La Première ministre Erna Solberg est « déçue » ; Espen Egil Hansen, le patron du principal quotidien national, Aftenpost, s’est, lui, fendu d’un éditorial au vitriol, dans lequel il se dit « fâché et même effrayé ». L’objet de leur courroux : Facebook, qu’ils accusent de mettre en péril la liberté d’informer pour avoir censuré une photo.
Depuis quelques jours, une guerre des nerfs s’est installée entre les Norvégiens – jusqu’aux plus hauts responsables de l’État – et Facebook au sujet de « La fillette brûlée au napalm », une célèbre photo prise par Nick Ut en 1972 durant la guerre du Vietnam montrant une jeune fille nue qui fuit les combats et les bombardements au napalm de l’armée américaine. Le réseau social, qui efface à tout va les messages accompagnés de ce cliché, « [abuse] de son pouvoir de plus puissant des rédacteurs en chef dans le monde », accuse Espen Egil Hansen.
Une petite fille nue de neuf ans
La polémique éclate aux premiers jours du mois de septembre lorsque l’auteur norvégien de polars Tom Egeland poste sur Facebook cette célèbre image, symbole de l’horreur de la guerre au Vietnam (qui a valu à son auteur un prix Pulitzer), pour illustrer un texte sur l’impact des photos sur les conflits. En Norvège, personne ne s’attendait à l’intransigeance de l’algorithme de Facebook. Le petit robot chasseur d’images et de contenus illicites a tranché en moins de 24 heures : à ses yeux, la photo d’une petite fille nue de neuf ans n’a rien à faire sur la plateforme. Le message a été effacé et l’écrivain Tom Egeland est devenu temporairement persona non grata sur Facebook.
Cette incapacité de Facebook à faire la différence entre un cliché historique et une photo indécente a provoqué une vague de cyber-protestation en Norvège. Les messages d’internautes norvégiens reprenant à leur compte la « fillette brûlée au napalm » ont fleuri sur le réseau social. Tous ont subi le même sort : effacement dudit message.
La Premier ministre comme l’Aftenpost n’ont pas échappé au couperet. « La demande d’enlever la photo nous a été envoyée mercredi [7 septembre] et moins de 24 heures plus tard, sans nous laisser le temps de contester, Facebook est intervenu pour effacer lui-même l’image et l’article qui l’accompagnait », s’offusque Espen Egil Hansen.
Algorithme en chef
Cette polémique n’est pas sans rappeler celle qu’avait soulevée la censure du tableau « L’origine du monde », de Gustave Courbet. Facebook avait exclu un artiste danois en 2011 pour avoir mis une reproduction de cette œuvre, représentant l’entrejambe d’une femme nue sur allongée sur un lit. « L’origine du monde » est depuis devenue le symbole de la censure aveugle du réseau social.
Mais pour Espen Egil Hansen, il existe une différence de taille entre « La jeune fille brûlée au napalm » et l’œuvre de Gustave Courbet : cette photo historique relève du droit à l’information et, estime-t-il, Facebook est devenu la première source d’information d’un nombre grandissant d’internautes. Aux États-Unis, 44 % des adultes viennent en premier sur le réseau social pour s’informer, selon une étude de mai 2016 du centre de recherches et de sondages Pew Research.
« J’ai beau être le rédacteur en chef de mon journal, je dois reconnaître que votre décision [d’effacer l’article accompagnant ladite photo] restreint mon espace pour exercer ma responsabilité éditoriale », affirme ainsi Espen Egil Hansen. Il souligne que la décision finale pour un journal de publier ou non une information ou une photo ne doit pas dépendre d’un « algorithme créé dans vos bureaux en Californie ».
Lors d’un déplacement à Rome en août, Mark Zuckerberg a contesté la qualification de « groupe de média » de Facebook. « Nous sommes un plateforme technologique, utilisée par les médias, qui prend son rôle très au sérieux », a-t-il souligné.
Interrogé par le quotidien The Guardian au sujet de la polémique norvégienne, un porte-parole du réseau social a reconnu « qu’il s’agissait d’une photo iconique, mais nous pouvons difficilement faire une distinction technique qui permettrait d’autoriser la publication d’une image d’enfants nus dans un cas et pas dans les autres ».
Merouane Benahmed, un ancien membre du Groupe islamique armé algérien, assigné à résidence dans la Mayenne, ne s’est pas présenté jeudi matin à la gendarmerie pour l’un de ses quatre pointages quotidiens.
Un ancien membre du Groupe islamique armé (GIA) algérien, Merouane Benahmed, assigné à résidence à Evron (Mayenne), ne s’est pas présenté jeudi matin à la gendarmerie pour l’un de ses quatre pointages quotidiens, a-t-on appris auprès de la préfecture. «Je peux simplement vous dire qu’il ne s’est pas présenté à son pointage de ce (jeudi) matin», a-t-on déclaré de même source.
En fin d’après-midi, il n’avait toujours pas été possible de joindre le parquet, en charge du suivi judiciaire de cette disparition.
Condamné à mort en AlgérieCondamné à mort par contumace en Algérie, Merouane Benahmed, déplacé de département en département depuis 2011, était assigné à résidence à Evron depuis décembre 2015.
Cet Algérien de 43 ans, marié et père de quatre enfants, qui a fui son pays en 1999, a été condamné à dix ans de prison en France dans le cadre de l’affaire des filières tchétchènes, soupçonnées de projeter des attentats à Paris. Libéré en 2011, il vit depuis sous le régime de l’assignation à résidence, la cour européenne des droits de l’homme ayant refusé son extradition en raison de sa condamnation à mort en Algérie. Ses demandes d’asile formulées auprès d’autres pays n’ont pas abouti, selon son avocate.
Tandis que des policiers de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) s’apprêtaient à interpeller les suspectes, l’une d’elles a agressé au couteau un fonctionnaire, qui a été blessé à l’épaule. Ses jours ne sont pas en danger. Un de ses collègues a répliqué en faisant usage de son arme, blessant l’assaillante à la cuisse et à la cheville. Selon une source proche de l’enquête, l’agresseuse, Ines, 19 ans, est la fille du propriétaire du véhicule dans le coffre duquel les policiers ont découvert les bonbonnes de gaz.
Cette enquête inédite, du fait du profil de ses protagonistes, essentiellement des jeunes femmes, a débuté dans la nuit de samedi 3 au dimanche 4 septembre, après qu’un employé de bar a découvert un véhicule stationné sans plaque d’immatriculation, feux de détresse allumés, près du quai de Montebello, non loin de la cathédrale Notre-Dame. Une bonbonne de gaz, qui se révélera vide, est posée sur le siège passager. A leur arrivée, les policiers découvrent dans le coffre cinq autres bonbonnes, cette fois remplies, mais sans dispositif de mise à feu.
« Course contre la montre »La section antiterroriste du parquet de Paris ouvre une enquête préliminaire dimanche matin. Le soir même, quelques heures après la découverte de la voiture, son propriétaire, père de cinq filles, lui-même connu pour des faits anciens de prosélytisme, signale la disparition de l’une d’elle, Ines, connue des services de renseignement depuis 2015 pour ses velléités de départ en Syrie. Il la soupçonne d’être en chemin. Ines n’était pas partie : elle s’apprêtait à passer à l’acte en France.
Dans les jours qui suivent, quatre personnes sont placées en garde à vue. Mardi 6 septembre, c’est une jeune femme de 29 ans originaire de Montargis, dans le Loiret, elle aussi fichée, qui est interpellée avec son compagnon, âgé de 34 ans, sur une aire d’autoroute à Orange, dans le Vaucluse.
Cette jeune femme, proche d’une sœur d’Hayat Boumeddiene, la compagne d’Amedy Coulibaly, le tueur de l’Hyper casher en janvier 2015, est fortement suspectée d’être impliquée dans le dossier des bonbonnes de gaz. Le lendemain, le frère de son compagnon, âgé de 26 ans, et sa compagne, 26 ans elle aussi, tous deux originaires de Châlette-sur-Loing, dans le Loiret, sont à leur tour placés en garde à vue.
Alertés par la disparition d’Ines, qu’ils soupçonnent d’être toujours en France, les enquêteurs engagent un important travail d’enquête et d’exploitations techniques pour la retrouver. Une « course contre la montre », selon l’expression du ministre jeudi soir, s’engage. La DGSI s’aperçoit que le téléphone d’une autre jeune femme, également dans les radars des services, borne en région parisienne. Selon une source policière, des projets d’attaque imminents, notamment contre une gare, sont évoqués dans des conversations.
Les enquêteurs découvrent également que les jeunes filles sont en relation avec un donneur d’ordre situé en zone irako-syrienne. Ces dernières semaines, plusieurs projets d’attentats déjoués ont été pilotés à distance par Rachid Kassim, un djihadiste roannais très actif sur les réseaux sociaux. Il est considéré comme l’instigateur du meurtre d’un prêtre dans l’église de Saint-Etienne-du-Rouvray (Seine-Maritime), le 26 juillet.
Mode opératoire anticipéEn remontant les fils de ce commando de femmes, les enquêteurs identifient un appartement, à Boussy-Saint-Antoine (Essonne), susceptible de servir de planque à Ines et à ses complices. Jeudi, des enquêteurs en planque dans une voiture attendent devant l’immeuble en vue de lancer une perquisition. Les trois jeunes femmes descendent. Ines aperçoit le véhicule et se précipite pour attaquer au couteau un fonctionnaire par la fenêtre, avant d’être blessée à son tour.
Un testament rédigé par une des trois suspectes a été découvert lors de la perquisition, assorti d’une allégeance à l’Etat islamique. Divers éléments d’enquête laissent penser que les jeunes femmes s’étaient donné pour mission de venger la mort récente d’Abou Mohammed Al-Adnani, porte-parole de l’organisation, tué par une frappe aérienne ciblée dont les Etats-Unis et la Russie se disputent la paternité.
« La France est confrontée à une menace inédite aux ressorts protéiformes, a insisté jeudi soir Bernard Cazeneuve. Recrutés, endoctrinés par des terroristes en zone irako-syrienne, des individus aux profils très différents sont conditionnés pour passer à l’acte sur notre sol. »
Si le sexe et l’âge des suspects interpellés depuis le début de cette enquête interrogent, le mode opératoire d’un de leurs projets est anticipé de longue date par les services. Auditionné en mai à huis clos devant la commission d’enquête parlementaire sur les attentats de 2015, Patrick Calvar, patron de la DGSI, avait ainsi dit être persuadé que les terroristes « passeront au stade des véhicules piégés et des engins explosifs ».
Disparu jeudi, dans des circonstances encore mystérieuses. Nasser Tlaght a été retrouvé mort dans la commune de Ain Fakroun, wilaya de Oum El Bouaghi, selon ce qu’a rapporté des sources à El Nahar. La même source a révélé que le corps de l’ enfant a été retrouvé dans un sac en plastique, découpé en morceaux, l’enfant n’avait que 4ans.
Des policiers fédéraux américains ont accumulé les bévues lors d’opérations sous couvert censées lutter contre le trafic d’armes, notamment en installant des faux commerces qui ont profité aux malfrats, dénonce jeudi un rapport officiel.
Au terme d’une enquête de deux ans, le service d’inspection du ministère américain de la Justice a identifié des problèmes de « mauvais encadrement, formation insuffisante et carences de supervision » chez les agents du Bureau de l’alcool, du tabac, des armes à feu et des explosifs, une puissante agence fédérale connue sous son acronyme ATF.
L’objectif des opérations cachées de l’ATF était d’attirer dans des boutiques fictives des détenteurs d’armes illégales, afin de les identifier, acheter leurs armes pour les mettre hors circuit, et enfin tenter de retrouver à quoi avaient pu servir ces armes.
Le ministère saoudien de l’information a décidé de manière soudaine, le mercredi 7 septembre 2016, d’interdire l’accès des éditions américaine et arabe du Huffington Post aux internautes du royaume, rapporte le Huffington Post Arabi.
La direction du site d’information en ligne indique n’avoir été saisie par aucun courrier officiel des autorités saoudiennes expliquant les raisons de cette décision.
Le site souligne cependant que cette interdiction d’accès aux deux sites intervient dans le cadre d’une campagne en Arabie saoudite ciblant un grand nombre de réseaux sociaux et les applications de contournement de la censure de l’internet.
La mesure a commencé à être appliquée graduellement mercredi soir aux abonnés de l’opérateur Mobily puis a été étendue à ceux de l’opérateur Zain avant d’être élargie aux abonnés de l’opérateur historique, Saudi Telecom Company (STC).
Les abonnés qui tentent d’accéder découvrent un message indiquant que le site a été interdit pour cause de «violation des règlements du ministère de la culture et de l’information ». Mais, précise le Huffington Post Arabi, le ministère saoudien de l’information n’a pris aucun contact avec le site au sujet de ces violations présumées.
Depuis son lancement, le Huffington Post Arabi attire un grand nombre de lecteurs et de blogueurs dans le monde et connait une présence croissante en Arabie saoudite. Le site, précise le HuffPost Arabi, « a veillé depuis son lancement il y a près d’une année à assurer une couverture médiatique loin des polarisations en cours dans la région ».
Les internautes saoudiens ont souffert ces derniers jours du blocage d’accès à des services et des applications de réseaux sociaux et des réseaux de contournement type VPN. Le ministère saoudien des télécommunications a cependant démenti avoir bloqué des sites et des applications «jusqu’à présent ».
Depuis quelques jours des tags sur twitter font état de l’impossibilité d’accéder à certaines applications à partir de l’Arabie saoudite dont Snapchat, Twitter, Line et d’autres.
Tout semble sourire à l’ancienne figure de proue du PSG depuis son arrivée à Manchester United. Début août, Zlatan Ibrahimovic a d’abord offert le Community Shield aux « Red Devils », remettant le navire mancunien sur le bon cap grâce à une tête piquée dans les arrêts de jeu contre le champion en titre Leicester.
Une semaine plus tard, le MU version José Mourinho ouvrait sa Premier League avec une victoire tranquille sur le modeste Bournemouth avec un Zlatan encore buteur, sur une belle frappe croisée. Mais tout n’est pas rose pour le joueur: Paris lui manque, comme il l’a reconnu samedi soir juste avant d’affronter Manchester City.
Enfin, plus que la ville Lumière et ses anciens camarades, c’est surtout… son salaire qu’il regrette d’avoir abandonné, comme il l’a précisé tout sourire.
L’Algérie a décroché trois nouvelles médailles aux Jeux paralympiques de Rio 2016. Les athlètes Cherine Abdellaoui, Nassima Saifi et Nadia Medjmedj ont remporté jeudi une deuxième médaille d’argent au judo et deux autres de bronze au lancer du poids, apprend-t-on sur le site de cet événement.
La judoka Cherine Abdellaoui s’est d’abord qualifiée en quarts de finale en battant en repêchages la brésilienne Ferreira Michele.
Elle a ensuite battu en quarts de finale la Canadienne Gagne Priscilla dans la catégorie des -52 Kg, avant de s’incliner en demi-finale face à la Française Martinet Sandrine. L’athlète a été co-médaillée de bronze avec l’Ouzbèke Salaeva Sevinch.
A la finale F56/57 du lancer du disque, les athlètes Saifi Nassima et Medjmedj Nadia ont complété le TOP 3, derrière la mexicaine Ortiz Hernandez Angeles.
La première a décroché une médaille d’argent, atteignant une distance de 10,77 mètres. Quant à deuxième athlète algérienne, elle a décroché une deuxième médaille de bronze à l’Algérie en réalisant un lancer de 9’92 mètres, un World Record dans la catégorie F56.
Jeudi après-midi, l’Algérie décrochait sa première médaille d’argent au lancer du poids. L’athlète Lahouari Bahlaz a réalisé une distance de 9,40 mètres, derrière le grec Athanasios Konstantinidis (10,39 m) mais devant son compatriote Dimitrios Zisidis (9m24).
L’Algérie totalise désormais 4 médailles, deux en bronze et autant en argent. C’est le pays africain le plus représenté à ces jeux avec 62 athlètes, devançant dans l’ordre l’Egypte (45), l’Afrique du Sud (43), la Tunisie (31), le Maroc (24), le Nigeria (23) et le Rwanda (13).
La Corée du Nord a annoncé vendredi 9 septembre avoir mené un essai nucléaire, après la détection dans la matinée d’un séisme artificiel à proximité de son centre d’essais, par le biais de l’agence centrale de presse nord-coréenne (KCNA).
« Nos scientifiques nucléaires ont mené un essai d’explosion nucléaire d’une tête nucléaire nouvellement mise au point, sur le site d’essais nucléaires dans le nord du pays », a déclaré une présentatrice à la télévision officielle nord-coréenne. « Notre (…) parti a envoyé un message de félicitations à nos scientifiques nucléaires (…) pour avoir mené un essai d’explosion réussi d’une tête nucléaire », a-t-elle ajouté
« L’inconscience maniaque » de Kim Jong-un
Un peu plus tôt, une secousse sismique avait été détectée en surface à proximité d’un d’un site nucléaire nord-coréen par les agences sismologiques européenne, chinoise et américaine à 8 h 30 (0 h 30 GMT) vendredi. L’agence américaine (USGS) a enregistré une magnitude de 5,3.
Cette dernière a indiqué que le tremblement de terre était en fait une « possible explosion » survenue en surface et non dans les profondeurs terrestres. L’institut n’était toutefois pas en mesure d’en déterminer l’origine. De même, l’agence météorologique japonaise a jugé inhabituelle l’onde résultant de la secousse, « différente de celle produite par un tremblement de terre normal ».
Selon Séoul, c’est le plus puissant essai nucléaire de Pyongyang à ce jour. « Cette explosion de 10 kilotonnes était presque deux fois plus que le quatrième essai nucléaire et légèrement moins que le bombardement d’Hiroshima, qui avait été mesuré à 15 kilotonnes environ », a expliqué Kim Nam-Wook, de l’agence météorologique sud-coréenne.
Dès l’annonce de ce possible essai nucléaire, les réactions internationales n’ont pas tardé. La présidente sud-coréenne Park Geun-hye a dénoncé un essai nucléaire mené au mépris des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies et de la communauté internationale.
Ce cinquième essai atomique témoigne de « l’inconscience maniaque » de Kim Jong-un, le leader de la Corée du Nord, a ajouté la chef d’État. À Séoul, le gouvernement a convoqué une réunion d’urgence du conseil de sécurité nationale. De son côté, le Premier ministre japonais Shinzo Abe a jugé que cet essai était « absolument inacceptable » dans un communiqué. Le Japon a dépêché des avions militaires pour inspecter de possibles radiations après le test présumé, a appris Reuters de deux sources au sein des forces d’autodéfense du pays. Trois bombardiers T-4, d’habitude utilisés pour entraîner les pilotes, ont été déployés.
Un cinquième essai
François Hollande a immédiatement dénoncé « avec force » cet essai nucléaire et « appelle le Conseil de sécurité des Nations unies à se saisir de cette violation de ses résolutions », selon l’Elysée. « La communauté internationale doit s’unir face à cette nouvelle provocation qui intervient après une condamnation unanime par le Conseil de sécurité des essais balistiques effectués par la Corée du Nord lundi », ajoute la présidence dans un communiqué
Le Conseil de sécurité de l’ONU avait condamné mardi à l’unanimité les tirs, la veille, de trois missiles balistiques au large de la côte orientale de Corée du Nord, comme une nouvelle démonstration de force pendant la réunion du G20 en Chine. Les résolutions des Nations unies interdisent à la Corée du Nord tout programme nucléaire ou balistique mais malgré les sanctions très dures dont elle fait l’objet, elle n’a montré aucun signe de vouloir les abandonner.
Cet essai nucléaire est le cinquième mené par la Corée du Nord. Le dernier en date a eu lieu en janvier. Pyongyang avait alors annoncé avoir réussi son premier essai de bombe à hydrogène, bien plus puissante que la bombe atomique ordinaire. La Corée du Nord avait mené son premier essai nucléaire en 2006, subissant ainsi des sanctions de la part des Nations unies.
La République populaire démocratique de Corée fêtait vendredi le 68e anniversaire de sa fondation, le 9 septembre 1948. Kim Jong-Un a souligné récemment la nécessité pour son pays « de poursuivre sur la lancée de ces réalisations miraculeuses en renforçant la force nucléaire, pas après pas, en cette année historique ».
Le président russe Vladimir Poutine a limogé vendredi son délégué aux droits de l’enfant Pavel Astakhov, impliqué ces derniers mois dans plusieurs polémiques en raison de propos hautement controversés. M. Astakhov, qui était en poste depuis 2009 et avait présenté sa démission en juillet, sera remplacé par Anna Kouznetsova, à la tête d’un fonds caritatif destiné aux enfants qui reçoit le soutien du Kremlin.
Pavel Astaskhov avait déclenché une tempête médiatique en juin par ses propos après la mort d’au moins 15 adolescents, noyés dans un lac du nord de la Russie lors du naufrage de leur bateau. « Alors, comment était la baignade? », avait-il notamment lancé à l’un des adolescents rescapés du naufrage. Une pétition demandant sa démission suite à cette sortie a récolté plus de 160.000 signatures.
Le directeur centrale de l’Administration générale de la DG des douanes, Nasser Fellah, a annoncé, ce jeudi (8 septembre) à Oran, qu’il n’y aurait pas de concours d’accès aux écoles de douanes en raison du gel des recrutements par la fonction publique. « Avec la conjoncture actuelle, une décision a été prise par la fonction publique de geler tous les recrutements à l’échelle nationale, y compris dans le corps des Douanes. De ce fait, il n’y aura pas de concours d’accès aux écoles des douanes du moins pour l’année 2016 « , a souligné M. Fellah, lors d’un point de presse, tenu en marge d’une cérémonie d’installation du nouveau inspecteur régional des Douane et de distribution d’affectation de logements de fonction à plus de 40 fonctionnaires.
A ce propos, il a souligné que tout recrutement est soumis à une dérogation du Premier ministre, mais pour cette année 2016, un concours d’accès aux écoles de douanes n’est pas prévu. « Toutefois, a-t-il expliqué, la direction générale a favorisé les promotions de ses agents et cadres, au titre de l’amélioration de la gestion des carrières des fonctionnaires ». Plus de 21.000 titularisations a été effectuées dans ce cadre, en plus de 750 promotions d’agents à des grades supérieurs, entrant dans le cadre d’une opération de promotion de 2.875 agents, a-t-il indiqué. Ces titularisations et promotions s’inscrivent dans le cadre du plan stratégique 2016-2019, qui inclut l’amélioration des conditions de travail et de vie des fonctionnaires, dont une meilleure gestion des carrières, a-t-on souligné de même source.
La retraite proportinnelle, le recrutement d’enseignants et les résultats de l’enquête sur la fraude lors de l’examen du baccalauréat, trois dossiers majeurs sur lesquels la ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit a axé ses discours depuis sa rencontre avec les partenaires sociaux.
Concernant la problématique de la retraite anticipée qui fait coulé beaucoup d’encre, la première dame du secteur éducatif a tenté d’apaiser les esprits des enseignants, tout en les rassurant que son département n’est pas concerné.
En marge d’une visite effectuée à la wilaya de Naama,la ministre a affirmé que le secteur de l’Education n’est pas concerné par la problématique de la retraite anticipée pour les années 2016 et 2017,au regard du dispositif calendaire et de l’agenda du secteur soumis à des dispositions spécifiques.
«Les professeurs ayant déposé leurs dossier entre septembre et novembre 2015 bénéficieraient de la retraite à la fin aout de l’année prochaine.
La ministre a notamment informé que son département organisera prochainement, un workshop sur la problématique de la retraite proportionnelle dans le secteur de l’Education en associant les partenaires sociaux : « Il s’agit de faire une présentation objective de l’état du secteur ».L’objectif étant de déterminer quels sont les cycles scolaires qui sont touchés par cette problématique et également dans quelle matière et ce, dans le cadre d’une vision prospective jusqu’à 2030.
Une commission tripartite devrait se réunir après l’Aïd El Adha pour trancher la question des métiers pénibles.
A ce propos, le représentant de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Amar Takjout a indiqué à Echorouk que les discussions sérieuses autour des « métiers pénibles » débuteront officiellement après l’Aïd El Adha, lors de la réunion de la commission tripartite composée de représentants de la centrale syndicale, du gouvernement et du patronat.
Selon le représentant de l’UGTA, il sera procédé à une deuxième sélection des métiers présentés par les participants comme pénibles, et c’en faisant appel à des experts de la Sécurité sociale, de la médecine professionnelle et de la sécurité professionnelle.
Par ailleurs, Takjout a fait savoir que la discussion s’articulera essentiellement autour des métiers pénibles de 2e et 3e degrés et prendra en considération le préjudice moral auquel le travailleur est confronté pendant l’exercice de ses fonctions, affirmant qu’il y a unanimité concernant les métiers pénibles de premier degré.
Il s’agit à ses yeux des métiers de fourrage, d’exploration, la construction, les travaux publics, les laboratoires, la marine…
Notre interlocuteur a tenu également à rassurer quant à la non exclusion de certaines fonctions relevant du secteur privé.
En outre, il préconise à distinguer entre un fonctionnaire exerçant dans le haut fourneau au complexe de El Hadjar et celui confortablement installé dans son bureau climatisé!
L’émigration clandestine n’a de cesse de prendre de l’ampleur ces derniers mois.
La Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (Laddh), citant les données des gardes-côtes relevant des forces navales, a indiqué qu’une tentative d’émigration illégale de 388 harraga a été déjouée il y a moins de deux semaines.
La Laddh a indiqué dans un communiqué que 338 migrants clandestins ont été interceptés entre le 21 août et le 5 septembre 2016 par les gardes-côtes relevant des forces navales, qui ont tenté prendre le large pour atteindre l’autre rive de la Méditerranée.
Selon un dernier bilan des forces navales algériennes paru le 5 septembre dernier, une tentative d’immigration clandestine de 10 individus originaires de Mostaganem dont un mineur a été déjouée.
Pour la Ligue, les chiffres avancés ne reflètent point le nombre réel des migrants clandestins en l’absence du chiffre exact concernant ceux qui se seraient morts noyés et ceux qui se seraient installés dans différents pays du vieux continent.
Plusieurs wagons du train reliant l’université de Sidi Amar à la ville d’Annaba ont été incendiés ce mardi soir par des manifestants, a appris Ennahar TV de sources locales.
Les manifestants auraient réagit, selon les mêmes sources, après que le train ait percuté un homme âgé.
A 19h00, les éléments de la protection civile tentent toujours de maîtriser les flammes.
ALGER- Le ministre de l’Agriculture et du développement rural, Abdesslam Chelgham, a reçu mardi à Alger le président de l’Instance arabe d’investissement et de développement agricole, Mohamed Ben Abid Al Mazroui, avec lequel il a examiné la possibilité de création d’un mécanisme pour l’octroi de micros-crédits aux agriculteurs, a indiqué un communiqué du ministère.
Lors des entretiens qui ont porté sur la coopération et l’investissement dans le domaine agricole en Algérie, les deux parties ont « examiné la possibilité de création d’un nouveau mécanisme entre l’Instance arabe pour l’investissement et la Caisse nationale de Mutualité agricole, chargé de l’octroi de micros-crédits aux agriculteurs dans le futur proche », a précisé la même source.
M. El Mazroui a proposé la concrétisation en Algérie de projets d’investissement comme la culture de blé et de tournesols.
Le ministre de l’Agriculture qui a exprimé sa satisfaction quant à ces projets, a donné des instructions aux cadres du ministère pour leur application sur le terrain.
M. Chelgham a tenu à souligner que les « perspectives d’investissement dans le domaine agricole sont ouvertes à tous ceux qui désirent investir dans ce segment en Algérie », a conclu le communiqué.
WASHINGTON- Les Etats-Unis doivent réévaluer leur relation avec l’Algérie « pour tirer parti de son rôle constructif dans le maintien de la stabilité et de la paix dans la région de l’Afrique du nord et du Sahel », a estimé Foreign Policy research institute (FPRI).
Dans une contribution intitulée « faire le bilan des options de la politique américaine en Algérie, au Maroc et en Tunisie », publiée cette semaine à Washington, le Think Tank américain a relèvé que les Etats-Unis ont besoin d’une réévaluation approfondie de leurs relations avec chaque pays du Maghreb.
La vision américaine pour la région du Maghreb a été dans le premier temps façonnée par le prisme de la guerre froide qui « met le Maroc et la Tunisie comme des alliés, alors que l’Algérie comme leader des Non alignés est vue avec suspicion », relève Vish Sakthivel l’auteur de la contribution.
« En dépit des intérêts communs, la politique de Washington dans la région du Maghreb souffre d’un manque de connaissances en ce qui concerne le plus grand pays de l’Afrique du Nord », relève le centre de recherche dans cette contribution reprise également par le journal américain en ligne Eurasia Review.
« L’Algérie, pour sa part, est restée un exemple dans la médiation régionale, alors que l’évolution de ses politiques intérieures a reçu peu d’intérêt » de la part de l’establishment américain, constate le FPRI qui préconise « des partenariats ciblés, approfondis et intelligents avec l’Algérie » pour « tirer parti de son rôle constructif » dans le maintien de la paix dans la région.
A cet égard, FPRI a rappelé que l’histoire des relations entre les deux pays a pourtant été « marquée par des points forts », qui pouvaient renforcer ces partenariats, en rappelant dans ce cadre le soutien du président John F. Kennedy à l’indépendance de l’Algérie et le rôle joué par Alger dans la libération des otages américains en Iran en 1981.
Le Think Tank américain a fait remarquer qu’en Afrique, les deux pays partagent également beaucoup d’objectifs diplomatiques communs: L’Algérie a contribué à la médiation entre l’Ethiopie et l’Erythrée et à la conclusion de l’accord de paix et de réconciliation au Mali. Elle joue également un rôle important au sein de l’Union Africaine, une organisation que les Etats-Unis ont préféré s’en remettre pour le règlement des conflits dans le continent.
Les relations entre les deux pays ont gagné ensuite en importance après la montée des groupes terroristes comme al Qaida au Maghreb Islamique dans la région, incitant les deux pays à renforcer leur coopération sécuritaire. « L’Algérie est devenue de plus en plus importante en termes géostratégique et économique pour les intérêts américains dans la région », constate Foreign Policy.
Pour autant, ces relations ont été loin de leur équilibre en raison de la contradiction qui caractérise certains principes de leurs politiques étrangères, souligne le centre de recherches américain.
Selon Foreign Policy, l’Algérie « n’a jamais lâché du lest sur les principes fondamentaux de sa politique étrangère notamment sur les questions liées à sa souveraineté nationale et économique. Elle a toujours gardé un oeil sur les intérêts hégémoniques américains dans la région et refusé toute présence militaire étrangère sur ses territoires ».
« Contrairement au Maroc et à la Tunisie, les relations entre l’Algérie et les Etats-Unis ont été loin de leur équilibre. Certains principes fondamentaux sous tendant la politique étrangère algérienne sont souvent en contradiction avec ceux des Etats-Unis », constate-t-il.
La position de la politique étrangère algérienne basée sur le patriotisme économique, le non alignement, la souveraineté nationale, la non ingérence et le soutien aux luttes de libération des pays du sud a été forgée durant sa longue lutte de libération contre l’occupation française, explique FPRI.
« Comprendre les sociétés et les cultures politiques des pays avec lesquels nous travaillons est crucial pour la formulation d’une politique étrangère éclairée (à) la politique étrangère des Etats-Unis ne peut pas se permettre le manque de connaissances en ce qui concerne le paysage politique algérien », précise-t-il.
S’appuyant sur le constat établi sur l’Algérie par l’ancien chef d’Africom, le général David Rodriguez, FPRI recommande de tirer profit du leadership de l’Algérie dans la région d’autant plus que Washington partage avec le gouvernement algérien les mêmes préoccupations sur la situation au Sahel.
» (…) Je considère l’Algérie comme un leader régional, capable de coordonner les efforts des pays du Sahel pour contrer les menaces transnationales à la sécurité », souligne le Think Tank américain en reprenant les propos du général Rodriguez à cet égard.
ALGER- Le Comité olympique et sportif algérien (COA) a appelé mardi à Alger les acteurs du mouvement sportif national à la « sagesse, l’unité et la sérénité » durant cette période qui précède des manifestations sportives importantes qui seront organisées par l’Algérie.
« Considérant les défis et les échéances sportives importantes qui seront abritées par l’Algérie notamment les Jeux Africains de la jeunesse (JAJ-2018) et les Jeux méditerranéens d’Oran 2021, les représentants du mouvement sportif national ont confirmé l’appel à la sagesse, l’unité et la sérénité qui nous permettent d’aller de l’avant », a indiqué le COA à l’issue de la réunion de son bureau exécutif , consacrée à la présentation des bilans technique et financier de la participation algérienne aux JO-2016 à Rio de Janeiro.
Au cours de la même réunion, élargie aux présidents de fédérations sportives, l’ensemble des présents, ont tenu à exprimer « leur satisfaction pour les moyens mis à leur disposition par le COA et les pouvoirs publics au cours des différentes étapes de la préparation aux 31es Olympiades », ajouté le communiqué du COA transmis à l’APS.
Le double médaillé d’argent, sur 800m et 1500m à Rio, Taoufik Makhloufi, avait dénoncé « un manquement des responsables envers les athlètes » et qui selon lui était « la principale cause » de l’échec.
L’instance olympique a rejeté en bloc ces accusations estimant avoir offert les meilleurs conditions aux athlètes.
Selon le premier responsable du COA, son instance à financé pas moins de 107 stages de préparation, dont la plupart à l’étranger, pour une valeur de 11 milliards et 250 millions de centimes, en plus de la somme de 10,5 milliards de centimes destinée à différentes fédérations sportives afin qu’elles puissent poursuivre leur plan d’action dans les temps.
Les fédération et le COA ont également exprimé lors cette réunion, « leurs sincères remerciements et leur gratitude au gouvernement pour l’intérêt et le soutien apporté au mouvement sportif national et au Comité olympique », précise la même source.
Enfin, le COA a félicité « les fédérations qualifiées pour les JO-2016, les athlètes ainsi que leurs staffs pour les efforts déployés et les performances réalisées ».
L’Algérie a décroché la 62e place au classement général sur plus de 200 pays participants aux Olympiades brésiliennes, grâce aux deux médailles d’argent, décrochées par le coureur Taoufik Makhloufi sur 800m et 1500m.
ALGER- La ministre de la poste et des technologies de l’information et de la communication, Imène Houda Feraoun a fait savoir mardi à Alger que le projet de loi relatif au e-commerce sera soumis au gouvernement avant la fin de l’année.
Dans une déclaration à la presse en marge de la cérémonie d’oblitération de deux timbres poste consacrés à l’enseignement supérieur et à la recherche scientifique a indiqué que le projet de loi en question qui régira les opérations de commerce par internet ou le e-commerce sera soumis au gouvernement avant la fin de l’année.
La première mouture de ce texte a été présentée à tous les secteurs concernés par le e-commerce à l’effet de son enrichissement, a-t-elle précisé ajoutant que le projet de loi qui encadrera la relation entre le commerçant et le client dans le monde virtuel se propose de protéger les deux parties à travers des dispositions de loi.
A une question relative à la disponibilité de liquidité au niveau des bureaux postes, notamment à l’approche de l’Aïd el Adha, la première responsable du secteur a répondu qu’aucun déficit de liquidité n’ a été enregistré depuis le début de l’année au niveau de 3700 bureaux de poste à travers le territoire national grâce aux opérations d’entretiens effectuées par Algérie-poste.
Les cas enregistrés dans certains centres sont dus à un retard dans l’acheminement des fonds vers les régions éloignées, a-t-elle soutenu.
Pour ce qui est du lancement de la 4G, la ministre a rappelé que les décrets exécutifs relatifs aux cahiers de charges adressés aux opérateurs de téléphonie mobile de la 3G ont été signés par le Premier ministre. L’autorité de régulation des postes et télécommunications les transmettra dans les deux semaines à venir aux opérateurs qui auront par la latitude de commercialiser cette technique à la date qu’ils arrêteront, a-t-elle dit.
Concernant la nouvelle génération de téléphonie fixe au profit des foyers et des entreprises, la ministre a imputé le retard accusé dans son lancement à des entraves administratives. Des concertations ont cours avec plusieurs fournisseurs d’équipements et l’accord sera signé avant la fin de l’année, a-t-elle assuré.
Mme Feraoun a tenu a cette occasion à mettre l’accent sur la nécessité d’une bonne prise en charge de la ressource humaine qui constitue la seule véritable richesse de l’Algérie a même d’opérer un saut qualitatif au plan économique et technologique et faire face aux défis de l’heure.
SIDI BEL-ABBES- Le ministre de la communication, Hamid Grine, a indiqué, mardi à Sidi Bel-Abbès, que l’Autorité de régulation de l’audiovisuel (ARAV) s’attelle à accréditer les chaînes de télévision qui s’engagent à respecter les règles déontologiques du métier.
A l’ouverture de la conférence citoyenne sur le thème : « Connaitre les médias, le citoyen a le droit à une information fiable », le ministre a souligné que l’ARAV, dont la composante a été installée récemment, s’attelle à accréditer les chaînes de télévision qui s’engagent à respecter les règles déontologiques du métier. « Les autres chaînes non accréditées seront privées de diffusion », a-t-il ajouté.
M. Grine a rappelé que le journaliste doit également respecter la déontologie de son métier en vérifiant son information en se basant sur une source sûre pour la rapporter d’une manière objective au citoyen qui voit son droit à une information fiable garanti.
Le ministre a rappelé que le journaliste a la liberté d’aborder tous les sujets qu’il désire et que la constitution a consacré la liberté d’expression, pour peu que celle-ci ne porte pas atteinte à la sécurité et à la stabilité du pays. « Le journaliste doit rapporter l’information loin de toute diffamation, insulte ou atteinte aux personnes », a-t-il dit.
Il a également rappelé que la publicité sera destinée aux médias respectant la déontologie professionnelle.
Concernant le prix du journaliste professionnel décerné par le Président de la République, le ministre a estimé que ce concours, ouvert à tous les professionnels algériens, peut contribuer au développement de la pratique journalistique et créer un esprit d’émulation au sein de la corporation.
Actuellement, 140 dossiers ont été déposés pour prendre au concours dont les délais ont été prolongés jusqu’au 25 du mois en cours.
Dans le cadre de ce cycle de formation citoyenne, la Directrice du quotidien « Ech-Chaab », Mme Amina Debbache, a évoqué les notions de la presse publique, du service public, de la liberté de la presse et d’expression. Elle a également longuement parlé du paysage médiatique national, en présence de près de 400 journalistes et représentants des différentes institutions et du mouvement associatif et citoyen.
Par ailleurs, le ministre a visité la maison de la presse et le centre de presse, sis dans l’enceinte de la wilaya de Sidi Bel-Abbès, où il a rencontré des journalistes des secteurs public et privé.
Il a aussi animé une rencontre sur les ondes de la radio locale au cours de laquelle il a insisté sur l’importance de la formation continue des journalistes, de l’amélioration de leurs capacités professionnelles et de leur adaptation aux progrès technologiques de l’heure.