France

Écoles et transports perturbés, cortèges massifs attendus et projets d'actions coups de poing : la colère sociale souffle en France jeudi, pour la seconde fois en huit jours, pour tenter d'imposer d'autres choix budgétaires à un Premier ministre sur une corde raide. "Nous serons intraitables", a prévenu au petit jour le ministre démissionnaire de l'Intérieur Bruno Retailleau. Suivez notre direct.

Avec ce prêt de 450 millions d'euros accordé à Thales, la Banque européenne d’investissement (BEI) attribue pour la première fois en France un financement à un groupe de grande taille dans le domaine de la sécurité et de la défense.

Le premier secrétaire du PS, qui rencontre ce jeudi le premier ministre, Sébastien Lecornu, joue un rôle déterminant dans les négociations budgétaires.

INFO LE FIGARO - Au Palais Bourbon, la présidente de l’Assemblée plaide auprès du bloc central pour une répartition des postes clés en fonction du poids politique de chaque groupe. Cela permettrait un retour du RN au sein du prestigieux bureau de l’institution.

Le projet de référendum sur l’immigration est une idée ancienne à droite, mais difficile à réaliser sur le plan constitutionnel. Plusieurs pistes sont défendues chez LR, Reconquête, au RN et même au sein de Renaissance.

DÉCRYPTAGE - Les partis de gauche ont été reçus à Matignon à la veille de la journée de mobilisation intersyndicale. Un premier échange sans véritable négociation qui en appelle d’autres pour les socialistes.

CONTRE-POINT - En désignant pour une fois rapidement un chef de gouvernement, Emmanuel Macron a en quelque sorte modifié le sens de la mobilisation attendue le 18 septembre qui devient davantage une journée préventive qu’une pression pour un recul.

Cette baisse d’un quart de point était attendue depuis plusieurs mois par Donald Trump, qui n’a cessé de mettre la pression sur le patron de la Réserve fédérale. Les taux demeurent toutefois bien plus hauts que ce que réclame le président américain.

CHRONIQUE. Pour l'humoriste, etre artiste aujourd'hui, c'est simple : il faut reciter le catechisme anti-israelien. A defaut, la gauche culturelle ne vous donnera plus droit de cite.

Alors que la capacité de l’Etat français à réduire efficacement le déficit public divise et que les rencontres entre Sébastien Lecornu et les partis politiques – hors LFI –  se succèdent à Matignon, Stéphane Benhamou, président du Medef Sud exhorte la classe politique à épargner les entrepreneurs.

Dans le cadre des travaux budgétaires, le Premier ministre a reçu, ce mercredi, les représentants du PS, du PCF et des écologistes. Ces derniers sont sortis dépités de Matignon.

L’intersyndicale (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, Solidaires, FSU) espère mobiliser plus d’un million de personnes, ce jeudi, contre le budget austéritaire de l’exécutif, toujours à l’ordre du jour, malgré la censure de François Bayrou. Derrière les 44 milliards de coupes budgétaires, les centrales visent à contrecarrer la politique de l’offre d’Emmanuel Macron.

Bien qu’inédite, la proposition de suspension partielle de l’accord d’association UE-Israël ne concerne que 37 % des échanges. Le Conseil de l’UE doit encore se prononcer. Pour l’heure, les Vingt-Sept restent divisés.

Les médecins dénoncent des coups de pression de l’assurance-maladie, sous couvert de réaliser des économies, et les effets d’annonces flous du gouvernement, notamment sur les maisons « France Santé ».

Le président des États-Unis, en déplacement au Royaume-Uni, doit évoquer ce jeudi le dossier ukrainien avec le premier ministre, Keir Starmer. Les deux alliés divergent sur la menace commune. Donald Trump entend se consacrer à la Chine.

Les journalistes culture de la rédaction vous présentent leurs trois coups de cœur de la semaine.

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Dix militants identitaires ont été condamnés mercredi à des amendes de 1 000 à 3 000 euros pour avoir posté sur les réseaux sociaux une photo d'une banderole à connotation raciste protestant contre la participation de la chanteuse Aya Nakamura à la cérémonie d'ouverture des JO de Paris. 

Sébastien Lecornu poursuit ses consultations. Il a reçu les socialistes à Matignon qui, à la sortie du rendez-vous, ont estimé que "le Premier ministre était resté flou sur ses intentions". Les socialistes sont devenus la clé de la non-censure et le Premier ministre espère trouver des compromis avec la gauche pour faire passer le budget. Un accord est-il possible ? Roselyne Febvre pose la question à Alix Bouilhaguet et Stéphane Vernay, éditorialistes politiques.