souvent de fièvre, de diarrhée et de fatigue, nous sommes très pauvres. Mon mari qui a quitté le Niger avec moi pour venir au Bénin est déjà décédé. Je n'ai pas le choix », explique Maïmouna.
Des histoires difficiles à vérifier
Selon le sociologue Abdoulaye Benon Mora, rien ne justifie ce phénomène qui n'a même pas le prestige d'un fait social. Cet enseignant de l'Université d'Abomey-Calavi n'est pas convaincu par ces histoires que racontent les mendiants pour justifier leur comportement.
« La mendicité des enfants n'est pas un fait social. C'est un fléau au même titre que le vol, les braquages et les autres crimes. Elle fait partie des interdits sociaux. En conséquence, tous ces enfants doivent être ramassés des rues de Cotonou », préconise-t-il.
Sur le plan confessionnel, les religieux aussi ont leur point de vue sur le phénomène.
« Il n'est pas question de relier ce fléau à l'Islam », s'emporte d'emblée Roufaï Rashid, assistant du président de l'Union islamique du Bénin.
« L'Islam encourage l'aumône mais pas la mendicité ; encore moins la mendicité des enfants. Il n'y a aucune similitude entre ces deux faits », tranche-t-il radicalement.
Même si cette pratique n'est pas prônée par l'Islam, « l'apprenant de l'école coranique peut être amené à mendier pendant un mois. C'est considéré comme un rite de passage dans l'éducation religieuse de l'enfant », clarifie Dr Abdoulaye Bénon Mora.
L'universitaire précise que ce rituel religieux n'existe pas dans les villes du Sud Bénin comme Cotonou.
Selon une enquête réalisée en 2015 auprès d'un millier d'enfants impliqués dans la mendicité au Bénin par Princeton, une prestigieuse université américaine, Cotonou n'abrite pas d'enfants talibés comme Dakar au Sénégal (généralement un garçon âgé de 5 à 15 ans, issu d'une famille pauvre, confié par ses parents à un maître coranique ou marabout afin que celui-ci se charge de son éducation religieuse. Cette éducation a lieu dans un daara, une école coranique. En contrepartie, le talibé doit s'acquitter des travaux domestiques, et est généralement contraint à mendier dans les rues afin de subvenir à ses besoins et aux besoins de son maître et de sa famille.). Mais il n'y a pas de quoi pavoiser. La ville enregistre la deuxième plus forte population d'enfants mendiants du Bénin après Malanville (située à 800 km au nord de Cotonou), d'après la même enquête. Ils seraient au nombre de 1 404 à Cotonou contre 1 688 à Malanville.
Le phénomène préoccupe les autorités du Ministère de la fonction publique, du travail et des affaires sociales qui ont du mal à s'y attaquer sans en maîtriser les contours.
« Les enfants ne mendient pas de leur plein gré. Ils sont envoyés par des adultes à qui ils rendent compte en fin de journée. Il faut remonter à ces personnes et comprendre leurs motivations. C'est très important. Cela permet de savoir s'il s'agit d'un réseau de mendicité ou de parents en situation d'indigence avancée. C'est après avoir réuni toutes ces informations, qu'on pourra envisager une solution efficace contre ce fléau », affirme Bruno E.S.Y Gbehinto, directeur de la famille, de l'enfance et de l'adolescence.
Son département a mis en place une commission qui travaille à comprendre les contours du phénomène. En attendant ses recommandations, les populations de Cotonou, consciemment ou inconsciemment, continuent d'alimenter les réseaux d'enfants mendiants.
Rufin PATINVOH
Nous avons le plaisir de vous informer de la création de l’Institut pour les Sciences Sociales et la Recherche sur l’Algérie, Eng The Institute for Social Science Research on Algeria accesible sur www.issra-dz.org Lancé en juin 2021, l’ISSRA vise à produire un nouvel agenda de recherche afin de mieux comprendre les changements en cours en […]
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