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Propagande russe et fake news : l’UE doit cesser d’être naïve et renforcer ses instruments (députés)

Bruxelles2 Blog - Sun, 21/01/2018 - 16:55
(B2) Comment renforcer les moyens de l'UE pour contrer la désinformation venant de Russie ? C'était la question principale du débat d’actualité organisé à la plénière du Parlement européen à Strasbourg, mercredi (17 janvier), à l'initiative du Parti populaire européen (PPE) qui en a fait un de ses chevaux de bataille. Les eurodéputés veulent davantage de […]

Plus de 300 migrants récupérés au large des côtes libyennes par EUNAVFOR Med ces trois derniers jours

Bruxelles2 Blog - Fri, 19/01/2018 - 16:50

En route vers le Santa Maria (crédit : EUNAVFOR Med)

(B2) Ces derniers jours, les opérations de sauvetage se multiplient en Méditerranée centrale, au large de la Libye, où la pression de migrants et réfugiés fuyant le continent africain ne semble pas se relâcher malgré l’hiver.

Trois navires et deux avions engagés

Trois navires placés sous le commandement européen – la frégate lance-missiles espagnole Santa María (F-81), la frégate légère furtive Aconit (F-713) et le navire britannique hydrographique Echo (H-87) – ont ainsi été impliqués dans huit opérations de sauvetage, sous la direction du Centre italien de coordination du sauvetage maritime (MRCC), a appris B2 du QG de l’opération Sophia (alias EUNAVFOR Med). En l’air, deux avions de patrouille maritime espagnol et luxembourgeois ainsi qu’un hélicoptère espagnol assuraient la veille, permettant de détecter les bateaux en détresse et de guider précisément leurs collègues au raz de l’eau. Depuis le début de l’opération Sophia, en juin 2015, « les équipages de l’UE ont sauvé plus de 43.200 personnes en détresse en mer » précise-t-on à Rome.

1400 migrants sauvés en début de semaine

En début de semaine déjà, les gardes-côtes italiens, avaient annoncé avoir assuré la récupération d’environ 1400 migrants et réfugiés lors de 11 opérations de sauvetage en Méditerranée centrale. Deux bâtiments des gardes-côtes et des douanes italiennes, deux navires des ONG (ProArm et Aquarius) et un navire de l’opération navale européenne EUNAVFOR MED (Santa Maria) avaient été engagés.

Une barge remplie à ras bord, avec plus de 400 personnes à bord

La plus grosse opération consistait à venir au secours d’une barge à deux étages où plus de 400 personnes s’étaient entassées dans des conditions extrêmement précaires. « Le risque était élevé » relate La Republicca. « La barge peut s’effondrer à tout moment ». C’est là qu’ont été relevés les deux morts (dont un enfant). L’Aquarius de Sos Mediterranée a pris en charge 67 personnes, transbordés ensuite sur le navire militaire espagnol Santa Maria. Le patrouilleur Sabrata de la Garde-côte a récupéré, de son côté, mercredi (17 janvier) 234 migrants qui se trouvaient à bord de deux canots pneumatiques dans de très mauvaises conditions. Le premier bateau a été intercepté près de Mellitah (à une centaine de kilomètres à l’ouest de Tripoli) et la deuxième au nord de Zuara (Zouara) (60 km de la frontière avec la Tunisie), raconte l’agence Ansa.

Sauvetages en série pour la garde-côte libyenne

Quant à la Garde côtière libyenne, elle a signalé avoir sauvé 352 migrants répartis dans trois canots pneumatiques. Le premier bateau a été intercepté 40 miles au nord de Gasr Garabulli (Castelverde) dans le district de Tripoli, tandis que les deux autres étaient 12 miles au large de Zuara. Les migrants ont été ramenés à Tripoli et emmenés dans un centre d’accueil.

Depuis le 7 janvier, la Garde côtière libyenne affirme avoir procédé à au moins cinq autres interventions : le 7 janvier au large de Garabulli, à l’est de Tripoli (290 migrants sauvés, 2 morts). Le 8 janvier, au large de Garabulli (135 migrants, dont 5 enfants et 49 femmes, dont 10 dans un état délicat). Le 9 janvier, la garde côtière libyenne est venu au secours de trois bateaux en difficulté, réussissant à sauver un total de 300 personnes, mais un navire a coulé, causant la disparition d’environ une centaine de personnes.

Un taux de 10% de décès en ce moment

En cette saison, la traversée est particulièrement risquée. Selon les estimations de l’OIM (Organisation internationale pour les migrations), pour la première quinzaine de 2018, 1916 migrants sont arrivés en Europe par mer, tandis que les décès en Méditerranée se sont élevés à 194 au cours de la même période. Soit un taux de 10% (largement supérieur à ce qui est observé d’habitude, 2-3%).

(NGV)

Paris s’engage. Après le Brexit, les Britanniques devront avoir un accès aux fonds européen de défense

Bruxelles2 Blog - Fri, 19/01/2018 - 11:00
(B2) Lors du sommet franco-britannique de Sandhurst, le Royaume-Uni n'a pas seulement obtenu le droit d'exposer la tapisserie de Bayeux. Londres a gagné, à la fois, une bataille symbolique – affirmer sa singularité et son rôle inégalé en matière de défense – et une bataille diplomatique – officialiser sa possibilité de continuer, après le Brexit, […]

Trois Chinook britanniques pour appuyer Barkhane

Blog Secret Défense - Fri, 19/01/2018 - 10:23
La coopération militaire franco-britannique est renforcée, malgré le Brexit.

Coopération "Lancester House II"?

CSDP Blog - Fri, 19/01/2018 - 09:33

La France et le Royaume-Uni renforcent leur coopération militaire

Le président français Emmanuel Macron et le PM birtannique Theresa May ont annoncé jeudi 18 janvier 2018 un renforcement de la coopération franco-britannique dans les domaines des migrations et de la défense. Le Royaume-Uni vient ainsi d'annoncer la mise à disposition d'hélicoptères « lourds » pour appuyer les opérations françaises au Sahel et au Sahara. Le Royaume-Uni a en effet accepté de mettre à disposition des forces françaises au Mali trois de ses hélicoptères militaires « Chinook ». C'est précisément l'outil qui manque le plus aux fantassins français au Sahel et au Sahara.

Barkhane aligne bien 17 hélicoptères, mais aucun ne peut transporter d'un seul coup une trentaine d'hommes et leur équipement. Le Royaume-Uni fournira aussi 56 millions d'euros d'aide supplémentaire pour l'alliance pour le Sahel, précise l'Elysée. Ces dernières années, le Royaume-Uni et la France ont travaillé côte à côte pour combattre la menace globale que représente le virus Ebola. Les perties vont augmenter nos efforts dans le Sahel pour empêcher l’extrémisme islamique d'augmenter une instabilité et une insécurité qui nourrissent la crise migratoire ».

Londres pourrait aussi annoncer une participation au financement de la force conjointe du G5 Sahel, (FCG5S) lors de la réunion de Bruxelles le 23 février prochain. Paris et Londres annoncent aussi un soutien accentué en Afrique de l'Est en particulier via l'AMISOM, la mission de l'Union Africaine pour la Somalie.

Les deux capitales annoncent que la Force expéditionnaire commune (CJEF - Combined Joint Expedition Force), lancée après les accords de Lancaster House signés en 2010 sera prête à être déployée dans les opérations les plus exigeantes d'ici 2020. Cette force a obtenu sa certification finale le printemps 2017, lors de l’exercice Griffin Strike. Par ailleurs, désormais quelque 50 officiers sont insérés au sein des forces armées respectives.

Les officiers français ont été déployés dans le cadre d’opérations britanniques et des officiers britanniques dans le cadre d’opérations françaises . (Nous sommes très émus concernant la "vitesse incroyable" de la mise en place d`une telle force: 10 ans!)
Enfin sur le volet industriel, la France et le Royaume-Uni confirment leur volonté de coopérer dans le domaine des drones sous-marin chasseurs de mine et dans les systèmes de combat aérien du futur.

Tag: CJEFG5 Sahel

Sommet franco-britannique de Standhurst : agir de concert dans la défense et la sécurité

Bruxelles2 Blog - Fri, 19/01/2018 - 01:15
(B2) Réunis à l'académie royale militaire de Standhurst, le président français (Emmanuel Macron) et la Première ministre britannique (Theresa May) ont réaffirmé jeudi 18 janvier leur volonté de renforcer les liens existant entre les deux pays en matière de défense et de sécurité. Ce sommet a été aussi l'occasion d'exprimer clairement l'ouverture donnée au Royaume-Uni […]

Rapprocher les conceptions de défense avant une armée européenne ? (Bitterlich)

Bruxelles2 Blog - Thu, 18/01/2018 - 20:00

(B2) La parole de Joachim Bitterlich vaut souvent le détour. Cet ancien conseiller de Helmut Kohl revient, sur le site de Toute l’Europe, sur les avancées récentes en matière de défense (et d’autres sujets). Un propos qui mérite d’être écouté. Pour lui, la PESCO est un « projet qui constitue un premier pas, mais qui doit être suivi dans d’autres domaines ».

Des divergences culturelles certaines

Mais il ne faut pas se cacher certaines difficultés. Les progrès en matière de politique et de sécurité extérieure sont « difficiles au vu de nos cultures et nos traditions bien différentes, et même parfois opposées ». Entre un Allemand et un Français, les différences sont fondamentales, quand on parle défense, « un Allemand pense en premier lieu à la défense du territoire tandis qu’un Français inclut au même niveau la nécessité d’intervention militaire, pour surmonter les crises et conflits ».

La nécessité d’un agenda sur le renseignement, le transport, l’acquisition

Pour avancer, il « faut rapprocher progressivement nos conceptions sur la défense pour les rendre convergentes et compatibles ». Il va falloir aussi un « agenda clair et engageant sur des questions fondamentales telles que la coopération en matière de renseignement, de planification, de transport et de logistique, d’acquisition et de contrôle » comme sur « l’exportation d’armement ». Des points très délicats et qui ne sont pas encore abordés au niveau européen.

Une armée européenne, possible d’ici 2030 ?

Bitterlich se montre absolument confiant dans l’idée que « le projet de défense européenne cessera [bientôt] d’être une utopie ». « Si le démarrage fonctionne bien – et que nous arrivons à attaquer cet agenda ambitieux de manière parallèle et engagée – nous pourrons peut-être parler en 2025 ou en 2030 d’une armée européenne. »

Une coopération politique à revoir

Dans le même temps, il ne faut pas hésiter à « engager une réflexion profonde sur la politique étrangère commune. « Nous n’avons pas encore trouvé la  » formule magique » de coopération entre d’une part Bruxelles, l’office dirigé par Madame Mogherini et le nouveau service d’action extérieure, et d’autre part les services diplomatiques et les ministres des Affaires étrangères des Etats membres. »

(NGV)

Lire sur le site de Toute l’Europe

Nucléaire : pour comprendre un monde « multipolaire »

Blog Secret Défense - Thu, 18/01/2018 - 14:29
Un entretien vidéo avec Philippe Errera en collaboration avec l’Ifri.

Carnet (18.01.2018). Irak (Cops). Venezuela (listing). Zimbabwe (prénotifications). OTAN (structures). Italie (mission Niger). Airbus (téléphonie). Etudes (EDA). Drones males (Thales). Rafale (Vandeput). Kosovo (Ivanovic). Iran (Desprez). Kenya ...

Bruxelles2 Blog - Thu, 18/01/2018 - 09:30
(B2) Parus récemment : ESSOR, la radio logicielle des armées. Un vieux projet dopé par la PESCO (blog) Des hélicos britanniques en soutien de l’opération Barkhane au Sahel Coopération structurée permanente. Erreurs en pagaille. Le texte doit être republié Un ex d’Al Qaida voit ses avoirs dégelés (blog) Ivanovic assassiné à Mitrovica (blog) Deux bombardiers […]

ESSOR, la radio logicielle des armées. Un vieux projet dopé par la PESCO

Bruxelles2 Blog - Thu, 18/01/2018 - 07:30
(B2) ESSOR est l’un des deux projets de la Coopération structurée permanente (PESCO) (1) à avoir été placé sous la responsabilité de la France. Un projet industriel opérationnel et innovant mais... qui n'est pas vraiment nouveau Un projet entamé dans le milieu des années 2000 Ce projet a déjà un certain vécu puisqu’il a fait […]

Des hélicos britanniques en soutien de l’opération Barkhane au Sahel

Bruxelles2 Blog - Wed, 17/01/2018 - 19:28

Un hélicoptère Chinook de l’armée britannique bientôt au Sahel en appui des forces frnaçaises (crédit : MOD.uk)

(B2) Le Royaume-Uni pourrait bientôt envoyer des hélicoptères Chinook en soutien de l’opération Barkhane menée par la France au Sahel. Cette décision devrait être annoncée demain (jeudi) à l’occasion du sommet franco-britannique. Réunion qui se déroulera dans un lieu on ne peut plus symbolique : l’académie militaire de Sandhurst.

Des hélicoptères et d’autres moyens

« Pour pallier le manque d’hélicoptères français disponibles, les Britanniques ont offert des moyens de transport », explique le quotidien The Telegraph qui s’appuie sur des sources internes au ministère britannique de la Défense. Les Chinook de la RAF ont été proposés pour transporter les troupes françaises. « Le Royaume-Uni s’était opposé à l’envoi d’un avion C-17 pour assurer des rotations dans la région du fait de l’engagement des opérations en Irak, en Syrie et en Afghanistan » rappelle Roger Boyes du Times. Ce soutien venu d’outre-manche pourrait aussi concerner des moyens ISTAR (renseignement, surveillance, acquisition de cibles, reconnaissance) avec notamment des drones de surveillance Watchkeeper, précise le quotidien britannique.

Une nouvelle présence en Estonie

Afin d’assurer une certaine réciproque, les  Français pourraient revenir en Estonie, participant lors d’une prochaine rotation (en 2019 par exemple) au groupement tactique dirigé par les Britanniques en Estonie dans le cadre de l’opération de l’OTAN, « Présence avancée renforcée (EFP) », visant à montrer les muscles de l’Alliance atlantique face à la Russie (lire : Tapa : réassurer l’Estonie… et un excellent lieu d’entraînement).

Quatre pays engagés à des titres divers

Le Royaume-Uni serait ainsi le quatrième pays européen à s’engager de façon concrète dans le Sahel. L’Espagne assure depuis le début de l’opération Serval (devenue Barkhane), un soutien logistique, avec un détachement aérien. L’Allemagne a engagé des hommes dans la Minusma. L’Italie a confirmé qu’elle s’engageait au Niger dans une mission de formation et structuration de l’armée nigérienne. Les Italiens sont, ainsi les seuls pour l’instant à vouloir s’engager au sol, avec un contingent d’environ 500 personnels (lire : Les Italiens en renfort des Français au Niger).

Conclusion : Un peu de temps

Il aura fallu un peu de temps (deux à trois ans) pour avoir autre chose qu’une participation symbolique ou épisodique de la part des différents partenaires européens. Mais la menace terroriste aidant et le désengagement en cours en Irak – qui libère des moyens – pourrait ainsi favoriser un engagement plus soutenu et complet des Européens aux côtés des Français au Sahel.

(Nicolas Gros-Verheyde)

Coopération structurée permanente. Erreurs en pagaille. Le texte doit être republié

Bruxelles2 Blog - Wed, 17/01/2018 - 16:01
(B2) Le Journal officiel a publié aujourd'hui (17 janvier) un rectificatif complet sur la décision établissant la Coopération structurée permanente (PESCO), adoptée le 11 décembre dernier. Contrairement à l'habitude, c'est tout le texte qui a été republié. Apparemment, quasiment toutes les versions linguistiques sont impactées (sauf la version anglaise). Une série de corrections formelles D'après […]

Dans l’armée de terre, une seule femme sur 78 nouveaux chefs de corps

Blog Secret Défense - Wed, 17/01/2018 - 12:22
La féminisation stagne et ne concerne guère l’encadrement supérieur.

Un ex d’Al Qaida voit ses avoirs dégelés

Bruxelles2 Blog - Wed, 17/01/2018 - 07:16
(B2) Il était présumé être un des lieutenants de Ben Laden, et membre de l'organisation terroriste Al Qaida, spécialiste du renseignement.  Abu Zubaydah (de son nom de naissance Zayn Al-Abidin Muhammad Hussein) a été retiré de la liste noire de l'UE par un règlement du 11 janvier, entré en vigueur le 13 janvier. Ses avoirs […]

Ivanovic assassiné à Mitrovica

Bruxelles2 Blog - Tue, 16/01/2018 - 23:59

(B2) Alors que les discussions entre Belgrade et Pristina s’apprêtaient à reprendre à Bruxelles, celles-ci ont été bloquées par une nouvelle terrible venant du Kosovo. Oliver Ivanovic, un homme politique serbe de premier plan, a été tué à Mitrovica au nord du Kosovo, près de sa permanence du parti, par des individus circulant dans une voiture, de six balles d’un pistolet semi automatique Zastava M70A selon ce qu’en rapporte B92.

Après la guerre civile, il s’était soigneusement démarqué du nationalisme serbe, prônant le dialogue avec les Kosovars d’origine albanaise, même s’il avait un temps été accusé de crimes de guerre pour avoir été un des gardiens du Pont de Mitrovica, avant de voir un premier jugement annulé en appel (lire : Un Kosovar serbe « modéré » arrêté par les forces EULEX. Cas (très) sensible).

Condamnation européenne

Son assassinat a été « condamné » par les autorités européennes. La mission EULEX a ainsi « condamné fermement l’acte de terreur criminelle ». Elle « appelle à une action rapide et efficace de la part des autorités qui mène à l’arrestation des auteurs de cet acte horrible », affirmant être prête à « offrir son assistance conformément à notre mandat actuel ». « Je lance un appel à ceux qui ont des informations susceptibles d’entraîner l’arrestation des responsables du meurtre de M. Ivanovic, de le signaler aux autorités » a déclaré Alexandra Papadopoulou, chef de la mission EULEX. « J’appelle tout le monde dans la communauté à rester calme et digne en ce moment difficile ».

(NGV)

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