(B2) Le Sea-Watch 3 — navire de sauvetage de l’ONG du même nom — a « finalement été autorisé à quitter Malte et va reprendre son activité de témoignage et de sauvetage après une escale technique » annonce l’ONG allemande. Il était retenu à Malte depuis le 2 juillet et a repris la mer samedi (20 octobre). Il est en route pour l’Espagne afin d’effectuer des travaux de maintenance réguliers et d’être révisé pour ses tâches futures.
« Sea-Watch 3 est actuellement l’outil civil de sauvetage le plus important et le mieux équipé en Méditerranée centrale », a déclaré sont capitaine, Pia Klemp. « Nous sommes plus que soulagés que le navire ait finalement été libéré de cette prise d’otages politique. »
(NGV)
(crédit photo : Sea-Watch)
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(B2) Le caporal Abdelatif Rafik du 14e régiment d’infanterie et de soutien logistique parachutiste (RISLP) est décédé « de façon accidentelle » à Gao, au nord du Mali, mercredi (17 octobre), a annoncé l’état-major des armées françaises, ce jeudi.
(crédit : Ministère français de la Défense / EMA)
Le caporal Abdelatif Rafik se trouvait avec deux de ses camarades dans l’atelier mercredi vers 18h locales et « il procédait à des actes de maintenance sur un camion logistique ». C’est alors « qu’un pneu a explosé accidentellement », selon le communiqué de l’état-major. « Le caporal Rafik a été projeté violemment au sol. Il a été immédiatement pris en charge par les médecins de l’antenne médico-chirurgicale militaire. En dépit des soins d’urgence prodigués, il est décédé à 18h50. Ses deux camarades ont été placés sous surveillance médicale. »
(NGV)
Sa biographie
(B2) Un vraquier a été attaqué mardi 16 octobre dans l’Océan indien par un groupe de pirates.
L’incident s’est produit à 340 milles nautiques au large de Mogadiscio, à 12h38 UTC, alors que le navire arrivait du nord.
« Quatre pirates armés d’AK-47 dans une vedette rapide se sont approchés d’un vraquier » raconte une source maritime. « Le capitaine a alors sonné l’alarme, contacté les autorités locales, activé le SSAS [le système d’alerte de sécurité du navire]. Tous les membres de l’équipage se sont rassemblés dans la citadelle. » Les gardes armés à bord du navire ont riposté. « Les pirates ont alors interrompu leur attaque et se sont éloigné».
« Le navire et son équipage sont en sécurité et nous enquêtons sur l’incident » a assuré le QG de l’opération anti-piraterie EUNAVFOR Atalanta. « Nos unités restent déployées dans la zone ».
C’est le premier incident de piraterie depuis plusieurs mois. Le dernier recensé avait eu lieu le 31 mars au large du Golfe d’Aden (lire : Un navire attaqué au large du Yémen. Piraterie ou acte lié au conflit yéménite ?). Un autre incident avait eu lieu le 22 février quand un chimiquier letton avait été attaqué par les pirates dans la même zone.
(Nicolas Gros-Verheyde)
(B2) La frégate Reina Sofía (F-84) de la marine espagnole a pris le relais au large de Naples de sa frégate soeur Numancia (F-83) dans l’opération de l’UE de lutte contre les trafics en Méditerranée (EUNAVFOR MED/ Sophia). Cela confirme un engagement déterminé de l’Espagne à maintenir à disposition de l’opération un navire.
La Reina Sofia est une habituée des opérations maritimes européennes. Elle avait déjà participé en 2016 à l’opération Sophia (lire : 706 migrants sauvés par la Reina Sofia) tout comme à l’opération anti-piraterie dans l’Océan indien en 2012 (lire : Un dhow yémenite, servant de bateau-mère, libéré)
(NVG)