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Diplomacy & Defense Think Tank News

INTERNATIONAL : L’extrême droite près du pouvoir en Autriche

Fondapol / Général - Wed, 30/11/2016 - 18:22

Norbert Hofer (FPÖ) affronte à nouveau l’écologiste Alexander Van der Bellen à l’élection présidentielle. VIENNE – correspondant Et soudain surgit Gertrude. Après près d’un an d’une campagne hors norme, qui vit l’extrême droite (FPÖ, Parti libéral d’Autriche) perdre la présidentielle de moins de 31000 voix le 22 mai, mais réussir à faire invalider le scrutin […]

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Lost in Transition: UN Mediation in Libya, Syria, and Yemen

European Peace Institute / News - Wed, 30/11/2016 - 16:50

The violence in the Middle East obfuscates the fact that there exists also a story of peace efforts across the region—a story of small successes, big frustrations, setbacks, and failures. Through these efforts, UN mediators have sought to achieve the often irreconcilable goals of ending violence while facilitating a political transition and reconciling the parties.

Building on the findings of papers previously published by IPI on UN mediation in Libya, Syria, and Yemen, this report draws crosscutting lessons for ongoing and future UN mediation in similarly complex and violent political transitions. These lessons are organized around five key challenges that mediators confront:

  • Mandate: Much of the success or failure of a mediation depends on the mandate. While mediators do not necessarily need a clear mandate from the beginning, their success depends on unequivocal support from the Security Council at certain key stages of their mediation. This lack of clarity and the perception that the end result—political transition—was a precondition for negotiation frustrated the processes in Libya and Syria.
  • Impartiality and inclusivity: It is neither possible nor always necessary for mediators to be completely impartial, but they must make proposals agreeable to the parties—a particular challenge during political transitions. Regarding inclusivity, every mediator is forced to make choices about who to include, and though any deficiencies generally involve leaving key actors out, sometimes a less inclusive process could have worked better.
  • Entry and consent: Finding a favorable entry point—a moment when the conflict is “ripe” for resolution—is a challenge for mediators. While in Syria the UN is often faulted for being late to the conflict, the UN’s early entry in Libya did not improve the chances of mediation. The case of Yemen, however, demonstrates how early, low-profile engagement can help develop more favorable entry points.
  • Strategy: Mediators face a dilemma in how to use cease-fires as conflict management tools; they can help build confidence among the parties, but they can also prolong the conflict by creating a tolerable stalemate. Cease-fires were only a minor part of the strategy of the mediators in all three countries. Greater emphasis on this mediation tool should be considered in future processes.
  • Leverage: The greatest challenge UN mediators faced in leveraging power is that they represented a multilateral organization made up of many member states with competing agendas. But mediators who are UN insiders can also work the system in their favor. There are also other forms of leverage available to them, such as personal prestige and informational power.

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Pourquoi le match Trump contre la Chine pourrait finalement être gagnant-gagnant

IRIS - Wed, 30/11/2016 - 15:11

30Si la Chine est actuellement l’un des pays les plus fermés aux investissements étrangers, l’élection de Donald Trump pourrait faire évoluer la situation.

Selon Bloomberg View, l’élection de Donald Trump à la tête des États-Unis est susceptible de créer de réelles opportunités économiques pour Pékin comme Washington. En forçant peu à peu la Chine à s’ouvrir aux capitaux étrangers, à la manière du Japon, la politique de Donald Trump pourrait-elle effectivement profiter aux deux économies ?

Jean-Vincent Brisset : En introduction et précision préalable à cet entretien, il me paraît important de mettre en avant quelques éléments. Donald Trump, au cours de sa campagne, a fait plusieurs déclarations contradictoires concernant la politique qu’il comptait mener vis-à-vis de la Chine. Il convient donc de préciser qu’on ignore ce qu’il fera. Si, à titre de précédents historiques, on revient sur les déclarations concernant la Chine d’Obama ou de Bush Jr en tant que candidats et les actions menées ensuite en tant que présidents, les différences sont colossales.

Cette situation impose une certaine forme d’humilité et pousse à rappeler qu’il ne s’agit, finalement, que d’une hypothèse.

Si Donald Trump respecte ses dernières déclarations et que cela crée une opportunité d’investissement américain en Chine, cela se fera davantage au profit de Pékin que de Washington. Investir en Chine reste en effet extrêmement complexe : ce n’est pas parce que la Chine autorise plus d’investissements étrangers qu’elle permet le fonctionnement de ces mêmes investissements. Nous avons déjà assisté à des situations où la Chine autorisait des investissements étrangers à la seule condition que tout ce qui était fabriqué sur son sol soit ensuite réexporté. De telles solutions lui permettaient d’éviter toute concurrence sur son marché intérieur tout en concurrençant les pays ayant investi chez elle.

Bloomberg View prend l’exemple du Japon et de la façon dont les États-Unis ont permis son ouverture. La comparaison, cependant, n’est pas tout à fait exacte. Il n’a jamais été reproché au Japon de manipuler sa monnaie. La période de contrefaçon japonaise était terminée depuis des lustres déjà quand Reagan a modifié sa politique à l’égard de l’archipel. En outre, le Japon était strictement dépendant des États-Unis d’un point de vue militaire. Cela n’a jamais été vrai pour la Chine. Comme vous le constatez et comme le souligne d’ailleurs l’article de Bloomberg View, les différences sont nombreuses.

L’hypothèse, évidemment, d’une ouverture réelle de la Chine aux capitaux étrangers est plus favorable aux États-Unis, mais seulement sur le court terme. Si la liberté d’investissement permettait de récupérer les bénéfices – comme ce serait le cas dans une situation d’ouverture totale –, elle conduirait probablement à un partage de compétences entre les États-Unis et la Chine. Ce partage existe déjà plus ou moins, mais il serait amplifié. Pour l’heure, cela se limite à de la désindustrialisation, mais cela pourrait aller beaucoup plus loin : pendant très longtemps, la Chine aura encore un désavantage compétitif dans certains domaines. Si l’encadrement et la capitalisation des industries implantées est autorisée, et ce pour fonctionner sur le marché chinois comme à l’exportation, cela impliquerait une montée en qualité et en compétitivité de la Chine. Par conséquent, les Occidentaux, et tout particulièrement les États-Unis, y perdraient. Nous avons besoin de la Chine, aujourd’hui, pour maintenir les prix à un niveau suffisamment bas. Si les tarifs et les droits de douanes augmentaient de façon brutale, on constaterait des hausses de prix violentes. Cela toucherait tout spécialement les biens de consommation immédiate, utilisés par la population la moins favorisée.

Encore une fois, si l’on se base sur les déclarations de Trump, la situation peut profiter aux États-Unis, sur le court terme. Concrètement, cela permettrait de réguler les prix sur certains biens de consommation de façon à ce qu’ils soient assez bas. Cela permettrait aussi de créer des emplois américains à l’expatriation, et donc de permettre une hausse de la production de biens de consommation directe. Mais, malheureusement, sur le long terme cela pose le risque d’une perte d’autonomie.

Une telle hypothèse vous paraît-elle crédible, cependant ? Dans quelle mesure la Chine est-elle prête à faire preuve de plus d’ouverture ? Que risque-t-elle, si elle s’entête à verrouiller son marché intérieur ?

Il est difficile de dire que la Chine est prête à davantage d’ouverture. A l’heure actuelle, le marché de l’emploi chinois est extrêmement tendu pour les gens qualifiés. La Chine fait face à un gros déficit de personnel qualifié. Cela provoque d’ores et déjà des hausses de prix. L’envoi d’expatriés donnerait lieu à des conflits que les Chinois ne supporteraient pas. Il ne faut pas non plus oublier les problèmes de prérogatives que cela pourrait créer, entre Chinois et non-Chinois. A l’heure actuelle, dans les joint-ventures (coentreprises), la Chine impose toujours un directeur chinois.

Si cette règle venait à être supprimée – ce qui serait finalement l’aboutissement de l’ouverture de la Chine et de son marché – cela engendrerait de réels problèmes sociaux. Tout particulièrement dans une classe sociale privilégiée, proche de la classe dirigeante et prompte à la colère quand elle ne récupère pas sa part du gâteau. Il y a donc un ferment d’instabilité sociale que les Chinois craignent beaucoup.

En outre, ce que les Chinois autorisent le plus facilement aujourd’hui, c’est l’implantation d’industries dans les zones les plus défavorisées. Ils n’appellent pas à l’implantation d’entreprises étrangères dans les régions côtières ou les zones plus aisées. Or, dans une situation de liberté plus absolue d’investissement, des entreprises américaines auraient davantage tendance à investir du côté de Shanghai, de Canton ou de Ningbo que du côté du Xinjiang. Concrètement, cela apporterait plus de déséquilibre à une situation d’ores et déjà déséquilibrée. Or, on constate que Xi Jinping semble avoir des difficultés à contrôler son pays. Il est obligé d’avoir recours à la lutte anti-corruption et à l’arrestation d’individus d’importance, ainsi que de prôner un nationalisme fort. Tous ces éléments montrent ses soucis de gouvernance. Le principal problème des dirigeants chinois, et ce depuis la période des empereurs, a toujours été la paix sociale – ou au moins l’absence de conflit. Trop d’ouverture amènerait probablement des conflits : cela signifierait libéraliser un système qui l’est déjà considérablement aux yeux des Chinois et, surtout, créer un système libéral à deux vitesses. D’une part, on aurait le système libéral des étrangers et d’autre part le système libéral des Chinois. Le secteur d’État, qui a de gros soucis et qui représente 20 à 25% des employés chinois, se retrouverait encore plus en porte-à-faux qu’il ne l’est déjà.

Une trop grande ouverture engendrerait donc une certaine instabilité sociale. Depuis 20 siècles, pendant toute l’histoire de la Chine donc, l’ouverture a été perçue comme une menace. Il est peu probable que cela change du jour au lendemain.

À quoi pourrait ressembler le commerce mondial, si la ligne chinoise évoluait effectivement ? Pour qui cela s’avèrerait préjudiciable ?

Cela impliquerait une modification très lourde qu’il faudrait mesurer branche par branche, dans chaque secteur. Nous avons d’ores et déjà accepté une telle évolution – pratiquement achevée – dans le cadre de certains domaines (chaussures, écrans plats, etc.). En dépit des tarifs douaniers, il n’existe plus – par exemple – d’écrans plats qui ne soient pas en provenance de Chine. Au niveau mondial, donc, il y a quelques domaines où cette évolution est réelle. Du fait de sa dimension, très limitée, ça s’est fait sans trop de dommages. Si cette évolution prend une dimension plus large, cela devient difficile à imaginer. On peut penser que le commerce automobile serait très largement impacté, au détriment du Japon et de l’Europe. Dans l’aéronautique et l’aviation de ligne, ce serait très probablement le cas aussi. Les marchés chinois et américain se fermeraient de facto à Airbus et la concurrence mondiale serait beaucoup plus sévère.

Certains analystes estiment que si Donald Trump ferme complètement les frontières, la Chine va inonder le marché européen et pratiquer encore plus le dumping. C’est possible. Encore une fois, nous ignorons complètement ce que fera Donald Trump. Nous ne le saurons pas avant plusieurs mois. In fine, tout cela relève beaucoup du putatif.

Football. Les investissements chinois, « un mouvement lancé par le haut »

IRIS - Wed, 30/11/2016 - 14:53

Entretien avec Pascal Boniface, géopolitologue. Ce dernier nous donne des indications sur la démarche des Chinois et de leurs investissements dans le football, en France.

Que cherche la Chine à travers des investissements dans les clubs de football français et, plus largement, européen ?

Il y a à la fois la Chine et les Chinois. Les investissements que nous évoquons ne sont pas ceux de l’État chinois. On a très bien vu ce que le Qatar recherchait avec le Paris Saint-Germain, dans le cadre d’un investissement étatique. Là, ce sont des entreprises privées chinoises. Et, en même temps, ce ne sont pas uniquement des initiatives individuelles, car il y a une sorte de mouvement lancé par le haut, par le président Xi Jinping qui invite à s’intéresser au football au niveau national et international. Et on peut penser que les différents investisseurs, dans leur diversité, le font à titre personnel, mais aussi en se disant que c’est une bonne façon de se faire bien voir du président. Donc, ce n’est pas individuel comme pour Rybolovlev à Monaco, et pas tout à fait étatique comme dans le cas du Qatar à Paris. On est un peu dans un entre-deux. La politique étatique est en arrière-fond, mais elle ne sous-tend pas chaque investisseur.

On peut parler d’incitation gouvernementale ?

Très clairement, car le président Xi Jinping a lancé un grand plan national du football, dans le but de faire de la Chine, une puissance de ce sport. Tout simplement parce que pour la Chine, dont l’ambition est d’être la première puissance mondiale, ne pas exister dans le sport est une sorte d’anomalie. Les Chinois n’ont été qualifiés qu’une seule fois pour la Coupe du monde, en 2002, au Japon et en Corée, et ils ont été éliminés au premier tour. Le président Xi Jinping sait très bien que le rayonnement de son pays doit être multifacettes et pas seulement économique. Ce qui a été fait pour les Jeux de Pékin, en pesant sur le tableau des médailles, en était déjà une démonstration. Mais on ne peut pas être une grande puissance sportive si on n’apparaît pas sur les écrans radars du football.

Comme dans le cas du Qatar, il y a une démarche construite, dans le but d’obtenir l’organisation de la Coupe du monde ?

Tant pour la Chine que pour le Qatar, malgré leurs différences de taille, de poids stratégique, de démographie, il est plus facile d’organiser la Coupe du monde que de la gagner. Parce que gagner une Coupe du monde est un effort sur le très très très long terme, aléatoire, alors qu’on a estimé légitime que la Coupe du monde soit organisée dans un pays musulman où elle ne l’avait jamais été. Par ailleurs, par définition on estime normal que le plus grand pays du monde ne reste pas à l’écart du plus grand rendez-vous. Par conséquent, on peut considérer qu’il est peu probable que la Chine gagne la Coupe du monde 2018, pour laquelle elle n’est pas sûre d’être qualifiée, ni celle de 2022 et 2026, en revanche, il est plus que probable qu’elle l’organise en 2030.

Les investisseurs chinois vous semblent-ils fiables et durables ?

Il y a autant de réponses que d’investisseurs. Car tous, même s’il y a une incitation étatique, répondent à des objectifs privés. Quand le Qatar rachète le PSG, c’est un fonds d’investissement, mais c’est l’État du Qatar en fait. On sait qu’avant 2022, rien ne bougera car c’est une priorité nationale et internationale pour le Qatar. Lorsque des investisseurs privés viennent en France parce qu’ils pensent faire une bonne opération, et se faire bien voir de Xi Jinping, on ne sait pas quels peuvent être leurs revers de fortune, l’avenir de leurs propres entreprises. Il y a donc une part d’aléatoire, comme dans le cas de Monaco avec des fonds d’une autre provenance, mais avec déjà trois changements d’orientation stratégiques. Mais ce que l’on voit, correspondant à la montée en puissance globale de la Chine, c’est qu’il y a des capacités d’investissements très fortes, et qu’en plus, les clubs français sont peu chers par rapport à leur potentiel de développement. Investir dans un club français, c’est à la fois être dans l’air du temps à Pékin, se faire plaisir si on est passionné de football, se distinguer de ses concurrents en ayant quelque chose qu’ils n’ont pas, car un club de football est une sorte de plume au chapeau comme peut l’être une propriété viticole. Il y a un peu un effet nobiliaire, « show off ».

Y-a-t-il un risque de sino-dépendance pour le football français ?

Je ne crois pas. Il y a là un effet levier car cela concerne plusieurs clubs. Mais en même temps, ce ne sont pas des clubs phares. On ne parle pas de l’OM. À Marseille, le ticket d’entrée était tout autre et les attentes du public seront immédiates. Alors qu’à Sochaux, Auxerre ou Nancy, c’est plus accessible, et il y a plus de temps pour agir. Donc, vous pouvez très bien avoir des gens qui vont réussir, un qui va abandonner en cours de route parce qu’il n’aura pas de retour sur investissement ou qu’il n’aura pas la patience d’attendre.

La logique n’est toutefois pas toujours celle d’un rachat…

Non, on l’a vu à Lyon notamment où Jean-Michel Aulas élargit son capital tout en conservant le contrôle.

La FFF et la LFP ouvrent un bureau à Pékin début 2017…

C’est une excellente stratégie que d’anticiper sur le mouvement et de se positionner immédiatement sur le marché le plus prometteur. Parce que le football chinois se développe non seulement au plan masculin, mais également au plan féminin. Et vu l’appétit des Chinois pour le jeu, leur retard en termes de structures, de formation, de contrôle de la compétition après des années de pourrissement par la corruption, combattue par le président dans ce domaine comme dans d’autres, il y a là, une terre d’avenir.

Les capitaux chinois sont-ils aujourd’hui au-dessus de tout soupçon ?

À peu près oui. Je pense que le GAFI (Groupe d’Action FInancière qui lutte notamment contre le blanchiment) et la DNCG (Direction Nationale du Contrôle de Gestion) regardent ce qu’il se passe en termes d’investissements. Les Chinois et Xi Jinping n’ont de toute façon pas envie d’avoir un scandale sur le dos sur quelque chose d’aussi visible que le football, car l’effet boomerang serait terrible.

Neubelebung der konventionellen Rüstungskontrolle in Europa

SWP - Wed, 30/11/2016 - 13:49

Ende September 2016 endete die fünfte Überprüfungskonferenz des Vertrags über konventionelle Streitkräfte in Europa (KSE-Vertrag) in Wien ohne greifbares Ergebnis. Russland, das die Implementierung des Vertrags Ende 2007 suspendiert hat, nahm nicht teil. Auch die baltischen Republiken und andere Nato-Staaten gehören dem KSE-Vertrag nicht an. Erneut wurde deutlich, dass er keinen wirksamen Beitrag mehr leistet, um für militärische Zurückhaltung und Berechenbarkeit in einem Europa zu sorgen, das von neuen Konflikten, einem konfrontativen Sicherheitsverständnis und der Gefahr militärischer Eskalation gekennzeichnet ist. Deshalb hatte der deutsche Außenminister Frank-Walter Steinmeier Ende August 2016 vorgeschlagen, einen strukturierten Dialog darüber zu führen, wie konventionelle Rüstungskontrolle wiederbelebt werden kann. Der Vorschlag wird von 14 europäischen Staaten unterstützt. Bisher besteht aber noch keine Klarheit über die politischen Voraussetzungen, die militärische Substanz und den rechtlichen Rahmen etwaiger Neuregelungen. Es ist an der Zeit, darüber nachzudenken, sollen Glaubwürdigkeit und Nachhaltigkeit der Initiative gewahrt werden.

Test

Hanns-Seidel-Stiftung - Wed, 30/11/2016 - 13:00

Zauberwort eFood: Lebensmittel aus dem Netz

Hanns-Seidel-Stiftung - Wed, 30/11/2016 - 11:13
Frische Lebensmittel online bestellen? Die letzte Bastion des Einzelhandels wird zunehmend von Online-Händlern übernommen. Neben den Versandriesen wie Amazon drängen auch viele Startups wie "Emmas-Enkel" mit unterschiedlichen, praktischen Angeboten in den Markt. In den nächsten zehn Jahren geht die Branche von einer Verdoppelung ihres Umsatzes aus. Konservativ geschätzt.

29 November 2016: Roundtable discussion on the occassion of the book publication by professor Zafiris Tzannatos entitled: “Greece of Memoranda: 2010-2012. The numbers, the programme and the international experience from 1980″.

ELIAMEP - Wed, 30/11/2016 - 11:01

A roundtable discussion was organised by The Crisis Observatory of the Hellenic Foundation for European and Foreign Policy (ELIAMEP) on November 29th on the occassion of the book publication by professor Zafiris Tzannatos entitled: “Greece of Memoranda: 2010-2012. The numbers, the programme and the international experience from 1980″.

The discussion was coordinated by Professor Loukas Tsoukalis, and was held at ELIAMEP’s offices with the participation of academics, researchers and representatives of social organizations.

Las elecciones legislativas de Marruecos de 2016: contexto y lecturas

Real Instituto Elcano - Wed, 30/11/2016 - 05:54
ARI 82/2016 - 30/11/2016
Bernabé López García y Miguel Hernando de Larramendi

El 7 de octubre de 2016 el Partido de la Justicia y el Desarrollo revalidó su victoria en las elecciones legislativas de Marruecos.

Neubelebung der konventionellen Rüstungskontrolle in Europa

SWP - Wed, 30/11/2016 - 01:00

Ende September 2016 endete die fünfte Überprüfungskonferenz des Vertrags über konventionelle Streitkräfte in Europa (KSE-Vertrag) in Wien ohne greifbares Ergebnis. Russland, das die Implementierung des Vertrags Ende 2007 suspendiert hat, nahm nicht teil. Auch die baltischen Republiken und andere Nato-Staaten gehören dem KSE-Vertrag nicht an. Erneut wurde deutlich, dass er keinen wirksamen Beitrag mehr leistet, um für militärische Zurückhaltung und Berechenbarkeit in einem Europa zu sorgen, das von neuen Konflikten, einem konfrontativen Sicherheitsverständnis und der Gefahr militärischer Eskalation gekennzeichnet ist. Deshalb hatte der deutsche Außenminister Frank-Walter Steinmeier Ende August 2016 vorgeschlagen, einen strukturierten Dialog darüber zu führen, wie konventionelle Rüstungskontrolle wiederbelebt werden kann. Der Vorschlag wird von 14 europäischen Staaten unterstützt. Bisher besteht aber noch keine Klarheit über die politischen Voraussetzungen, die militärische Substanz und den rechtlichen Rahmen etwaiger Neuregelungen. Es ist an der Zeit, darüber nachzudenken, sollen Glaubwürdigkeit und Nachhaltigkeit der Initiative gewahrt werden.

Haushaltsnahe Dienstleistungen als Instrument der Familienförderung

Konrad Adenauer Stiftung - Wed, 30/11/2016 - 00:00
Der Bedarf an haushaltsnahen Dienstleistungen ist gestiegen und wird aufgrund der zunehmenden Berufstätigkeit beider Eltern weiter steigen. Die Entwicklung eines regulären Markts für haushaltsnahe Dienste könnte neue sozialversicherungspflichtige Arbeitsplätze für einfach Qualifizierte schaffen. Eine wichtige Vermittlungsfunktion haben hierbei Dienstleistungsagenturen, die als Arbeitgeber Tätigkeiten haushaltsübergreifend organisieren und weiterbilden. Das europäische Ausland hat dazu interessante Modelle entwickelt.

Leseprobe: Im Anfang war das Reformationsjubiläum

Konrad Adenauer Stiftung - Wed, 30/11/2016 - 00:00
Das unaufhörliche Feiern von runden Jahrestagen, wie es den westlichen Kulturbetrieb heute kennzeichnet, „verdankt“ sich der Reformation. Es ging aus den Reformationsjubiläen hervor, die sich immer mehr zu „Luther-Events“ entwickelten. Dabei war das jeweilige Lutherbild stets ein Spiegel des Zeitgeistes.

« La France est-elle laïque ? » – 3 questions à Jean-Louis Bianco

IRIS - Tue, 29/11/2016 - 15:47

Jean-Louis Bianco, Secrétaire général de l’Elysée de 1982 à 1991, puis ministre des Affaires sociales et ministre de l’Équipement, est président de l’Observatoire de la laïcité. Il répond à mes questions à l’occasion de la parution de l’ouvrage La France est-elle laïque ? aux éditions de l’Atelier.

Vous écrivez que la laïcité s’est toujours voulue émancipatrice. On a pourtant l’impression d’être de plus en plus face à une laïcité d’interdiction…

Durant les trente dernières années, nous avons sans doute, collectivement, cru que la laïcité était une évidence pour tous, que sa définition ne faisait l’objet d’aucune confusion ou contestation. En réalité, en abandonnant ce travail de pédagogie et d’explicitation de la laïcité sur le terrain, nous avons effectivement laissé le champ libre dans le débat public à l’instrumentalisation de ce principe. D’outil de rassemblement, il est devenu pour certains un outil politique de stigmatisation ou d’exclusion. À l’étranger, la laïcité française est également souvent perçue comme un principe d’interdiction, alors qu’elle est d’abord un principe de liberté et doit le rester. C’est cela que j’ai voulu rappeler dans ce livre. La laïcité telle que définie juridiquement n’est pas un interdit mais un formidable outil d’émancipation nous permettant de créer du commun au-delà de nos appartenances propres.

Quelle analogie dressez-vous entre les débats de 1905, sur l’interdiction de la soutane dans l’espace public, et les débats contemporains ?

Au début du XXème siècle, le pays connaît un conflit très fort entre une France « fille aînée de l’Eglise » et une France qui se réclame de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789. Les processions religieuses catholiques, par ailleurs très politisées, étaient extrêmement courantes.  Lors des débats parlementaires de la loi de 1905, certaines proposent leur interdiction, comme celle du port de vêtements religieux dans la rue. Aristide Briand s’y oppose et déclare : « Le silence du projet de loi [à ce sujet] n’a pas été le résultat d’une omission mais bien au contraire d’une délibération mûrement réfléchie. Il a paru que ce serait encourir, pour un résultat plus que problématique, le reproche d’intolérance et même s’exposer à un danger plus grave encore, le ridicule, que de vouloir par une loi qui se donne pour but d’instaurer dans ce pays un régime de liberté (…) imposer (…) l’obligation de modifier la coupe de ses vêtements. » À propos de la soutane, obsession de l’époque, il répond : « La soutane une fois supprimée, [vous pouvez] être sûr que si l’Église devait y trouver son intérêt, l’ingéniosité combinée des prêtres et des tailleurs aurait tôt fait de créer un vêtement nouveau, qui ne serait plus une soutane. » Aujourd’hui, ce n’est plus le catholicisme mais l’islam qui est en cause. Mais on retrouve l’enjeu du signe religieux représenté par le vêtement. Depuis les années 1990, alors que la France continue de se séculariser, nous constatons en effet une augmentation du port de signes religieux, en particulier le voile. Les raisons de cette augmentation sont multiples. Mais nombreux sont les élus qui, aujourd’hui, proposent d’interdire le voile dans l’espace public. En réalité, en cédant aux surenchères et en transformant la laïcité en interdit subjectif, nous ne ferions que renforcer les raisons d’un repli communautaire, qu’alimenter un discours victimaire, et en conséquence les provocations et extrémismes religieux et politiques. C’est pourquoi le ministre de l’instruction publique, Jean-Baptiste Bienvenu-Martin, déclare en 1905 que l’interdiction du vêtement religieux constituerait « une rigueur inutile, susceptible d’être exploitée contre la séparation elle-même. »

Comment le discours décliniste met en cause les acquis de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 ?

À travers la question de l’islam, la question sociale, la question de l’identité, se fait jour une vision de la laïcité qui est en rupture avec les trois piliers historiques – liberté, égalité, fraternité. Ce n’est plus le vieux débat entre Combes et Briand, entre une laïcité anticléricale, voire antireligieuse, et une laïcité d’apaisement. Consciemment ou inconsciemment, ce qui est en jeu, c’est une autre vision des libertés que celles qui sont garanties depuis la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789. Cela commence en effet par la pénétration du discours décliniste. Celui-ci offre une justification à la peur de l’islam, qui se traduit par des propositions de loi « d’interdiction » qui lui sont spécifiques et qui remettent en cause certains acquis de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789. Nous avons ainsi eu droit au roman-photo de l’été 2016, « l’affaire du burkini ». Les médias se sont enflammés, les maires ont multiplié les arrêtés anti-burkini, et chaque responsable politique y est allé de sa petite déclaration. Certains, y compris à gauche, n’ont pas manqué de jeter de l’huile sur le feu. Nous avons été la risée du monde entier. Comme s’il n’y avait aucun sujet plus important à débattre. Comme si les policiers n’avaient pas mieux à faire que d’épier les délinquantes, à l’instar de l’adjudant Cruchot dans le Gendarme de Saint-Tropez. Il n’y a pourtant pas de « tenue laïque ». Chacun s’habille comme il l’entend dès lors que cela ne trouble pas l’ordre public. C’est uniquement dans ce cas qu’un maire peut prendre, sous le contrôle du juge, des mesures de police. Ces dernières doivent être nécessaires, adaptées et proportionnées. Il convient de soigneusement distinguer le trouble objectif à l’ordre public qui constitue une limite légale à la liberté d’aller et venir, à la liberté de conscience et de manifester sa religion, d’une perception subjective qui ne saurait en tant que telle justifier une atteinte à cette liberté. Je le répète, ceux qui pratiquent une police du vêtement provoqueront des replis communautaires contraires à l’objectif de la laïcité. Ce type d’interdictions est contraire à l’article 10 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen qui dispose que « nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi », mais aussi à l’article 1er de la Constitution qui proclame que « la République respecte toutes les croyances », et à l’article 9 de la Convention européenne des droits de l’homme qui n’autorise que des restrictions justifiées.

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