(B2) Le septième SHADE MED (Shared Awareness and De-confliction in the Mediterranean Sea), a eu lieu les 23 et 24 janvier 2019. L’objectif reste le même depuis le début de ce forum qui réunit les principaux acteurs maritimes présents en mer : les enjeux à une collaboration efficace en Méditerranée. Organisé par l’Opération SOPHIA, le forum a été hébergé à la base naval Francesco Baracca, à Rome, réunissant des représentants de différents pays, d’agences européennes et organisations internationales et professionnels maritimes, qui œuvrent pour la sécurité maritime dans la Méditerranée centrale.
(MHA)
La vidéo tournée d'un immeuble en hauteur plonge sur une cour de récréation du 19e arrondissement d'où monte un grand cri scandé : « Macron démission ! Macron démission ! ». Ce pouvoir est devenu l'objet du lazzi des enfants. Normalement un régime qui en est là ne connaît plus qu'une forme ou une autre de sursis. On ne spéculera pas plus que ça sur le sens politique des petits. Davantage sur le degré auquel le pays est imprégné de la détestation du monarque pour que les mioches en aient capté quelque chose. En (...)
- La pompe à phynance / France, Politique, Mouvement de contestation, État, Répression, ViolenceAlors que la guerre fait rage au Yémen, Djibouti vit au rythme des stratégies militaires étrangères et des passages de migrants qui tentent de gagner coûte que coûte la péninsule arabique. Dans un environnement hostile, le grand jeu économique et tactique des grandes puissances s'ajoute au chaos yéménite.
- Lettres de... / Corne de l'Afrique, Afrique, Djibouti, Yémen, Relations internationales, Services secrets, Armée(B2 – exclusif) Peu importe les émois à Westminster et les tourments de Downing Street, ou la conduite sans ceinture du Prince Philippe, dans le domaine des opérations de stabilisation menées par l’Union européenne (au titre de la PSDC), le départ des Britanniques est désormais bien engagé et devrait se terminer bientôt
Le HMS Northumberland près du cercle arctique (crédit : MOD Uk / Crown copyright)
Un mouvement engagé
Le transfert du QG de l’opération anti-piraterie
Première concernée, la plus emblématique, l’opération anti-piraterie de l’UE (alias EUNAVFOR Atalanta) va déménager de Northwood (près de Londres) à la Rota et à Brest, le commandant britannique cédant sa place au commandant espagnol avec un second français. Le QG de La Rota est en pleine préparation, le QG secondaire de Brest — qui accueille la liaison avec la marine marchande — également. Les officiers ont commencé à rejoindre leur poste. Le « tuilage » est en cours, selon nos informations (lire : La revanche de Trafalgar).
Le changement de commandement en Bosnie-Herzégovine
Deuxième concernée, l’opération EUFOR Althea en Bosnie-Herzégovine. Plus discrète, après avoir été l’opération phare (de l’OTAN sous le nom IFOR) et de l’Union européenne, elle ne rassemble plus aujourd’hui que 600 hommes maximum. Elle n’en est pas moins importante, car un « poste d’observation » important de ce qui se passe dans les Balkans, notamment en matière de retour des combattants étrangers. Un Français va prendre la tête de l’opération, à partir du QG de l’OTAN à Mons (le SHAPE). Un petit noyau de Français est aussi prévu à Sarajevo au sein de l’état-major de la force (lire : Le retour de la France dans l’opération de l’UE en Bosnie-Herzégovine).
L’abandon d’un poste de numéro 2 en Somalie
Enfin, au sein de la mission civile EUCAP Somalia chargée d’assurer le conseil et la formation des Somaliens pour la sécurité maritime, le poste de numéro 2 assuré par un Britannique est en voie de changer de main, selon nos informations. Les Britanniques ne pouvant assurer de poste de commandement des opérations européennes.
Le retrait du planning des battlegroups
De même, en matière de force de réaction rapide de l’UE, les Britanniques se sont retirés du tour d’astreinte des battlegroups (lire : La prise d’astreinte française au battlegroup 2019 se prépare).
Du personnel détaché au titre d’un pays tiers
Des Britanniques resteront dans quelques unes de ces missions et opérations qu’ils estiment ‘stratégiques’, en particulier celles déployées en Somalie et dans l’Océan indien. Mais en tant que pays tiers, dès que le Brexit sera consommé. Un officier britannique de la marine marchande devrait ainsi être positionné à Brest, chargé d’assurer le lien (précieux) avec toutes les structures britanniques de la marine marchande. Et dans la mission EUCAP Somalia, Londres entend détacher un de ses officiers pour occuper le poste de chef des opérations.
Une transition en douceur
Dans toutes ces opérations et missions, le départ des Britanniques est désormais non seulement acté, mais leur remplacement est assuré, sans difficulté. Il est difficile désormais, voire quasi impossible, de faire machine arrière. Les Britanniques ont perdu leur tour.
Difficile de faire machine arrière
Si le Brexit devait être repoussé, il ne changera pas les changements opérés dans les commandements : la relève est déjà en place. Les Britanniques qui occupaient ces positions ont déjà (ou vont) retrouver d’autres fonctions dans l’armée britannique, l’OTAN ou d’autres opérations multinationales. Et dans les générations de force actuelles, ce serait un pari insensé pour les planificateurs britanniques de miser sur une possible annulation ou prolongation longue du Brexit pour faire de nouvelles offres de participation importante.
Quelques leçons du départ
A cette transition en douceur, si en douceur qu’elle passe inaperçue, on peut tirer d’ores-et-déjà quelques leçons. Premièrement, contrairement à ce qu’avaient affirmé certains dignitaires britanniques, assis confortablement dans leurs sièges en cuir dans des ministères londoniens, et quelques observateurs, peu au fait du fonctionnement réel de l’Union européenne, l’apport britannique dans les missions et opérations de l’Europe de la défense reste modeste. Il peut être facilement compensé, avec juste un peu de bonne volonté de quelques pays membres. Deuxièmement, le départ britannique consacre en fait le retour français dans des opérations et missions qu’ils avaient, ces dernières années, un peu délaissées. Au final, il reste tout de même un pincement au cœur. Les officiers de sa Royale Majesté, croisés durant ces années, m’ont toujours fait bonne impression, avec ce mélange de courtoisie, de rudesse, d’ironie et d’enthousiasme qui fait le charme et l’efficacité de l’armée outre-Manche. Dommage…
(Nicolas Gros-Verheyde)
(B2) La formation du 4ème bataillon d’infanterie territoriale a débuté
(crédit : EUTM RCA)
La cérémonie d’ouverture a eu lieu sur le camp Kassaï le 16 janvier dernier. Les instructeurs d’EUTM RCA entraîneront les deux compagnies des Forces Armées Centrafricaines (FACA) au combat, à la topographie, à la tactique et à la prévention sanitaire.
Plus de 3400 entraînés par EUTM
Avec la fin de la formation du bataillon amphibie le 6 décembre dernier, les FACA comptent « désormais plus de 3400 hommes et femmes entraînés par EUTM au sein de bataillons opérationnels et d’unités constituées » a indiqué le commandant de la mission, le général (portugais) Hermínio Maio. Des forces actives : environ 1200 hommes des FACA sont déployés sur le terrain.
Objectif : la formation des cadres
Dans peu de temps, EUTM va prendre en charge de nouvelles missions, tout en poursuivant nos actions traditionnelles. Elle « accompagnera l’instruction des nouvelles recrues aux côtés des instructeurs FACA » a précisé le général. La formation des cadres, « c’est le socle de toute armée ; […] les cours qualifiants jalonnent les carrières des officiers et des sous-officiers ». La formation des cadres se concentrera sur les cours qualifiants des carrières des officiers et des sous-officiers. Et le général d’espèrer que l’école d’application pour les officiers d’infanterie « pourra démarrer dans un proche avenir ».
(MHA)