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Centre Thucydide

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Le Centre Thucydide - analyse et recherche en relations internationales - est un institut de recherche de l'Université Panthéon - Assas (Paris II). Il publie l' Annuaire français de relations internationales (revue aux Editions Bruylant) qui rassemble chaque année, dans un esprit pluridisciplinaire, les contributions de spécialistes, universitaires et chercheurs, diplomates, experts, français ou étrangers. Il publie également en liaison avec le Sociological Association of the UAE, la collection Global Undestanding Series (LGDJ). Le Centre Thucydide se consacre en général aux relations politiques internationales et en particulier aux questions de sécurité internationale. Il est dirigé depuis sa fondation en 1999 par Serge SUR.
Mis à jour : il y a 2 mois 3 semaines

Remise du prix Albert Thibaudet 2016

jeu, 09/06/2016 - 19:02

Le prix Albert Thibaudet a été attribué cette année à l'ouvrage de Olivier Zajec, "Nicholas John Spykman, l'invention de la géopolitique américaine : Un itinéraire intellectuel aux origines paradoxales de la théorie réaliste des relations internationales " PU Paris-Sorbonne, mars 2016.

Ont également obtenu des voix : Christophe Bellon, "Aristide Briand ", Editions du CNRS, mars 2016 ; Guillemette Crouzet, "Genèses du Moyen Orient : Le Golfe persique à l'âge des impérialismes (1800-1914)", Champ Vallon, Paris, octobre 2015.

Le Jury souligne la qualité d'ensemble des ouvrages en compétition cette année. Leur liste figure sur le site "afri-ct.org". Les notes de lecture établies au sujet des quatorze ouvrages initialement retenus seront publiées dans l'AFRI 2017.

Le prix Thibaudet sera remis le 21 juin 2016 à 18 h, à l'appartement décanal du Centre Panthéon, par Antoine Compagnon, président du Jury, dans le cadre de la réception de sortie de l'AFRI 2016.

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Le Panarabisme

lun, 06/06/2016 - 12:35

Article rédigé pour le web-documentaire « Vous avez dit Arabe ? » qui sera publié par l'Institut du Monde Arabe (Paris) en septembre 2016.

Durant la Première guerre mondiale, les Britanniques et les Français avaient instrumentalisé le nationalisme arabe. Dès 1916, ils avaient prévu avec les Accords Sykes-Picot de se partager les dépouilles de l'Empire ottoman dans l'Orient arabe ; cependant, ils avaient aussi envoyé des émissaires – dont Lawrence d'Arabie – auprès des Arabes pour les inciter à se révolter contre l'Empire avec la promesse illusoire qu'un grand Etat arabe indépendant serait créé après le conflit....

Le développement des pays arabes du Golfe

lun, 06/06/2016 - 12:31

Article rédigé pour le web-documentaire « Vous avez dit Arabe ? » qui sera publié par l'Institut du monde arabe (Paris) en septembre 2016.

Le roi Ibn Saoud, fondateur du royaume d'Arabie Saoudite, aurait préféré que les Occidentaux y cherchassent de l'eau plutôt que du pétrole. Pourtant les importantes découvertes de pétrole dans le Golfe dans les années 1930 changèrent non seulement le destin de la région, mais également la face du monde.
Auparavant, la situation économique des pays arabes du Golfe n'était guère enviable. L'Arabie Saoudite avait des problèmes de trésorerie : sa principale source de revenus, le pèlerinage à La Mecque, s'était tarie avec la crise économique des années 1930....

Islam et politique

lun, 06/06/2016 - 12:23

Article rédigé pour le web-documentaire « Vous avez dit Arabe ? » qui sera publié par l'Institut du monde arabe (Paris) en septembre 2016.

Aux origines de l'islam, religion et politique étaient déjà étroitement liées. À la fois chef religieux, politique et militaire, le prophète Muhammad posa les bases d'un régime politique qui, à sa mort en 632, contrôlait la péninsule Arabique. Ceci donna naissance au califat musulman, dans lequel le calife détenait à la fois le pouvoir temporel et le pouvoir spirituel. L'expansion de l'islam allait alors de pair avec les conquêtes territoriales du califat. Mais les rivalités entre musulmans affaiblirent progressivement l'institution califale, sous le règne des Omeyyades (661-750) et des Abbassides (750-1258), si bien que dès le Xe siècle, elle n'avait plus qu'un rôle symbolique : son autorité temporelle lui avait été confisquée par les émirs et sultans ; son autorité spirituelle, bien que reconnue par beaucoup de sunnites, était rejetée par une partie des musulmans, notamment les shiites.

Les ressources naturelles des pays arabes

lun, 06/06/2016 - 11:47

Encadré rédigé pour le web-documentaire « Vous avez dit Arabe ? » qui sera publié par l'Institut du Monde Arabe (Paris) en septembre 2016.

Avant que ne se développe l'exploitation des hydrocarbures au XXe siècle, le monde arabe ne semblait pas disposer d'importantes ressources naturelles. Alors que peu de terres fertiles y côtoient de vastes étendues désertiques, l'eau y demeura longtemps la richesse naturelle la plus convoitée. Historiquement, les régions arabes les plus prospères étaient donc celles ayant accès à l'eau (Croissant fertile, Vallée du Nil et Andalousie arabe par exemple), tandis que les grandes régions désertiques étaient plus ou moins délaissées...

Jusqu'où ira Donald Trump ?

ven, 13/05/2016 - 17:17

Lorsque Donald Trump s'est lancé dans la course à la présidence des Etats-Unis en juin 2015, il était crédité de 4% des intentions de vote, et personne n'a cru qu'il pourrait l'emporter. Le magnat de l'immobilier, milliardaire et star de la téléréalité, a rapidement été placé dans la catégorie "showman", celle dans laquelle on trouve les personnages hauts en couleur des campagnes présidentielles (comme Herman Cain et Michele Bachmann, en 2012, ou, cette année, Ben Carson) qui marquent leur passage d'amusantes sorties dans les débats, avant de laisser la place aux challengers plus sérieux.
Or, contre toute attente, à l'encontre des estimations de toute la classe médiatique et politique américaine et étrangère, Donald Trump a grimpé dans les sondages, lentement mais sûrement, écrasant sur son passage les nombreux candidats, gouverneurs ou sénateurs, jugés capables de l'emporter...

Article publié dans l'Express.fr, le 12 mai 2016.

PRIX ALBERT THIBAUDET 2016

mar, 03/05/2016 - 07:46


Le Jury du prix Albert Thibaudet s'est réuni le 3 mai 2016.

Il a retenu en première sélection pour l'attribution du prix 2016 les ouvrages référencés dans le compte-rendu en pièce-jointe.

Ami, ennemi : Le politique selon Carl Schmitt

mar, 12/04/2016 - 23:35

Extrait de Carl Schmitt. Concepts et usages, CNRS Biblis, 2014.

Carl Schmitt est un auteur et un penseur considérable. Longtemps sulfureux en raison d'un passé et d'engagements inquiétants, presque mis à l'index, puis confidentiel à partir de l'intérêt de quelques chercheurs éclairés, et non des moindres, il est désormais l'objet d'études et de commentaires multiples. Il rejoint ainsi un panthéon doctrinal, intemporel, dans lequel bien et mal sont mis à l'écart au profit de la disputatio intellectuelle. Sans être réhabilité, et il n'a pas à l'être, il peut faire l'objet de discussions qui dépassent sa biographie au profit de ses analyses et ses thèses. Il ne convient pas de les disqualifier, mais de les discuter. On n'entrera pas ici dans un examen minutieux des textes nombreux et divers, mais aussi évolutifs, de ce ratiocineur inspiré. On sait qu'il a adouci certains de ceux qui étaient les plus engagés, que leurs traductions ont pu également les voir évoluer.

Conférence : "Une nouvelle donne géopolitique au Moyen-Orient"

lun, 04/04/2016 - 17:00

De 17 h à 19 h,
Amphithéâtre IV, Centre Panthéon


Le Centre Thucydide - Analyse et recherche en relations internationales (Pôle international de l'Université Panthéon-Assas), organise la conférence :

Une nouvelle donne géopolitique au Moyen-Orient

Avec :

Pierre RAZOUX

Spécialiste reconnu du Proche et du Moyen-Orient

Pierre Razoux est directeur de recherche à l'IRSEM, Institut de Recherche Stratégique de l'Ecole Militaire du Ministère français de la Défense.
Chercheur associé à de nombreux think tanks, il écrit pour la presse internationale (New York Times, International Herald Tribune, Le Monde, Le Figaro), est fréquemment interviewé par les médias et donne régulièrement des conférences en Europe, en Amérique du Nord, en Afrique du Nord et au Moyen-Orient. Il est l'auteur de nombreux ouvrages de référence, dont "La guerre Iran-Irak – Première guerre du Golfe", paru aux éditions Perrin.


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L'INSTITUTION D'UNE PHASE JURIDICTIONNELLE DANS LE TRAITEMENT DE LA DEMANDE D'ASILE EN COTE D'IVOIRE

sam, 02/04/2016 - 19:50

L'hymne national ivoirien, l'Abidjanaise, qualifie la Côte d'Ivoire de « Terre d'Espérance », de « Pays de L'Hospitalité » et de « La Patrie de la vraie Fraternité », dont l'accueil des réfugiés seuls ou en groupe, en est l'une des manifestions.

Cette dimension de l'hospitalité ivoirienne ne fait aujourd'hui l'objet d'aucun doute au regard de la manière dont l'État ivoirien a progressivement élargi la définition du réfugié. La Côte d'Ivoire, en effet, ne s'est pas seulement contenté d'adhérer, le 8 décembre 19611, à la Convention de Genève du 28 juillet 1951 relative au statut des réfugiés, qui définit le réfugié comme « toute personne qui, craignant avec raison, d'être persécutée du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social et de ses opinions politiques, se trouve hors du pays dont elle a la nationalité et qui ne peut, ou, du fait de cette crainte, ne veut se réclamer de la protection de ce pays, ou qui, si elle n'a pas de nationalité et se trouve hors du pays dans lequel elle avait sa résidence habituelle à la suite de tels événements, ne peut, ou en raison de ladite crainte, ne veut y retourner » ; mais, elle a aussi, le 26 février 1998, ratifié la Convention de l'OUA régissant les aspects propres aux problèmes des réfugiés en Afrique, qui conçoit le réfugié comme « toute personne qui, du fait d'une agression, d'une occupation extérieure, d'une domination étrangère ou d'événements troublant gravement l'ordre public dans une partie ou dans la totalité de son pays d'origine ou du pays dont elle a la nationalité, est obligée de quitter sa résidence habituelle pour chercher refuge dans un autre endroit à l'extérieur de son pays d'origine ou du pays dont elle a la nationalité ». En plus de l'introduction de ces traités et les définitions du réfugié qu'ils consacrent dans l'ordre juridique interne, la Côte d'Ivoire a étendu sa protection, aux termes de l'article 12 de sa loi fondamentale du 1er août 2000, à « Toute personne persécutée en raison de ses convictions politiques, religieuses, philosophiques, ou de son appartenance ethnique peut bénéficier du droit d'asile sur le territoire de la République de Côte d'Ivoire, sous la condition de se conformer aux lois de la République ».

Conférence-débat "Le Conseil de sécurité, hier, aujourd'hui et demain"

lun, 14/03/2016 - 12:55

De 17 h à 19 h,
Amphithéâtre IV, Centre Panthéon


Organisée par le Centre Thucydide - Analyse et recherche en relations internationales et l'Association des Jeunes Internationalistes

LE CONSEIL DE SÉCURITÉ, HIER, AUJOURD'HUI ET DEMAIN

Avec la participation de :
Jean-Marc de La Sablière, Ambassadeur de France, ancien représentant à l'ONU et
Alexandra Novosseloff, chercheure invitée au Center on International Cooperation, Université de New York

A l'occasion de la parution récente de deux ouvrages : Jean-Marc de La Sablière, Le Conseil de sécurité des Nations Unies - Ambitions et limites (Larmier, 2015) ; Alexandra Novosseloff, Le Conseil de sécurité des Nations Unies - Entre impuissance et toute puissance (CNRS Biblis, 2016)

Retrouvez également l'évènement sur Facebook

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Rencontre avec le Docteur Denis Mukwege - Conflits et droits de la femme en République démocratique du Congo : comment sortir de l'impasse ?

jeu, 10/03/2016 - 19:30

à 19h30

Organisée par l'Association des Jeunes Internationalistes

Amphithéâtre Descartes - Université Paris-Sorbonne (Paris IV) - 17 Rue de la Sorbonne - 75005 Paris



Denis Mukwege, gynécologue en République démocratique du Congo devenu figure de la défense des droits des femmes, sera à la Sorbonne le 10 mars. Venez échanger avec ce personnage engagé et reconnu (prix Sakharov, prix des droits de l'homme des Nations Unies, nomination au prix Nobel de la paix...) et auquel le réalisateur Thierry Michel a consacré son film "L'homme qui répare les femmes" sorti en France le 17 février dernier.

Inscription obligatoire ici

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Les conclusions censurées de la Journée de l'IHEI sur « Les sources du droit international »

dim, 06/03/2016 - 23:59

Les conclusions censurées de la Journée de l'IHEI sur « Les sources du droit international »

Début 2015, l'IHEI a organisé une Journée, dans sa série « Grandes pages du droit international », sur « Les sources » du droit international. Il m'a été demandé par les organisateurs d'en présenter les conclusions, ce que j'ai fait. Puis j'en ai transmis le texte en vue de la publication prévue.

Je découvre aujourd'hui, dans l'ouvrage portant ce titre, publié aux éditions Pedone début 2016, que mes conclusions ont été purement et simplement oubliées, c'est à dire censurées, sans que j'en aie été informé. Si l'on n'entendait pas les publier, pourquoi me les demander ? Puisqu'on les a reçues, pourquoi ne pas m'indiquer qu'elles posaient problème aux organisateurs ?

Aussi je mets en ligne les conclusions rejetées, sans en changer une virgule, sur le site « afri-ct.org », site du Centre Thucydide. La liberté d'expression y est la règle. Apparemment, ces conclusions n'ont pas eu l'heur de plaire : peut-être un peu transgressives ? A chacun d'en juger, s'il a de l'intérêt pour le sujet et le temps de les lire. Les organisateurs me pardonneront – ou pas, mais je m'en soucie peu – d'avoir ainsi vendu la mèche.


Grandes pages du droit international

Les sources du droit international

11 février 2015

Conclusions

La doctrine, mode d'emploi

Serge Sur , Professeur émérite à l'Université Panthéon-Assas

L'exercice des conclusions est toujours périlleux, non pas tant parce qu'il s'adresse à un public fatigué qu'en raison de la suffisance qu'il semble impliquer : les contributeurs ont soigneusement mis au point leurs communications, approfondi leurs sujets, et se voient soumis aux propos en partie improvisés et superficiels d'un intervenant à l'attention plus ou moins relâchée ou bienveillante, désigné on ne sait pas trop pourquoi. En l'occurrence, c'est l'amitié des responsables de l'IHEI, organisateurs de cette deuxième journée consacrée aux Grandes pages du droit international, et plus précisément aux « sources » du droit international, qui les a conduits à me proposer les présentes conclusions, et la même amitié m'a interdit de me dérober .

Leur amitié a-t-elle été bien placée ? On en jugera. Le thème de la journée se développe sur deux registres à la fois, celui de la doctrine, celui des sources – registres au demeurant indissociables, puisque cette notion de « sources » est par essence doctrinale. Qu'espérer de nouveau en la matière ? A priori, rien de bon. Lorsque, voici plus de vingt-cinq ans, rentrant des Nations Unies, j'ai franchi les portes de cette université comme nouveau professeur, j'ai eu le sentiment de pénétrer dans un tombeau égyptien qui n'avait pas été ouvert depuis plusieurs millénaires. Fort heureusement, les choses ont changé, mais cette journée me ramène un peu en arrière, parce que les auteurs que l'on mentionne, le thème lui-même, ont quelque chose de muséographique.

Alors j'ai songé, en écoutant avec autant d'attention que possible les interventions et les débats, à ce merveilleux film, chef d'œuvre d'Alain Resnais, L'année dernière à Marienbad, et goûté le plaisir vénéneux de la répétition ou du retour en arrière : dans ce film hypnotique, un récitant qui est en même temps le personnage principal déroule une histoire indéfiniment revécue : « …et une fois de plus je m'avançais… le long de ces mêmes couloirs, à travers ces mêmes salles désertes… dans un passé de marbre, comme ces statues, cet hôtel lui-même, ses domestiques immobiles, muets, morts depuis longtemps sans doute, qui montent encore la garde à l'angle des couloirs, le long des galeries, dans les salles désertes… ». C'est que nos débats ouvrent des pages parfois jaunies et souvent parcourues. Faut-il les rouvrir ?

Au fond, si je dépasse la réaction hostile que suscite en moi le terme de « sources » - j'y reviendrai – la question de la journée est de se confronter à la doctrine. Question qui peut se dédoubler : D'abord, pourquoi se confronter à la doctrine ? N'a-t-elle pas gagné le droit de dormir dans les bibliothèques et nous celui de la respecter de loin ? Ensuite, comment se confronter à la doctrine ? Quelle place lui assigner, quel rôle lui reconnaître, à quoi peut-elle servir ? Un signe du malaise que suscitent en moi ces questions, parce que je m'intéresse davantage au droit positif qu'aux miroirs déformants que lui tend la doctrine, est que la réponse que je peux tenter d'esquisser inverse les deux branches : d'abord, comment se confronter, ensuite pourquoi le faire ? Une autre manière de présenter ces réponses est de distinguer une approche ludique et une approche dramatique. C'est ce qu'il faut maintenant expliquer.

Approche ludique

L'approche ludique est celle qui m'a dès l'abord tenté, et j'avoue que différentes métaphores musicales me sont venues rapidement à l'esprit. Plus sérieusement, car le jeu est chose très sérieuse, si l'on entreprend de se confronter à la doctrine, il convient de savoir à quel jeu on joue, quelles en sont les règles et donc de quelle manière on aborde les auteurs que l'on a choisis.

Le salon de musique

A la lecture du programme, j'avais songé que les conclusions pourraient revêtir un caractère dissonant, être en disharmonie avec la tonalité principale, ce que la musique mozartienne avait illustré avec le quatuor Les dissonances ou encore avec une pièce intitulée La plaisanterie musicale. En outre, une communication a traité longuement du silence de l'Etat – et, comme pour Mozart, le silence qui le suit n'est-il pas encore de lui ? Prolongeant la métaphore musicale, car en ce domaine il n'est pas de genre mineur, je pensais à Charles Trenet et à sa célèbre chanson « La Polka du Roi » :

« Voulez-vous danser Marquise …

« Votre perruque est malcommode

« Il faut vous en débarrasser

« - Hélas Monsieur je suis en cire

« Et vous vous êtes au musée Grévin

« Louis XIV ? Ah pauvre sire

« Nous ne sommes plus des humains… »

N'allions nous pas danser au musée Grévin, avec les ombres vaines de maîtres anciens qui ont tenté d'éclairer un monde qui n'est plus le nôtre, n'allions nous pas réveiller des débats scolastiques que l'on peut reproduire mais guère renouveler ? N'y aurait-il pas mieux à faire pour de jeunes chercheurs que de se replonger dans une exégèse savante de textes et d'auteurs sans doute importants mais qui ont écrit ce qu'ils avaient à écrire et dont le message a été depuis longtemps exploré ? « Oisive jeunesse, à tout asservie… ». N'y a t-il pas une meilleure image à donner du droit international que de savoir si Anzilotti est plus proche de Triepel que de Kelsen, ou si Triepel tient la porte à Quadri ? Que les participants et les lecteurs me pardonnent : toutes ces discussions me donnaient par avance un sentiment de « déjà vu », comme disent les Américains.

Revenant à ma propre jeunesse, je me souviens que nous étions alors mobilisés par des réflexions sur des mutations possibles du droit positif, éventuellement par la positivité ou non du jus cogens – déjà ! - et non par ce que pouvaient en penser Alfred Verdross et, faut-il le dire ? encore moins Erich Kaufmann. Nos réflexions étaient davantage tournées vers l'avenir. Elles étaient liées à la décolonisation, à la multiplication des nouveaux Etats et à leurs efforts pour faire du droit international l'instrument d'un changement structurel de la société internationale : construction et affermissement de jeunes souverainetés sur le plan économique et politique, processus dialectiques solidarisant à la fois « la communauté internationale des Etats dans son ensemble » et l'indépendance des nouveaux Etats…

Illusion en définitive, mais illusion formatrice par la critique d'elle même qu'elle a pu nourrir : on ne nous fera plus prendre des vessies pour des lanternes, du droit déclaratoire pour du droit obligatoire, de la rhétorique pour un raisonnement juridique, le discours sur le droit pour le droit, le droit du développement pour le développement, mélanger la sanctification du droit humanitaire et le respect du droit humanitaire, la CPI et la répression des grands criminels. On ne nous fera plus confondre analyse et militantisme, discussion et disqualification, avocats et juges. A ce propos, la doctrine peut-elle être considérée comme un objet en soi, et comme un objet juridique en soi ? Il faudra y revenir, mais pour l'instant il faut faire comme si, puisque c'est la partie imposée de l'exercice, un peu le présupposé de la journée – « Grandes pages du droit international », et non Grandes pages de la doctrine internationaliste, ou doctrine du, ou en droit international.

La salle de jeux

Si donc l'on entreprend de jouer plus sérieusement avec la doctrine, quel est l'enjeu de la partie, comment gagner, pour elle et pour ses lecteurs ? Au fond, parmi les multiples manières de l'aborder pour en tirer profit, on pourrait ici en retenir trois. L'une oriente vers le sacré, une autre dériverait d'une méthode socratique, et leur combinaison conduirait à une sorte de polythéisme doctrinal dans lequel chacun choisit ses propres Dieux ou exorcise ses démons préférés.


L'attitude sacralisante consiste à admirer certains auteurs, à scruter leurs écrits et leur pensée, à comparer leurs textes pour mesurer les variations, l'évolution et la maturation de leur doctrine, dans une attitude de soumission intellectuelle qui conduit l'exégète à se faire desservant des messes données au profit du grand auteur. Kelsen est particulièrement l'objet d'un culte de cette nature, et les critiques adressées à sa doctrine sont promptement relevées et réfutées par les fidèles. Pensons par exemple à Grigory Tunkin, juriste soviétique de l'époque brejnévienne, auteur d'un Droit international – Problèmes théoriques de bonne facture, qui survit à son contexte. Il a écrit en substance de la théorie pure du droit que d'un côté elle coupait le droit de la vivante réalité et de l'autre elle l'abîmait dans la pratique, faisant ainsi référence au rôle que Kelsen assigne à l'effectivité. On se doute que les Kelseniens ne l'entendent pas de cette oreille.


L'attitude socratique laïcise en quelque sorte la doctrine en la mettant en débat. On le sait, la méthode socratique, dont on ne sait trop ce qu'elle doit à Platon, consiste à approcher la vérité de façon dialectique, par miroirs interposés, comme si elle ne se dévoilait que par correction d'apparences successivement fautives, rectifiées par le maître du jeu qui fait tourner autour de lui hypothèses et réfutations. Ainsi le dialogue doctrinal rejette les idées fausses pour dévoiler enfin la juste pensée… Dialectique souvent illusoire toutefois, Socrate n'étant souvent pas moins sophiste que ceux qu'il critique et la solution étant, comme dans les procès de Moscou, déjà inscrite dans son esprit avant que le débat ne commence. Sa dialectique immobile n'est pas celle de Hegel, pour lequel la fleur est réfutée par le fruit comme le bouton est réfuté par la fleur. Les fruits socratiques ramènent plutôt à la psychologie de Socrate, et le débat doctrinal laisse chacun dans ses convictions établies.


La combinaison des deux aboutit à une sorte de polythéisme doctrinal. De grandes statues tenant de grands ouvrages dominent le paysage intellectuel du droit international et réclament des interprètes, des grands prêtres qui se tiennent en même temps prêts à exorciser les adversaires. N'a-t-on pas qualifié Kelsen « d'ange blanc » du droit international, tandis que Carl Schmitt en serait « l'ange noir » ? Ces statues silencieuses – « Interrogez un livre, il se taira, plein de dignité », écrivait Nietzsche – deviennent ventriloques grâce aux commentateurs. On peut même leur supposer, en fonction d'une immortalité relative appuyée sur la permanence du droit international et de sa problématique, une vie cachée. Pour boucler la boucle de l'approche ludique, revenons à une autre chanson de Charles Trenet, « Le jardin extraordinaire ».

« C'est un jardin extraordinaire

« On y voit aussi des statues

« Qui se tiennent tranquilles tout le jour dit-on

« Mais moi je sais que dès la nuit venue

« Elles s'en vont danser sur le gazon… »

On se doute bien que l'approche ludique de la doctrine n'épuise pas le sujet, peut-être même l'esquive en le tournant en plaisanterie – et la plaisanterie, comme La plaisanterie musicale de Mozart, n'est-elle pas un travail de deuil ? La doctrine mérite sans doute mieux que d'être enfermée dans un conservatoire, qui rapidement devient un musée, lui-même voué à se transformer en cimetière. L'approche ludique risque alors de s'autodétruire en faisant du droit international une passion triste, un dialogue des morts sans espoir et sans avenir, alors qu'il est un système et un instrument vivant, en prise quoi qu'on dise sur la régulation concrète des relations internationales, plus intéressant sans doute que ce que l'on dit de lui. Alors la doctrine ne doit pas être considérée comme un objet en soi, mais confrontée au droit positif et jugée par rapport à lui, dans une approche cette fois dramatique.

Approche dramatique

C'est cette approche ouverte et vivante qui me semble s'être imposée au cours des développements du jour. Créatif, dynamique, le droit international est passionnant. Cela ne signifie pas accord général et communion intellectuelle, et tout au contraire désaccords vigoureux sur des notions centrales du droit international, mais à partir du droit positif et non de spéculations doctrinales, ou plus précisément de la confrontation entre ces spéculations et le droit positif. On en prendra quelques exemples : la béance des « sources » ; la signification de l'article 38 du Statut de la CIJ ; les contradictions du jus cogens, l'un des enfants chéris de la doctrine, et enfin doctrine et démocratie, souvent un point aveugle de l'idéologie internationaliste, plus aristocratique que démocratique.

La béance des « sources »

Les « sources » : j'avoue ne pas comprendre de quoi on parle. Le terme, on le sait, est employé dans l'enseignement de la plupart des disciplines juridiques pour désigner les modes de formation des règles. Il n'est que rarement débattu, et l'on oppose « sources formelles » et « sources matérielles » pour distinguer les procédés techniques par lesquels les règles prennent corps et l'ensemble des motifs, forces, idéologies, objectifs qui informent le contenu desdites règles. C'est déjà une ambiguïté : n'a-t-on pas évoqué les sources qui irriguent d'autres sources, des sources quasi-formelles, voire formellement matérielles ? En outre, le terme n'est qu'une image, un peu infantile : La source des Dieux est une bande dessinée de Peyo, créateur de Johan et Pirlouit. Tout comme les fameux critères « formels » ou « matériels » qui évoquent la pelle et le râteau des bacs à sable, les sources – et pourquoi un pluriel ? - donnent à penser que les traités pourraient naître dans les choux et les coutumes dans les roses.

Les « sources », même si le droit positif y fait parfois référence, sont une approche imagée et non conceptuelle du droit. Or la doctrine internationaliste emploie fréquemment le terme, ce qui n'est pas sans signification : on parle de sources parce que l'on ne sait pas exactement d'où procède le droit international et que le brouillard du mot permet de garder à ce sujet une prudente neutralité. Au fond, la béance des sources provient du fait que la société internationale ne comporte pas de constitution, qui réglerait formellement les questions de la formation des règles et des principes directeurs d'un ordre public international. La Charte elle-même, dans laquelle certains aimeraient identifier l'équivalent ou le substitut d'une constitution, n'est qu'un traité, un droit dérivé des compétences fondamentales des Etats, et nullement un acte fondateur. C'est cette carence, cette absence d'une constitution ou d'instruments qui en tiennent lieu qui contribue à expliquer que l'on se raccroche à la doctrine.

La doctrine devient alors une sorte de substitut d'une constitution. Le droit international est l'un des plus anciens droits publics, antérieur aux constitutions écrites par exemple. Or en droit constitutionnel le rôle de la doctrine a été rapidement résorbé, parce que l'on peut se référer aux textes éclairés par la jurisprudence. La théorie des régimes politiques constitue certes toujours un guide d'analyse et de classification des constitutions, mais elle n'emprunte pas ses critères à un auteur particulier, elle résulte d'une combinaison de réflexions convergentes amorcées dès l'Antiquité. Pas d'équivalent pour la société internationale, où l'on débat toujours entre ordre ou désordre, anarchie ou domination, bric à brac ou système. Dans cette béance, la doctrine s'assigne pour mission de combler les manques. Y aurait-il un droit international d'auteur, comme il y a un cinéma d'auteurs ? La doctrine semble jouer En attendant Godot, l'anticiper, le dévoiler. Et pourtant il est là, avec l'article 38 § 1 du Statut de la Cour internationale, qui permet au droit positif de dépasser de façon élégante la question des sources.

L'article 38 § 1 du Statut de la CIJ, les « sources » et la substance du droit international

Cet article est souvent décrié. Voici quelques semaines, lors d'une autre Journée, sa mention a suscité l'hilarité de quelques docteurs engagés. Trop vieux ! Incapable de rendre raison de la riche moisson de normes internationales émergentes, qui arrivent de tous les horizons et submergent de leur rhétorique éclatante et progressiste traités et coutumes ! Il était facile de répondre – probablement pas de convaincre, mais error communis non fit jus – que l'article 38 § 1 n'a rien perdu de sa fraîcheur et qu'il contient une définition élégante et complète du droit international. Il le dit lui-même : il précise que la mission de la Cour est de régler « conformément au droit international » les différends d'ordre juridique qui lui sont soumis, et il développe la substance de ce droit : traités, coutumes, principes généraux de droit, et à titre auxiliaire ou subsidiaire jurisprudence et doctrine.

Au surplus l'article 38 § 1, texte de droit positif, est un miroir du droit coutumier qu'il ne fait qu'enregistrer. Il est donc plus ancien encore que ses contempteurs ne le dénoncent. Il définit d'un côté le droit international, qui n'est pas comme nombre de disciplines juridiques une construction doctrinale mais un concept de droit positif. Il décline de l'autre la substance du droit international, beaucoup plus qu'il n'en indique les « sources ». Relève du droit international tout et uniquement ce qui est contenu dans les traités, les coutumes et les principes généraux du droit, ou en dérive. Il ne revient pas à l'article 38 d'indiquer comment se forment les traités, sauf pour dire que ne sont applicables que les règles expressément reconnues par les Etats en litige. Quant à la coutume, contrairement à la théorie des deux éléments - pratique et opinio juris comme éléments formateurs de la règle - l'article 38 § 1 ne les envisage que comme preuve de l'existence d'une règle. En d'autres termes, la preuve de la coutume est dans la coutume, la substance commande l'existence.

Ces questions sont bien connues et il n'est guère inutile d'y insister, mais un bref rappel n'est peut-être pas inutile, tant une vulgate contraire continue de s'imposer. Peut-être parce que les livres d'enseignement dérivent d'autres livres, et non d'une lecture attentive des textes ? et même de la jurisprudence, puisque la Cour internationale a répété au cours des décennies récentes que « la substance du droit coutumier doit être recherchée… dans la pratique effective et dans l'opinio juris des Etats » (CIJ, Arrêt, 3 juin 1985, Plateau continental (Libye /Malte)). Substance et non origine… Des éléments de preuve ne sont pas des éléments de formation et ne désignent pas un processus d'apparition. Alors il reste exact que la coutume conserve en droit international cette part d'inconnu qui fait son charme et ouvre la voie à l'imagination doctrinale. Si l'article 38 § 1 comble la béance des prétendues « sources », il le fait par contournement ou implicite, laissant apparemment ouverte la question des fondements, des procédures ou des processus de formation.

Un enfant chéri de la doctrine : le jus cogens

Mais l'article 38 § 1 ne dit rien du jus cogens, et pas davantage des actes unilatéraux étatiques ou du droit dérivé des organisations internationales ? Il est donc incomplet et obsolète ? Nullement puisque, comme on sait, ces éléments sont implicitement contenus dans les coutumes ou les traités qui sont leur base juridique. Le jus cogens mérite un traitement à part, car un temps il a semblé bouleverser la hiérarchie des normes, promettre l'ascension juridique d'un ordre juridique international. Sans doute ses fonctions, son rôle dans l'architecture du droit international demeuraient équivoques : axiomatique ? constitutionnel ? ordre moral ? Si axiomatique, il serait une sorte de postulat nécessaire à l'existence et à la cohérence d'un système juridique international. Si constitutionnel, il fonderait de façon positive l'ensemble du droit international. Si ordre moral, il annulerait de façon transcendante actes et normes contraires à ses prescriptions et permettrait une répression rigoureuse des manquements qui l'affectent.

Même s'il continue à faire l'objet de nombreuses spéculations doctrinales voire de quelques obiter dicta jurisprudentiels et s'il jouit d'une flatteuse réputation, il faut bien dire que le jus cogens ne sert pas à grand chose. Au fond, il est resté une notion doctrinale, comme l'indique le terme de « norme impérative » que lui attribue la Convention de Vienne sur le droit des traités de 1969. Le droit positif n'emploie pas usuellement le terme de « norme », qui sent son Kelsen. Il en a peut-être eu besoin, sur le terrain de la politique juridique, lorsque sir Humphrey Waldock, rapporteur de la CDI sur le sujet, y a vu un concept qui relevait « de la lex lata d'aujourd'hui », même s'il fallait laisser la pratique développer la pleine teneur de la règle : c'était favoriser le consensus codificateur autour du projet d'articles sur le droit des traités, une habileté de diplomatie conventionnelle. Mais le jus cogens reste une noix creuse : personne ne peut aujourd'hui en indiquer le contenu et les normes candidates se voient aussitôt opposer des normes contraires – ainsi l'interdiction du recours à la force et la légitime défense…

Depuis près d'un demi-siècle, on a trouvé d'autres concepts et méthodes qui rendent inutile le jus cogens : obligations erga omnes, erga omnes partes, droit international pénal avec une répression internationale d'individus violant des obligations intransgressibles… En outre, la Convention de Vienne semble consacrer non pas une mais deux conceptions du jus cogens. La première, d'inspiration kantienne, est celle de l'article 53 de la Convention de Vienne. Elle est transcendante et stable, le ciel étoilé au-dessus de nos têtes et la loi morale dans notre cœur. La seconde, qui évoque plutôt Carl Schmitt, la décision politique inconditionnée et souveraine, est celle de l'article 64. Elle suppose l'apparition de nouvelles normes de jus cogens, donc transgressives, non pas stabilisatrices mais révolutionnaires, entraînant nullité et terminaison des normes contraires, un bouleversement de l'ordre juridique établi. Alors, un jus cogens organisateur et conservateur, ou un jus cogens agitateur et rebelle ? Mais, entre Kant et Carl Schmitt, les différences sont peut-être moins fortes qu'il n'y paraît.

Relisons un auteur qui a bien compris l'un et remarquablement anticipé l'autre, Henri Heine. Dans son ouvrage trop ignoré, De l'Allemagne (1853), qui prend le contre-pied du livre de Madame de Staël présentant une Allemagne rêveuse, romantique et pacifique, il souligne le caractère révolutionnaire de la philosophie kantienne, qu'il compare sur le plan de l'esprit à Robespierre sur le plan politique : « … Emmanuel Kant, ce grand démolisseur dans le domaine de la pensée, surpassa de beaucoup en terrorisme Maximilien Robespierre… il a pourtant avec lui quelques ressemblances… nous trouvons chez tous deux cette probité inexorable, tranchante, incommode, sans poésie ; et puis tous deux ont le même talent de défiance, que l'un traduit par le mot de critique et qu'il tourne contre les idées, tandis que l'autre l'emploie contre les hommes et l'appelle vertu républicaine… ». Ainsi la guillotine du jus cogens frappe, ou frapperait s'il existait, les normes contraires avec un couteau à double tranchant, kantien ou schmittien – mais toujours doctrinal, ou militant, et la différence est parfois bien mince.

Doctrine et démocratie

Si la démocratie est devenue le principe de légitimité dominant de l'organisation juridique des Etats, il n'en va pas de même sur le plan international, sauf par abus de langage ou par confusion intellectuelle – ainsi lorsque l'on qualifie l'Assemblée générale de l'ONU d'« organe démocratique » de la société internationale. Quant à la doctrine, dans son histoire et son action, elle est beaucoup plus aristocratique que démocratique. Au mieux, elle se vit comme un collège de sages destiné à guider les peuples vers l'harmonie par des règles utiles à tous, peuples enfants ou aveugles qui ont besoin d'être éclairés, gouvernements mal inspirés ou raisonnant à court terme qui doivent être canalisés – si l'Institut de droit international gouvernait le monde, celui-ci ne serait-il pas unifié et pacifié ? On a évoqué, au-delà de Georges Scelle, le droit spontané de Roberto Ago, un droit qui sourd des nécessités de la vie en commun – mais il appartient aux sages de le discerner, le qualifier, le formuler… Où sont la libre décision, la conscience claire, la volonté collective qui sont les concepts de la démocratie ?

Lorsque la doctrine peut développer son influence, et elle cherche à le faire – comme le notait George Orwell, le rêve des intellectuels a toujours été de s'emparer du fouet – ce n'est guère par la démocratie mais par des voies détournées. Même la doctrine militante des droits de l'homme n'y échappe pas, parce qu'elle travaille par le biais de minorités agissantes, ONG et/ou universitaires qui s'autodésignent en promoteurs ou gardiens de normes qu'ils posent comme transcendantes, sans guère se soucier des formes démocratiques de l'action politique, voire s'insurgeant contre elles. Le droit transcendant auxquelles elles se réfèrent conduit d'abord à un Etat de droit, ensuite à un état de droit - c'est à dire qu'il prétend dissoudre la politique dans le droit, et les Etats dans un réseau normatif au centre duquel figurerait un individu universel et abstrait. Doté de droits multiples et intransgressibles, cet individu serait protégé par des juridictions, par une aristocratie d'hommes en noir, une sorte de collège d'ayatollahs bienveillants.

Mais le totalitarisme juridique reste un totalitarisme, il n'est pas la démocratie. Un exemple international pourrait être celui de la CDI, animée par les quelques universitaires qui y figurent : elle ne prépare plus de projets de convention soumis à la discussion d'Etats dont un bon nombre sont démocratiques. La méthode développée au cours des dernières décennies consiste à adopter des textes qui ne sont pas destinés à des conférences internationales d'adoption, mais simplement à rester dans le paysage juridique, avec un statut incertain qui, sait-on jamais, pourra devenir un statut coutumier ? Elément au passage de la submersion progressive du droit écrit, continental, par le droit coutumier, common law. Le projet sur la responsabilité internationale des Etats émanant de la CDI n'a ainsi été accepté par personne, mais il se peut que, un jour, la CIJ s'y réfère et qu'il accède de façon subreptice à la dignité coutumière, même si la pratique ne correspond pas à ses énoncés.

Le risque de ces tentatives est qu'elles soulignent le porte à faux entre doctrine et pratique juridique positive. Dans un arrêt récent, Obligation d'extrader ou de poursuivre (20 juillet 2012), la Cour a affirmé, sans démonstration, que cette obligation valait erga omnes partes. Elle mettait ainsi en œuvre sans le citer un article du projet de la CDI sur la responsabilité. Pour admettre que l'existence de telles obligations était de nature coutumière, la Cour aurait dû considérer la pratique des Etats, voire consulter les parties comme son règlement le lui prescrivait. Elle s'en est abstenue. Etait en cause la Convention de 1984 contre la torture. Quelques mois après cette décision, les Etats-Unis, parties à la convention, ont reconnu officiellement, et par plusieurs voies, s'être livrés à des actes de torture, notamment après les attentats du 11 Septembre puis l'invasion de l'Iraq en 2003. Mais ils n'ont pas entrepris de poursuites contre les responsables, et aucun des autres Etats parties à la Convention de 1984 ne leur a demandé de le faire ou sollicité d'extradition… Indifférence, hypocrisie, soumission, mais certainement pas démocratie.

dd

Qualifications aux fonctions de Maîtres de Conférence du Conseil National des Universités

lun, 22/02/2016 - 09:39

Le Centre Thucydide a l'honneur et la joie de vous annoncer les qualifications de deux de ses membres et chercheurs associés, Madame Célia BELIN et Madame Manon-Nour TANNOUS, en tant que Maîtres de Conférence à la section 04 du Conseil National des Universités.
Le Centre Thucydide leur transmet ses chaleureuses félicitations.

La liste des mémoires et des rapports de stage des étudiants du Master Relations Internationales 2014-2015

lun, 08/02/2016 - 19:56

La liste des mémoires des étudiants du Master Recherche Relations Internationales 2014-2015

Pour plus d'informations sur les mémoires, nous vous invitons à consulter le site du Système universitaire de documentation (SUDOC) : http://www.sudoc.abes.fr

Option Politique Internationale

BENNABI Ahmed, Le Soudan de la guerre civile à la sécession , sous la direction de Nicolas HAUPAIS


CHAKER Rachid, Le renforcement de l'influence française dans le Golfe Arabo-Persique des années 2000 aux Printemps Arabes , sous la direction de Gilles ANDREANI


HERNADEZ Rocio Garcia, Coopération Franco-espagnole dans lutte contre le terrorisme de l'ETA , sous la direction de Serge SUR


J'MILA Ahmed, La construction politique à l'échelon français de l'intervention militaire en Libye , sous la direction de Serge SUR


NDOUR Amadou, L'Afrique et la cour pénale internationale : le cas du Darfour , sous la direction de Serge SUR


RASOOL Sibté, Les "bons et mauvais talibans" : analyse de l'impact d'une stratégie pakistanaise , sous la direction de Serge SUR


ROY Marie, L'épidémie de poliomyélite au Moyen-Orient : le dangereux mélange de la lutte contre le terrorisme et des politiques de santé globale , sous la direction d'Olivier FORCADE


SABATER Caesar, L'Iran au prisme du Sélectorat - La théorie de Bruce Bueno de Mesquita et alii permet-elle d'expliquer le comportement international de l'Iran ? , sous la direction de Serge SUR


SHEN Tianije, L'application de la Convention Internationale relative aux Droits de l'Enfant dans les Etats africains et en France , sous la direction de Roseline LETTERON


SYLVESTRE Lyvia, La diversité culturelle de l'Union Européenne à l'heure de la mondialisation , sous la direction de Serge SUR

La liste des rapports de stage des étudiants du Master Professionnel Relations Internationales 2014-2015


BENDJOUDI Abderrazak, Les enjeux stratégiques de la relation franco-algérienne , tuteur Farid YAKER, Président du Forum France - Algérie


BOUCIF Salomé, Alliance Française de La Antigua, Guatemala


CHILO Paul Henri, Transdev, Direction Risques, Engagements et Ethique , tuteur Philippe LEVRAT


CHOVANCOVÁ Lucie, Parlement Européen à Bruxelles, Direction Générale des Finances , tuteur Eduard REIJNDERS


DANGER Mathilde, IRIS (Pôle communication) , tuteur Gwenaëlle SAUZET


DEFONTAINE Clara-Ashley, Alliance Française de Toronto, Département Marketing et Développement , tuteur Patricia GUERIN


DUTHU Sacha, INSEP, Cellule des Relations Internationales , tuteur Patricia DELESQUE


LAHAY Elisa, Fondation Prospective et Innovation , tuteur Olivier CAZENAVE


LEBEAUPIN Mehdi, Ambassade de France en Suède, Mission de Défense à Stockholm , tuteur Gaël VERPIOT


LEROY Manon, UNESCO, section Jeunesse et sport , tuteur Nancy McLENNAN


MADONNA Victoria, International Crisis Group, Projet Afrique Centrale (Nairobi, Kenya)


MASSON-WEYL David, Parlement Européen , tuteur Dominique BILDE


MONTEIL Bruno, Ambassade de France à Washington, service "veille" du Service de Presse et de Communication


PERRAUD Christelle, ACTED, Tchad


RIBEIRO Brunella, Alliance Française de Curitiba (Brésil), secteur Relations internationales


ROTHENFLUG Axel, Alliance Française de Venise


ROUILLON Eloi, United Nations Office on Drugs and Crime, Bureau régional pour l'Afrique de l'Ouest et l'Afrique Centrale, Programme de lutte contre la criminalité liée aux espèces de la faune et de la flore sauvages


SADIKU Donjetë, Médecins Sans Frontières, Relations Presse — Direction de la Communication , tuteur Samuel HANRYON


TRAN-SAM Allan, Délégation de l'UE en Thaïlande, section des Affaires économiques et commerciales pour le Cambodge, le Laos, le Myanmar et la Thaïlande

dd

La liste des mémoires et des rapports de stage des étudiants du Master Relations Internationales 2013-2014

lun, 08/02/2016 - 17:35

La liste des mémoires des étudiants du Master Recherche Relations Internationales 2013-2014

Pour plus d'informations sur les mémoires, nous vous invitons à consulter le site du Système universitaire de documentation (SUDOC) : http://www.sudoc.abes.fr

Option Politique Internationale

ADAO Camille, Les thèmes de politique étrangère dans les campagnes présidentielles de 2007 et 2012 , sous la direction de Thérèse GASTAUT


ALSAJDEYA Dima, Israël et l'Iran face à la menace nucléaire , sous la direction de Serge SUR


ANDERSEN Petronella, La nécessité de nouvelles dynamiques dans la construction européenne face à un grand pays-tiers comme la Russie - Perspectives comparées de la France et de la Suède


BEGOVIC Nino, L'OTAN et la PESD/PCSD - L'Europe entre la relation transatlantique et la recherche d'une autonomie politique et stratégique dans le domaine du maintien de la paix et de la sécurité internationales , sous la direction de Serge SUR


CARRÉ Jean-Loup, La Confédération européenne des syndicats - De L'institutionnalisation dans l'Union européenne au défi de sa politisation , sous la direction de Gilles ANDREANI


DA SILVA Thomas, Les politiques étrangères de la Russie et de l'Autriche-Hongrie dans les Balkans entre 1878 et 1914 : un environnement géopolitique instable à la veille du premier conflit mondial , sous la direction de Gilles ANDREANI


DEFRANCE Leïlla, Al-Qaïda au Maghreb Islamique : l'internationalisation d'un groupe islamiste algérien , sous la direction de Julian FERNANDEZ


DETRY Charles-Emmanuel, La Grande-Bretagne et l'Europe sous David Cameron , sous la direction de Gilles ANDREANI


FREYTAG Mathis, La perception du système international source de coopération stratégique : La France et les Etats-Unis face à l'Ostpolitik de Willy Brandt (1969-1972) , sous la direction de Serge SUR


GARCIA Alice, L'Union européenne dans les négociations de paix israélo-palestiniennes (1991-2014) , sous la direction de Serge SUR


JANSTASOVA Angelika, L'utilisation de moyens de renseignement d'origine électromagnétique dans la lutte contre le terrorisme après les attentats terroristes du 11 septembre 2001, L'Union européenne dans les négociations de paix israélo-palestiniennes (1991-2014) , sous la direction de Serge SUR


MAUREL Tara, La question des minorités à l'heure de la transition birmane , sous la direction de Serge SUR


MICHAUX Marie-Charlotte, L'intégration du crime d'agression dans le Statut de Rome de la Cour pénale internationale : obstacles, perspectives et pertinence , sous la direction de Serge SUR


SANCHEZ BELTRAN Jorge Ivan, L'interaction entre le discours panlatiniste français et la doctrine Monroe et le panaméricanisme états-uniens comme contexte de construction du concept d' "Amérique latine". 1823-1914 , sous la direction de Albert BOURGI


SILIUTINA Ella, La Russie et l'élargissement de l'OTAN , sous la direction de Hugues PORTELLI


TEZENAS DU MONTCEL Luc, La formation du droit des déplacés internes - Sur les nouvelles fonctions du droit soft et des instruments de mise en œuvre du droit dur , sous la direction de Serge SUR


VIALLEFONT Sarah, La France et les Etats-Unis face aux juridictions pénales internationales , sous la direction de Serge SUR


VIANEY Arthur, Le développement du Service Européen pour l'Action Extérieure : la construction de la politique étrangère européenne après Lisbonne , sous la direction de Gilles ANDREANI


YUSUF Omar, Une approche moderne de la piraterie maritime au large de la côte du golfe d'Aden , sous la direction de Serge SUR


ZOGHBI Rawa, Le statut juridique du Hezbollah , sous la direction de Serge SUR

La liste des rapports de stage des étudiants du Master Professionnel Relations Internationales 2013-2014


BEN-NOUAR Karima, Atlantico/Talmont Media , tuteur Charlotte CABATON


BURNEL Anne-Sophie, Service informations et relations publiques de l'Armée de Terre (SIRPA Terre) , tuteur Lieutenant-Colonel SARZAUD


CARON Marine, Fondation pour l'innovation politique (Fondapol)/ Les think tanks, nouveaux acteurs du système international , tuteur Anaïs ALLEMAND


CHEVRIER Gabin, OTAN/ Etude sur le fonctionnement politico-militaire de l'OTAN


MARTIN Wenceslas, Airbus : Les relations internationales au prisme du contrôle des exportations , tuteur Arnaud IDIART


PAGÈS Aymeric, Airbus , tuteur Erwan LE CALVEZ


PINEL Amandine, Ambassade de France aux Pays-Bas, Organisation pour l'interdiction des armes chimiques , tuteur Hugues FANTOU


SHCHIGOLEVA Marina, ING Banque , tuteur M. H. KOERHEIMEIER


SIMON Noëmie, Refonder la droite , tuteur Guillaume CARISTAN

dd

La liste des mémoires et des rapports de stage des étudiants du Master Relations Internationales 2012-2013

lun, 08/02/2016 - 17:04

La liste des mémoires des étudiants du Master Recherche Relations Internationales 2012-2013

Pour plus d'informations sur les mémoires, nous vous invitons à consulter le site du Système universitaire de documentation (SUDOC) : http://www.sudoc.abes.fr

Option Politique Internationale

BINATE Amara, Approche sociopolitique des jeunes recrus en Côte d'Ivoire post-crise , sous la direction de Serge SUR


BOUDON Delphine, Mémoire post-coloniale de l'histoire coloniale : la place du cinéma , sous la direction de Gilles ANDREANI


DIAKITE Mohamed, L'Arménie dans son environnement régional , sous la direction de Jean-Paul PANCRACIO


GENEVOIS Julien, La France et le règlement de la question Libyenne (1945-1949) , sous la direction de Frédéric BOZO


LOPEZ Marie, Le Saint-Siège, une puissance diplomatique sui generis dans les Relations internationales sous le Pontificat de J-Paul II (1978-2005) , sous la direction d'Olivier DE FROUVILLE


PINEL Amandine, La répression pénale internationale des actes de piraterie maritime dans l'océan indien , sous la direction de Serge SUR


SPECKLIN Marion, L'intervention en Libye et la responsabilité de protéger , sous la direction de Serge SUR

La liste des rapports de stage des étudiants du Master Professionnel Relations Internationales 2010-2011


ALACRON Fanny, IFRI (centre des études de sécurité)


BESOMBES Océane, Ambassade de France en Israël , tuteur Zacharia GROSS


BOLLEN Rosalia, Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe


COLLIER Freya, Ministère de la Défense : Etat major de l'armée de Terre-Cellule de coopération bilatérale , tuteur Christophe BOJDA


DALLAY Clara, Questions internationales, Direction de l'information légale et administrative , tuteur Jérôme GALLOIS


DE CACQUERAY Erwan, Mission de l'ONU pour la Stabilisation en République Démocratique du Congo (MONUSCO)


FABRIZI Teodolinda, Centre d'études turques, ottomans, balkaniques et centrasiatiques , tuteur Stéphane A. DUDOIGNON


FRANKO Sarah, Questions internationales (stagiaire à la rédaction) , tuteur Jérôme GALLOIS


GARDES Lea, Mission de défense de l'Ambassade de France à Bangkok , tuteur Yann DIROU et Thierry POIGNANT


GUENEGAN Mathilde, South-South news , tuteur Afaf KONJA


GYFTAKOU Sofia, UNESCO (délégation permanente de la Grèce) , tuteur Stella BEZIRTZOGLOU


KHARATYAN Rima, PNUD en Arménie , tuteur George HODGE


KOBYASHO Avako, Institut de recherche stratégique de l'École militaire (IRSEM) , tuteur Frédéric CHARILLON / Maurice DE LANGLOIS


MANIET Vincent, FIAS en Afghanistan , tuteur Jorge ESPINOZA/ Daniel O'SHEA


MANSOURIAN Marie, L'Observatoire de la langue française , tuteur Alexandre WOLFF


MARQUEZ José Luis, Centre d'Appui à la Mission (CAM) du Détachement "Orion" de l'Armée de l'Air espagnole


NIRMAN Mathias, Délégation aux Affaires Stratégiques (MinDef) , tuteur Franck MATARESE


SALINESI Xavier, SGDSN, Coordination interministérielle , tuteur M. ANTOINE


SHUL'GINA Ksenia, Comité de l'économie de l'administration de la ville d'Irkoutsk, Direction du Tourisme et de l'Action internationale (IrRussie) , tuteur Olga SEREDKINA


STOEV Gueorgui, Bureau européen du Centre de coopération industrielle entre l'UE et le Japon , tuteur Jessica MICHELSON


TEODOLINDA Fabrizi, CETOBAC , tuteur Stéphane A. DUDOIGNON


ZEUGMANN Ophélie, Délégation à l'information et à la communication de la Défense (DICoD) , tuteur Alexandre MARCHIS

dd

La liste des mémoires et des rapports de stage des étudiants du Master Relations Internationales 2011-2012

lun, 08/02/2016 - 15:26

La liste des mémoires des étudiants du Master Recherche Relations Internationales 2011-2012

Pour plus d'informations sur les mémoires, nous vous invitons à consulter le site du Système universitaire de documentation (SUDOC) : http://www.sudoc.abes.fr

Option Politique Internationale

AMBARKHA HASSANE Yacoubou, La Conférence des parties chargée d'examiner le Traité sur la Non-prolifération des armes nucléaires (3-28 mai 2010) , sous la direction de Serge SUR


BAHOU Mohamed El Amine, Al Quaida au Maghreb Islamique : l'internationalisation du GSPC et son impact sur les enjeux sécuritaires de la région saharienne , sous la direction de Albert BOURGI


BARBUAT Ellina, La Russie au Conseil de Sécurité - Stratégie de puissance de la Russie à l'ONU à travers les conflits et questions de sécurité africains , sous la direction d'Olivier FORCADE


COLLET Clémence, L'Arménie dans son environnement régional , sous la direction de Serge SUR


COUTRET Anthony, Les relations franco-allemandes de 2005 à 2012 vues par le prisme des partis politiques , sous la direction de Rainer HUDEMANN / Serge SUR


KAMMOURIEH Lanah, Les éliminations ciblées en droit international : Étude comparative , sous la direction de Serge SUR


KESHAVARZ Niloufar, Le conflit sino-tibétain - Entre droit et politique , sous la direction de Gilles ANDREANI


NASSEMA Lahjar, La politique africaine du roi Mohammed VI , sous la direction de Gilles ANDREANI


REALIMANGA Haingoniaina, Les enjeux des relations franco-malgaches depuis 2002 , sous la direction de Jean-Denis MOUTON (Université de Lorraine, Université du Luxembourg)


RAGOT Romain, ONG, B20, L20 : quelle place pour les acteurs non étatiques dans le modèle de gouvernance G20 ? - L'exemple de la présidence française du G20 , sous la direction de Gilles ANDREANI


TCHICAYA Christian, La Crise Ivoirienne , sous la direction de Serge SUR


THIRUMANAVALAN Keerthiga, Les femmes tamoules de Sri Lanka, premières victimes de guerre , sous la direction de Serge SUR



La liste des rapports de stage des étudiants du Master Professionnel Relations Internationales 2011-2012


BAUGIER Sarah, Invest in France Agency) , tuteur Caroline LAPORTE


BAHOU Mohamed El Amine, Ministère de la Défense, Délégation aux affaires stratégiques


BICLET Pierre, OTAN, Bruxelles : Les partenariats et la sécurité coopérative dans l'OTAN


BRAUN Xavier, Brigade LA FAYETTE, Déploiement en Afghanistan


BRETON Lydie, UNESCO Paris (inclusion sociale, secteur sciences humaines) , tuteur Golda EL KHOURY


CHARRIER Camille, Croix-Rouge française : Direction des Relations et des Opérations Internationales


DAHAN Marion, ONU, Service de Liaison des Nations-Unies avec le Secteur Non-Gouvernemental (New York)


FARRE Jorge, École de guerre 19ème promotion "Maréchal Juin"


GERARD Céline, Burson-Marsteller , tuteur Lorie LICHTLEN


HUARD Nicolas, Compagnie Européenne d'Intelligence Stratégique (CEIS)


KOSUDA Mayumi, Organisation japonaise du commerce extérieur (JETRO), Paris , tuteur Maiko MURAYAMA


LE TALLES Killian, HSBC Factoring France


LOVATON DALENS Humberto, Mouvement international ATD Quart MONDE , tuteur Tom CROFT


MACE Marie, Projects Abroad (archéologie) , tuteur Jorge ESPINOZA / Daniel O'SHEA


MOLLARD Jean-Philippe, Centre de planification et de conduite des opérations

SUSLOVA Maria, SL& Network France , tuteur Olga BELOT

dd

La liste des mémoires et des rapports de stage des étudiants du Master Relations Internationales 2010-2011

lun, 08/02/2016 - 14:59



La liste des mémoires des étudiants du Master Recherche Relations Internationales 2010-2011

Pour plus d'informations sur les mémoires, nous vous invitons à consulter le site du Système universitaire de documentation (SUDOC) : http://www.sudoc.abes.fr

Option Politique Internationale

BEHAR Raphaël, Politique de l'énergie russe : peut-on parler d'arme énergétique ? , sous la direction de Gilles ANDREANI


BILIGHA TOLANE Patience, Échec des politiques de développement après un demi-siècle d'indépendance : cas du Cameroun , sous la direction de Roseline LETTERON


BRUN Jérôme, Le Kirghizstan : Enjeux et rivalités , sous la direction de Jean-Denis MOUTON (Université de Lorraine, Université du Luxembourg)


BUCEKOVA Katarina, Les Roms et l'Union européenne, une politique européenne difficile à élaborer face aux politiques nationales , sous la direction de Gilles ANDREANI


COILUBALY Abdrahamane, Al Quaida au Maghreb Islamique : Origine et capacité d'action d'un mouvement terroriste , sous la direction de Gilles ANDREANI


DE SOUSA Nicolas, Le rôle des BRICS pour la gouvernance mondiale , sous la direction de Gilles ANDREANI


DELPORTE Augustin, La politique étrangère des États-Unis, à travers les nominations de l' "Homme de l'année" de Time Magazine, de 1950 à 1973 , sous la direction de Farid YAKER, Président du Forum France Algérie


DROTAR Matej, La non-reconnaissance de l'indépendance unilatérale du Kosovo par les États membres de l'Union européenne , sous la direction de Serge SUR


DROUNAU Louis, L'affaire Omar Al-Bashir de la Cour pénale internationale - Quelques grammes de justice dans un monde de realpolitik , sous la direction de Nicolas HAUPAIS


GAUTHIER Cécilia, Mondialisation : entre desoccidentalisation et croissance , sous la direction de Serge SUR


GEORGIKOPOULOS Ioannis, La relation entre la force et la négociation dans le règlement des crises yougoslaves , sous la direction de Serge SUR


KONATE Fayssal, Côte d'Ivoire : concept d'Ivoirité, sortie de crise et rôle de la gouvernance mondiale , sous la direction de Serge SUR


LALANDE Julien, L'Ukraine entre la Russie et l'Occident - L'impact de la révolution orange , sous la direction de Serge SUR


LENFANT Thibaut, Juillet, août, septembre 1936 : logique de l'intervention, pratique de la non-intervention : Le premier Cabinet Blum et les débuts de la guerre civile Espagnole , sous la direction de Serge SUR


LESTEVEN Sandra, La mise en place du Service européen pour l'action extérieure , sous la direction d'Olivier FORCADE


MESTRES Laura, La coopération militaire franco-britannique , sous la direction de Gilles ANDREANI


MORIZOT Aurore, L'Union européenne au Sommet de Copenhague , sous la direction de Serge SUR


NEE Lise, L'implication de l'Union européenne dans la résolution du conflit israélo-palestinien , sous la direction de Gilles ANDREANI


NGYEN Carine-Ly, Quelles réactions et quelles stratégies par les États pour un site à abattre : Wikileaks , sous la direction de Françoise THOM


OULD AHMED Amanatoullah, Union du Maghreb Arabe - Conseil de coopération du Golfe : Étude comparative , sous la direction de Gilles ANDREANI


SCEUT Hugo, L'influence de l'Iran dans le Caucase du Sud : ambitions et déceptions de la politique régionale de Téhéran , sous la direction de Serge SUR


TOURE Niandou, L'organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal "OMVS" - Des actions multisectorielles au service du développement durable , sous la direction de Gilles ANDREANI


BENNIS Hamza, L'Union du Maghreb arabe depuis 1989 , sous la direction de Anne-Laure DUPONT


TOURE Hamidou-B, L'Union africaine et la résolution des crises et conflits en Afrique , sous la direction de Albert BOURGI



La liste des rapports de stage des étudiants du Master Professionnel Relations Internationales 2010-2011

BERNARD Benoit, État-major maritime de réaction rapide italien COMITMARFOR

GRENOUILLON Ludovic, Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL)


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