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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
Updated: 2 days 10 hours ago

Cybercriminalité 13 affaires traitées à Oran

Thu, 27/10/2016 - 20:05

Huit femmes ont été victimes de l’utilisation à des fins criminelles des nouvelles technologies de l’information.

Le vol n’est plus opéré à la «classique», par effraction. Il suffit d’avoir une clé Internet pour que le tour soit joué. Le crime est à la mode collant aux temps actuels. Il s’agit là d’un nouveau phénomène de crimes électroniques, qui semble s’ancrer dans la société algérienne.

Des esprits malveillants exploitent les réseaux des technologies de l’information à mauvais escient. En ce sens, la police spécialisée dans la lutte contre la cybercriminalité a, du début de l’année en cours, à ce jour, pris en main 13 affaires liées à la cybercriminalité desquelles neuf affaires ont été traitées et résolues. Dans ces affaires, 13 individus ont été arrêtés et fait l’objet d’enquêtes.

Présentés devant le parquet, deux individus ont été écroués. Les technologies de l’information ne sont pas utilisées à bon escient. Autrement dit, elles sont exploitées dans le cadre du sadisme lambda. C’est ce que l’on extrapole des bilans des victimes ayant recours aux services policiers. Il s’agit en majeure partie de huit femmes et trois hommes seulement qui ont été victimes de la mauvaise utilisation des nouvelles technologies de l’information. Une bonne partie de ces délits porte le sceau de la diffusion des photos des victimes.
Ce n’est pas tout. Dans un passé très récent, la police d’Oran a traité une affaire peu ordinaire. Il s’agit d’un vol perpétré grâce aux mêmes techniques relevant des technologies de l’information. Les mis en cause ne sont autres que des voleurs hautement spécialisés dans le vol des voitures. Dans leur modus opérandi, les mis en cause n’ont rien trouvé de mieux à faire que d’équiper des voitures de GPS avant de les proposer à la vente en les annonçant dans un site connu.

Une fois la voiture vendue, les mis en cause localisent le véhicule avant de le reprendre dès que celui-ci sera garé quelque part. Là encore, les policiers ont réussi à mettre à plat une telle «innovation» tout en arrêtant ses inventeurs. Un tel phénomène continue à prendre de l’ampleur malgré tous les dispositifs mis en oeuvre par les services de sécurité. C’est ce que l’on peut déduire des bilans de la sûreté de la wilaya d’Oran faisant état du recensement de 82 affaires, toutes liées aux vols de voitures.
Dans le sillage des différentes opérations de recherche, 52 véhicules ont été récupérés suivis de l’arrestation de 46 individus. En dépit de tous les moyens mis en place dans le cadre de la lutte contre la criminalité lambda, les affaires la marquant ne sont plus à présenter en tant que simple fait divers.

Les bilans de la sûreté de la wilaya indiquent une telle réalité. Depuis le début de l’année à ce jour, les différents services policiers ont recensé 6 275 affaires liées à toutes les formes de criminalité. 6 064 affaires représentant un taux de 80%, ont été traitées et tirées au clair. «Faire face à une telle problématique constitue l’une des premières priorités des hommes en tenue bleue», indiquent des cadres de la police judiciaire.
Dans le tas, les rafles et les opérations coups de poing constituent, selon la même source, des moyens adaptés et adoptés visant à asseoir la sérénité. Ainsi, pas moins de 6 820 opérations ont été lancées durant les 10 mois de l’année en cours. Les policiers ayant adopté un tel plan semblent avoir identifié les sources du mal ou encore les points noirs.

C’est ce que relèvent des bilans policiers soulignant que 900 points noirs ont fait l’objet de descentes policières. Dans le sillage de ces sorties, 1747 individus ont été arrêtés pour divers motifs dont essentiellement des bagarres rangées, port d’armes blanches, détention, commercialisation et consommation des stupéfiants.

Plus de 422 individus ont été présentés pour bagarres, 504 personnes faisant l’objet de recherches, 120 autres pour détention des stupéfiants, et 81 personnes pour association de malfaiteurs. En traitant leurs cas, les procureurs près les différents tribunaux n’ont pas chômé eux aussi étudiant des dossiers de pas moins de 500 individus avant de les placer sous mandat de dépôt, poursuivis pour différents délits liés à l’agression à l’aide d’armes blanches, vols qualifiés, vols par effraction, coups et blessures volontaires (Cbv). Le kif traité n’est pas en reste.
Les services policiers en charge de stopper le cadeau empoisonné venant du Maroc ont recensé pas moins de 825 affaires liées au trafic de drogue. Ces affaires ont abouti à la saisie de 2 tonnes (20 quintaux de kif traité). Au total, 500 personnes ont été arrêtées et poursuivies pour détention, consommation et commercialisation de kif. Si des dealers spécialisés dans le commerce «classique» tombent souvent dans les filets, les policiers ayant pour mission la lutte contre les stupéfiants ont encore affaire à un nouveau «commerce» prenant une envolée, la drogue dure.
En «sévissant» un peu partout dans les localités d’Oran, ces hommes ont réussi à amasser une quantité de 1 kilogramme de cocaïne. C’est de quoi empoisonner la population de toute une ville entière étant donné que cette drogue est commercialisée en petites quantités. Ajouté à ces bilans l’invasion dominante des psychotropes. Ces petits comprimés de différentes couleurs ont fait une entrée rapide tout en inondant le «marché» local.

En ce sens, les policiers ont traité 50 affaires et saisi une quantité égale à 25.000 comprimés psychotropes de différentes marques et de différents dosages.

Categories: Afrique

l’Opéra d’Alger rebaptisé au nom de Boualem Bessaïh!

Fri, 21/10/2016 - 11:54

Le président Abdelaziz Bouteflika a inauguré ce jeudi 20 octobre l’Opéra d’Alger, à Ouled Fayet, le rebaptisant à l’occasion au nom de Boualem Bessaih.

L’Opéra d’Alger a ouvert ses portes le 20 juillet dernier, avec un concert l’Orchestre symphonique national, inauguré par le Premier Ministre, Abdelmalek Sellal.

L’établissement, dont la première pierre a été posée en 2012, est un don de la Chine d’une valeur de 30 millions d’euros. Quelques travaux d’aménagement extérieur étaient toujours en cours, y compris la route principale menant vers l’opéra et un des parkings.

Le président Bouteflika a rebaptisé cet Opéra au nom du moudjahid Boualem Bessaih, décédé le 28 juillet dernier, alors conseiller spécial et représentant personnel du président.

La dernière apparition de ce dernier remonte ainsi au 8 septembre dernier, lors de l’inauguration du Centre international des Conférences (CIC), situé à Club des pins, à l’ouest de la capitale.

Il compte également se rendre sur le site du chantier de la Grande Mosquée d’Alger dans la commune de Mohammadia au cœur de la baie d’Alger.

Categories: Afrique

Jijel: 55 participantes au salon de la femme rurale et le monde de la culture.

Fri, 21/10/2016 - 11:43

Cinquante cinq (55) participantes prennent part au salon de la « femme rurale et le monde de la culture » ouvert, jeudi au musée kotama, à Jijel, à l’initiative de la direction de wilaya de la Culture, rapporte l’APS.

Cette manifestation, la première du genre, a pour objectif de mettre en relief les « talents de la femme rurale, dans la créativité et dans le monde culturel », a indiqué à l’APS, Salima Gaoua, directrice locale de la Culture, précisant qu’il s’agit d’un « espace d’expression » réservé à la femme pour faire connaitre son génie et son talent dans divers domaines d’activités.

Ce salon qui se poursuivra jusqu’à mardi prochain (25 octobre) sera marqué par des activités thématiques animées par et pour les femmes, ouvert au grand public pour des visites d’information.

Au hall du musée Kotama comme au premier étage, l’exposition multiforme brille par la richesse des sujets présentés.

De la broderie, à la couture, en passant par les arts culinaires typiquement traditionnels, le maniement des instruments de musique, des ouvrages de recettes culinaires et des recueils de poésie et romans ou encore les chants et danses burinés par le temps sont autant d’oeuvres et de thèmes exposés.

Certaines participantes, vivant dans les tréfonds des régions montagneuses et rurales, conservent encore, bec et ongle, et avec fierté, les legs ancestraux comme « un repère et une identité », a dit une dame, habituée à ce genre de manifestations qui met en relief la richesse du patrimoine historique et culturel.

Ce travail effectué par la gente féminine est magnifique, à déclaré à l’APS, le wali, Larbi Merzoug, après une visite des différents stands exposés dans le musée, affirmant que cette manifestation reflète « les potentialités et atouts » de la femme jijelienne dans la vie socio-économique et culturelle.

En termes économiques, la femme est présente dans 549 micro-entreprises crées dans la cadre du dispositif d’emploi ANSEJ (Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes), soit 8 % du volume global d’entités économiques créées localement et ce sont également 229 micro-entreprises féminines mises en place dans le cadre du dispositif de la CNAC (caisse nationale d’assurance chômage), a indiqué à l’APS, Abdelkrim Belabed, directeur de wilaya de l’Emploi, en marge de ce salon.

Categories: Afrique

L’interdiction des corridas en Catalogne est annulée

Fri, 21/10/2016 - 00:55
Le tribunal constitutionnel espagnol (TC) a annulé, jeudi 20 octobre, l’interdiction des corridas votée en juillet 2010 par le Parlement régional catalan. Selon l’institution, saisie par le Parti populaire (PP, droite), la Catalogne dispose des compétences juridiques pour réguler les fêtes taurines, mais pas pour interdire les corridas, déclarées patrimoine culturel en 2013.

La décision du Tribunal constitutionnel, où siège une majorité de magistrats conservateurs, n’est pas une surprise. La réponse du gouvernement catalan, qui ne s’est pas fait attendre, non plus. « Les corridas ne reviendront pas en Catalogne, quoi qu’en dise le TC », a déclaré le conseiller du territoire Josep Rull, qui critique une décision qui va « à l’encontre de la volonté du peuple catalan ».

L’interdiction des corridas avait été votée après la présentation d’une initiative législative populaire, forte de 180 000 signatures.

Barcelone, « ville antitaurine »

La décision du Tribunal constitutionnel garantira-t-elle pour autant le retour des corridas en Catalogne ? Rien n’est moins sûr. La plupart des arènes de Catalogne ont été transformées ces dernières années et ne pourraient pas, dans leur état actuel, accueillir des corridas. C’est le cas de celle de Tarragone ou d’Olot. Les arènes démontables sont interdites pour des raisons de sécurité.

Seule la Plaza Monumental de Barcelone pourrait actuellement en accueillir, mais il faudrait pour cela ignorer une ordonnance municipale de 2014 qui interdit les spectacles mettant en scène la mort d’un animal. La maire de Barcelone, l’ancienne activiste du droit au logement Ada Colau, a d’ailleurs elle aussi rapidement réagi sur Twitter en rappelant que « Barcelone est une ville antitaurine depuis 2004. Quoi qu’en dise le TC, nous ferons respecter les normes qui empêchent la maltraitance animale. »
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/10/20/l-interdiction-des-corridas-en-catalogne-est-annulee_5017603_3244.html#DGXbCBpHrIOY8LE4.99

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Le drapeau tunisien fête aujourd’hui son 189 anniversaire..

Fri, 21/10/2016 - 00:43

Autant que pays frères, nous ne pouvons que partager la joie du peuple tunisien qui fête aujourd’hui le 189ème anniversaire de son drapeau.

En effet, la décision de sa création fut le 20 octobre 1827, par Hussein II Bey, décision entrée en vigueur en 1831.

Si il est resté officiel durant le protectorat français, le statut de drapeau national de le République tunisienne ne lui sera confirmé qu’en 1959 (constitution du 1er juin 1959).

Une autre date viendra préciser ses proportions et ses motifs (un disque blanc où figure un croissant rouge qui entoure une étoile à cinq branches ), au niveau de la loi: le 30 juin 1999.

Categories: Afrique

L’Algérie plaide pour l’urgence d’une Convention internationale

Fri, 21/10/2016 - 00:17
Dans une conjoncture où nombreux pays souffrent du terrorisme, que ce soit sur leurs territoires ou sur ceux des pays voisins, engendrant une menace pour la sécurité régionale et internationale, l’Algérie plaide pour une convention internationale globale contre ce fléau qui met, notamment, en péril l’économie mondiale, qui a déjà sombré dans une crise immonde.

Par la voix du secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, Hassane, Rabehi, l’Algérie a appelé la communauté internationale à conjuguer ses efforts en vue d’éradiquer à jamais ce fléau.

Le représentant de la diplomatie algérienne participait, hier aux travaux de la 43e session du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l’Organisation de la Coopération islamique qui ont débuté mardi, à Tachkent, capitale de l’Ouzbékistan sous le thème «l’éducation et l’éveil chemin de la paix et de la créativité».
Le SG du MAE a, d’ailleurs, souligné le risque que représente le terrorisme, appelant à la mise en œuvre des instruments déjà existants, notamment la convention de l’OCI sur le terrorisme et la stratégie internationale des Nations unies en la matière.
Qui dit terrorisme, dit islamophobie, il s’agit d’une conséquence liée à l’impact des médias qui utilisent l’ampleur du terrorisme pour nourrir ce fléau qui met en cause l’Islam.

Convaincue par la réalité de l’escalade de l’islamophobie dans le monde, l’Algérie a appelé l’OCI à poursuivre ses efforts, en coordination avec la Communauté internationale pour définir et mettre en place les moyens politiques, juridiques et médiatiques à même de juguler ce fléau évoluant à contre-courant de l’esprit du dialogue des civilisations et du rapprochement entre les peuples, a expliqué Hassane Rabehi.

Par ailleurs, le même responsable a réaffirmé la position de l’Algérie par rapport à la cause palestinienne, ainsi que les conflits et crises frappant les pays membres. Au sujet de la Palestine, le SG du MAE a dénoncé la politique répressive et expansionniste menée par Israël dans les territoires occupés et invité la Communauté internationale à assumer pleinement ses responsabilités vis-à-vis du peuple palestinien, en exerçant la pression sur cette entité, afin de l’amener à mettre un terme à ses pratiques d’oppression et à s’acquitter de ses engagements internationaux à l’égard de la Palestine.
Il a également appelé les Etats membres de l’OCI à plus de vigilance et de mobilisation, pour affronter la politique d’oppression israélienne ainsi que les complots ourdis contre la Palestine et ce, à travers l’adoption de mesures tant au niveau politique qu’économique y compris la poursuite de l’internationalisation de la cause palestinienne.

Le secrétaire général s’est également attaché à souligner qu’une paix juste et durable au Moyen-Orient devrait impérativement passer par le retrait d’Israël du Golan syrien et le respect scrupuleux des frontières du Liban.

Hassane Rabehi a mis en avant le soutien de l’Algérie à la résolution pacifique des conflits en Libye, en Syrie et au Yémen, tout en exprimant sa satisfaction quant au développements positifs enregistrés au Mali dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord de paix et de réconciliation issu du processus d’Alger, et appelé la communauté internationale à s’acquitter de ses engagements vis-à-vis du Mali en termes de développement socioéconomique.

Categories: Afrique

El Khroub : 180 millions DA pour la réalisation d’un complexe animalier moderne

Fri, 21/10/2016 - 00:12
Une enveloppe financière de 180 millions DA vient d’être mobilisée pour la réalisation d’un complexe animalier moderne dans la localité d’Oued H’mimim à El Khroub (wilaya de Constantine), a-t-on indiqué auprès des responsables de l’APC d’El Khroub. Le futur complexe animalier sera réalisé sur un terrain de six (6) hectares, situé à 2km de la ville d’El Khroub, a déclaré le président de l’APC d’El Khroub, M. Abdelhamid Aberkane, faisant part de l’importance de ce projet dans le développement de la vocation agro-pastorale dont est célèbre cette région. Ce complexe animalier sera composé d’un ensemble de structures modernes d’accueil et de vente d’animaux, de quais d’embarquement, d’espaces pour expositions de matériel d’élevage et d’agriculture, et d’un abattoir moderne entre autres, a souligné le même élu local qui a insisté sur l’importance de moderniser cette filière créatrice de richesses. La réalisation de ce complexe animalier permettra de donner les meilleures conditions de pratique de cette activité, a fait savoir la même source qui a rappelé l’importance de cette filière dans la redynamisation du marché de l’emploi local. Une fois réalisé, l’actuel marché à bestiaux situé en plein coeur d’El Khroub sera éradiqué et transféré vers ce site qui sera doté de toutes les commodités nécessaires pour une pratique saine de cette activité, a précisé M. Aberkane, qui a rappelé les conditions « dégradées » caractérisant le fonctionnement du marché à bestiaux. Le même élu local a estimé qu’il était « inconcevable » de laisser un abattoir et un marché à bestiaux en plein cœur d’une ville qui aspire à une modernisation urbaine tous azimuts. Il a dans ce contexte, ajouté que des réflexions étaient en cours pour une meilleure exploitation de l’assiette foncière abritant ce marché à bestiaux et l’abattoir mitoyen.
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évaluation des résultats d’examens nationaux, 5e et BEM Nouria Benghabrit : “Les élèves ne maîtrisent pas l’écriture en langue arabe”

Fri, 21/10/2016 - 00:04

La ministre explique que sur plus de 65 000 copies d’examen de la 5e année examinées dans le cadre de cette expertise, il a été relevé 55 000 fautes d’orthographe, notamment en langue arabe.

La ministre de l’Éducation nationale, Nouria Benghabrit, a constaté, à travers le rapport final de l’évaluation des résultats d’examens nationaux, 5e et BEM, fait par des experts et des universitaires, que les élèves, surtout ceux du premier palier, ne maîtrisent pas l’écriture de la langue de base de l’enseignement national, l’arabe.

Selon elle, il est urgent de mettre en place des mécanismes qui permettront l’évolution des élèves dans la maîtrise de cette langue de base avec laquelle ils pourront adopter facilement d’autres langues et matières. “Il faut mettre en place une stratégie nationale de rémédiation pédagogique sur les langages fondamentaux”, a déclaré, hier, Mme Benghabrit lors de la journée d’étude sur l’évaluation pédagogique, organisée à Blida.

En présentant le rapport d’analyse et d’évaluation du système pédagogique national, élaboré par des experts et des universitaires durant une année à travers 9 wilayas, la ministre explique que sur plus de 65 000 copies d’examen de la 5e année examinées dans le cadre de cette expertise, il a été relevé 55 000 fautes d’orthographe, notamment en langue arabe. “La plupart des erreurs étaient sur la ‘e’cheda’ ou des ratures des lettres”, explique la ministre.

Mais, pour elle, l’erreur n’est pas une fatalité en elle-même, elle aide dans l’enseignement, car elle fait partie du parcours de l’enseignement. L’étude en question fait sortir qu’un nombre important d’élèves “redoublent” plusieurs années avant d’achever leur cursus scolaire.

Sur ce sujet, la ministre estime que seule la mise en place d’une stratégie nationale pour la remédiation du système pédagogique pourra mettre fin à la déperdition scolaire et au redoublement.

“Le redoublement répétitif, ce sont des occasions perdues qui n’ont pas été bien exploitées. C’est un investissement perdu pour la société”, estime la ministre en ajoutant que “le phénomène du redoublement veut dire que l’élève n’a pas obtenu l’enseignement qu’il devait avoir en présence de l’enseignant”.

“Notre préoccupation, c’est aussi l’amélioration des pratiques dans les classes afin de faire de nos écoles, une école de réussite”, note Mme Benghabrit, estimant que le défi, aujourd’hui, n’est pas d’offrir seulement une éducation scolaire mais aussi une éducation scolaire de haute qualité.

“Aujourd’hui, il est plus que jamais indispensable que le système pédagogique national produise des idées pour aller à un système qui produira de la connaissance et du savoir. La mission est difficile, mais  avec l’aide de tout le monde, nous pouvons relever le défi”, a conclu la ministre.

Les enseignants grévistes doivent rattraper les cours non dispensés
“Les enseignants grévistes sont conscients de la situation des élèves et ils doivent rattraper les cours qu’ils n’ont pas assurés durant les deux jours de grève”, a déclaré la ministre de l’Éducation nationale en marge de la journée d’étude.

Elle estime qu’il y a un programme pédagogique à respecter pour éviter tout retard dans son application. “Je comprends la situation des enseignants grévistes qui revendiquent la retraite anticipée.

Un projet qui n’est pas encore passé devant les parlementaires, mais il ne faut pas que l’élève soit pris en otage.

C’est pour cette raison que j’ai dit que les enseignants grévistes sont conscients du droit de l’élève dans un tel conflit socioprofessionnel”, a argumenté la ministre qui regrette l’absence des syndicalistes durant la dernière réunion de concertation, tenue le 10 octobre dernier au siège de son département.

Selon elle, cette rencontre était beaucoup plus basée sur la sensibilisation et avait pour objectif de connaître quelles sont les conséquences sur le système éducatif au cas où le système de la retraite anticipée serait aboli. “Nous pouvons toujours trouver des solutions.

Par exemple, il n’est pas nécessaire qu’un enseignant qui a 32 ans d’expérience assure toujours des cours dans la classe, mais, par son expérience, il pourrait assister les nouveaux enseignants. Le tutorat compte dans ce domaine. Nous comptons sur l’expérience de ces enseignants pour aller vers un enseignement de qualité et cette qualité ne pourra se réaliser sans l’aide de tout le monde”, a conclu la ministre.

Categories: Afrique

Retraite : les syndicalistes de Rouiba s’impliquent

Fri, 21/10/2016 - 00:00

Les syndicalistes ont battu en brèche les arguments présentés par le gouvernement, comme ils ont dénoncé les déclarations du ministre du Travail qui a “supprimé” la loi sur la retraite avant même qu’elle ne soit soumise au vote à l’APN.

Les syndicalistes de la zone industrielle de Rouiba, réunis hier en session extraordinaire, ont menacé de recourir à toute action qu’ils jugent appropriée pour défendre les acquis des travailleurs, notamment la préservation de la retraite anticipée.
Lors de cette réunion houleuse élargie aux membres de la commission exécutive de l’Union locale, les syndicalistes ont battu en brèche, chiffres à l’appui, les arguments présentés par le gouvernement, comme ils ont dénoncé les déclarations du ministre du Travail qui a “supprimé” la loi sur la retraite avant même qu’elle ne soit soumise au vote à l’APN.
Les atteintes au droit syndical dans le secteur privé ont été largement abordées par les syndicalistes lors de ce conclave où ils ont décidé d’organiser des sit-in devant chaque siège d’entreprise qui a recours à des décisions arbitraires contre des travailleurs et leurs représentants dans ce secteur jugé hors la loi.
S’adressant aux députés, le secrétaire général de l’Union locale, Messaoudi Mokdad, a mis en garde “tous les responsables concernés” en cas d’adoption de la nouvelle loi sur la retraite qui a déjà vidé les entreprises et les administrations de leurs meilleures cadres avant même sa promulgation.

“Nous rejetons les arguments infondés avancés par le gouvernement pour justifier la suppression d’un droit fondamental car le déséquilibre de la caisse des retraites n’est nullement lié à la structure
démographique ni au nombre des retraités, mais les vraies raisons se trouvent du côté du faible emploi, de l’évasion fiscale et des fausses déclarations à la Cnas”, affirme M. Messaoudi, chiffres de l’ONS à l’appui.

“Sur 7,6 millions de travailleurs recensés, 2,5 millions ne sont pas déclarés à la Cnas alors que dans le secteur privé, seuls 2 travailleurs sur 10 sont déclarés et la plupart des entreprises privées font de fausses déclarations comme cette entreprise qui a sous-déclaré à la Cnas tous les travailleurs, y compris le P-DG, un salaire unique de 18 000 DA”, a-t-il précisé.

Et d’ajouter : “En plus, il existe des dépenses indues comme la prise en charge par la Cnas et la CNR de dépenses ayant un caractère de solidarité qui ne sont remboursées que partiellement par l’État ou encore l’imputation à la Cnac de subventions des salaires et de formation ainsi que les exonérations de cotisations sociales accordées aux entreprises privées ou encore la prise en charge par l’État des allocations familiales à la place des entreprises, parmi elles des entreprises étrangères.

” Messaoudi précise que “depuis 2001 à 2015, la Cnas, qui disposait de plus de 180 milliards de dinars de cotisations des travailleurs, a dépensé uniquement 9 milliards de dinars, l’on s’interroge où sont partis les 179 milliards restants”.
Répondant au ministre du Travail qui avait affirmé que les retraités travaillent ailleurs après avoir quitté leur emploi, le secrétaire général de la fédération mécanique, M. Benmouloud, et le SG de l’Union locale affirment que “ce cas de figure est largement répandu chez les cadres dirigeants que ses services doivent contrôler comme nous l’avions toujours demandé”.

Sur le sujet de la “haute pénibilité”, les syndicalistes s’étonnent que cette disposition énoncée dans l’article 7 de la loi 83/12 du 2/07/19983 n’ait pas été encadrée par un décret comme le stipule cet article. “33 ans après la promulgation de cette loi, le décret prévu pour les cas de nuisance et de pénibilité n’a pas vu le jour”, s’interroge M. Benmouloud.
De son côté, Amar Takdjout, président de la Fédération du textile et membre de la commission exécutive de l’UGTA, présent à cette rencontre, a appuyé les revendications des syndicalistes de Rouiba, affirmant que le maintien de la retraite anticipée à 32 ans de travail est un droit fondamental pour les travailleurs.

“Il est regrettable que les syndicalistes ne soient pas entendus pour leur permettre de donner des
explications convaincantes”, dit-il, précisant que “les députés doivent réfléchir avant de se prononcer car la suppression de la retraite anticipée sera considérée comme étant un déni de droit”.
Les syndicalistes ont voté, à l’issue de cette réunion, une déclaration dans laquelle ils n’écartent pas de recourir à “des actions qu’ils jugent appropriées pour défendre les acquis des travailleurs, parmi eux la retraite après 32 ans de travail”.

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Un abonnement unique pour le Tramway et les bus ETC

Thu, 20/10/2016 - 23:18

La Société d’exploitation du tramway (Setram) et l’Entreprise communale de transport urbain (ETC) se sont mis d’accord pour l’adoption d’une carte d’abonnement de 1.500 DA par mois, valable pour les deux moyens de transport.

Une information qui a réjoui les usagers des transports publics de la wilaya qui pourront bénéficier désormais d’un seul abonnement mensuel unique applicable à partir du 1 novembre prochain.

«Toutes les dispositions ont été prises pour que cette carte soit disponible au niveau des guichets de Setram, et ce au plus tard à la fin de ce mois d’octobre 2016,» a déclaré le directeur des Transports  de la wilaya, Farid Khelifi,  soulignant  que cette initiative  vient en application des  instructions du ministre de tutelle qui ont été données aux deux sociétés publiques, la Setram et l’ETC, en vue de trouver une formule pour l’utilisation du billet unique.

Elle s’inscrit dans le cadre des mesures prises pour faciliter le transport des voyageurs et le ministère de la tutelle insiste sur sa mise en application dans les plus brefs délais. D’un coût de 1.500 DA cet abonnement mensuel permettra aux passagers d’utiliser ces modes de transports d’une façon illimitée durant toute la durée de validité, soit un mois.

Il notera aussi que cette nouvelle formule sera généralisée pour le téléphérique également une fois remis en marche.

Sur les avantages de cette nouvelle mesure, qui est déjà entrée en vigueur à Alger depuis près de 15 jours, le directeur des transports dira que le profit est grand pour le citoyen qui habite Ali Mendjeli et qui rencontre des difficultés à rejoindre le centre-ville de Constantine.

La carte d’abonnement lui permet de prendre le bus jusqu’à la cité de Zouaghi Slimane et ensuite de monter dans le tramway, sans payer une 2ème fois.

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Le lancement du câble sous-marin de fibre optique Oran-Valence retardé de 3 mois

Thu, 20/10/2016 - 23:10

Le lancement de la liaison sous marine en fibre optique Oran-Valence (Orval), prévu pour la fin du mois d’octobre en cours, sera retardé de 3 mois, a indiqué jeudi la ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, Houda Imane Feraoun en visite de travail à Oran.

Lors d’une présentation du projet, le responsable de l’entreprise de réalisation « ETRTB », Khinnache Moussa a indiqué que le projet de la station d’atterrissement du câble à Trouville (Ain Turck) ne sera pas remis dans les temps.

Il a, par ailleurs, déclaré que la reprise des travaux et l’équipement de la station nécessite un supplément de 17,5% du coût initial du projet estimé à plus de 110.557.148 DA.  Les raisons du retard de la réalisation de ce projet est d’ordre financier, ajouté à un contretemps pour effectuer une deuxième étude de faisabilité. La première étant « mauvaise », a expliqué le responsable.

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Abderrahmane, l’agent de sécurité algérien qui a tenté de sauver Kim Kardashian lors de son cambriolage à Paris

Thu, 20/10/2016 - 23:02

Le journal britannique Daily Mail a révélé l’identité de l’agent de sécurité qui a essayé de sauver Kim Kardashian de ses agresseurs début octobre à Paris. L’Algérien de 39 ans, identifié uniquement par son prénom, Abderrahmane, a déclaré leur avoir demandé « de ne pas lui faire de mal ».

Le 3 octobre dernier, vers 2h30, cinq hommes armés et déguisés en policiers se sont introduits dans une résidence privée du 8e arrondissement de Paris où la star américaine passait la nuit. Ils ont dérobé les bijoux de la star américaine de télé-réalité, estimés à près de 10 millions de dollars, avant de prendre la fuite.

Cette nuit-là, Abderrahmane, agent de sécurité à temps partiel pour financer ses études de doctorat, assurait la permanence. Il a indiqué au Daily Mail avoir laissé entrer les cambrioleurs car il les a pris pour des policiers au début. Il a ensuite tenté « désespérément » de brouiller les pistes en affirmant qu’il ne savait pas qui était Kim Kardashian.

Menotté et sous la menace des armes, ce père de famille a ensuite conduit les cambrioleurs vers la chambre de Kim K.

« Je suis allé à l’appartement avec les voleurs. J’étais attaché les premières minutes avec des menottes. J’ai été dans la chambre de Kim Kardashian. L’un d’eux était en train de l’attaquer », a déclaré ce père de famille.

Il ajoute: « Je lui ai demandé de ne pas lui faire de mal. Je l’ai répété. Il m’a dit: « ne t’inquiète pas, nous sommes ici pour l’argent ».

La star américaine a précédemment révélé rapporte TMZ avoir parlé à un « concierge » qui était présent lors du cambriolage. « Kim a déclaré à la police avoir eu une conversation avec le concierge. Elle lui a demandé: « est-ce qu’on va mourir? Il a répondu calmement: « Je ne sais pas » », a écrit le site d’informations people.

Abderrahmane a confirmé au Daily Mail cette version, ajoutant qu’un des cambrioleurs n’arrêtait pas de demander à Kim de se taire. « J’ai mis ma main sur son épaule et je lui ai demandé de rester calme. J’ai dit: « Tu dois garder le silence, tu sais? ». Elle s’est assise sur le lit et m’a demandé: « est-ce qu’on va mourir? ». J’ai répondu: « Je ne sais pas. Comment puis-je savoir? », a-t-il expliqué.

Selon lui, et avant de partir, les agresseurs l’ont attaché et l’ont laissé derrière la sortie de secours de la réception.

Après l’arrivée de la police, Abderrahmane a encore une fois servi d’interprète pour que Kim fasse sa déposition.

« Avant de partir, elle m’a serré dans ses bars et je lui ai dit: « le plus important, c’est que nous sommes en vie et en sécurité », a-t-il ajouté.

Selon le journal britannique, Abderrahmane va revenir en Algérie avec sa femme et son fils de 4 ans afin de « récupérer psychologiquement » de cette malheureuse expérience.

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Le secteur privé sollicité pour le traitement des déchets

Thu, 20/10/2016 - 22:56

La gestion des déchets constitue un vrai casse tête pour les autorités, de ce fait, les deux départements de l’Intérieur et de l’Environnement ont décidé de confier cette tâche au secteur privé qui est appelé à lancer des projets dans ce domaine.

Dans leurs réponses aujourd’hui à une question d’un député sur la gestion des déchets le ministre de l’intérieur Noureddine Bedoui, et son confrère des Ressources en eaux et de l’Environnement, Abdelkader Ouali, ont précisé que la gestion des déchets ne sera administrative mais économique.

A ce propos, Badoui, a souligné l’importance de changer la vision envers la gestion des déchets, puisque selon ses dires, « c’est l’intérêt économique quoi doit être pris en charge dans l’opération de tri et traitement des déchets ». Le ministre de l’Intérieur a indiqué que le pays dispose de 128 centres d’enfouissement technique et de 60 décharges opérationnelles et 140 autres en cours de réalisation ».

Le même ministre a précisé que des instructions ont été données pour mettre à la disposition des Assemblée communales les moyens nécessaires pour la bonne gestion des déchets. Selon lui, plus de 1250 communes, sont concernés par le plan de tri et recyclage des déchets.

Pour Ouali, il devient impératif que le secteur privé s’implique dans le processus. « Nous allons voir comment introduire le secteur privé dans le traitement des déchets », a-t-il ajouté à la réponse qu’avait fournie le ministre de l’Intérieur.

En effet, il faut signaler que le traitement des déchets en Algérie connaît un retard énorme  cédant la place à plusieurs décharges anarchiques. Ce n’est que ces derniers temps que l’Etat a commencé à créer des centres de traitement et de tri. Il faut dire que ce secteur constitue une grande opportunité pour les investisseurs privés du fait qu’il y a un intérêt de la part des opérateurs économiques pour l’activité de valorisation et de recyclage des déchets.

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La « rage muette » représente 30 % des cas de rage

Thu, 20/10/2016 - 22:51

La rage paralytique dite « rage muette », ne présentant pas les symptômes conventionnels chez l’humain, représente 30 % des cas de rage à l’échelle nationale, a affirmé le Pr. Midoune, chef de service d’épidémiologie et de médecine préventive à l’EHU 1er novembre d’Oran.

Le spécialiste a indiqué que « contrairement à la rage furieuse, les symptômes de la rage paralytique peuvent prêter à confusion. La rage furieuse serait plus facile à diagnostiquer, avec des symptômes d’agitation et d’agressivité, alors que la rage muette se manifeste par une paralysie partielle ou complète du corps, sans la moindre anxiété, ce qui peut parfois biaiser le diagnostic.

Le Pr. Midoune a expliqué que les cas de rage sont plutôt rares en Algérie (17 cas enregistrés sur le plan national en 2015), et que par ce fait, elle ne figure pas parmi les problèmes de santé publique.

En Algérie, la rage sévit à l’étatenzootique (l’enzotie est une maladie épidémique, qui n’atteint que les animaux d’une seule localité ou d’une seule exploitation, soit en permanence, soit à certaines époques), avec une moyenne de 900 cas enregistrés chaque année, a-t-il noté. Près de 120.000 personnes sont exposées chaque année au risque rabique, par morsure de chiens principalement, a-t-il indiqué, tout en notant que la moyenne de décès, quant à elle, ne dépasse pas les 15 personnes par an.

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Un écolier algérien de six ans finaliste au concours de lecture aux Emirats arabes unis

Thu, 20/10/2016 - 22:43

Un écolier de 6 ans, Mohamed Djeloud, représentera l’Algérie au premier « Arab reading challenge« , un concours de la lecture arabe du 22 au 24 octobre aux Emirats arabes unis, ont indiqué les organisateurs.

Plus jeune finaliste, Mohamed Abdallah Farh a remporté le concours parmi 610.000 candidats algériens aux éliminatoires locales qui se sont déroulées en trois étapes en septembre 2015.

Elève à l’école primaire « Ziadi Bettou » de Constantine, il est le plus jeune finaliste en lice pour le titre de « Champion de la lecture arabe » aux côtés de 17 autres candidats d’Arabie Saoudite, de Tunisie, d’Egypte, du Maroc, de Jordanie et du Liban, entre autres.

Qualifié de « doué » par les organisateurs, l’élève est parvenu à lire une cinquantaine d’ouvrages de littérature arabe, d’histoire, de biographies, pour se qualifier à cette finale.

Placé sous le patronage du gouverneur Dubaï et vice président des EAU en partenariat avec le groupe de média « MBC », le Concours de la lecture arabe, lancé en septembre 2015, vise à encourager la lecture dans les écoles et les universités des pays arabes, selon ses concepteurs.

Des prix seront décernés aux lauréats lors d’une cérémonie à Dubai le 24 octobre prochain. Le premier vainqueur récoltera 150.000 dollars, 100.000 autres dollars pour les frais de son cursus universitaire et 50.000 dollars pour les membres de sa famille.

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Scandale à la Faculté des Sciences Po: des étudiants accusent le recteur de falsification de notes d’un « doctorant »

Thu, 20/10/2016 - 22:34

La Faculté des Sciences Politiques et des Relations Internationales (Alger 3) est secouée depuis quelques jours par un scandale, suite à l’affichage des résultats du concours d’accès au doctorat en « Études européennes ». Des étudiants affirment que « la moyenne du lauréat a été falsifiée par le comité de correction, la faisant passer de 9/20 à 14/20 ».

Les étudiants, sous tensions, exigent de l’administration de remédier à la situation, faute de quoi une protestation sera organisée dans la Faculté, rapportait mercredi le quotidien arabophone Sawt Al-Ahrar.

Les autres candidats à ce concours d’accès au doctorat ont fait savoir que le désormais « doctorant » a une « relation étroite » avec le président des orientations et un des membres du comité de correction. Ils affirment ainsi que le dénommé « G.I » a pu consulter les contenus des sujets avant la tenue de cet examen.

Le quotidien citait des étudiants pour rajouter que ce candidat « n’avait même pas le droit de s’inscrire au master ». Ils affirment ainsi que le « doctorant » avait redoublé durant son cursus de licence et effectué plusieurs sessions de rattrapages pour réussir ses semestres, ce qui le prive légalement d’accéder à ces cycles universitaires.

« Il a été inscrit en marge de la liste officielle des candidats au concours d’accès au doctorat », rapportent les autres participants à cet examen, relayés par Sawt Al Ahrar.

Ils ont ainsi décidé de se rendre au ministère de l’Enseignement supérieur pour faire appel contre la liste des candidats comprenant le nom de « G.I ».

Ils accusent le « recteur d’avoir fait pression pour faire valider cette liste auprès du ministère » et d’avoir, avec son directeur de cabinet, « pistonné » cet étudiant.

Le quotidien rajoute que les étudiants se sont rendus compte de ce scandale quand le « recteur est intervenu dans le choix des membres des comités de correction et d’élaborations des questions, court-circuitant ainsi le comité de la formation doctorale ».

Il a exclu « de force » plusieurs enseignants et conférenciers du comité de correction, recrutant des correcteurs externes à la Faculté.

Les étudiants concernés s’apprêtent ainsi à organiser dans les prochains jours une protestation avec les organisations syndicales de la Faculté.

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Coupure d’électricité pour 18 000 abonnés faute de paiement

Thu, 20/10/2016 - 22:17

La Société de distribution de l’électricité et du gaz de l’Est, SDE-Oum El-Bouaghi a procédé, à la suspension de l’électricité pour 18 000 abonnés à travers les communes de cette wilaya, pour factures impayées, a indiqué le directeur local de cette entreprise publique, filiale du groupe Sonelgaz.

Depuis le lancement de l’opération de recouvrement des créances estimées au total à 1,85 milliard de dinars, seulement 136 millions de dinars ont été recouverts à travers les cinq agences de la SDE d’Oum El-Bouaghi mobilisées pour cette mission, a précisé mardi, Abdellah Bendjedda.

Il a, dans ce sens, ajouté que l’entreprise, filiale de Sonelgaz, déploiera tous les moyens pour sensibiliser ses abonnés ordinaires (ménages), les entreprises et les institutions à honorer leurs factures de consommation impayées, qualifiant cette situation de préjudiciable au développement de l’entreprise.
Il a détaillé que le recours à la coupure d’électricité a été décidé suite à l’épuisement de toutes les tentatives, à l’amiable, engagées envers les abonnés les incitant à régler leurs factures impayées.

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Fonds de régulation des recettes : Une cagnotte épuisée, une ère qui finit

Thu, 20/10/2016 - 22:08

L’ère du fonds de régulation des recettes (FRR) est finie. Le projet de loi de finances 2017 (PLF 2017), on le sait, formule une disposition pour supprimer le seuil lié au solde minimal obligatoire du Fonds de régulation des recettes, fixé à 740 milliards de dinars.

L’Etat y a tellement puisé qu’il a fini par le vider ou presque. Il reste en fait 740 milliards de dinars (7 milliards de dollars) que l’Etat veut ponctionner. Mais, en l’état actuel des données législatives, il ne peut pas le faire, parce que la loi qui sous-tend le FRR ne le lui permet pas. Aussi, faut-il la changer, cette législation. Et, c’est ce que propose de faire l’actuel gouvernement. En effet, le projet de loi de finances 2017 (PLF 2017) formule une disposition en ce sens pour supprimer le seuil lié au solde minimal obligatoire du Fonds de régulation des recettes, fixé à 740 milliards de dinars. Normal, l’Exécutif, à l’heure de la discipline budgétaire, n’a pas d’autres choix que de puiser dans un fonds où il existe encore un reliquat de sept milliards de dollars, une somme beaucoup plus importante que ce qu’aura pu mobiliser l’emprunt obligataire en six mois. Les sept milliards de dollars disponibles seront utilisés pour suppléer le déficit du Trésor. Le législateur a expliqué dans l’exposé des motifs que la modification de la législation a été rendue nécessaire au regard de la situation financière du pays. Il a été ainsi souligné que la suppression de la disposition relative au solde minimal obligatoire du FRR vise à faire face au resserrement des ressources financières de l’Etat et à l’incertitude qui pèse sur l’évolution du marché pétrolier et illustre « la priorité de l’internalisation du financement de l’économie par le recours à l’endettement extérieur. Le législateur, en évoquant expressément l’endettement extérieur, aura fait sauter un verrou, même s’il a précisé que cela ne concerne que le financement de l’économie. Le FRR aura marqué un tournant dans la vie économique du pays. Il aura servi à payer la dette extérieure, à combler le déficit du budget… La nomenclature des dépenses et des recettes du FRR, créé en 2000, prévoit en matière des recettes les plus-values de la fiscalité pétrolière et les avances de la Banque d’Algérie, et en matière des dépenses le remboursement de la dette publique et le financement du déficit du Trésor sans que le solde du FRR ne puisse être inférieur à 740 milliards de dinars. Une conjoncture pétrolière favorable, ces quinze dernières années, lui a permis d’accumuler d’importantes ressources grâce aux niveaux élevés des recettes des hydrocarbures. A partir de 2006, l’encours de ce fonds a contribué au financement d’une grande partie du déficit du Trésor qui s’est accentué suite à l’expansion des dépenses d’équipement engagées dans le cadre des programmes d’investissement public (plans quinquennaux 2005-2009, 2010-2014 et 2015-2019). Cependant, à partir du second semestre de 2014, la chute de plus de 50% des prix des hydrocarbures a conduit à l’amenuisement des disponibilités du FFR. Selon le PLF 2017, la fiscalité pétrolière recouvrée en 2015 a été de 2273,49 mds DA (contre 3388,4 mds DA en 2014), avec une fiscalité budgétisée de 1722,94 mds DA (contre 1577,7 mds DA en 2014), soit une plus-value de 550,5 mds DA (contre 1810,6 mds DA en 2014). Le reliquat du FRR a été  e 2072,5 mds DA à fin 2015 contre 4408,5 mds DA à fin 2014. Avec le recours continu au FRR pour financer les déficits récurrents du Trésor, le ministère des Finances prévoit que le solde de ce compte atteigne 740 milliards de dinars à la fin 2016. Le FRR étant fini, une ère nouvelle commencera en matière de gestion budgétaire ; l’Etat a élaboré son budget 2017 sur la base d’un baril à 50 dollars. Si les cours évoluent au-delà de 50 dollars, le pays va engranger des surplus en fiscalités pétrolières. Il va s’en servir pour résorber le déficit budgétaire.
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Energie / Saïd Beghoul, expert pétrolier, à propos du verdict sur la TPE : « Un verdict qui donnera à réfléchir aux autres compagnies»

Thu, 20/10/2016 - 21:54

Reporters : Sonatrach vient de remporter un premier bras de fer contre Repsol à propos de la TPE (taxe sur les superprofits). Comment avez-vous accueilli le verdict ? 

Saïd Beghoul : Comme on dit, il n’y a pas d’économies négligeables et surtout en période de crise comme celle qui sévit actuellement. Éviter de payer 300 ou 400 millions de dollars et engranger, dans le même temps, des montants pareils comme dédommagements de frais de justice, ça ne fait que réconforter, un tant soit peu, les caisses de l’Etat algérien.

S’agissant du même type de dossier, c’est dire que Sonatrach aurait gagné mieux contre Anadarko si l’affaire n’avait pas été réglée à l’amiable. Ce verdit sur la TPE, premier du genre avec Repsol, va pouvoir servir de référence pour d’éventuels partenaires contestant l’esprit de cette taxe.

Ce verdict plutôt favorable pour l’Algérie et Sonatrach augure-t-il d’un autre jugement favorable pour la suite des litiges (Total notamment) ?

Je pense que oui, bien que chaque contrat a ses spécificités. Mais puisque Sonatrach a toujours préféré l’amiable à l’arbitrage international, ce verdict «donnera à réfléchir» aux autres compagnies désireuses d’attaquer Sonatrach sur le même sujet.

Pour Total, par exemple, du moment qu’elle constituait un couple avec Repsol pour attaquer Sonatrach sur le même dossier, il est fort probable que le tribunal arbitral international lui réservera le même sort. Si tel est le cas, aucune compagnie n’osera insister à être indemnisée par Sonatrach.

Selon vous qui connaissez bien ce dossier, quels seraient les arguments qui ont fait que la balance a penché en faveur de la compagnie nationale ?

Comme argument de base, il y a la loi algérienne qui doit s’appliquer et il y va de la souveraineté nationale. C’est en vertu d’un article (101 bis) de la loi 05-07 du 28/04/2005, modifiée et complétée par l’ordonnance du 29/07/2006, que la TPE a été appliquée à partir du 1er août 2006 par un décret exécutif qui est venu, 5 mois après (le 02/12/2006), juste pour fixer les conditions et la méthodologie de calcul de cette taxe.

En plus, les compagnies étrangères veulent que ce soit Sonatrach qui doit s’acquitter de cette taxe auprès du Trésor public, mais la loi a spécifié que la taxe concerne la production revenant aux associés étrangers.

Les compagnies peuvent négocier ou renégocier un contrat, mais pas une loi. Sur le plan international, on peut dire que cette taxe (Windfall profit tax), largement pratiquée de par le monde, est bénéfique pour le consommateur au sens où elle incite les compagnies à réduire leurs coûts et les prix. Cela va un peu dans le sens de la loi antitrust, combattant le monopole et favorisant la compétition.

La mesure de la TPE était-elle nécessaire, d’après vous ?
Cette forme de taxe a déjà été appliquée par de grandes puissances (les États-Unis, la Russie…) et ces pays savent de quoi ils parlent s’agissant de leurs intérêts nationaux. Tout ce qui ramène de l’argent pour le pays, dans un cadre réglementaire, est nécessaire bien qu’insuffisant s’agissant d’une simple taxe.

Néanmoins, faut-il le signaler, l’effet pervers est que depuis l’instauration de cette taxe, le flux des investisseurs étrangers dans le domaine pétrolier algérien a énormément reculé.
Il fallait penser à des compensations attractives du genre gagnant-gagnant, ce qui n’est pas évident dans la loi en vigueur (13-01 du 20/02/2013).

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Iran / Pétrole : Téhéran va lancer un premier appel d’offres «d’ici deux mois»

Thu, 20/10/2016 - 21:47

L’Iran va lancer d’ici «deux mois» son premier appel d’offres pour le développement de ses projets dans le secteur du pétrole et du gaz, a déclaré mercredi Gholamreza Manouchehri, vice-président de la Compagnie nationale iranienne du pétrole (NIOC).

«Nous allons lancer le premier appel d’offres d’ici deux mois pour le champ d’Azadegan-sud», a déclaré M. Manouchehri, lors d’une conférence de presse à Téhéran. «La valeur du projet sera de 10 milliards de dollars pour une production finale de 600.000 barils de pétrole par jour». «Azadegan sera le plus important champ parmi les premiers appels d’offres (…) Nous espérons que trois consortiums y participeront» avec «une véritable compétition», a-t-il précisé. La compagnie française Total et d’autres sociétés, en particulier japonaises, sont intéressées par l’exploitation et le développement d’Azadegan-sud situé dans le sud-ouest de l’Iran, près de la frontière irakienne. Début 2014, le ministère iranien du Pétrole avait annulé un contrat de 2,5 milliards de dollars avec la société chinoise CNPC, pour non-respect de ses engagements dans le développement du projet d’Azadegan-sud. Le contrat avait été signé en 2009. L’annonce du lancement de premiers appels d’offres intervient alors que l’Iran a récemment finalisé son nouveau modèle de contrat IPC (Iran petroleum contracts) après un long processus et plusieurs révisions. L’Iran a appelé cette semaine les compagnies étrangères à remplir des formulaires pour pouvoir participer aux appels d’offres. «Pour les grands projets, des compagnies étrangères seront opérateurs et devront choisir des partenaires iraniens et pour les petits et moyens projets, des sociétés iraniennes pourront être directement opérateurs», a-t-il dit. «Lorsque les projets ont besoin d’un investissement plus lourd, nous choisirons de préférence un consortium étranger avec des partenaires iraniens», a précisé M. Manouchehri. Il a indiqué que la participation des sociétés iraniennes sera au maximum de 49% pour les grands projets. L’Iran a déjà signé des protocoles d’accords avec dix compagnies étrangères et est en négociation avec seize autres. Les grandes compagnies européennes (Total, Shell, BP, Statoil, Eni) négocient avec l’Iran mais aussi des sociétés russes, chinoises, malaisiennes, japonaises et sud-coréennes.
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