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Diplomacy & Defense Think Tank News

Le monde au défi : quelle cohésion internationale ?

IRIS - Wed, 24/08/2016 - 17:01

Hubert Védrine, ancien ministre des Affaires étrangères, répond à nos questions à propos de son ouvrage « Le monde au défi » (Fayard, 2016) :
– Selon vous, la communauté internationale n’existe pas. Pourquoi ?
– La perte du monopole occidental sur les affaires du monde nous conduit-elle à vivre durablement dans un système international instable et chaotique ?
– Le processus d’écologisation permettra-t-il de faire émerger une communauté internationale effective ?

Besuch in Kloster Aldersbach: Politische Bildungsarbeit mehr vor Ort anbieten

Hanns-Seidel-Stiftung - Wed, 24/08/2016 - 13:28
Die Vorsitzende der CSU-nahen Hanns-Seidel-Stiftung, Prof. Ursula Männle, war auf Einladung der Abgeordneten Walter Taubeneder und Prof. Dr. Gerhard Waschler nach Aldersbach in Niederbayern gekommen, um sich über geeignete Tagungsräumlichkeiten für die Stiftung zu informieren.

Fundamentalismus - Messianismus - Nationalismus

SWP - Wed, 24/08/2016 - 10:57
Ein Theorievergleich am Beispiel der jüdischen Siedler des Westjordanlandes

A quoi joue la Turquie ?

IRIS - Wed, 24/08/2016 - 10:30

Demokratische Paradoxien

SWP - Wed, 24/08/2016 - 10:30

 

 

Christan Wolff, Christian Thuselt,

Regional Training of Trainers and Institutionalization Workshop held for Region 10 (Northern Mindanao) and Region 13 (Caraga)

Hanns-Seidel-Stiftung - Wed, 24/08/2016 - 04:28
Regional Training of Trainers and Institutionalization Workshop held for Region 10 (Northern Mindanao) and Region 13 (Caraga)

Les Croates sont de nouveau convoqués aux urnes le 11 septembre prochain pour leurs premières élections législatives anticipées

Fondation Robert Schuman / Publication - Wed, 24/08/2016 - 02:00
Le 21 juin dernier, le Hrvatski Sabor, chambre unique du Parlement croate, a voté sa dissolution par 137 voix contre 2 et 1 abstention, devenue effective le 15 juillet, suite à un vote de défiance à l'encontre du gouvernement qui avait eu lieu 5 jours plus tôt : 125 des 142 députés...

Kommunalwahlen 2016: Südafrikas Demokratie gewinnt an Reife

Hanns-Seidel-Stiftung - Wed, 24/08/2016 - 00:00
In Südafrika fanden kürzlich Kommunalwahlen statt, die heiß umkämpft waren und von vielen als historisch bezeichnet wurden. Lokale und internationale Beobachter haben den ordnungsgemäßen Ablauf der Wahlen und der Stimmenauszählung bestätigt. Die Wahlergebnisse, darin sind sich Kommentatoren einig, verändern die politische Landschaft Südafrikas.

UN 2030: Rebuilding Order in a Fragmenting World

European Peace Institute / News - Tue, 23/08/2016 - 18:05

On Tuesday, August 30th, IPI is hosting a Global Leader Series presentation featuring the Honorable Kevin Rudd, former Prime Minister and Foreign Minister of Australia, President of the Asia Society Policy Institute, and Chair of the Independent Commission on Multilateralism (ICM). Mr. Rudd will be launching the Chair’s Report titled, “UN 2030: Rebuilding Order in a Fragmenting World.”

IPI Live Event Feed 

The core argument of Mr. Rudd’s report is that the UN matters, and if it fails, falters, or fades away it would fundamentally erode the stability of an already fragile global order. But at the same time, he argues, we tend to take the UN for granted, overlooking the reality that its continued existence is not inevitable. The UN, while not yet broken, is in trouble. The report concludes, however, that the UN is capable of reinventing itself. This requires not one-off reforms but a continual process of reinvention to ensure the institution is responding to the policy challenges of our time.

Mr. Rudd’s report also details his suggestions regarding a range of principles for UN reform, and outlines a series of recommendations for the future in peace and security, sustainable development, humanitarian engagement, and UN management.

The launch of the Chair’s Report will take place three weeks prior to the launch of the full and formal ICM report, which outlines the key conclusions and recommendations from the comprehensive, two-year consultation processes of the ICM.

The event will be moderated by Ambassador Terje Rød-Larsen, President of the International Peace Institute.

« Le sport permet des revendications politiques »

IRIS - Tue, 23/08/2016 - 17:15

Rio ou quand les Jeux olympiques se transforment en tribune politique. L’Ethiopien Feyisa Lilesa a franchi la ligne d’arrivée les bras croisés au-dessus de sa tête, comme ligotés, en signe de protestation contre la politique d’Addis-Abeba. Le coureur algérien Taoufik Makhloufi a pour sa part fustigé les responsables sportifs de son pays. Notre invité : Pascal Boniface, directeur de l’Institut de relations internationales et stratégiques (Iris), auteur de JO politiques aux éditions Eyrolles. Il répond à Jean-Jacques Louarn.

Les JO de Rio sont marqués par une image très forte. L’Ethiopien Feyisa Lilesa a franchi la ligne d’arrivée les bras croisés au-dessus de sa tête, comme ligotés.

Il a expliqué la nature de ce geste en conférence de presse en disant que c’était en soutien aux opposants dans son pays et on pourrait faire une filiation entre ce geste et celui de Carlos et Smith, lors des jeux de 1968, qui avaient tendu le poing lors de la cérémonie de remise des médailles. Alors, effectivement, je crois que ce geste, il lui a donné une signification tout à fait politique par la suite, en conférence de presse.

Oui, il a déclaré : « J’ai des proches en prison. Au pays, si vous parlez de démocratie, ils vous tuent et si je retourne en Ethiopie, peut-être qu’ils vont me tuer ou me mettre en prison. »

Effectivement, ce sont des paroles très fortes. Normalement, les manifestations politiques sont tout à fait chassées par le Comité international olympique (CIO), il faudra voir s’il y a des réactions ou non. Mais il ne l’a pas fait lors de la cérémonie de remise des médailles, il l’a fait lors d’une conférence de presse. Il faut souhaiter que le CIO ne soit pas excessivement sévère avec cet athlète qui a quand même envoyé un message assez fort par rapport à un régime qui, malheureusement, devient de plus en plus répressif. Et finalement, les Jeux olympiques ont servi de tribune à cet Ethiopien.

Autre pavé dans la mare politique, le double médaillé olympique, l’Algérien Taoufik Makhloufi, accuse les responsables du sport en Algérie de sabotage et il semble qu’il ne rentrera pas dans son pays.

Là, encore une fois, les JO ont servi de tribune. C’est vrai que finalement, de nombreux athlètes se plaignent parfois de la gestion de leur fédération, de la gestion de leur comité olympique, et finalement, cela prouve que le sport leur permet des revendications politiques qui ont un écho encore plus important parce que tous les micros sont tendus lors des JO et que toutes les caméras sont braquées sur les JO.

On parle là de l’Algérie, de la gestion du sport en Algérie : défaut de gouvernance, manque de moyens… l’Algérie est-elle un cas isolé sur le continent ?

Non, on sait que dans les pays du Sud, et pas seulement d’ailleurs, il y a parfois des fédérations qui ne sont pas gérées dans la plus parfaite transparence. Finalement, il est peut-être sain que les athlètes essaient de se faire entendre.

Il y a un constat, le poids des Nations africaines est faible au sein des instances internationales sportives. Au CIO, sur les 98 membres actifs du conseil, seuls 14 représentent l’Afrique.

Effectivement, mais il y a eu un rattrapage par rapport à une époque plus ancienne où le Sud n’était pas du tout représenté. Il y a un rééquilibrage qui se fait aussi bien au sein du CIO qu’au sein de la Fifa. C’est une bonne chose et donc effectivement l’Afrique n’a peut-être pas tout à fait sa représentation en termes démographique. Mais elle est beaucoup plus écoutée qu’elle ne l’était auparavant. Et puis, en termes de résultats, on voit que le tableau des médailles commence également à se diversifier.

Vous parlez des médailles, quel bilan tirer ? L’Afrique de l’Est est plus que jamais en pointe. L’Afrique centrale est le très mauvais élève avec un zéro pointé. Et l’Afrique de l’Ouest, quatre médailles seulement.

C’est un problème à la fois de talent, mais également d’organisation de ces talents. L’Afrique de l’Est dans les courses de demi-fond et de fond a une sorte de quasi-monopole. Pour l’Afrique de l’Ouest, cela commence un peu à percer. De belles victoires qui doivent donner envie parce qu’on ne fait pas des champions rapidement, il faut une ou deux générations. Il faut des modèles qui donnent envie de suivre et de dépasser. Il faut aussi que les structures soient là. Elles doivent permettre aux talents de s’exprimer et pour cela, on le voit bien, il faut une décision nationale.

Verra-t-on un jour les JO se tenir en Afrique ?

Pour l’instant, la prochaine candidature, ce sera pour 2028. Pour le moment, aucun pays africain n’a jamais organisé les Jeux. La Coupe du monde est déjà venue en Afrique, mais une Coupe du monde est relativement plus facile à organiser que des Jeux olympiques et effectivement, on ne pourra pas longtemps laisser l’Afrique sans avoir les Jeux. Mais il faut là aussi des moyens, il faut un dossier qui coûte quand même un petit peu d’argent. Peut-être qu’il faudrait réfléchir à une organisation conjointe ou sur une seule ville et là il y a d’une part le problème de la concurrence entre les pays africains et puis l’investissement quand même relativement important nécessaire pour organiser les Jeux. Mais il ne serait que justice que les Jeux olympiques fassent un tour sur le continent africain après avoir été sur les autres continents.

Professor George Pagoulatos writes on political developments in Greece in the Sunday edition of Kathimerini, 21/08/2016

ELIAMEP - Tue, 23/08/2016 - 11:46

You can read here the article on political developments in Greece, which was written by Professor George Pagoulatos. The commentary was published on 21 August 2016  in the Sunday edition of Kathimerini and is available in Greek.

Bewerber für das Präsidentschaftsamt: Zielgerade Élysée-Palast

Konrad Adenauer Stiftung - Tue, 23/08/2016 - 00:00
Nicolas Sarkozy hat angekündigt, sich um die Präsidentschaftskandidatur seiner Partei „Les Républicains“ zu bewerben. Und wer sind die anderen Kandidaten?

« Ma part de gaulois » – 3 questions à Magyd Cherfi

IRIS - Mon, 22/08/2016 - 17:02

Chanteur, acteur et écrivain français, Magyd Cherfi est membre du groupe Zebda. Il répond à mes questions à l’occasion de son dernier ouvrage : « Ma part de gaulois », paru aux éditions Actes Sud.

Vous écrivez : « l’exception française c’est d’être Français et de devoir le devenir ». Que voulez-vous dire?

Je veux dire que dans la rue française, on considère « l’arabe » ou « le noir » comme un immigré, un sans-papiers, un clando, quelqu’un d’ailleurs. Autrement dit, quand on est brun ou noir, on est assigné à « l’ailleurs », tandis que dans la rue américaine, un noir est certes noir mais il est Américain, même dans l’œil du raciste. Ainsi, même contesté, il est assimilé à un citoyen américain. En France, l’évidence est à la couleur de peau et à l’apparence. La législation, le droit – aussi rigoureux soit-il – ne fait pas d’un fils d’Algérien ou de Sénégalais un fils de la Nation. D’ailleurs, au sein de la Nation, aucun symbole ne fait place aux enfants de l’immigration. Il y a une suspicion qui empêche les uns et les autres de se mouler dans un « récit français ». Ce dernier n’est pas à mon sens suffisamment ouvert, universel, mais trop figé dans le patrimonial. Il nous faut prouver sans cesse qu’on est du « cru » A supposer qu’il en reste un assez vivace qui fasse place aux derniers arrivants.
Au fond, les questions à se poser sont multiples : qui est Français ? Qu’est-ce qu’être Français ? Qui est pris pour un Français ? Qui ne l’est pas ? Il y a à mon sens une identité cosmopolite qui se doit d’être énoncée.

Vous écrivez : « le bac est une anecdote pour le blanc et un exploit pour l’indigène ». La situation ne s’est-elle pas spectaculairement améliorée depuis que vous avez décroché le bac ?

Bien sûr que tout ça s’est amélioré ! D’ailleurs, je raconte « mon bac », et c’était il y a une trentaine d’années. Mais ce que j’ai voulu souligner c’est qu’on était a l’époque condamné par ceux de l’intérieur (mes potes de quartier) qui considéraient que réussir c’était adhérer au discours des dominants, donc des oppresseurs et donc des « blancs ». C’était devenir traître à la cause, à la famille et à la religion.
Obtenir son bac c’était passer à l’ennemi. La difficulté n’est donc pas que scolaire pour l’obtention du bac ; elle est aussi psychologique, émotive et identitaire. Ce sentiment de trahir les siens en réussissant par la voie scolaire existe encore aujourd’hui. L’école a été pour moi le meilleur quand elle était pour beaucoup le pire.

À travers les exemples du père d’un de vos amis qui vous demande de féliciter vos parents pour votre parfaite intégration et celui de votre père que tout le monde tutoie directement, peut-on déduire qu’il y a un espace trop étroit entre le mépris et la condescendance que subissent les individus d’origine maghrébine ?

Oui. J’ai voulu soulever le fait qu’en France l’idée d’une bonne intégration fluctue selon les états d’âme des « politiques », parfois de la société, voire des médias. Par exemple on a jamais reproché à Platini ou Zizou de ne pas avoir chanté la Marseillaise et, soudain, quand la société se crispe, dès qu’elle n’est pas vainqueur, elle considère que tel ou tel d’origine maghrébine est un mauvais Français.
Je reproche la fébrilité de la valeur « République ». Moi-même, ayant marché à Toulouse après l’attentat de Charlie, je me suis entendu dire : vous êtes où ? (sous-entendu « vous » les maghrébins). Alors que j’étais venu en Français, fils de la République. On subit l’injonction d’être citoyen et quand on l’est on nous renvoie au gourbi indigène. On n’est jamais le bon Français, en fonction d’une défaite sportive, d’une échéance électorale ou d’une série d’attentats. On est jamais assez bon Français sauf à jouer la carte républicaine plus que les républicains ou celle d’une totale allégeance à la culture judéo chrétienne. On a besoin d’être accepté en tant qu’individus multiples. C’est le sens d’une société qu’on pourrait qualifier, non pas de métisse, mais de moderne.

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