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Diplomacy & Defense Think Tank News

El Brexit también supone una oportunidad

Real Instituto Elcano - Fri, 01/07/2016 - 12:11
Comentario Elcano 28/2016 - 1/7/2016
Íñigo Moré
El Brexit previsiblemente obligará a miles de empresas británicas a buscar una jurisdicción alternativa desde la que continuar su actividad.

Rapprochement Israël – Turquie : quels intérêts communs ?

IRIS - Fri, 01/07/2016 - 10:50

Un accord synonyme de détente doit être signé entre la Turquie et Israël mercredi 29 juin à Rome. Quelles étaient les raisons de la brouille diplomatique entre les deux pays ? Les modalités de cet accord constituent-elles de réelles avancées ou seulement une réconciliation de façade ?

La raison principale de la tension importante entre l’Etat d’Israël et la Turquie remonte à 6 ans, presque jour pour jour. En mai 2010, une flottille de bateaux – dite « Flottille de la Liberté » – avait été affrétée par des organisations humanitaires turques avec l’objectif de participer à la levée du blocus mis en place à l’encontre de la bande de Gaza par les autorités israéliennes. Cette « Flottille de la Liberté », et notamment son navire amiral le Mavi Marmara, avait été pris pour cible par les commandos de l’armée israélienne qui n’ont pas hésité à attaquer des hommes et des femmes désarmés, transportant du matériel de reconstruction et des produits alimentaires vers la bande de Gaza. La brutalité de l’intervention a été telle que pas moins de 10 victimes, toutes turques et engagées dans l’humanitaire, furent à déplorer. A partir de là, des tensions extrêmement vives ont opposé les deux Etats, qui ont vu leurs relations se dégrader considérablement : de multiples invectives ont jalonné le dialogue entre les deux Etats et les échanges économiques se sont considérablement réduits. Pour autant, il n’y a pas eu de rupture diplomatique formelle, bien que le niveau de représentation diplomatique ait été restreint au niveau du deuxième conseiller de chacune des ambassades.

Depuis ce grave incident, la Turquie avait exprimé trois exigences dont des excuses de la part du gouvernement israélien. C’est chose faite depuis maintenant trois ans, puisque lors d’une visite en Israël, Barack Obama était parvenu à convaincre Benyamin Netanyahu de présenter ses excuses à l’ancien Premier ministre et désormais président turc, Recep Tayyip Erdogan. La deuxième requête, sur laquelle les tractations butaient depuis des mois, voire des années, portait sur l’indemnisation des victimes de cette attaque. Cela vient d’être accepté par les autorités israéliennes qui ont promis de verser 20 millions de dollars aux familles des victimes.

Ankara avait exprimé une dernière revendication : la levée du blocus à l’égard de la bande de Gaza. Sur cette question, les Israéliens sont restés intransigeants. L’accord entre Israël et la Turquie, dont les termes exacts ne sont pas encore publics, doit permettre à quelques navires d’accoster dans un port israélien pour des livraisons de matériel de reconstruction, de produits alimentaires et sanitaires en direction des populations de Gaza. Cela n’équivaut pas pour autant, loin s’en faut, à la levée du blocus mis en place depuis de nombreuses années par les autorités israéliennes. Une divergence de fond est donc maintenue.

Ce rapprochement diplomatique ne constitue pas cependant une réconciliation de façade. La satisfaction de deux requêtes sur trois démontre qu’il y a une réelle volonté commune, tant de la part des Turcs que des Israéliens, de normaliser leurs relations diplomatiques, politiques et économiques.

Benyamin Netanyahou a qualifié « d’immenses » les perspectives économiques offertes par cet accord. Dans quelle mesure les enjeux économiques et énergétiques ont contribué à rapprocher la Turquie et Israël ?

La Turquie est un pays dont l’économie demeure dynamique, avec des taux de croissance positifs oscillant autour de 4 %, bien qu’ils n’atteignent plus les 10 % enregistrés dans les années 2009-2010. Pour soutenir cette économie moderne et, sommes toute, relativement efficace au regard de la crise économique internationale, la Turquie a besoin d’hydrocarbures, une énergie qu’elle ne possède pas sur son territoire. C’est donc un enjeu vital du point de vue politique, économique et géostratégique. Il est donc indispensable pour la Turquie de nouer des partenariats avec un ensemble de pays susceptibles de les lui fournir. Les deux principaux pays qui l’alimentent en hydrocarbures sont la Russie – avec qui les relations ont été très tendues depuis que l’armée turque a abattu un avion russe le 24 novembre dernier malgré une volonté toute récente de dépasser cette situation – et l’Iran, dont les ambitions régionales pourraient à moyen terme accroître les jeux de rivalité entre les deux Etats. Les Turcs cherchent donc logiquement à diversifier ses fournisseurs d’hydrocarbures.

La découverte de gisements importants en Méditerranée orientale, qui concerne aussi bien Israël, que le Liban, l’Egypte et Chypre, constitue donc une opportunité pour la Turquie. Incontestablement, l’importance de ces gisements a permis à Israël de devenir un exportateur net d’hydrocarbures et notamment de gaz. Il est clair que le processus de réconciliation entre Tel Aviv et Ankara a donc aussi des racines économiques, dont la fourniture énergétique occupe une place importante. Pour autant, ce n’est pas le seul domaine économique qui pourrait faire l’objet d’échanges. Les Israéliens sont également performants en matière de hautes technologies, ce dont la Turquie a besoin pour moderniser son économie. Le renouveau des relations économiques prendra certainement différentes formes de partenariats, d’échanges et de contrats communs. Si le qualificatif « d’immense » employé par le Premier ministre israélien participe assurément à un élément de communication, les perspectives d’échanges économiques entre ces deux pays sont indéniables.

Quels intérêts géopolitiques communs ont la Turquie et Israël à renouer des relations diplomatiques plus sereines ?
Il y a toujours eu chez les dirigeants israéliens l’idée d’une « alliance de revers » contre les Etats arabes de la région, notamment avec la Turquie, et, avant la révolution islamique, avec l’Iran. La Turquie reste donc pour Israël un partenaire potentiellement très important. Même si les relations entre Ankara et Tel Aviv ont été entachées de crises diplomatiques, les gouvernements successifs israéliens ont toujours considéré avec un vif intérêt leurs relations avec la Turquie.

Pour leur part, les Turcs sont aujourd’hui dont une situation d’isolement diplomatique relatif, sensiblement lié à leur environnement géopolitique particulièrement conflictuel et contradictoire qui rend difficile l’élaboration d’une politique étrangère stable dans la région. Les dirigeants turcs considèrent donc qu’un rapprochement avec Israël participe à amoindrir cet isolement. Cependant, au regard de la situation régionale, et surtout de la politique israélienne vis-à-vis de la Palestine qui empêche tout dialogue digne de ce nom et qui provoque un fort rejet dans le monde arabe, il n’est pas certain qu’Ankara ait fait un bon calcul. Le réchauffement des relations avec Israël peut donc aussi bien avoir des avantages économiques que des désavantages géopolitiques. Les Turcs se sont engagés dans un jeu de balance délicat et il est probable qu’un certain nombre de pays arabes importants dans la région le leur reprochent.

La réconciliation turco-israélienne s’inscrit dans la volonté de ces deux Etats de peser sur leur environnement géopolitique. Reste à savoir si cette réconciliation est le meilleur moyen, pour chacun d’entre eux, de parvenir à stabiliser leurs relations avec les autres pays de la région.

Vidéo : Discussion autour de l’ouvrage « La révolution transhumaniste » de Luc Ferry

Fondapol / Général - Fri, 01/07/2016 - 10:16

Mercredi 29 juin 2016, Dominique Reynié, Directeur général de la Fondation pour l’innovation politique, a reçu Elisabeth de Castex et Luc Ferry pour une discussion autour de son dernier ouvrage La révolution transhumaniste. Comment la technomédecine et l’ubérisation du monde vont bouleverser nos vies « Ne croyez surtout pas qu’il s’agisse de science-fiction : 18 […]

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Südostasiens Lehren aus dem Brexit-Votum: „Regionale Integration ist nicht selbstverständlich“

Konrad Adenauer Stiftung - Fri, 01/07/2016 - 00:00
Das britische EU-Referendum war auch auf den asiatischen Finanzmärkten zu spüren. Südostasien zieht nun seine Lehren aus der europäischen Entwicklung.

Building Resilience in Cities under Stress

European Peace Institute / News - Thu, 30/06/2016 - 18:33

Urbanization has become a central issue in global security, development, and governance. While rapid urbanization can offer higher standards of living and opportunities for millions of people, it can also come at a cost: cities that are unable to respond to the needs of their growing populations face rising violence, crime, and poverty. As a result, urban fragility has emerged as a key issue for national and municipal governments and for global and local security and development actors.

This report aims to highlight diverse sources of urban fragility and approaches to urban transformation, renewal, and resilience. Five authors explore the drivers of fragility in their cities and offer examples of policies and programs that can build resilience. The case studies are: (1) Bangkok, (2) Dhaka, (3) Mumbai, (4) Lagos, and (5) Medellín. These cases demonstrate that every city is fragile in different ways, but three common features emerge: socioeconomic and spatial segregation, rapid population growth, and suboptimal governance systems. The lessons emerging from these cases suggest four guiding principles for strengthening urban resilience:

  • Adapt dynamic and scenario-based urban planning. This dynamic process can enable city planners to prepare urban systems to absorb future shocks.
  • Optimize urban governance. Leaner government structures and clearer lines of authority and responsibility can improve engagement and coordination with multiple stakeholders.
  • Add voices to decision making. Urban decision makers can learn from community-led initiatives and facilitate community participation—from planning to implementation.
  • Focus on spatial segregation. Segregation remains a key factor of urban fragility, and inclusiveness is a policy principle central to urban resilience.

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"Ich sehe die EU klar am längeren Hebel"

SWP - Thu, 30/06/2016 - 18:19
Hinter den Kulissen ist das Spiel um den Brexit bereits in vollem Gange: Schafft es Großbritannien,...

Political Obstacles to Rule of Law and Human Rights

European Peace Institute / News - Thu, 30/06/2016 - 17:00

On Thursday, June 30th, IPI together with the Folke Bernadotte Academy, and the United Nations Development Programme cohosted a policy forum to discuss political challenges to the rule of law and human rights.

Recent years have witnessed a series of crises that challenge global perceptions of stability. Factors that undermine the rule of law have been at the root of these crises at both the international and national levels. These include broad-based violations of human rights, unresponsive institutions of justice, and the rising impact of violent extremism.

At this policy forum, speakers discussed political challenges to the rule of law based on country examples, exploring ways and means of combining political engagement with technical expertise to establish effective and rights-based rule of law. Discussants will also address how to establish rule of law amidst a crisis in state-society relations and as part of implementing the SDGs. This policy forum provided the opportunity to reflect on the work of UNDP and FBA’s joint engagement in this domain over the course of the past year and the publication of a report on responsive and responsible rule of law reform.

Welcome:
Ms. Sima Sami Bahous, Assistant Secretary-General, Assistant Administrator, and Director of the Regional Bureau for Arab States, United Nations Development Programme

Opening Remarks:
Mr. Tayé-Brook Zerihoun, Assistant Secretary-General for Political Affairs, United Nations Department of Political Affairs

Speakers:
Dr. Richard Sannerholm, Head of Rule of Law, Folke Bernadotte Academy
Ms. Sara Hossain, Honorary Director of the Bangladesh Legal Aid and Service Trust
Dr. Rachel Kleinfeld, Senior Associate, Democracy and Rule of Law Program, Carnegie Endowment for International Peace

Moderator:
Dr. Adam Lupel, Vice President, International Peace Institute

Attentat d’Istanbul : « Erdogan a été complaisant avec Daech »

IRIS - Thu, 30/06/2016 - 16:30

Comment expliquer cette vague d’attentats en Turquie ?
La situation s’est aggravée depuis juillet 2015, avec l’attentat de Suruç, près de la frontière syrienne. Il n’a jamais été revendiqué, mais a été attribué au groupe Etat islamique (EI). Le gouvernement turc a alors décidé d’engager une lutte résolue contre le terrorisme, mettant pour l’occasion l’EI et le PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan) dans le même sac. Depuis, les opérations militaires visant le PKK sont les plus nombreuses et entraînent une réaction du groupe rebelle kurde ou de ses réseaux satellites. Mais le retournement d’Erdogan concernant l’EI a également eu des conséquences.

Le président Erdogan porte donc une responsabilité particulière ?
Oui, à deux niveaux. Depuis 2011, Erdogan a une obsession : renverser le régime de Bachar al-Assad. Il a pour cela fait preuve de complaisance à l’égard de Daech. Depuis 2015, cette complaisance a disparu, et le gouvernement turc veut démanteler l’organisation. Mais ce retournement a entraîné des représailles. Concernant les Kurdes, la stratégie d’Erdogan est complètement contre-productive. En relançant la lutte militaire contre le PKK, en en faisant l’ennemi public numéro un, il a voulu jouer la stratégie de la tension pour gagner les élections législatives de novembre dernier. La lutte contre le terrorisme doit être implacable, mais on ne peut pas mettre l’EI et le PKK sur le même plan. Ils n’ont ni la même histoire ni les mêmes objectifs politiques.

Que doit faire le gouvernement turc pour sortir de cette spirale ?
L’Etat turc doit continuer à prendre sa place dans la guerre contre le terrorisme de Daech, partager ses renseignements avec les autres pays, prendre part aux bombardements de la coalition. Concernant le PKK, la seule voie possible est de reprendre les négociations. La Turquie est également prise dans un paradoxe important, puisqu’en Syrie le parti kurde est l’adversaire le plus efficace de Daech et qu’il est soutenu notamment par la France et les Etats-Unis.

Une Turquie instable est-elle un danger pour l’Europe ?
L’Union européenne et la Turquie sont en négociation pour une adhésion turque depuis 2005. Ces négociations ont été gelées, ce qui à mon sens est une erreur. La Turquie a un rôle indispensable pour la stabilité régionale. L’UE a également compris que les barrières ne retiennent pas les migrants et qu’elle a besoin de trouver des accords avec la Turquie pour gérer les flux. Le problème est que l’Europe s’en rend compte au mauvais moment, quand Erdogan est en plein raidissement autoritaire. Mais malgré les atteintes aux libertés de plus en plus nombreuses, nous devons aider la Turquie et ne pas la laisser s’enfoncer dans l’instabilité.

Propos recueillis par Antoine Terrel

Förderpreis für junge Liedermacher 2016: Sommerabende auf der Klosterwiese

Hanns-Seidel-Stiftung - Thu, 30/06/2016 - 11:52
2016 waren etwa 9.000 Gäste auf dem Liederfestival. Das erste Highlight gab es bereits am Donnerstag, den 30. Juni: Bei einem gemeinsamen Auftaktkonzert spielten die dieses Jahr von der Hanns-Seidel-Stiftung ausgezeichneten Talente des Preises für junge Liedermacher. 2016 sind das die Musiker und Musikerinnen Sarah Lesch, Vivid Curls, Weiherer und Alex Diehl.

Secourir sans périr : quelle sécurité humanitaire à l’ère de la gestion des risques ?

IRIS - Thu, 30/06/2016 - 11:37

Fabrice Weissman est coordinateur général à Médecins sans frontières. Il répond à nos questions à l’occasion de la parution de son ouvrage “Secourir sans périr” (CNRS Editions, 2016) co-dirigé avec Michaël Neuman :
– L’action humanitaire est-elle plus dangereuse que par le passé ?
– Comment trouver un juste milieu entre inaction et prise de risque démesurée ?
– La préoccupation sécuritaire a-t-elle modifié le travail humanitaire ?

US-Außenpolitik nach den Wahlen 2016

SWP - Thu, 30/06/2016 - 10:38

Hillary Clinton und Donald Trump sind ein ungleiches Paar. Sie ist die erfahrene Politikerin und ehemalige Außenministerin, er hingegen ist der Außenseiter, dessen Positionen oft krude und widersprüchlich erscheinen. Beide repräsentieren zudem völlig unterschiedliche Leitbilder für die Rolle Amerikas in der Welt. Clinton vertritt eine liberale internationale Ordnung, für deren Erhalt die USA erhebliche Ressourcen aufbringen, während Trump auf »America first« setzt. Welches dieser Leitbilder die Politik der USA künftig prägen wird, hängt nicht nur vom Ausgang der Präsidentschaftswahlen ab. Als ebenso relevant könnten sich die programmatischen Anpassungsprozesse erweisen, welche die beiden großen Parteien derzeit durchlaufen.

La defensa y la seguridad de la UE tras el Brexit

Real Instituto Elcano - Thu, 30/06/2016 - 04:52
ARI 51/2016 - 30/6/2016
Félix Arteaga

La salida del Reino Unido crea un problema de credibilidad, capacidad y liderazgo en la seguridad y la defensa de la UE.

La inmigración y el Brexit: un referéndum inútil

Real Instituto Elcano - Thu, 30/06/2016 - 04:42
Comentario Elcano 27/2016 - 30/6/2016
Carmen González Enríquez
¿Qué va a ocurrir con la inmigración al Reino Unido de ahora en adelante? La respuesta corta es “probablemente nada”.

Brexit y la "factura siria" de la UE

Real Instituto Elcano - Thu, 30/06/2016 - 04:31
Opinión - 30/6/2016
Haizam Amirah Fernández
El voto británico a favor de abandonar la UE tiene causas diversas y complejas, pero no se puede entender sin las turbulencias generadas por el conflicto en Siria.

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