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Updated: 4 months 1 week ago

Mine industrielle d'Inata : Des gendarmes en charge de la sécurité du site, victimes d'une attaque terroriste

Sun, 14/11/2021 - 14:22

Des gendarmes en charge de la sécurité de la mine d'or d'Inata, commune de Tongomayel, région du Sahel, ont été victimes ce dimanche 14 novembre 2021, d'une attaque terroriste.

L'information a été donnée par le service de communication de l'Etat-major de l'armée burkinabè, dans un communiqué. L'armée annonce que des ratissages sont en cours et invite les populations à la vigilance. Pour le moment, aucun bilan n'est disponible. Il sera établi ultérieurement selon le communiqué.

Rappelons que cette mine industrielle est fermée depuis quatre ans.

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Categories: Afrique

Burkina : « Il n'y aura pas de coup d'Etat dans ce pays, à partir du moment où … », répond Bala Alassane Sakandé

Sun, 14/11/2021 - 00:59

Le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, parti au pouvoir) a tenu, ce samedi 13 novembre 2021 à Ouagadougou, une session de son bureau politique national (BPN) au cours de laquelle, cette élite militante du parti a planché sur des conclusions de son dernier congrès, relatives à la vie du parti, mais* *aussi et surtout sur des préoccupations de l'heure, notamment le contexte sécuritaire

C'est la première véritable rencontre de cette instance, après le congrès qui a vu le renouvellement de l'organe de direction, le Bureau exécutif national et l'élargissement du Bureau politique national. Ce dernier est l'instance de décision entre deux congrès (le congrès étant l'instance suprême).

Pour cette session du Bureau politique national qui s'est tenue sous la présidence de Bala Alassane Sakandé, successeur de Simon Compaoré à la tête du parti depuis le congrès sus-évoqué, les participants ont planché sur des recommandations (taches urgentes à liquider) assignées à la nouvelle direction politique, ont-ils expliqué au sortir de la rencontre, sans détails sur ce point.

Mais bien plus que la vie du parti, les membres du BPN, venus de l'ensemble des provinces et de l'extérieur, apprend M. Sakandé, ont abordé des sujets liés à la préoccupation sécuritaire. « D'ailleurs, ce BPN a consacré deux motions : une motion de soutien au président du Faso et une deuxième motion de soutien aux Forces de défense et de sécurité ainsi qu'aux volontaires pour la défense de la patrie », résume le président du MPP, Bala Alassane Sakandé.

« Et nous avons voulu, à partir de ce BPN, démontrer que le MPP est toujours là, que le MPP est débout et que le MPP est derrière les Forces démocratiques, les Forces de défense et sécurité de notre pays, et que c'est ensemble que nous pouvons construire ce pays. C'est ensemble que nous pouvons travailler à ce que ce pays reste débout. En tout état de cause, le MPP est ouvert à tout le monde, à toutes suggestions, à toutes propositions, de nature à ce que nous puissions construire ce pays. Pourvu que ces propositions, ces suggestions restent dans un cadre républicain. Voilà l'appel que nous pouvons lancer à tous les patriotes, à nous rejoindre pour que nous puissions, ensemble, derrière nos Forces de défense et de sécurité, nos volontaires pour la défense de la patrie, travailler à ce que ce pays-là puisse rester débout. Le Burkina Faso a connu des difficultés, il a toujours eu des épreuves, de 74, 85, l'insurrection (insurrection populaire de fin octobre 2014, ndlr), le coup d'Etat manqué, mais il est toujours debout », convainc le président du parti au pouvoir, campant ainsi une sorte de décor.

" Nous ne devons pas nous résigner ; nos grands-parents ne l'ont pas fait, nos parents ne l'ont pas fait, ce n'est pas nous qui allons le faire"

Et comme en réponse à l'actualité socio-politique qui caractérise la dégradation de la situation sécuritaire, notamment la sortie du Chef de file de l'opposition politique au Burkina Faso (CFOP-BF) du mardi 9 novembre 2021 au cour de laquelle, l'institution a donné un ultimatum d'un mois au pouvoir Kaboré pour améliorer la situation, au risque d'organiser des mouvements pour demander sa démission, Bala Alassane Sakandé a envoyé des piques…(le parti annonce une conférence de presse ce lundi 15 novembre sur cette actualité).

« De nous jours, nous entendons par-ci par-là des gens qui prédisent l'apocalypse pour leur propre pays. J'ai honte et j'ai mal à leur place. Il n'y aura pas d'apocalypse au Burkina Faso. Il y a des gens qui prédisent des coups de force, des coups d'Etat. Il n'y aura pas de coup d'Etat dans ce pays, à partir du moment où les Forces de défense et de sécurité sont des forces républicaines. Il y en a qui ont essayé, il y a eu des FDS (Forces de défense et de sécurité), des Forces républicaines qui ont contré cela. Il y a eu des populations qui savent que la construction de ce pays, l'avenir de ce pays n'appartient à aucune personne ; l'avenir nous appartient tous. S'il y a donc des gens qui, de par leur position, peuvent faire des propositions constructives pour que ce pays-là reste débout, nous sommes favorables, nous sommes disponibles. Mais, dans ce pays, il ne suffit pas de critiquer pour critiquer, il faut apporter des critiques constructives » a-t-il rétorqué, précisant au passage que cette perception du parti ne signifie guerre que la situation n'est pas difficile.

« Non ! Mais nous ne devons pas nous résigner. Nos grands-parents ne l'ont pas fait, nos parents ne l'ont pas fait, ce n'est pas nous qui allons le faire. Le Burkina Faso restera débout, malgré les difficultés. Et c'est pour cela nous lançons un appel à toute la population, pour qu'ensemble, nous nous mettions débout pour défendre notre cher Faso ; parce qu'il n'y a pas deux Burkina Faso. Ce n'est pas un Burkina Faso de X ou Y, c'est un Burkina Faso de nous tous. Et c'est pour cela qu'ensemble, nous devons battre le rappel des troupes pour que nous puissions, ensemble, comme un seul homme, travailler à éradiquer ce qui nous arrive aujourd'hui », a galvanisé le président du président du MPP, Bala Alassane Sakandé, par ailleurs Président de l'Assemblée nationale.

Il avait à ses côtés à la sortie de la rencontre, plusieurs cadres de sa direction politique nationale, à l'image de Pegwendé Clément Sawadogo (1er vice-président chargé des relations avec les partis politiques et les alliances au niveau national ; ministre d'Etat, ministre chargé de l'Administration du territoire), Lassané Savadogo (secrétaire exécutif, directeur général de la Caisse nationale de sécurité sociale), Ollo Anicet Pooda (secrétaire à l'organisation ; Conseiller spécial du président du Faso, chargé des questions politiques), Pr Stanislas Ouaro (4ème vice-président chargé des questions de gouvernance et du dialogue social, par ailleurs ministre en charge de l'éducation nationale) ou encore de Moussa Boly (5ème vice-président chargé des relations avec les autorités coutumières et religieuses).

Oumar L. Ouédraogo
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Categories: Afrique

Procès « Thomas Sankara et douze autres » : Revivez en vidéo l'interrogatoire du général Gilbert Diendéré

Sun, 14/11/2021 - 00:54

Durant ses trois jours d'audition à la chambre de jugement du tribunal militaire de Ouagadougou, le général Gilbert Diendéré a rejeté en bloc les quatre chefs d'accusation retenus contre lui. « Je ne vais pas assumer ce que je n'ai pas fait », avait-il lancé au parquet militaire et à la partie civile qui l'ont assailli de questions au regard de sa proximité avec le nouveau pouvoir au lendemain du coup d'Etat du 15 octobre 1987 qui a coûté la vie au président Thomas Sankara et douze de ses compagnons. Nous vous proposons de revivre en vidéo l'interrogatoire de l'accusé. Un petit film réalisé sur smartphone à partir de texte, photos, sons et vidéos.

Herman Frédéric Bassolé
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Categories: Afrique

Trafic illicite des biens culturels : La ministre de la culture Elyse Ilboudo \Thiombiano, pour une synergie d'actions contre le fléau

Sun, 14/11/2021 - 00:00

Le 14 novembre de chaque année, le monde entier célèbre la journée internationale de lutte contre le trafic illicite des biens culturels. Le Burkina Faso n'est pas épargné par ce fléau, surtout avec la situation sécuritaire délétère. Pour ce faire, la ministre de la culture Elyse Thiombiano\Ilboudo, est pour une synergie d'actions pour contrer ces pratiques néfastes. Déclaration !

Le 14 novembre de chaque année, la communauté internationale célèbre la Journée internationale de lutte contre le trafic illicite des biens culturels. Cette journée, instituée par l'UNESCO en 2019, rappelle que le vol, le pillage et le trafic illicite de biens culturels se produisent dans de nombreux pays du monde, court-circuitant ainsi les cultures de certains peuples, leurs identités culturelles et leurs histoires.

Cette célébration m'offre l'agréable occasion, à travers cette déclaration, d'attirer davantage l'attention sur ce crime, les moyens de lutte et les mesures proactives.
En cela, il est important de noter que le Burkina Faso s'est engagé, dans un élan solidaire, avec ses pairs par la ratification de la convention de l'UNESCO de 1970, concernant les mesures visant l'interdiction et l'obstruction des importations, des exportations et des transferts des propriétés illicites, des biens culturels en 1987. Aussi, le pays a ratifié celle complémentaire de l'UNIDROIT, en 1995, relative aux biens culturels volés ou illicitement exportés.

Le phénomène du trafic illicite étant transfrontalier, les mesures de lutte ne peuvent être efficaces que lorsqu'elles sont partagées par l'ensemble des Etats. C'est la raison pour laquelle, notre pays a participé à l'étude ouest-africaine qui a abouti à l'élaboration de la note stratégique pour le renforcement de la coopération régionale pour la lutte contre le trafic illicite des biens culturels pour le sahel en 2017.

Dans la même lancée, mon département travaille pour une implémentation de cette stratégie régionale au Burkina Faso par la mise en œuvre d'une série de mesures administratives et opérationnelles. Au nombre de celles-ci, la feuille de route stratégique pour la mise en œuvre de la convention de 1970, en cours d'élaboration et le processus de révision de la loi 024-2007/AN du 13 novembre 2007 portant protection du patrimoine culturel, à l'effet d'internaliser les dispositions des conventions de l'UNESCO sur le patrimoine culturel (1970-1995).

Les deux derniers rapports quadriennaux que le Burkina Faso a soumis à l'UNESCO sur la mise en œuvre de la convention de 1970, respectivement en 2015 et en 2019, ont montré des avancées significatives des mesures que notre pays a développées pour lutter contre le phénomène du trafic illicite des biens culturels.

Ces mesures portent pour l'essentiel sur l'amélioration de la réglementation nationale par l'adoption de textes juridiques, le renforcement du cadre institutionnel, l'organisation de sessions de renforcement des capacités à l'endroit des acteurs majeurs, le renforcement du système de contrôle par la délivrance de titres de circulation des biens culturels, la réalisation des inventaires dans les musées, etc.

Ces différentes actions ont favorisé une prise de conscience de la problématique du phénomène puis un réseau national d'acteurs de la lutte a été formé. Il est heureux de constater que les services chargés de la protection du patrimoine culturel sont régulièrement sollicités et les Forces de Défense et de Sécurité mis à contribution pour exercer des contrôles.

En dépit des avancées significatives enregistrées sur le terrain, de réels progrès restent à réaliser en matière de communication entre les acteurs et de coordination des actions déployées par les structures en charge de la lutte contre ce fléau.
Je m'en voudrais ici de ne pas reconnaitre le travail de l'ensemble des acteurs nationaux qui, malgré la modicité des moyens et les conditions parfois hostiles, mènent, avec un esprit de sacrifice et de patriotisme, la lutte pour la préservation de nos valeurs culturelles séculaires.

Je pense à mes collaborateurs du ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme, aux douaniers, aux gendarmes, aux policiers, aux forestiers, aux autorités coutumières et religieuses, aux collectionneurs des œuvres d'art, aux artistes, aux artisans et autres.

Je voudrais donc en appeler à l'accroissement de la coordination nationale et au renforcement de la coopération internationale pour enrayer la spirale de ce trafic illicite qui entame le patrimoine, notre héritage commun, bien commun.
Bonne célébration à toutes et à tous !

Dr Elise Foniyama ILBOUDO/THIOMBIANO

Categories: Afrique

Festival culture, rythmes et ambiance de Nandiala : La première édition se tiendra du 17 au 19 décembre 2021

Sat, 13/11/2021 - 19:23

L'Association actions culturelles et touristiques du Centre-Ouest (ACT/COS) organise, du 17 au 19 décembre 2021, dans la commune rurale de Nandiala, région du Centre-Ouest, la première édition du Festival culture, rythmes et ambiance de Nandiala (FESTICRAN). L'information a été portée à la connaissance du public le samedi 13 novembre 2021 à Ouagadougou, à travers une conférence de presse.

Cette première édition est placée sous le patronage du directeur de cabinet du président du Faso, Dr Seydou Zagré, et la présidence du ministre en charge de la Culture, Dr Elise Ilboudo/Thiombiano. Elle est également placée sous le parrainage de plusieurs personnalités dont le maire de la commune de Nandiala, Prosper Ouédraogo, et le champion olympique Hugues Fabrice Zango.

Pendant trois jours (du 17 au 19 décembre 2021), la commune de Nandiala, dans la région du Centre-Ouest, brillera de mille feux. Pour cause, elle accueillera la première édition du Festival culture, rythmes et ambiance de Nandiala (FESTICRAN). Ce festival a été initié par l'Association actions culturelles et touristiques du Centre-Ouest (ACT/COS), en vue de valoriser les potentialités culturelles, touristiques et le savoir-faire traditionnel dont regorge la commune de Nandiala. Selon les organisateurs, le festival se veut un cadre de rencontres culturelles et un levier de développement efficace sur lequel devraient s'appuyer les décideurs politiques, les partenaires techniques et financiers, pour amorcer le développement socio-économique endogène.

François Kombasséré, le président de l'ACT-COS et président du comité d'organisation.

Pour joindre l'utile à l'agréable, les organisateurs tiendront, en marge de ce festival, des conférences publiques et des panels autour du thème central « Cohésion sociale, réconciliation nationale et développement local : quelle contribution de la culture pour l'émergence de la commune de Nandiala ? ».

Ainsi, plusieurs activités sont programmées. Il s'agit notamment des conférences-débats sur la contribution de la culture dans le développement local, des visites guidées de sites touristiques de la région, une formation en gestion d'entreprises culturelles et une initiation de 50 enfants à des métiers d'art traditionnel. A ces activités s'ajoutent une formation d'une dizaine de jeunes à l'écriture et à la déclamation de slam.

Les journalistes au lancement officiel du FESTICRAN.

Durant ces trois jours, il y aura, selon le président de l'association et président du comité d'organisation, François Kombasséré, un plateau pour la prestation d'artistes, de groupes musicaux et de compagnies de danse traditionnelle. Et toutes ces activités permettront, dit-il, de regrouper un public bien ciblé.

Au-delà de l'aspect festif, le festival sera un cadre où les professionnels du monde culturel, politique, économique et autres se retrouveront pour échanger sur le thème du festival et les possibilités qui peuvent permettre de mieux contribuer au développement culturel et économique de la commune de Nandiala.

YZ
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Categories: Afrique

Semaine du numérique 2021 : L'inclusion numérique des femmes au cœur d'un panel

Sat, 13/11/2021 - 19:22

Les femmes étaient à l'honneur au troisième jour de la Semaine du numérique, qui se tient du 9 au 13 novembre 2021 à Bobo-Dioulasso. En marge de cette 17e édition, le ministère en charge de l'Economie numérique a organisé, le jeudi 11 novembre 2021, le « Forum femme et numérique ». Ce forum visait à booster l'inclusion des femmes dans le développement digital.

Cette initiative avait pour objectif de faire en sorte que les femmes puissent s'approprier davantage le numérique, pour le développement économique du Burkina Faso. Le forum a été ponctué par deux panels qui ont porté sur « Femme et réseaux sociaux : quelle utilisation pour une valeur ajoutée ? » ; et « Les TIC comme outil d'épanouissement et d'indépendance financière de la femme ».

Les participants au forum.

En effet, depuis les années 2000, le Burkina Faso a assisté à une explosion du numérique, notamment des réseaux sociaux. Ces technologies permettent aujourd'hui au monde entier de mener diverses activités, afin de gagner de l'argent et d'être indépendant financièrement. Les femmes africaines, et burkinabè en particulier, pourraient ainsi obtenir un capital de départ, créer leurs entreprises et être indépendantes financièrement, si toutefois elles s'étaient mieux approprié ces réseaux sociaux. C'est ce que le ministère en charge de l'Economie numérique a compris, en choisissant d'organiser ce forum femme et numérique, à l'occasion de cette 17e édition de la Semaine du numérique.

Cette rencontre d'échanges et de partage d'expériences a été présidée par Saïdou Yanogo, conseiller technique au ministère de l'Economie numérique. Dans son allocution, il a fait savoir que les politiques actuelles sont orientées, de plus en plus, vers l'inclusion numérique. C'est-à-dire, faire en sorte que le développement numérique n'exclue personne. « Aujourd'hui, nous parlons d'utiliser le numérique pour le développement du pays. Si nous voulons que ce développement dure, il faut qu'il n'exclue personne », a-t-il dit.

Saïdou Yanogo, conseiller technique au ministère de l'Economie numérique.

Il estime que les femmes jouent un grand rôle dans le développement économique du Burkina. Et si elles s'appropriaient davantage le numérique, cela pourrait apporter un plus à l'économie du pays. A travers ce forum, le ministère de l'Economie numérique veut faire en sorte que les femmes s'approprient davantage le numérique pour leur épanouissement. « L'inclusion dans le développement digital est devenue un axe important dans les politiques, et le Burkina Faso est conscient du rôle et de la place de la femme, ainsi que sa contribution au développement social et économique de notre pays », a laissé entendre Saïdou Yanogo.

« Les réseaux sociaux demeurent des opportunités d'affaires »

Le premier panel avait pour but de sensibiliser et d'encourager les femmes et les jeunes filles à s'approprier tout ce que la technologie numérique leur apporte, afin de mieux mener leurs activités. La première communicatrice, Awa Ouattara, ingénieure informaticienne, a d'abord abordé les réseaux sociaux les plus utilisés dans le monde, dont Facebook qui est classé en tête de liste.

Selon elle, les réseaux sociaux demeurent des opportunités d'affaires pour les femmes qui peuvent s'en approprier pour se former ou pour réaliser des activités commerciales. « Le taux d'utilisation des réseaux sociaux par les femmes est resté très faible. Ces réseaux sociaux demeurent des opportunités pour tout le monde et pour la femme en particulier qui, au-delà de ses charges familiales, peut, à travers ces réseaux sociaux, suivre des formations ou réaliser des activités commerciales. C'est pourquoi, elle doit tout faire pour s'en approprier à travers une bonne utilisation », a insisté Awa Ouattara.

Titulaire d'une licence en communication d'entreprise, Maminata Sanou est la promotrice de la marque Tahimar. Au cours de ce panel, elle a voulu partager son expérience des réseaux sociaux avec les participants. A l'en croire, c'est grâce au numérique qu'elle a pu étendre ses activités de promotion du textile africain dans le monde. En effet, cela fait plus de cinq ans déjà que l'entreprise évolue dans la vente en ligne des pagnes « kôkô donda » et Faso dan fani.

Maminata Sanou, la promotrice de la marque Tahimar.

« Nous avons voulu partager notre expérience avec les plus jeunes, parce que les réseaux sociaux nous ont apporté un plus. C'est grâce aux réseaux sociaux que le « kôkô donda » est connu au-delà de nos frontières. Cela nous a amené à côtoyer plus de monde de divers horizons et hors de nos frontières. Aujourd'hui, le « kôkô donda » est arrivé à des endroits où peut-être nous nous n'allions jamais arriver. Je pense qu'il y a du potentiel dans les réseaux sociaux et le plus important, c'est de savoir les utiliser », a souligné Maminata Sanou. Elle a par ailleurs saisi l'occasion pour inviter les femmes à s'approprier les réseaux sociaux, et à les utiliser de manière « consciencieuse ».

Le deuxième panel a porté non seulement sur les TIC comme outil d'épanouissement et d'indépendance financière de la femme, mais aussi sur les dangers liés à leur utilisation et à la nécessité de protection des données à caractère personnel. Pour les panelistes, il s'agit de voir comment ces outils peuvent contribuer à l'épanouissement de la femme, mais aussi permettre l'inclusion financière et réduire la pauvreté au Burkina Faso.

Au regard des dangers liés à l'utilisation des réseaux sociaux, les panelistes ont invité les participants à mieux les utiliser pour avoir une plus-value. Du reste, le ministère s'est engagé à accompagner les populations pour leur permettre d'utiliser ces réseaux sociaux en toute sécurité.

Romuald Dofini
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Categories: Afrique

9e édition du FILEP : Les participants demandent la réouverture des frontières terrestres dans l'espace CEDEAO

Sat, 13/11/2021 - 19:12

Les rideaux sont tombés sur la 9e édition du Festival international de la liberté d'expression et de la presse (FILEP), le vendredi 12 novembre 2021 à Ouagadougou. A l'issue de ces 72 heures d'échanges, les participants ont émis des doléances dans un document qu'ils ont baptisé « l'appel de Ouagadougou ».

Le 10 novembre 2021, le Festival international de la liberté d'expression et de la presse (FILEP) débutait. En trois jours, neuf panels ont été animés. Ce vendredi 12 novembre, c'était la fin du colloque. Les sujets évoqués entraient en droite ligne avec le thème de la 9e édition, qui est : « Au carrefour des crises sanitaires, sécuritaires, politiques et des mutations technologiques, construisons des médias résilients au service des citoyens africains ».

Des journalistes de renom et des experts ont défilé à tour de rôle pour partager leurs expériences. Certains journalistes ont évoqué les difficultés rencontrées dans la quête de l'information. Le coût est amer. Dans l'exercice du métier, nombreux d'entre eux ont reçu des menaces de mort. Il y a eu des tentatives d'assassinat, des persécutions et des séjours en prison. Certains gouvernements passent jusqu'à présent par des lois liberticides pour museler ceux qui ont un avis contraire au leur.

Les participants sont venus de 21 Etats.

Et la situation sécuritaire dans le Sahel n'a fait que dégrader la liberté de la presse. Certains journalistes sont pris entre les menaces terroristes et gouvernementales. Le Covid-19 a contribué à creuser un gouffre financier dans la comptabilité de plusieurs médias en Afrique. Les entreprises de presse font face à une avancée de la diffusion de l'information en ligne. Il est nécessaire qu'ils s'adaptent et en fassent une opportunité.

Malgré les difficultés, les journalistes d'investigation, parfois exilés ou connaissant des déboires avec la justice, sont résilients. Ils ont invité les participants à s'armer de courage pour servir le continent. Cela, par des articles de dénonciation de la mal-gouvernance, des violations des droits humains et de toutes sortes d'injustices sociales.

Le présidium.

L'appel de Ouagadougou

Deux-cent personnes venues de 21 Etats d'Afrique et de l'Occident ont assisté aux panels. « C'est une grande satisfaction pour le Centre national de presse Norbert-Zongo de réussir à tenir la 9e édition du FILEP. Cela, dans des conditions très difficiles liées à la situation sanitaire, sécuritaire et sur le plan des moyens financiers. Cette année, le Centre national de presse n'avait plus beaucoup de financements. Il a fallu l'appui de nos partenaires institutionnels et techniques. Sinon, il y a quelques semaines, nous étions sur le point de jeter l'éponge parce que les dépenses étaient élevées. Ce qu'il faut saluer, c'est la contribution des participants. Par exemple, tous nos confrères et défenseurs des droits humains qui sont venus par avion, ont payé eux-mêmes leur billet. Cela a permis d'amoindrir les prises en charge. Nous nous sommes contentés d'assurer l'hébergement et la restauration », a expliqué Sidiki Dramé, président du comité d'organisation du FILEP.

Sidiki Dramé, président du comité d'organisation du FILEP.

Les participants ont émis des doléances aux gouvernants. « L'appel de Ouagadougou », comme ils l'ont intitulé, a fait des recommandations. Il s'agit d'octroyer des subventions aux médias privés, de protéger juridiquement les journalistes en exil, de leur accorder le refuge en cas de demande. Au Burundi par exemple, ils sont 107 à avoir fui un régime dictatorial. Les moins chanceux ont été assassinés et, souvent, avec leur famille.

Sidiki Dramé remettant les recommandations au ministre de la Communication, Ousséni Tamboura.

Les participants à ce FILEP ont également demandé la réouverture des frontières terrestres dans l'espace CEDEAO. Selon eux, les acteurs du secteur informel sont de plus en plus vulnérables à cause de la durée de cette mesure. Sidiki Dramé a remis ces recommandations au ministre de la Communication, des Relations avec le parlement, Ousséni Tamboura, qui a promis de les transmettre à qui de droit.

Samirah Bationo
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Categories: Afrique

Afrique de l'Ouest : La 5e session des assemblées des universités catholiques s'achève sur une note d'espoir

Sat, 13/11/2021 - 12:31

Les rideaux de la 5e session de la semaine des assemblées des universités catholiques de l'Afrique de l'Ouest (UCAO) sont tombés, ce vendredi 12 novembre 2020 au siège du rectorat (Ouagadougou). La rencontre, qui avait débuté le lundi 7 novembre 2021 à Ouagadougou, s'est passée par visioconférence.

Au cours de ce rendez-vous annuel, trois instances, à savoir le conseil supérieur, le conseil d'administration et le conseil épiscopal directeur, se sont réunies en visioconférence pendant une semaine pour discuter des problèmes liés au fonctionnement desdites universités. « Nous avons échangé sur les questions relatives au bon fonctionnement de l'UCAO pour une éducation intégrale, intellectuelle et spirituelle au service de l'Eglise famille de Dieu et au service des populations de la sous-région ouest africaine », a expliqué l'archevêque de Ouagadouogou, par ailleurs chancelier des universités catholiques de l'Afrique de l'Ouest francophone, Philippe Ouédraogo.

archevêque de Ouagadouogou, par ailleurs chancelier des universités catholiques de l'Afrique de l'Ouest francophone, Philippe Ouédraogo

« L'UCAO ne se porte pas mal »

Le recteur de l'UCAO, le père Augustin N'Diaye, a indiqué que les universités d'enseignement supérieur traversent pas mal de difficultés. Il a aussi précisé que l'UCAO est une université à côté d'autres universités et d'autres instituts. « Si les gens demandent à venir dans notre université, c'est qu'ils ont leurs raisons. Alors, nous en tant que responsables devons travailler à ne pas décevoir leurs attentes », a déclaré le nouveau recteur.

Certes l'éducation n'a pas de coût dit-il, mais il reconnaît que pour que la machine tourne, il faut la contribution des apprenants (frais de scolarité). « Mais il ne faudrait pas que nos institutions d'enseignement supérieur dont l'UCAO n'accueillent que ceux qui peuvent payer », a rappelé Augustin N'Diaye. Puis, d'ajouter « nos portes sont ouvertes à tout le monde ».

Abbé Augustin N'Diaye, recteur de l'UCAO

A la question de savoir si l'UCAO se porte bien, le recteur dira plutôt qu'« elle ne se porte pas mal et qu'elle traverse les mêmes difficultés que les autres structures d'enseignement dans les pays. » A l'entendre, les besoins de l'UCAO varient d'une unité à l'autre sinon d'un pays à l'autre. D'où l'importance de cette rencontre annuelle qui consiste à recueillir les différentes préoccupations afin de travailler à pouvoir les maintenir à flot, en équilibre.

D.A.K
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Categories: Afrique

Promotion des produits et services solaires : Le marché solaire ouest africain est lancé

Sat, 13/11/2021 - 12:31

Le secrétaire général du ministère de l'Energie, des mines et des carrières, le Dr Souleymane Konaté, a procédé, le vendredi 12 novembre 2021 à Ouagadougou, au lancement d'un marché solaire ouest africain, une plateforme virtuelle où seront promus les professionnels de la filière énergie solaire.

Cette initiative entre dans le cadre du programme d'appui à la compétitivité de l'Afrique de l'Ouest-Burkina Faso (PACAO-BF) dont le volet filière des services solaires est mis en œuvre par l'Agence nationale des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique (ANEREE). Selon le directeur général de l'agence, Issouf Zoungrana, le marché solaire ouest africain est une plateforme virtuelle destinée à la promotion et à la vulgarisation des produits et services de la filière solaire.

Plusieurs acteurs de la filière ont répondus présents au lancement de la plateforme

Accessible à l'adresse www.msoa.store, elle permettra « non seulement aux acteurs d'intensifier leurs ventes et développer leurs entreprises, Mais aussi elle permettra une saine compétition entre les acteurs en termes de qualité de produits et services », a affirmé le directeur général de l'ANEREE.

À en croire ce dernier, cette plateforme est également un tremplin de développement de réseaux de partenaires. « En effet, les entreprises désireuses d'exposer leurs produits et services sur cette plateforme numérique seront soumises au processus de contrôle qualité des équipements et installations, mis en place par l'ANEREE afin d'attester de leur qualité : protégeant ainsi le consommateur final », a expliqué Issouf Zoungrana.

Issouf Zoungrana, directeur général de l'ANEREE

Des défis relevés

Dans son discours, il a salué l'accompagnement financier de l'Union européenne et la Chambre de commerce et d'industrie du Burkina Faso dans le cadre du Programme d'appui à la compétitivité de l'Afrique de l'Ouest-Burkina Faso (PACAO-BF). Ce programme, foi de l'ANEREE, a permis de relever des défis de la filière, notamment en termes de structuration du secteur, de formation et de sensibilisation, de développement des entreprises du solaire, etc.

Partie prenante dans le cadre de ce programme, l'Agence nationale des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique conduit quatorze activités parmi lesquelles « l'octroi de bourses d'études aux étudiants en énergie solaire, la mise en place d'un pool d'experts pour accompagner les entreprises dans le domaine du solaire et d'un guichet projets solaires afin de soutenir les projets novateurs, la formation et la sensibilisation et la mise en place d'un incubateur. »

Les conditions et le processus d'inscription sur la plateforme ont été expliqués aux acteurs

Comment s'inscrire sur la plateforme ?

Pour s'inscrire sur la plateforme, il faut être une personne physique ou morale
légalement constituée, exercer dans la filière solaire, commercialiser des équipements ou services solaires de qualité et s'acquitter des frais d'inscription qui s'élèvent à 25 000 FCFA.

Selon l'ANEREE, la composition du dossier d'inscription comprend une lettre adressée au directeur général de l'ANEREE avec la mention « Demande d'inscription sur la plateforme MSOA », le registre du commerce / le numéro IFU, la liste des équipements, produits et services à proposer sur le MSOA, les spécifications techniques et les origines des produits et équipements en vente, une attestation de conformité / d'éligibilité.

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Décès de DIAWARA Youssouf : Remerciements

Sat, 13/11/2021 - 07:30

La grande famille DIAWARA à Bobo-Dioulasso, Ouagadougou, Konio, Trounkoumbé, France, Abidjan, Ghana, Cotonou, Canada, New York
La grande famille Diallo à Tougan et à Lankoye
Markandià Diawara, chef des Diawara de Bamako et de Trounkoumbé
Dr Gaoussou Diawara à Ouagadougou
Yaya Kourouma à Dakar

Feu Mamadou Diawara à Ouagadougou
Omar Diawara et Madame à Ouagadougou
Alima Diawara à Sèma Faladjè, Bamako
Feu Kalifa Diabaté et la Veuve Maïmouna Diabaté à Hamdalaye, Bamako
Seydou Diakité et Madame à Ouagadougou

La famille Amadou Koumba SY à Bamako, Paris
Feu Baba Seydou SY à Lafiabougou, Bamako
La famille Feu Madi Keita à Badalabougou, Bamako
La famille Haidara à Baguinéda, Bamako
La famille Traoré à Bamako Coura
La famille Bodge à Quinzanbougou, Bamako
La famille Diarra à Bamako Coura

Les familles alliées, Sanou, Diallo, Tamboura, Koné, Coulibaly, Cissé et Diakité
Vous remercie de votre compassion et de votre soutien multiforme lors du décès de leur frère, père, beau-fils, beau-père, grand -père et arrière-grand-père, DIAWARA Youssouf, le jeudi 30 septembre 2021 à Bamako.

Elles vous informent qu'une veillée de prière aura lieu le jeudi 18 novembre 2021 à 19h30 mn au domicile familial à Farakan, Bobo-Dioulasso, (derrière le stade Wobi) ; suivie d'un « doua » le vendredi 19 novembre 2021 à 8h à la grande mosquée de Dioulassoba.

Unions de prière

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Haut conseil pour le dialogue social : « Contrairement à ce qu'on peut penser, l'institution n'est pas budgétivore » (Domba Jean-Marc Palm)

Sat, 13/11/2021 - 00:46

Le président du Haut conseil pour le dialogue social (HCDS), le Pr Domba Jean-Marc Palm, et son équipe, ont échangé à bâtons rompus ce vendredi 12 novembre 2021 à Ouagadougou avec les journalistes. L'objectif de cet échange était de présenter un livre retraçant l'historique de l'institution et un film documentaire de 52 minutes sur les activités menées au cours de ce premier mandat de trois ans (2018-2021).

Tour à tour, le président du Haut conseil pour le dialogue social (HCDS), le Pr Domba Jean-Marc Palm, et ses trois vice-présidents, notamment le représentant du gouvernement, Salifou Sangaré, du patronat, Jean-Baptiste Yaméogo et de celui des travailleurs, Olivier G. Ouédraogo se sont relayés pour donner tous les détails sur leur institution dont l'historique a été retracé dans un livre de 91 pages.

Parlant ainsi de sa création, il ressort que c'est une institution qui a été créée par décret en 2017 avec pour seules missions de faire baisser, entre autres, la tension dans le domaine social, désamorcer les crises et atténuer les remous sociaux. En effet, selon les explications, c'est un processus lancé depuis 1944 par l'Organisation internationale du travail (OIT) qui incitait les Etats membres à privilégier la concertation avec les organisations syndicales et patronales afin de trouver des solutions plus efficaces et durables aux problèmes du monde du travail.

Le Pr Domba Jean-Marc Palm, le président du Haut conseil pour le dialogue social du Burkina Faso

Administrativement parlant, le HCDS est placé sous la tutelle de trois structures que sont le gouvernement, le patronat et les travailleurs et il est directement rattaché à la présidence du Faso. Ce qu'il faut également savoir, c'est que le Burkina Faso n'est pas le seul pays à avoir une telle institution. La preuve en est que tous les pays de l'UEMOA ont chacune une institution sur le dialogue social et celle du Burkina Faso a été d'ailleurs l'une des dernières nées, expliquent les premiers responsables.

« Sa création en 2017 est le résultat d'un long processus ayant bénéficié d'un ensemble de facteurs favorables et de la contribution de nombreux acteurs du monde du travail. Et ce, grâce à un contexte international et sous-régional favorable mais aussi du fait des crises et changements sociopolitiques vécus à l'interne », détaillent-ils.

Concernant son budget de fonctionnement, les responsables laissent entendre que, contrairement à ce qui se dit, l'institution n'est pas budgétivore parce qu'il n'y a pas de budget alloué au HCDS mais plutôt une allocation octroyée par la présidence du Faso et l'accompagnement des partenaires. Cette allocation, selon le premier responsable de la maison, le Pr Domba Palm, est d'un montant total de 250 millions de FCFA et cela sert aux dépenses et aux salaires du personnel.

Vue des participants (journalistes)

Autre éclaircissement fait au cours de ce café-débat avec les journalistes, c'est la confusion sur le rôle du HCDS et les autres institutions comme le HCRUN, le médiateur du Faso, le ministère de la Réconciliation nationale et la cohésion sociale et autres. Selon eux, elles ne jouent pas le même rôle, parce que, chacune des institutions a un rôle précis à jouer. Celui du HCDS est dédié uniquement au monde du travail. Et selon le président, le HCDS a pour objectif d'apaiser le climat dans le monde du travail, de prévenir et réduire les crises sociales. Elle traite avec les groupes organisés et non avec les individus. En sommes, dit-il, c'est une institution au service du monde du travail.

Plusieurs activités menées malgré les défis

Durant ce premier mandat (2018-2021) de cette équipe pionnière, plusieurs activités ont été menées malgré les difficultés et les défis rencontrées, affirment les responsables du HCDS. Au titre des activités, ils ont cité, entre autres, la résolution de la crise des transporteurs, de l'éducation et autres secteurs.

Outre la résolution des crises, le HCDS a aussi contribué à la formation de plus de 300 jeunes sur le dialogue social et mené des ateliers ainsi que des séminaires au profit de plusieurs acteurs à savoir le gouvernement et le patronat. Le HCDS a par ailleurs proposé un plan de riposte contre le covid-19 au gouvernement. S'agissant des difficultés rencontrées au cours de ce 1er mandat, ils ont parlé de la question financière mais aussi de la culture du dialogue social qu'il faut inculquer aux gens.

YZ
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Éliminatoires Coupe du monde 2022 : Le Burkina Faso et le Niger se quittent dos-à-dos (1-1)

Sat, 13/11/2021 - 00:45

Les Etalons ont été accrochés, ce vendredi 12 novembre 2021, par le Mena du Niger lors de la cinquième journée des éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2022.

Menés sur penalty à la 34e minute, les poulains de Kamou Malo sont revenus au score à la 54e grâce à un but du capitaine Issoufou Dayo.

Les choses se compliquent pour les Burkinabè qui sont désormais deuxièmes de leur groupe après l'Algérie qui a fait carton plein, 0-4, face au Djibouti.

Les hommes de Kamou Malo seront opposés, le mardi 16 novembre prochain, aux Fennecs lors de la 6e et dernière journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2022. Ils ont forcément besoin d'une victoire pour rester en lice de ces éliminatoires.

Il faut rappeler que les Etalons ont été diminués par l'absence sur blessure de certains cadres dont Bertrand Traoré.

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Musique : Tchè-Yèrô, une défenseuse de la culture Dagara

Sat, 13/11/2021 - 00:00

Tchè-yèrô, à l'état civil, c'est Sankoum Tchèyèrô Florence Somé. Coiffeuse de profession, elle a décidé aussi d'embrasser une carrière professionnelle dans la musique. Son domaine de prédilection, le tradi-moderne. Dans ses chansons, elle magnifie la culture dagara, sa communauté d'origine. Avec sa musique, Tchè-Yèrô traite des sujets d'actualité, de faits de société. Elle s'inscrit dans la sensibilisation.

L'artiste essaie d'alerter pour qu'ensemble, nous prenions les mesures qui conviennent. Elle essaie d'interpeller pour une réelle prise de conscience, d'apporter sa pierre constructive pour un Burkina prospère. Elle chante l'intégrité, le civisme, le fier Burkina. Elle s'attaque avec force à l'exode rural des jeunes filles, aux grossesses précoces, à l'intolérance sous toutes ses formes.

Le dimanche 7 novembre 2021, elle a présenté son nouveau maxi aux mélomanes. Dans cet opus, tout en valorisant des rites diversifiés pour faire passer son message, elle aborde l'actualité, surtout en ces temps d'attaques répétées contre notre cher pays, elle appelle au sursaut patriotique, à l'unité, à l'héroïsme et au sacrifice de chacun de nous d'où le concept Gandaa. Elle est venue présenter son œuvre à Lefaso.net. Entretien !

Dimitri OUEDRAOGO
Auguste Paré (Vidéo)
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Procès Thomas Sankara et douze autres : Les droits de notre client sont respectés, déclare Me Dabo

Fri, 12/11/2021 - 23:30

L'audition du général Gilbert Diendéré, débutée le mardi 9 novembre 2021, a pris fin ce jeudi 11 novembre 2021. Ce jour a permis aux avocats de la défense du général, de tenter de "sauver la peau" de leur client.

Pour sa défense, le morceau choisi par Me Abdoul Latif Dabo est le suivant : "Comment une personne qui revient du terrain de sport, en tenue de sport et sans arme, peut-il mettre aux arrêts des personnes qui viennent de tuer froidement le président du Faso et douze de ses compagnons ?"

Il balaie du revers de la main le fait que c'est parcequ'il n'a justement pas posé cet acte, que le nouveau régime a pu s'installer officiellement avec la déclaration à la radio qui s'en est suivie.

Pour lui, même s'il procédait à leur arrêstation et que Blaise Compaoré et le Commandant Lingani disaient que c'est eux qui sont derrière le coup et qu'il les arrêtaient eux aussi. Qui il devient automatiquement ? relance-t-il.
Et de répondre : le président.

Cela voudrait donc dire, poursuit-il son analyse, qu'on reproche au général Diendéré, "de n'avoir pas pris le pouvoir quand le capitaine Thomas Sankara a été tué."

Les droits de mon client sont pour le moment respectés

"Pour le moment, nous sommes satisfaits du déroulement du procès même si toute œuvre humaine est perfectible", reconnaît Me Dabo. Il soutient qu'il ne pouvait pas affirmer que les droits de son client sont foulés au pied. Il fait cependant remarquer que certaines personnes, au cours du procès, sous le couvert de la liberté d'expression, tentent de biaiser un principe fondamental en matière pénale qui est la présomption d'innocence.

A l'en croire, le général Diendéré est et demeure innocent jusqu'à ce qu'une décision vienne dire le contraire et que cette décision soit définitive.

On n"a pas besoin de faire une faculté de droit

A écouter Me Keré, tout est clair. "Il n'a jamais tiré. Les assaillants sont venus de l'extérieur pour arriver au conseil de l'Entente et commettre l'irréparable. On n'a pas besoin de faire une faculté de droit pour savoir que si on n'est pas responsable de quelque-chose, on ne l'est pas".

D'après lui, la complicité suppose qu'il ait assisté, aidé ou même omis de faire quelque-chose mais dans le cas présent, lui-même a été surpris.

"Nous aussi on est contre l'assassinat de Thomas Sankara. Mais je vous dis que l'agissement isolé de certains éléments ne peut pas salir ou entraver la réputation de l'ensemble d'un corps ou de son responsable", termine-t-il.

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Coopération Russie-Mali : « Tout déploiement de mercenaires russes au Mali serait « inacceptable », avertit Paris

Fri, 12/11/2021 - 23:30

Paris a donné un avertissement à Moscou ce vendredi 12 novembre 2021 lors d'une rencontre ministérielle bilatérale.

Elle a indiqué que le déploiement de mercenaires de la société paramilitaire russe Wagner dans la bande sahélo-saharienne serait « inacceptable ».

Lefaso.net
Source : Lefigaro

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Kaya : Un garde pénitencier se suicide

Fri, 12/11/2021 - 22:29

Kaya, 12 Nov. 2021(AIB)-Un garde pénitencier s'est ôté la vie vendredi à la prison civile de Kaya (Centre-nord), pour des raisons non encore connues, a appris l'AIB.

Ce vendredi 12 novembre 2021 aux environs de 13 heures 30 minutes, une détonation du côté de la maison d'arrêt et de correction de Kaya, a attiré l'attention des riverains.
De sources bien introduites, un assistant de la garde de sécurité pénitentiaire (GSP) de la promotion 2016-2018, s'est donné la mort à l'aide d'une arme, alors qu'il était de service.

En attendant les résultats de l'enquête ouverte par le procureur du Faso, les supputations vont bon train sur les causes de ce drame.

Agence d'information du Burkina

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Burkina : L'insécurité persistante oblige les réfugiés maliens à quitter le camp de Goudoubo

Fri, 12/11/2021 - 22:28

Le HCR, l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés, est préoccupé par la détérioration rapide de la sécurité dans la région du Sahel et par les derniers incidents survenus dans le camp de réfugiés de Goudoubo qui ont chassé les 13 000 réfugiés maliens, laissant le camp vide.

"Nous sommes consternés par les attaques visant un camp de réfugiés. Nous appelons les éléments armés à respecter les lois humanitaires internationales et à cesser leurs assauts contre les réfugiés et autres civils", déclare Abdouraouf Gnon-Konde, Représentant du HCR au Burkina Faso.

En mars 2020, des incidents similaires avaient contraint les réfugiés à fuir vers les villes voisines de Dori et Gorom-Gorom, entraînant la fermeture effective du camp. Le gouvernement du Burkina Faso avait alors renforcé les mesures de sécurité dans la zone permettant le retour progressif et volontaire de plus de 6 570 réfugiés à partir de décembre 2020. Avec les nouvelles arrivées en provenance du Mali et des réfugiés vivant dans les zones rurales de la région, le camp est devenu le foyer de près de 13 000 réfugiés et demandeurs d'asile maliens.

Le dernier incident s'est produit dans la nuit du 6 novembre, lorsque des assaillants armés ont mené une incursion dans le camp, situé à quelque 18 kilomètres de la ville de Dori. Ils se sont introduits dans des bâtiments communs, volant de la nourriture et des médicaments. Cette attaque survient une semaine seulement après un raid similaire. Deux réfugiés ont été enlevés et leur sort reste inconnu, tandis que de nombreux hommes, femmes et enfants réfugiés ont passé la nuit à se cacher dans la brousse.

Les équipes du HCR sont restées en contact étroit avec les chefs des communautés de réfugiés, qui demandent une aide urgente en matière de nourriture, d'abri, d'eau, d'hygiène, d'assainissement et d'éducation.

"Tout le monde avait très peur. Une fois que les groupes armés sont partis, nous sommes retournés au camp, nous avons emballé nos affaires et nous sommes partis", a déclaré Mamadou, un chef de la communauté de réfugiés. "Certains ont même démantelé leurs abris pour être sûrs d'avoir un endroit où rester une fois à Dori. Nous devons maintenant recommencer notre vie à zéro. "

Une mission conjointe des Nations Unies s'est rendue à Dori le 11 novembre pour exprimer sa solidarité et discuter de la situation actuelle et de la réponse avec le personnel des Nations Unies, les populations et les partenaires. La mission, qui était dirigée par le coordinateur humanitaire des Nations unies, comprenait des agences sœurs telles que l'UNICEF, l'OCHA et le PAM, en plus du HCR.

À l'heure actuelle, 2 600 familles du camp de Goudoubo ont été relogées à Dori, une ville dont la population a plus que triplé avec l'arrivée des personnes déplacées, ce qui ajoute une pression sur les ressources et les services de base.

" La résilience des réfugiés et la générosité des populations d'accueil sont une véritable leçon d'humilité ", a déclaré le Représentant du HCR, Abdouraouf Gnon-Konde. "Nous continuerons à travailler avec les autorités et les partenaires pour soutenir les réfugiés où qu'ils se soient installés. Les infrastructures, telles que les écoles et les points d'eau, doivent être renforcées de toute urgence pour atténuer les risques de tensions et contribuer à favoriser une coexistence pacifique entre les communautés."

Les violences au Sahel ont entraîné le déplacement forcé de 3,4 millions de personnes, dont plus de 700 000 réfugiés et déplacés internes au cours de l'année écoulée. Le Burkina Faso est le plus touché avec plus de 1,4 million d'hommes, de femmes et d'enfants déplacés à l'intérieur du pays.

Pour plus d'informations sur ce sujet, veuillez contacter :

A Ouagadougou, Melike Trigg trigg@unhcr.org, +226 65 00 01 52

A Dakar (regional), Fatoumata Sinkoun Kaba, lejeunek@unhcr.org, +221 78 526 87 14

Moussa BOUGMA

Associé à la Communication

UNHCR Burkina Faso
Mobile : (+226) 655 047 69 | Office : (+226) 253 405 22 (ext 2104) | PAMA : 90 226 01 2104
06 BP 9207 Ouagadougou 06 |Secteur 07 rue 09-105 Gounghin| Ouagadougou, Burkina Faso

www.unhcr.org

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Rwanda : Sept ans de prison pour un Youtubeur opposant à Paul Kagame

Fri, 12/11/2021 - 20:39

Un dissident rwandais qui utilisait sa chaîne YouTube pour critiquer le gouvernement a été condamné à sept ans de prison par un tribunal de Kigali.

Dieudonné Niyonsenga, dont la chaîne YouTube Ishema TV avait accumulé plus de quinze millions de vues, a été reconnu coupable de quatre chefs d'accusation, notamment de faux et d'usurpation d'identité.

Le tribunal estime que les crimes dont Niyonsenga est accusé ont été commis intentionnellement.

Il devra payer, selon le verdict du juge, une amende de 4 280 euros, soit environ trois millions de francs CFA.

Lefaso.net

Source : Africanews

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Boucle du Mouhoun : OCADES Caritas Dédougou prime 37 producteurs de Compost organique

Fri, 12/11/2021 - 19:56

L'OCADES Caritas Dédougou a remis des prix à 37 producteurs de compost organique et à trois pools communaux de producteurs modèles de coton ce vendredi 12 novembre 2021. Ces récompenses entrent dans le cadre de la mise en œuvre de la phase 2 du projet « Promotion de l'abandon du travail des enfants dans les champs de coton au Burkina Faso » (PATEC). Ces producteurs ont bénéficié d'une formation en production du bokashi (fumure organique) et d'engrais liquide.

25 000 FCFA. C'est la somme reçue par chaque lauréat de ce concours de production de compost organique organisé par l'OCADES Caritas Dédougou au profit des agriculteurs de coton dans la zone d'intervention du projet PATEC. La cérémonie de récompense a eu lieu ce vendredi 12 novembre 2021 au siège de l'OCADES à Dédougou.

Quant aux trois pools communaux de producteurs modèles, chaque pool a reçu 30 000 FCFA pour avoir fait la promotion de l'utilisation du compost organique dans sa localité. Financée par SOLIDAR Suisse, cette cérémonie a pour objectif de promouvoir les bonnes pratiques en matière de production et d'utilisation du bokashi et de l'engrais liquide par les producteurs de la zone d'intervention du projet. Il s'agit des producteurs de la commune de Dédougou (Karo), de Tchériba et de Yé.

Selon le secrétaire exécutif de l'OCADES Dédougou, Abbé André Toé, le projet s'adresse de façon générale aux producteurs de coton qui ont des enfants susceptibles d'aller travailler dans les champs de coton. Afin de les amener à adopter des comportements favorisant la réduction de l'exposition des enfants aux travaux dangereux dans les champs de coton, l'OCADES a prévu de faciliter leur accès aux intrants biologiques à travers le renforcement de leurs capacités techniques et opérationnelles. C'est dans cette logique qu'ils ont été formés dans la production du bokashi et de l'engrais liquide.

Le secrétaire exécutif de l'OCADES Dédougou, Abbé André Toé

A l'en croire, cette cérémonie de remise de prix est une activité de reconnaissance des mérites des producteurs qui se sont illustrés dans la fabrication de fumure organique et d'engrais liquide. Pour lui, l'objectif de cette cérémonie est non seulement de les primer mais aussi de les encourager et de les féliciter. « Cette activité se veut d'être une célébration d'encouragement pour qu'ils puissent continuer ce qu'ils ont si bien commencé en perfectionnant les techniques qui leur sont favorables tant par la pratique mais aussi par le rendement », a-t-il affirmé.

La chargée du projet PATEC, Rosine Metouolé Meda

Selon la chargée du projet PATEC, Rosine Metouolé Meda, cette récompense en espèce est un accompagnement dans la production du compost mais n'est pas dédiée à une prise en charge de l'agriculteur ou de sa famille. Cet argent servira à payer le matériel nécessaire (son de maïs) pour la production de fumure organique et d'engrais liquide pour la prochaine saison.

Kalfara Dayo, producteur de coton à Karo, dans la commune de Dédougou

« Au début, beaucoup de producteurs avaient des doutes sur l'efficacité du compost parce que c'était facile à produire. Mais au fil de la saison, ils se sont rendus compte que l'utilisation du bokashi donnait plus de résultats par rapport à l'engrais chimique », a-t-elle lancé en parlant des difficultés rencontrées dans la mise en œuvre de cette phase du projet. A l'en croire, ce sont 180 producteurs qui ont bénéficié de cette formation et tous ont reçu du matériel pour démarrer la production constitué de barriques, de brouettes, de pelles, de râteaux, de dabas, de gants et de bottes. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Yipénè NEBIE
Lefaso.net

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Education en situation d'urgence : L'Association ACD/CN à la recherche de 12 000 enfants hors écoles

Fri, 12/11/2021 - 18:55

L'association Action communautaire de développement du Centre-nord (ACD/CN), a organisé un atelier de formation de 80 relais, pour le ciblage de 12 000 enfants hors écoles dans la région du Centre-nord. Ledit atelier, tenu le 10 novembre 2021, a été présidé par le directeur régional de l'éducation préscolaire, primaire et non formelle du Centre-nord, Marius Zoungrana.

Selon les données du Conseil national de secours d'urgence et de réhabilitation (CONASUR) en date du 30 juin 2021, la région du Centre-nord enregistre 476 225 personnes déplacés internes, et parmi eux, 296 279 enfants. Si plusieurs de ces enfants ont pu retrouver le chemin de l'école, beaucoup restent toujours hors du système éducatif.

Samuel Bamogo, président de ACD/CN

Dans le but de retrouver ces enfants, l'association Action communautaire de développement du Centre-nord (ACD/CN), en collaboration avec les structures en charge de l'éducation au Centre-nord, a bénéficié d'un appui financier de l'UNICEF pour réaliser le ciblage de 12 000 enfants hors écoles dans sept communes de la région. C'est donc pour renforcer les compétences des acteurs en charge du ciblage qu'ACD/CN a organisé un atelier de formation à leur profit.

« Ce sont au total 80 relais communautaires que nous avons identifié dans les communes de Kaya, Barsalogho, Pissila dans le Sanmatenga ; Bourzanga, Kongoussi dans le Bam ; Bouroum et Tougouri dans le Namentenga, pour bénéficier de cette formation afin de réaliser la cartographie des enfants de 3 à 17 ans hors écoles dans lesdites communes », a expliqué Samuel Bamogo, président de ACD/CN.

Marius Zoungrana, DREPPNF/CN

Une initiative fortement appréciée par les acteurs en charge de l'éducation, pour qui tous les moyens sont à mettre à contribution pour la résilience de l'éducation. « A l'heure où je vous parle, notre région enregistre 263 établissement fermés au niveau du préscolaire et primaire et environ 26 établissements au niveau du secondaire », a déploré Marius Zoungrana avant de s'intéresser à l'avenir du système éducatif. « Combien d'enfants, d'enseignants sont affectés par cette situation ? Et que seront ces enfants dans cinq ans si rien n'est fait ? », s'est inquiété M. Zoungrana. Pour lui l'action de ACD/CN s'inscrit sur la feuille de route régionale de l'éducation et vise à faire le point de la situation afin que des actions puissent être entreprises.

Aimé Ouédraogo, UNICEF / bureau de Kaya

Une idée soutenue par l'UNICEF dans sa volonté de ne laisser personne pour compte.
« L'UNICEF a accompagné la feuille de route pour amener tous les enfants à jouir de leurs droits quelle que soit la situation », a déclaré Aimé Ouédraogo du bureau UNICEF / Kaya.

Au cours de cet atelier, les relais ont été outillés sur le logiciel de collecte des données dont une base est installée au sein de la direction régionale en charge de l'éducation avec des sous bases dans chaque province permettant le suivi de la collecte. Deux autres bases sont respectivement installées au sein ACD/CN et la direction régionale de l'économie et de la planification, chargé de faire les statistiques des données collectées. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Tibgouda Samuel SAWADOGO
Collaborateur LeFaso.net/Kaya

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