Vous restez sur une victoire face au DRBT, le moral est au beau fixe, avant le déplacement en Afrique du Sud…
Une victoire est toujours bonne pour le moral, d’autant qu’elle nous a permis de réduire l’écart qui nous sépare sur l’ESS. Je pense, toutefois, qu’il faut garder les pieds sur terre, car on n’a pas atteint notre objectif en championnat et nous avons d’importantes rencontres qui nous attendent et qu’on doit bien négocier. Néanmoins, le fait de rester sur une dynamique de bons résultats va nous aider à voyager en Afrique du Sud avec un bon moral.
Comment allez-vous aborder ce match ?
C’est un match difficile, car on évoluera dans de pénibles conditions climatiques. On jouera en pleine journée et c’est la raison pour laquelle notre tâchera sera un peu rude. Nous allons faire de notre mieux pour réaliser un bon résultat, car il est très important d’entamer la phase de poules par une performance.
Avez-vous une idée sur votre adversaire ?
On ne connaît rien de cette équipe, mais on sait que c’est une formation qui participe régulièrement aux joutes africaines. Il faut donc se méfier de cette équipe des Platinum Stars. On va aborder la rencontre comme nous avons l’habitude de le faire, pour essayer de réaliser le résultat souhaité et empocher les trois points qu’on offrira à nos supporters
Vous êtes tenus par l’obligation de résultat afin d’aller très loin dans cette épreuve…
Il est vrai que nous avons des ambitions dans cette Coupe de la CAF et, pourquoi pas, aller en finale. Mais pour l’instant, il faut penser au prochain match que nous allons livrer en Afrique du Sud, avant d’enchaîner avec cinq autres rencontres qu’on doit bien négocier.
Votre équipe sera privée des services de certains joueurs pour cause de blessures…
Je ne pense pas que les absences vont nous pénaliser car nous avons un groupe assez solide et chaque joueur qui prend sa place sur le terrain donne le meilleur de lui-même. Pour preuve, notre équipe a réalisé de bons résultats, comme le récent match face au DRBT, en dépit des absences qu’a connues l’équipe.
Sur le plan personnel, vous avez trois buts à votre actif en Coupe de la CAF…
Je souhaite inscrire un autre but en Afrique du Sud et aider mon équipe à réaliser un bon résultat. Mais il faut savoir que c’est grâce à mes coéquipiers que j’ai réussi à marquer ces buts. D’autre part, ces buts m’ont fait du bien car ils m’ont permis de m’imposer de nouveau avec l’équipe, après être resté longtemps sur le banc.
Vous êtes donc prêt à refaire le coup en Afrique du Sud ?
En tant qu’attaquant, il est de mon devoir de faire de mon mieux pour marquer et je ferai tout pour être à la hauteur et répondre aux espérances de nos supporters. Je souhaite qu’ils soient toujours à nos côtés, car nous avons besoin de leur soutien.
Avec ce succès, les protégés de Conte sont à sept points de leur dauphin et se rapprochent un peu plus du titre de champion d’Angleterre.
Les derniers examens médicaux qu’a effectués Khadir n’ont pas été rassurants. Toutes les craintes du médecin se sont avérées justifiées après que le joueur a été ausculté. Résultats des courses, Sofiane Khadir sera indisponible durant près de trois semaines, voire un peu plus. Sans vouloir précipiter les choses, Khadir, qui a contacté une blessure un peu délicate face à l’O Médéa, devra cette fois-ci prendre le temps qu’il faudra pour son rétablissement définitif. Le mot rechute ne fait pas partie du vocabulaire du défenseur béjaoui, qui pourra se remettre de sa blessure au terme de trois semaines de rééducation. Côté staff médical, il est hors de question d’accélérer le processus pour essayer de récupérer ce joueur avant la fin de sa rééducation. L’objectif consiste à le remettre sur pied pour la saison prochaine, du fait qu’il ne pourra pas être prêt avant cette période.
Il souffre d’une sérieuse blessure à la cheville depuis longtemps
Comme l’a révélé sa première consultation chez son médecin traitant, Khadir souffre bel et bien d’une blessure à la cheville. Toutefois, le joueur a voulu s’en assurer par une contre-visite qui a bien confirmé ce qui lui a été dit par son médecin. Ce dernier n’a fait que repousser l’échéance du moment qu’il ne pourra pas rejouer avant la saison prochaine. Une blessure très délicate qui nécessite une longue période de rééducation avant de reprendre le travail.
Le joueur n’a plus le moral
Khadir vit difficilement sa blessure et sa situation depuis le dernier match qu’il a joué face à l’O Médéa. En plus clair, il a vraiment le moral dans les chaussettes, lui qui aspirait à vite retrouver son meilleur niveau après sa convocation en équipe nationale militaire avant de se blesser encore une fois. On croit savoir que les membres des staffs technique et médical ont beaucoup parlé avec le joueur qu’ils ont soutenu dans ces moments difficiles, lui affirmant que ce n’est qu’une question de temps et qu’il pourra vite rejouer.
«C’est un vrai coup dur, mais il faut l’accepter car c’est le destin»
Déçu, démoralisé, Sofiane Khadir a quand même accepté de nous parler de sa blessure. Même s’il n’a plus le moral, il nous a accordé cette déclaration. Bien qu’affecté, Khadir garde son sang-froid. «Que voulez-vous que je vous dise ? Il faut accepter cela car c’est le destin. Mon but à présent sera de me faire soigner et me rétablir de ma blessure pour revenir le plus vite possible. Certes, c’est un vrai coup dur, mais je ne peux rien faire. Je dois accepter car ce sont les risques du métier.»
Le Conseil constitutionnel a proclamé lundi soir les résultats provisoires de l’élection des membres de l’Assemblée populaire nationale (APN) qui a eu lieu le 4 mai 2017, conformément aux dispositions de la Constitution et à la Loi électorale.
Le Conseil constitutionnel a précisé dans son communiqué que le nombre de votants est de 8 225 223, alors que le taux de participation est établi à 35,37%. Le nombre de bulletins nuls est de 1 757 043 et les suffrages exprimés 6 468 180.
Les résultats proclamés font ressortir que le parti du Front de libération nationale (FLN) reste toujours en tête en gardant le même nombre de sièges avec 164 sièges, suivi du Rassemblement national démocratique (RND) avec 100 sièges et l’Alliance HMS avec 33 sièges.
Le ministère de la Défense nationale (MDN) participe, aux cotés de 50 autres entreprises nationales issues de différents secteurs, à l’exposition de produits algériens, la première du genre, organisée dans la capitale mauritanienne, Nouakchott, indique lundi un communiqué du MDN.
Cette manifestation qui s’étalera jusqu’au 7 mai 2017, a été inaugurée dimanche par la ministre mauritanienne du Commerce, de l’ndustrie et du Tourisme, en compagnie de l’ambassadeur d’Algérie en Mauritanie, en présence de nombreuses personnalités et d’hommes d’affaires mauritaniens.
La ministre mauritanienne a reçu des explications exhaustives au niveau du stand du MDN, notamment sur les capacités industrielles de l’Armée nationale populaire, représentée par plusieurs entreprises, à l’nstar de l’établissement des réalisations industrielles, l’établissement d’habillement et de couchage et d’autres, qui ont exposé divers produits fabriqués par une main d’£uvre nationale, « ce qui a suscité l’admiration des Mauritaniens qui ont visité le stand du MDN », précise la même source.
A travers la participation à l’exposition des produits algériens à Nouakchott, les établissements à caractère économique et industriel du MDN contribuent au « renforcement du tissu industriel national, à la prospection de nouveaux marchés étrangers et à la diversification des sources de revenus nationales », note le communiqué du MDN.
Lors d’une interview faite par Echourrouk News , la tête de liste du FFS madame Salima Ghezali annonce que son parti ne participera pas au gouvernement après les législatives.
Elle déclare aussi que le pouvoir refuse de prendre conscience du degré de gravité de la situation dans lequel le pays est mis, elle critique par la suite monsieur Sellal en disant « il est indigne qu’un représentant de l’état se comporte ainsi «
Isabelle Noack (youtubeuse & journaliste): j’ai fait un voyage en Algérie et je suis ravis de partager avec vous cette vidéo de certaines parties de ce pays. L’Algérie est un pays tellement beau, les gens, la mentalité, la nourriture, le paysage…C’est le plus grand pays d’Afrique. Les langues officielles sont l’arabe et la langue berbère. La langue des affaires et de l’éducation est le français, la plupart des gens sont bilingues ou même trilingues. et en Parlant des gens, ils savent aussi une chose ou deux sur la musique et comment passer un bon moment.
Il y a tellement d’idées fausses sur les lieux et les personnes que nous n’avons pas connues, ce qui constitue l’une des raisons pour lesquelles je pense que le voyage est tellement important. Parce qu’il ouvre vraiment notre cœur, nos esprits, nos yeux et même nos armes au monde et aux personnes qui nous entourent. En fin de compte, je pense qu’il y a plus de similitudes que nous partageons, que nous devrions apprécier, que les différences qui pourraient nous déchirer. Si vous avez la possibilité de voyager, je vous encourage à le faire, car cette vie est si belle et précieuse avant que nous ne le connaissions.
Alors, sortez-vous – de votre zone de confort – parce que c’est là qu’ils disent que la vie commence … et à la fin, nos vies sont mesurées par les cœurs que nous touchons, les personnes que nous aidons et les choses que nous expérimentons. Merci beaucoup d’avoir regardé la vidéo. Veuillez me faire part de vos commentaires. N’hésitez pas à aimer et à partager cela et dites-moi ce que vous souhaitez voir prochainement Merci beaucoup. Je vous apprécie énormément et je suis impatient de vous entendre. bisous bisous Isabelle
Un équipage du méthanier Algérien « Cheikh Bouamama » a sauvé la vie d’une quarantaine de réfugiés dont des enfants qui tentaient de rejoindre l’Europe. Cela s’est passé en plein hiver, à la fin du mois de février et ce n’est qu’en ce dimanche dernier qu’on a joint le commandant du navire qui a communiqué ces information.
« Ils étaient 41 réfugiés dont des Syriens, Palestiniens, des Éthiopiens et des Soudanais à bord d’un voilier de 12 mètres de long. Il y avait un bébé avec eux et des femmes qui étaient fatigués. Ils venaient de Turquie et voulaient rejoindre l’Italie » a-t-il relaté.
« Nous les avions retrouvés au sud des îles grecques. Ces réfugiés ont passé la nuit avec nous. Nous les avions déposés par la suite en Grèce », ajoute la même source
Jean-Marie Le Pen a appelé lundi à voter pour sa fille Marine au second tour de la présidentielle, la comparant à Jeanne d’Arc face à Emmanuel Macron, favori du scrutin, qu’il a qualifié de « Hollande bis ».
Le cofondateur du Front national, âgé de 88 ans, avait convié comme chaque 1er-Mai ses partisans à honorer la mémoire de Jeanne d’Arc à Paris, une cérémonie à laquelle sa fille ne s’associe plus depuis 2015. Quelque 300 personnes, selon la police, étaient présentes place des Pyramides, dans le Ier arrondissement de Paris, pour assister au traditionnel dépôt de gerbe au pied de la statue de Jeanne d’Arc.
« La France aux Français, Bleu Blanc Rouge », « l’Islam hors de France », scandaient les manifestants. A Emmanuel Macron, qui s’était présenté au soir du premier tour de la présidentielle comme le candidat des « patriotes » face à celle des « nationalistes », Jean-Marie Le Pen a voulu donner une leçon.
« Le patriotisme, disent d’aucuns, c’est l’amour de la patrie, et le nationalisme, c’est la haine des autres. Mais non messieurs du système, comme le patriotisme est l’amour de la patrie, le nationalisme c’est l’amour de la Nation », a-t-il lancé.
Le président palestinien Mahmoud Abbas, en difficulté sur la scène politique intérieure, entend convaincre Donald Trump qu’il rencontrera pour la première fois mercredi à la Maison Blanche, de relancer l’effort de paix moribond avec Israël.
Depuis la prise de fonctions en janvier du président américain, les Palestiniens ont maintes fois appelé à un parrainage américain pour régler l’un des plus vieux conflit du monde. MM. Abbas et Trump ont depuis eu seulement un appel téléphonique.
Les responsables palestiniens, soucieux de faire revenir sur le devant de la scène leur cause éclipsée par les conflits au Moyen-Orient, disent placer leurs espoirs dans M. Trump. Cet entrepreneur au business florissant, disent-ils, est prêt à négocier la paix avec Israéliens et Palestiniens en faisant parfois fi des pesanteurs diplomatiques.
« Ils espèrent que le caractère imprévisible de M. Trump jouera en leur faveur« , décrypte pour l’AFP un expert au sein d’une représentation européenne.
« Mais ils seront très déçus car rien n’est sûr« , poursuit ce spécialiste basé à Jérusalem, sous couvert de l’anonymat. Les Palestiniens assurent avoir de bonnes raisons de croire qu’ils obtiendront des engagements « mais l’extrême droite israélienne dit avoir reçu les mêmes garanties« .
« Exigences » de TrumpEn outre, relève l’expert, M. Trump a « des demandes exigeantes dont l’application serait un suicide politique » pour M. Abbas. Il cite la fin réclamée des pensions versées aux familles de Palestiniens incarcérés par Israël, alors même que 1.500 d’entre eux mènent depuis deux semaines une grève de la faim qui mobilise au-delà des prisons.
En s’envolant pour Washington, M. Abbas laisse derrière lui des Territoires palestiniens profondément divisés. A Gaza, tenue depuis 10 ans sans partage par le Hamas islamiste, il est régulièrement conspué lors de manifestations dénonçant les coupes salariales décidées depuis la Cisjordanie pour les fonctionnaires.
Il est aussi accusé dans l’enclave -séparée de la Cisjordanie par le territoire israélien- de plonger Gaza dans le noir. Israël a annoncé que l’Autorité palestinienne avait décidé de ne plus payer l’électricité fournie par l’Etat hébreu aux deux millions de Gazaouis dont l’unique centrale est à l’arrêt.
Malgré ces tensions, M. Abbas, dont le mandat a expiré depuis huit ans, a maintenu son cap.
Les Palestiniens ont multiplié les canaux pour obtenir cette rencontre à la Maison Blanche, plus de deux mois après la venue du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et avant une possible visite en Israël de M. Trump, que les médias israéliens annoncent pour fin mai.
Position arabe unieA aucun moment, les Palestiniens n’ont fermé la porte au dialogue avec le dirigeant américain. Pourtant, ses positions n’avaient rien pour les rassurer.
Il a tout d’abord, durant sa campagne, promis de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël et d’y installer l’ambassade, au grand dam des Palestiniens qui ambitionnent de faire de la partie orientale de la ville sainte la capitale d’un futur État.
Puis il a pris ses distances avec la solution à deux États, israélien et palestinien vivant en paix, la référence diplomatique de la communauté internationale depuis des décennies.
Enfin, l’appel de M. Trump, devant M. Netanyahu, à la « retenue » sur l’expansion des colonies israéliennes dans les Territoires palestiniens occupés, pourtant catégoriquement condamnée par l’ONU.
La solution à deux États, M. Abbas a pris soin de la faire endosser à nouveau par la Ligue arabe fin mars.
Avant de rejoindre Washington, il a rencontré le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi et le roi Abdallah II de Jordanie, tous deux reçus déjà à la Maison Blanche, souligne Jamal Choubaki, ambassadeur palestinien en Egypte et représentant permanent à la Ligue arabe.
M. Sissi, qui dirige le seul pays arabe avec la Jordanie à avoir signé la paix avec Israël, a plaidé pour que les États-Unis retrouvent « un rôle actif » dans le processus de paix au point mort depuis 2014.
Les trois dirigeants partagent le même « impératif« , dit M. Choubaki à l’AFP, celui d’expliquer « à la nouvelle administration américaine leur attachement à l’initiative arabe de paix » qui propose la reconnaissance d’Israël par l’ensemble des pays arabes en échange d’un État indépendant de Palestine.
Le défilé du 1er mai a été entaché par de premiers affrontements en marge du cortège syndical au niveau de la place de la Bastille, à Paris. Environ 150 personnes cagoulées se sont infiltrées parmi les manifestants, avant d’être isolées par les forces de l’ordre.
Peu avant 15 heures, les CRS ont été la cible de jets de projectiles et de cocktails Molotov. « Des individus masqués et cagoulés ont jeté des projectiles et des cocktails Molotov sur les forces de l’ordre », qui ont répondu en faisant « usage de grenades lacrymogènes », a précisé la police. Six policiers ont été blessés, « dont un gravement touché à la main, et un autre sérieusement brûlé au visage », précise le ministère de l’Intérieur.
David Michaux, secrétaire national CRS pour UNSA-Police, a indiqué, sur l’antenne de BFMTV:
« Le problème, c’est que ces casseurs ne sont pas identifiés au départ. Ils se camouflent le visage, et une fois que la manifestation débute, ils agissent. L’image de mon collègue CRS en feu est choquante ».
Capture BFMTV – Des projectiles retrouvés lors de la manifestation du 1er mai à Paris. Cinq interpellations depuis le début de la manifestationDe son côté, le cortège syndical composé de la CGT, FO et de la FSU, a été contraint d’arrêter sa marche à plusieurs reprises pendant les affrontements entre individus masqués et forces de l’ordre. Depuis le début de la manifestation, cinq individus ont été interpellés, pour port d’arme prohibé, violences à agents de la force publique et dégradations.
La sécurité a été fortement renforcée pour cette journée particulière à Paris où pas moins de trois cortèges ont battu le pavé. Plus de 9000 policiers, gendarmes, et militaires de l’opération sentinelle sont engagés sur cette journée, dont 2000 dédiés notamment à la sécurisation de la manifestation qui relie la place de la République à la place de la Nation, parcours de la principale manifestation syndicale.
DR – Des bars de fer dissimulées dans les banderoles de la manifestation à Paris. DR – Des bars de fer dissimulées dans les banderoles, lors de la manifestation du 1er mai à Paris.Depuis 1947, le 1er mai est un jour férié qui célèbre la Fête du travail. Elle tire ses origines dans les manifestations sanglantes de salariés américains qui réclamaient la journée de travail de 8 heures en 1886.
Aujourd’hui, la Fête du travail est un jour férié et célébré dans de nombreux pays. Cette année, les manifestations organisées ce jour là dans le monde ont été particulièrement tendues. Tour d’horizon.
De nombreuses arrestations en TurquieLa Turquie a célébré ce lundi la fête du travail sous tension, deux semaines après un référendum dont le résultat est contesté par l’opposition et qui a considérablement renforcé les pouvoirs du président Recep Tayyip Erdogan.
La police turque a fait usage de gaz lacrymogène et de balles en caoutchouc lundi pour disperser environ 200 manifestants qui souhaitaient rallier la place Taksim d’Istanbul à l’occasion du 1er mai, malgré l’interdiction des autorités.
Dans le quartier voisin de Besiktas, au moins 60 personnes qui voulaient également se rendre à Taksim ont été arrêtées.
Près d’un million et demi de Russes ont défilé lundi dans le centre de Moscou pour la fête du Travail, une affluence bien plus importante que les années précédentes, selon la police de la capitale russe.
Sous un ciel radieux, les manifestants ont défilé sur la Place Rouge, brandissant drapeaux et ballons sous les murs du Kremlin. En 2016 et 2015, seuls 100 000 personnes avaient participé à Moscou à cette grande parade, d’après les chiffres de la police.
Certains manifestants brandissaient des drapeaux communistes et des portraits de Lénine, au son de fanfares. D’autres martelaient des slogans contre le gouvernement.
Des affrontements entre jeunes cagoulés et CRS, en marge de la manifestation parisienne du 1er mai, ont fait trois blessés parmi les forces de l’ordre, a indiqué lundi la préfecture de police.
« Des individus masqués et cagoulés ont jeté des projectiles et des cocktails Molotov sur les forces de l’ordre« , qui ont répondu en faisant « usage de grenades lacrymogènes« , a indiqué la police.
Faisant état dans un premier temps de deux CRS blessés, la préfecture de police a ensuite précisé qu’ils étaient trois, « dont un sérieusement suite à des brûlures » causées par des « jets de cocktails molotov« .
Le traditionnel défilé du 1er Mai à Cuba se déroule lundi pour la dernière fois sous la présidence du Président Raul Castro, et la première depuis la mort de son frère Fidel, père de la Révolution cubaine qui a dirigé l’île durant près de 50 ans.
Des centaines de milliers de Cubains, brandissant le drapeau cubain rouge, blanc et bleu et des portraits de Fidel Castro, décédé en novembre dernier, se rassemblent chaque année sur la Place de la Révolution, au coeur de la capitale.
Après avoir succédé à son frère il y a un peu plus de dix ans, Raul Castro, 85 ans, devrait se retirer du pouvoir en février 2018, après avoir opéré une prudente ouverture économique et initié la reprise de relations diplomatiques avec son voisin américain. Le défilé de lundi devrait signer la fin d’une époque alors que son successeur n’est pas encore connu.
Des milliers de personnes ont défilé lundi dans les rues de Hong Kong pour réclamer une meilleure protection sociale à l’occasion de la fête du travail. Un nouveau salaire minimum légal vient d’entrer en vigueur dans la région administrative spéciale, indiquent les médias locaux.
Trois marches sont organisées par des partis politiques et des syndicats alors que Hong Kong a fait passer le salaire minium à 34,5 dollars hongkongais (4,06 euros), rapporte le South China Morning Post. Les mouvements protestant lundi estiment que le minimum légal n’est pas suffisant au vu des prix de la location et du coût de la vie qui continuent à augmenter.
La mission économique que devaient mener au Maroc le ministre-président flamand, Geert Bourgeois, et son vis-à-vis catalan, Carles Puigdemont, du 7 au 9 mai, est annulée, a fait savoir M. Bourgeois vendredi soir. Il est probable que le gouvernement à Madrid ait fait pression sur les autorités marocaines afin d’enjoindre celles-ci à ne pas recevoir de délégation catalane.
Une pression de Madrid?
Les responsables de délégation ont décidé ensemble de renoncer à leur participation après que le gouvernement marocain a fait savoir, deux semaines avant la mission, qu’aucun décideur marocain, à quelque niveau que ce soit, ne pouvait se libérer lors de la venue des ministres-présidents régionaux dans le Royaume. « Le ministre-président Geert Bourgeois et le président Carles Puigdemont regrettent la décision unilatérale du gouvernement marocain« , précise-t-on. « Les deux chefs de gouvernement déplorent surtout les conséquences à assumer pour plus de 30 entreprises flamandes et catalanes qui souhaitaient nouer des liens avec le Maroc, compte tenu de l’importance de ce pays en tant que partenaire commercial.«
Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a visité lundi le 3ème salon de créativité, qui se tient à l’esplanade de Riadh El Feth à Alger.
Accompagné du ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, M. Sellal a fait le tour des différents stands de ce salon, placé cette année sous le slogan « Pour un monde meilleur, créons, innovons », où il a échangé des propos avec les participants.
Organisée par l`Office national des droits d`auteur (ONDA), cette manifestation à laquelle participent une centaine d’exposants entre éditeurs, artisans et créateurs dans différents domaines, maisons d’édition, musées et artistes, se déroule du 27 avril au 3 mai.
Au programme de ce salon, des soirées artistiques animées par une pléiade d’artistes et de groupes musicaux, ainsi que des spectacles pour enfants et la projection de films.
BEJAIA – La Fédération algérienne des sports mécaniques (FASM) a bénéficié, lors des deux dernières années (2016 et 2017), de six assiettes de terrains à travers le territoire national, pour la réalisation de plusieurs circuits de courses dans les différentes spécialités,a indiqué lundi le premier vice-president de la FASM Amir Ben Omar.
Selon le même responsable, les autorités locales misent sur l’apport de la discipline pour la promotion et le développement de l’activité touristique.
« Les tractations pour la réalisation du complexe dédié aux sports mécaniques dans la commune de Laayoune (Daïra de Khemisti) dans la wilaya de Tissemsilt, ont déjà commencé. Nous avons rencontré des opérateurs économiques intéressés par le projet, alors que les procédures pour l’acquisition des 75 hectares sont en cours entre les services de la wilaya de Tissemsilt et le ministère de la Jeunesse et des Sports », a déclaré Ben Omar à l’APS, en marge de la course de moto cross sur sable « Enduro » sur la plage de Tichy à Béjaia.
« Nous avons également bénéficié de cinq autres assiettes de terrain à travers le territoire national lors des deux dernières années pour la réalisation de plusieurs circuits de course. Il s’agit de 7 hectares à Blida, 45 hectares à Djelfa, 4 hectares à Oran, 4 hectares à Bejaia et 12 hectares à Bouira », a détaillé Amir Ben Omar.
L’instance fédérale qui compte diversifier ses activités à travers l’organisation de courses dans les différentes spécialités (auto, moto, carting) pour la promotion des sports mécaniques, est appelée à attirer des investisseurs pour mener à bien leur projets.
« Maintenant, c’est à nous de débattre et ressortir les meilleures propositions pour mener à bien nos projets et se mettre au travail pour trouver les investisseurs susceptibles de mettre de l’argent dans notre sport », a ajouté le premier vice-président de la FASM.
La course de moto cross sur sable « Enduro » sur la plage de Tichy à Béjaia, disputée lundi sur un circuit fermé de 1.9 km, a regroupé 21 concurrents.
ALGER- Les partis politiques en lice pour les législatives du 4 mai prochain ont brandi, au cours de la campagne électorale qui a pris fin dimanche, des slogans différents même si les meetings populaires ont été marqués par un même appel au changement dans le cadre de l’unité du peuple et du pays et avec des programmes focalisés sur la jeunesse.
Sous le slogan « Passé et présent riches, et un avenir optimiste », le secrétaire général du parti du Front de libération national (FLN) a mis en avant, lors de ses nombreux meetings, la nécessité de remettre le flambeau à « des mains sûres » et jeunes, réitérant l’impératif de préserver « l’unité territoriale du pays » et « l’union du peuple algérien ».
Le vote est une « période charnière » dans l’histoire du peuple au vu de son importance dans la préservation de l’unité territoriale et la protection des frontières contre les dangers qui guettent le pays et visent à le déstabiliser.
Le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia, qui a mené sa campagne sous le slogan « loin des slogans et à travers un discours direct et franc », a appelé à « préserver la sécurité, la stabilité et l’unité du pays », soulignant que les axes du programme de sa formation politique, notamment la préservation de la sécurité et de la stabilité du pays, et de l’unité territoriale et l’union du peuple algérien. « L’édification et le développement escomptés ne peuvent se réaliser sans la sécurité, la stabilité et l’unité du peuple et du pays », a-t-il soutenu lors d’un meeting populaire à Boumerdes, affirmant que le RND « oeuvrait à la concrétisation des axes de son programme à travers l’attachement à la réconciliation nationale, notamment à la lumière des graves évènements qui émaillent des pays voisins ».
Pour sa part, le président du Front national algérien (FNA), Moussa Touati a appelé les différentes franges de la société à se rendre massivement aux urnes le 4 mai prochain pour choisir des « personnes compétentes et intègres aptes à opérer un changement positif à même de servir l’intérêt du pays dans tous les domaines ».
Sous le slogan « Pour l’équité et la Justice », M. Touati a exhorté les citoyens notamment les jeunes à « ne pas laisser passer l’opportunité des législatives qui sont décisives pour l’avenir du pays », affirmant que son parti « accorde un intérêt majeur à ce genre de rendez-vous dans le but d’améliorer les conditions économiques, sociales et sanitaires » du citoyen.
Il a appelé également tout un chacun à « contribuer à mettre fin à l’économie rentière pour favoriser une croissance économique à long terme et faire de l’Algérie un pays leader parmi les nations ».
De son côté, l’Alliance Mouvement de la société pour la paix (MSP) a plaidé, durant sa campagne électorale sous le slogan « Ensemble pour une Algérie prospère et sûre », pour le changement. Son président, Abderrazak Makri a affirmé à plusieurs occasions que le programme de sa formation politique vise l’amélioration du cadre de vie des citoyens, notamment dans les volets sensibles qui connaissent « une grande dégradation » en termes de services à l’instar de la santé, de l’enseignement, de la justice et de l’industrie, promettant de faire de l’Algérie « une force économique et une destination pour ceux qui aspirent à de meilleurs prestations sanitaires dans les cinq années à venir ».
Sous le slogan « Notre Alliance…pour l’Algérie », le secrétaire général de l’Alliance nationale démocratique (ANR), Belkacem Sahli, a appelé à une forte participation aux législatives du 4 mai pour préserver « l’unité nationale » et les « réalisations » de l’Algérie en matière de stabilité et de sécurité, estimant que le boycott ne sert ni les intérêts suprêmes du pays ni ceux du citoyen. Les prochaines législatives sont une opportunité pour la continuité et la pérennité des institutions et des Assemblées élues, a-t-il soutenu.
Pour la secrétaire générale du parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, la participation au prochain scrutin est une voie de militantisme pour « le changement pacifique », affirmant que la défense de l’unité nationale, la protection du droit à l’information et des libertés et l’indépendance de la justice sont les thèmes essentiels du programme électoral de sa formation politique qui a choisi « ça suffit » pour leitmotiv. Réitérant que le PT « ne toléra aucune atteinte à l’unité nationale », Mme Hanoune a affirmé que le pari de la prochaine étape est « la préservation de la paix et de la souveraineté nationale à travers la défense des droits démocratiques, sociaux et politiques ».
Sous le slogan «Journalistes des pays musulmans contre l’extrémisme», s’est ouverte jeudi dernier, la troisième rencontre internationale sur l’extrémisme islamiste.
Plus d’une quarantaine de journalistes, écrivains, chercheurs et hommes de religion venant de 18 pays musulmans se sont rencontrés au «Président Hôtel» au centre de Moscou pour débattre de la lancinante question de la radicalisation via les réseaux sociaux. Cette rencontre organisée par le Groupe stratégique Russie et monde islamique a été rehaussée par la présence de Mikhael Bougdanov représentant spécial du président russe pour les affaires africaines et du Moyen-Orient et également vice-ministre des Affaires étrangères. De même que la rencontre a vu la présence du mufti de Moscou Albert Krganov ainsi que le représentant de la République du Tartaristan Rawil Akhmetshin. La rencontre intervient dans un contexte sécuritaire international très tendu. Le monde fait face à une montée très inquiétante de la radicalisation qui se manifeste par des attentats terroristes sanglants. La Russie a eu son lot. Une dizaine de personnes ont trouvé la mort, et plus de 35 autres ont été blessées, il y a quelques semaines, lors d’une explosion dans le métro de Saint-Pétersbourg, la deuxième ville de Russie.
«Les rapports de force évoluent et la situation est compliquée. Nous assistons à une guerre médiatique féroce et de ce fait le rôle du journaliste devient central et la quête de la vérité est tout aussi compliquée», a affirmé l’ambassadeur Viniamin Popov, le coordinateur de ce groupe de vision stratégique ajoutant que cette situation est encore plus compliquée avec la montée en puissance de l’islamophobie à travers les pays occidentaux, «ce qui n’existe pas en Russie», a-t-il noté.
L’Algérie a bien évidemment marqué sa présence à ce forum. «Nous savons ce que l’Algérie avait subis durant les années de sa lutte contre le terrorisme. De ce fait, la voix de l’Algérie et son expérience sont nécessaires et importantes pour nous en tant que Groupe de vision stratégique», a souligné l’ambassadeur Popov. Aussi, les participants ont eu à s’imprégner de l’expérience algérienne dans la lutte contre le terrorisme en tant que premier pays dans le monde à avoir connu l’émergence fulgurante de l’islamisme politique avec ses dégâts humains et matériels. Pour la première fois depuis la création de la confrérie des Frères musulmans en Egypte en 1928, l’extrémisme islamiste allait accaparer le Parlement en Algérie empruntant le marchepied des législatives de décembre 1991 avant de déclarer que la démocratie est une hérésie occidentale qu’il faudra désormais bannir dans la gestion des affaires de la cité. La menace extrémiste était donc claire et le processus électoral arrêté, le pays a basculé dans une guerre civile atroce.
La facture a été lourde: elle s’est soldée par 200.000 morts et des centaines de milliers de blessés, d’orphelins et de veuves, quant aux pertes matérielles, elles ont été estimées à plus de 20 milliards de dollars. Un véritable cas d’école pour les participants à ce forum mondial, qui ont également eu à constater par quels mécanismes l’Algérie est sortie du lugubre tunnel. Plus de 10 années de lutte antiterroriste menée sans merci par les services de sécurité doublée d’une action de déradicalisation unique en son genre. Ainsi, cette guerre sur le terrain est appuyée par des mesures politiques économiques et sociales.
La politique de la Rahma promulguée en 1995, a été suivie par le référendum sur la Concorde nationale en 1999 avant d’aboutir à la Charte pour la paix et la Réconciliation nationale en 2005. Au plan économique, des programmes quinquennaux ont été élaborés avec des actions ciblées envers la frange des jeunes comme l’accord de crédits sans intérêts et des encouragements pour la création de PME par le système Ansej et Andi. A ces actions s’ajoutent la récupération et la maîtrise des discours religieux aux niveaux des mosquées, la réforme du système éducatif et d’autres actions encore…une véritable expérience de la déradicalisation qui a même interpellé certains participants à expliquer un fait très marquant dans la crise du Moyen-Orient.
En effet, de tous les contingents de jeunes mobilisés par le Net pour se rendre au djihad notamment en Syrie, le nombre d’Algériens est infime comparé à celui des Tunisiens, Marocains, voire même de certains pays occidentaux comme la France, la Grande-Bretagne et la Belgique. Cette expérience unique de déradicalsiation a-t-elle donné ses fruits? La question est posée et le sujet a interpellé bien des spécialistes des questions sécuritaires. Le mufti de Moscou a résumé la situation en avançant que dans cette «guerre contre l’extrémisme» toutes les actions doivent se focaliser essentiellement sur la jeunesse. Il en veut pour preuve ces chiffres effrayants: «Près de 80% des combattants de Daesh sont âgés entre 25 et 30 ans» et «cette organisation terroriste agit sur près de 170.000 sites sur la Toile». Il ajoute dans ce sillage que «pour parer à cette vague de radicalisation, la Russie a décidé de créer une organisation de la jeunesse et qui aura des sections à travers tout le territoire de la Russie. Il faut aller vers cette jeunesse, la rencontrer, l’écouter et la former» appuie-t-il. Si l’objectif de la rencontre était de trouver les moyens de détruire le discours extrémiste, le conflit idéologique éternel entre l’Arabie saoudite et l’Iran a trouvé le moyen de refaire surface même s’il a été vite étouffé par le modérateur Popov. Prenant la parole, Mohamed Marandi, enseignant universitaire iranien, n’a pas ménagé l’Arabie saoudite qu’il a accusée frontalement d’être «le nid du terrorisme» par ses actions à travers le monde musulman. Ces propos ont fait sortir de ses gonds le représentant de l’ambassade saoudienne à Moscou qui a demandé une mise au point pour rétablir les choses. Il a estimé que c’est plutôt «l’Iran qui déstabilise la région avec ses ambitions expansionnistes». Il reste que la tendance générale s’oriente vers une demande d’organisation d’une conférence internationale sur la lutte contre le terrorisme de demander la criminalisation du cyberterrorisme ainsi que l’élaboration d’une stratégie claire pour combattre les deux phénomènes de l’extrémisme et du terrorisme.
Animant un meeting, hier, à Tizi Ouzou, les représentants de la direction nationale du FFS et les candidats sur la liste de la wilaya, tout en évoquant la mémoire et le combat de feu Hocine Aït Ahmed et les martyrs de la Révolution et de la démocratie ont tenu un discours à la limite de la vindicte en s’attaquant ouvertement à des partis au pouvoir, notamment le FLN et le RND, ainsi que les forces politiques implantées en Kabylie, à savoir le RCD et le MAK.
Pour le premier responsable de la fédération de Tizi Ouzou, Farid Bouaziz, dont l’épouse est candidate sur la liste du FFS à Tizi Ouzou, le RCD et le MAK, deux entités politiques qui disputent la scène à son parti dans la région, sont tous les deux une création des services de l’ex-DRS. «Si le RCD a été créé dans un bureau du général Larbi Belkhir, je dirai à Monsieur Ferhat Mehenni que le MAK l’a été aussi dans un autre bureau juste à côté», accuse-t-il non sans tirer, également, à boulets rouges sur le FLN, un parti dont la mission s’est achevée au lendemain de indépendance. «Le vrai FLN est fini en 1962, mais ils ont créé un autre qui a mené le pays à la dictature», affirme-t-il non sans adresser, pareillement, des fléchettes au patron du RND Ahmed Ouyahia.
«Monsieur Ouyahia a osé parler ici même à Tizi Ouzou d’un projet de décentralisation de la gestion des affaires du pays, lui qui est l’un des premiers responsables dans la mauvaise gestion du pays et surtout d’être derrière l’emprisonnement injuste de centaines de cadres compétents», lance-t-il à l’adresse d’une assistance acquise. Pour Hocine Haroun, sénateur et directeur de campagne du FFS à Tizi Ouzou «tous les projets accordés par l’Etat à la wilaya de Tizi Ouzou ces dernières années ont été arrachés par l’APW FFS alors que ceux qui étaient avant nous à la tête de cette Assemblée n’ont pas hésité à faire alliance avec le wali pour enlever les subventions aux associations locales», lance en guise de critique aux élus du RCD celui qui était à la tête de l’APW avant d’être élu sénateur au Conseil de la nation. S’exprimant devant leurs militants et sympathisants au niveau de la placette Mbarek Aït Menguellet à la sortie ouest de la ville, les responsables locaux et nationaux du FFS n’ont pas cessé d’évoquer à chaque fois le parcours et le combat de feu Hocine Aït Ahmed pour l’instauration d’une véritable démocratie dans le pays.
«Hocine Aït Ahmed, qui a refusé des funérailles officielles, a milité durant 70 ans de sa vie politique pour la démocratie et un Etat de droit. Il a refusé d’être désigné comme chef de l’Etat par des généraux car il a toujours milité pour la vraie démocratie. Nous sommes toujours fidèles au combat de Si El Hocine et le FFS qui est un parti propre et le protecteur de l’Algérie et de la kabylie», ajoute Farid Bouaziz. Pour Azizl Baloul, tête de liste à Tizi Ouzou, le FFS veut à travers sa participation aux législatives «porter son message à travers les institutions et surtout oeuvrer pour un consensus national seul à même de sortir le pays de la crise». Pour Mohamed Klaleche, P/APW de Tizi Ouzou et deuxième sur la liste pour les législatives, «à chaque crise nationale, le FFS propose des solutions» en évoquant le contrat de Rome en 1995, le mémorandum aux généraux en 2001 et la conférence de consensus national depuis deux années. De son côté, Mohand Amokrane Cherifi, membre de la direction nationale, ancien ministre et expert à l’ONU, tout en dressant un tableau noir de la situation économique du pays, en affirmant que «l’argent est en haut et la misère en bas», a évoqué dans son discours la nécessité d’un vote massif le 4 mai prochain. «Seul un vote massif permettra un changement du système en place. Voter pour le FFS, c’est surtout honorer la mémoire de Hocine Aït Ahmed, un homme qui n’est, certes, plus de ce monde, mais son idéal et son aura dans le parti sont toujours omniprésents», lance-t-il en direction des nostalgiques du zaïm.
La Chine fait désormais partie du club très fermé des nations capables de construire un porte-aéronefs moderne, avec les États-Unis, la France, la Russie, la Grande-Bretagne, et dans une moindre mesure l’Italie et l’Espagne. Pékin a en effet mis à flot mercredi 26 avril son nouveau porte-avions, en construction depuis 2013 au chantier naval de Dalian (nord-est). Le navire, dont on ignore encore le nom, doit subir une série d’essais en mer et être progressivement armé, puis rejoindre le service actif à l’horizon 2019-2020.
En affirmant ainsi sa puissance navale, quelques jours après le 68e anniversaire de la Marine de l’Armée populaire de libération, Pékin parle directement à Washington. Pour le gouvernement chinois, qui a soigneusement mis en scène le lancement en grande pompe, il s’agissait en effet d’envoyer un signal fort à Donald Trump. Le président américain avait répondu aux récentes tensions dans la péninsule coréenne en promettant d’envoyer « une armada » au dictateur Kim Jong-Un après de nouvelles avancées supposées de son programme nucléaire (une armada américaine qui, en réalité, n’avait pas fait route dans la bonne direction…).
Plus gros, mais moins high-tech que le Charles de GaulleLa construction de ce navire chinois (nom de code « Type 001A », ça ne s’invente pas) avait fait l’objet de nombreuses spéculations, comme le raconte le site spécialisé Zone militaire : ce n’est que grâce à la maladresse d’un fabricant de câbles qui se vantait en 2015 d’avoir remporté le marché du « second porte-avions », que l’on a eu confirmation que le chantier était en cours.
Le porte-avions jauge 50 000 tonnes. C’est un cinquième de plus que le Charles de Gaulle français (42 000 tonnes), mais deux fois moins que les monstres américains de l’US Navy, des classes Nimitz et, depuis peu, Gerald R. Ford (100 000 tonnes). Disposant d’un pont d’envol incliné, il n’est pas équipé de catapultes pour les avions, contrairement aux navires américains et français, et accueillera essentiellement des chasseurs multirôles J-15. De même, il n’est pas équipé d’un réacteur nucléaire mais d’un système de propulsion classique.
Première étape « indigène »« Il est très probable qu’il s’agisse du premier d’une série de porte-avions indigènes », estime Juliette Genevaz, spécialiste de la Chine à l’institut de recherche stratégique de l’École militaire française, interrogée par l’AFP. Pour James Char, expert à l’école S. Rajaratnam d’études internationales à Singapour, il faudra attendre des navires équipés de catapultes et d’un réacteur nucléaire pour pouvoir parler de « bond technologique » des ingénieurs navals chinois. Ces étapes qui seront peut-être franchies avec la construction de nouveaux porte-avions chinois de nouvelle génération, dont l’un est déjà en chantier.
Le nouveau navire n’est pas le tout premier porte-avions chinois, le pays ayant acquis en 1998 un ancien navire soviétique auprès de l’Ukraine. Après avoir été rénové et rebaptisé Liaoning, ce porte-avions de conception rustique (fin des années 1970) était devenu en 2011 le tout premier porte-avions à entrer en service au sein de la marine de l’empire du Milieu. Il permet aujourd’hui au groupe aéronaval chinois de s’entraîner et d’acquérir des compétences essentielles, en prévision d’une montée en puissance dans les décennies à venir. La marine russe possède le navire-jumeau du Liaoning, l’Amiral Kouznetsov, qui a été récemment déployé au large de la Syrie.
Dans une carte des bases américaines déployées dans le continent africain à août 2014, l’on peut constater une base près de la frontière algérienne. En effet, il s’agit d’une « base d’urgence » définie par la mission des Etats-Unis en Afrique, AFRICOM, dans le Sud-Est libyen, dans la région d’Al-Wigh.
Plus inquiétant encore et contrairement à ce qu’avait affirmé le président tunisien, Béji Caïd Essebsi, une mission militaire américaine est bel et bien présente en Tunisie. Cette présence est identifiée, peut-on constater sur la carte, au Nord de la Tunisie et est définie comme étant une zone de facilité HT/HR (atterrissage ou départ des troupes).
Par ailleurs, AFRICOM se serait inquiété d’une présence militaire russe et même chinoise en Afrique. Une base chinoise aurait été, selon un rapport américain, installée dans un pays d’Afrique du Nord.