La communauté internationale s’est réunie jeudi à Kigali pour convenir d’un accord sur la disparition progressive des gaz HFC, qui pourrait permettre de limiter de manière significative le réchauffement climatique.
Les représentants de 197 pays, dont une quarantaine de ministres et le secrétaire d’Etat américain John Kerry, participent jeudi et vendredi à cette 28e réunion des parties au Protocole de Montréal sur la protection de la couche d’ozone.
Ils doivent discuter d’un amendement à ce traité qui prévoirait l’élimination progressive des hydrofluorocarbures (HFC). Utilisés dans la réfrigération, l’air conditionné, certains aérosols et la fabrication de mousses isolantes, ceux-ci sont de redoutables gaz à effet de serre (GES).
« L’élimination ou la réduction rapide des hydrofluorocarbures, HFC, rendra notre monde plus sûr et plus prospère », a déclaré en ouverture de la conférence le président rwandais Paul Kagame, dont le pays est un pionnier en Afrique en matière d’écologie.
« Nous ne pouvons pas nous satisfaire de faire quelques progrès, alors que nous avons le pouvoir de vraiment régler le problème », a-t-il plaidé.
Le rendez-vous de Kigali doit permettre de concrétiser les engagements pris dans le cadre du pacte de Paris, qui entrera en vigueur début novembre, et de donner un signal positif à quelques semaines de la prochaine grande conférence annuelle sur le climat (COP22), prévue à Marrakech (Maroc).
« Nous devons être ambitieux et personne, franchement personne, ne nous pardonnera, à vous et moi, si nous ne parvenons pas à un compromis lors de cette conférence », a estimé à Kigali le directeur du Programme des Nations unies pour l’environnement, Erik Solheim.
Les discussions sont allées « dans le bon sens » jeudi, selon Maxime Beaugrand, juriste à l’Institute for governance and sustainable development (IGSD), un groupe de réflexion.
« A mon sens, on peut s’attendre à un amendement demain (vendredi) sauf événement imprévisible », a-t-il déclaré à l’AFP. « Je pense qu’on aura un amendement (…) et qu’on sera suffisamment ambitieux, parce que les parties ont compris que leur protocole était aussi un protocole qui pouvait sauver le climat. »
Avec le pacte de Paris, la communauté internationale s’est engagée à agir pour contenir la hausse de la température globale « bien en deçà de 2°C » par rapport au niveau préindustriel et à « poursuivre les efforts » pour la limiter à 1,5°C.
Or l’élimination des HFC pourrait réduire de 0,5°C le réchauffement mondial d’ici à 2100, selon une étude publiée en 2015 par l’IGSD. A l’horizon 2030, elle permettrait d’éviter jusqu’à 1,7 gigatonne d’équivalent CO2 par an, soit les émissions annuelles du Japon.
– Financer la transition –
Les HFC sont utilisés depuis les années 1990 en remplacement des CFC (chlorofluorocarbures), principaux responsables de la destruction de la couche d’ozone.
Mais s’ils sont bons pour l’ozone, ils se sont révélés désastreux pour le climat. D’où l’idée, lancée dès 2009, d’un amendement au Protocole de Montréal pour leur suppression.
« Pratiquement tous les pays » sont d’accord pour éliminer de manière progressive les HFC, mais « il y a de grandes différences concernant la vitesse à laquelle ils sont prêts à agir », souligne cependant David Doniger, de l’ONG Natural Resources Defense Council.
Plusieurs projets d’amendements sont sur la table. Ils proposent différentes dates pour le « gel » de la production et de la consommation d’HFC, avant une diminution progressive à des rythmes variables, les pays riches étant invités à agir plus tôt et plus rapidement que les pauvres.
Selon M. Doniger, la plupart des pays sont prêts à geler la production et l’utilisation des HFC en 2021, des alternatives existant déjà, sous forme d’hydrocarbures, de dioxyde de carbone, d’ammoniac, d’eau ou d’hydrofluoroléfines (HFO).
L’Inde réclame 10 ans de plus et les pays du Golfe, grands consommateurs de climatiseurs, ont déjà obtenu une exemption pour une durée restant à négocier.
Si un consensus se dessine – notamment sous l’impulsion du président américain Barack Obama – sur le vote de cet amendement qui ne devrait pas intervenir avant vendredi soir, il reste à financer cette transition.
Les négociateurs doivent se mettre d’accord sur l’aide à apporter aux pays en voie de développement.
Fin septembre, 16 pays (Etats-Unis, Japon, Allemagne, France…) et 19 organismes et donateurs privés réunis à New York ont promis 80 millions de dollars (71,5 millions d’euros).
« Les attentes sont fortes », souligne Rachel Cleetus, du think tank américain Union of concerned scientists. Et « le temps dont nous disposons pour limiter les pires conséquences du changement climatique diminue rapidement ».
Hillary Clinton und Donald Trump stehen sich in einem beispiellos polarisierten Präsidentschaftswahlkampf gegenüber. Nach wie vor sind die USA ein Hauptreferenzpunkt im russischen Identitätsdiskurs und mit äußerst negativen Konnotationen besetzt. Die in Russland geführte Debatte über den amerikanischen Präsidentschaftswahlkampf gibt wichtige Einblicke in die russische Selbst- und Weltbeschreibung. Sie wird instrumentalisiert, um den anti-westlichen Konsens in der russischen Gesellschaft zu festigen. Über die Zukunft der russisch-amerikanischen Beziehungen sagt sie dagegen wenig aus.
Les rencontres entre les navires militaires américains et iraniens sont souvent tendues, comme en témoigne la série d’incidents ayant eu lieu cet été dans le golfe arabo-persique (GAP). Et il risque d’en être de même dans le golfe d’Aden, où l’une des trois frégates de classe Alvand et le navire logistique Bushehr (classe Bandar Abbas) […]
Cet article L’Iran a envoyé deux navires militaires près du détroit de Bab al-Mandeb est apparu en premier sur Zone Militaire.
Esős napra ébredtünk tegnap, és azt hinné az ember, ilyen napokon semmi nem történik, senki sem merészkedik az utcára, mondhatnánk, még az ördög is alszik, bebújik a paplan alá, és csak szunyókál reggeltől estig.
Meghalt Bhumibol Aduljadedzs, azaz IX. Ráma thaiföldi király. Ő volt a világ rangidős uralkodója, aki kereken 70 éve ült trónján. Bár két évvel fiatalabb volt II. Erzsébet brit királynőnél, de már hat éve övé volt a trón, amikor Erzsébetet megkoronázták.
Europäische Politik gegenüber dem Südkaukasus muss sich nicht nur mit der politischen und wirtschaftlichen Entwicklung Georgiens, Armeniens und Aserbaidschans sowie ungelösten Territorialkonflikten befassen. Darüber hinaus sollte sie ihre Aufmerksamkeit darauf richten, wie sich das Verhältnis zwischen Religion und Politik, Kirche und Staat in den drei Ländern gestaltet und wie auswärtige Akteure darauf einwirken.
In Armenien und Georgien, den beiden Staaten mit den ältesten christlichen Landeskirchen, gingen »nationale« und »religiöse Wiedergeburt« in nachsowjetischer Zeit eine enge Verbindung ein. Wissenschaftler und Vertreter der Zivilgesellschaft in Georgien warnen vor einem »religiösen Nationalismus«. Die Gefahr bestehe, dass ethnische und konfessionelle Minderheiten ausgegrenzt werden und die von der Bevölkerungsmehrheit unterstützte klare Westorientierung des Landes konterkariert wird. In puncto Einwirkung von außen wird in den letzten zwei Jahren besonders über Russlands Einfluss diskutiert. Mit Hilfe von »soft power« versuchen russische Akteure eine Art orthodoxen Traditionalismus zu fördern, der sich gegen »westliche Dekadenz« wendet. Hier gilt es Stereotypen entgegenzutreten, die zu einer angeblich prinzipiell religionsfeindlichen Haltung Europas und des Westens verbreitet werden.
Aserbaidschan wiederum präsentiert sich als ein im Säkularismus verwurzeltes muslimisches Land mit multikultureller Tradition, das sich erfolgreich gegen von außen beeinflussten »religiösen Extremismus« zur Wehr setzt. Mit dem Hinweis, islamistische Kräfte mit Kontakt zu ausländischen Netzwerken müssten bekämpft werden, rechtfertigt Aserbaidschans Machtelite aber auch ihre autoritäre Herrschaft und stempelt jegliche Form von Opposition, ob säkular oder religiös, als Extremismus ab.
A csapadék komoly gondot okozhat, ha nem megfelelő az árokhálózat. Kishegyesen a Deák Ferenc utcában már hosszabb ideje probléma volt a vízelvezetéssel, ezért a Kis-Komunál Kft. kommunális vállalat felújította az utca árokhálózatát – számolt be lapunknak Kormányos Levente, a Kis-Komunál Kft. igazgatója.
Az uniós hitelezők képviselői október közepén ismét megvizsgálják, hogy Görögország teljesíti-e a számára tavaly nyáron jóváhagyott hitel folyósításának feltételeit. Az állam túlélését biztosító (immár harmadik) mentőcsomagba 86 milliárd euró került. A pénzért cserébe új megszorításokat, fájdalmas reformokat, adóemeléseket és egyéb kellemetlen intézkedések sorát kell végrehajtania az Alekszisz Ciprasz radikális baloldali miniszterelnök vezette kormánynak.