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Diplomacy & Crisis News

Le retour de la question allemande ?

Politique étrangère (IFRI) - Mon, 04/04/2016 - 16:38

Le blog Reflets du Temps, qui consacre une large place aux questions internationales et des recensions de qualité, a publié le 2 avril dernier un article mettant à l’honneur le numéro de printemps (1/2016) de Politique étrangère, et plus particulièrement son Contrechamps, consacré au retour de la question allemande.

«Dans le numéro de Printemps de la revue Politique Étrangère, le dossier premier est consacré aux migrations en Afrique (et non venant d’Afrique). Passionnant et riche comme d’habitude, mais c’est au dossier contrechamps que Reflets du temps s’intéressera cette fois-ci, puisque dévolu à une problématique de premier plan : le retour de la question allemande ; celle-là même qu’on avait crue close aux lendemains de l’unification, en 1990… « Fixant les frontières de l’Allemagne, pour la première fois  depuis 1806, confirmant son ancrage à l’Ouest, les principes démocratiques et libéraux qui la fondent ; l’unification allant de pair avec la fin de la Guerre Froide en maintenant le pays dans l’OTAN ».

C’est ainsi que démarre l’article de Hans Stark, enseignant la civilisation allemande contemporaine à la Sorbonne, chargé de l’étude des relations franco-allemandes à l’IFRI. Le titre-problématique est clair : « De la question allemande à la question européenne ». Articulation incontournable.

De quoi s’agit-il ? La place du pays en Europe, géographique, géopolitique ; ses relations avec ses partenaires ; son rôle européen dans l’espace international. La façon dont elle joue de sa force – énorme – économiquement, mais si particulière dans d’autres domaines ; militaire, par exemple. La manière dont elle doit faire varier les représentations qui entourent son Histoire. L’Allemagne « en » Europe ; l’Allemagne « et » l’Europe, où en est-on ?

Centralité, toujours en balancement ; tentations, sinon tentatives de se tourner presque naturellement vers le Nouvel Est, des pays anciennement communistes entrés dans l’Union. Outils de domination implicite du reste de l’Union ; en termes de puissance, d’influence et de présence massive dans les institutions : ce que d’aucuns dénoncent comme un constant défi à ses partenaires. Les débats sur la réalité ou les risques d’une « Europe allemande » alimentent maints débats actuellement. Et, non moins, maints fantasmes. Particulièrement vifs, on l’a vu, au moment de l’été 2015 de la Crise Grecque.

L’article reprend utilement le déroulé historique depuis la chute du Mur : la façon dont Mitterrand, et bien plus, Thatcher, ont « accepté, contraints, l’unification » ; Maastricht qui, selon Hans Stark, est le point d’achoppement du système Europe, précipitant l’arrivée de l’Euro, pour mieux ficeler le Deutsche Mark, et fixer par cela l’Allemagne elle-même ; poussant en avant une Europe, unie « ni politiquement ni économiquement », se lançant dans la course des élargissements selon le principe du « spillover » (« chaque pas en avant en matière d’intégration devant se solder par des progrès ultérieurs en matière de politique communautaire »), mécanisme, à terme, peu efficient. Pour autant, surfant sur les différences se creusant entre elle et les pays du sud de l’Union, et même la France, sa partenaire historique et naturelle, l’Allemagne a installé une image de pays leader, au modèle vécu comme obligatoire, d’une démocratie libérale, forte et « validée bonne élève » ; ce « modèle allemand » qui semblait destiné à une pérennité quasi éternelle. Leadership accompagné souvent, notamment récemment, par des décisions unilatérales, de facto imposées (ou fermement recommandées) à des partenaires européens en situation – non de soumission – mais d’inégalité notoire. Toutefois, si Berlin domine, c’est « que le vide à Paris, Londres, Bruxelles lui a ouvert un boulevard ». La rencontre des Crises économiques de cette dernière décennie a largement changé la donne – Schröder, par exemple et son abandon de l’harmonisation des politiques européennes, accouchant de fait des problèmes liés à la dette souveraine, du credo de l’austérité et du décrochage Nord/Sud en Europe, que l’approche ordo-libérale ne fait qu’augmenter.

Regard sévère, donc, de l’auteur de l’article sur le tableau allemand/européen obtenu. C’est la fin d’une sorte de mythe ; celui d’une Allemagne dominatrice, gagnante, modélisable à souhait.  Préconisations fermes en conclusion de l’article : Alors que l’implosion de L’Europe menace, il faut chercher à « obtenir une Allemagne européenne », appuyée par et sur davantage d’adhésion de ses citoyens, et un cadre institutionnel à plusieurs vitesses. Autrement dit, plus d’Europe et autrement. « Une Allemagne européenne et non une Europe allemande » comme disait Thomas Mann.

« L’Allemagne du vivre ensemble » que signe Stephan Martens, spécialiste lui aussi de civilisation allemande, résonne d’entrée pour le lecteur, qui voit défiler les masses de réfugiés de Syrie, la terrible nuit de Cologne et ses interprétations, et, la montée des populismes électoraux. On n’oubliera pas non plus la germanophobie grandissante. Prise de conscience des citoyens allemands : « le monde n’est pas loin, à l’extérieur, mais ici ». En bute avec les menaces terroristes, et les solidarités nécessaires avec ses partenaires européens, dont la France, l’Allemagne est face au monde et à une globalisation qui a fait sa fortune économique. A. Merkel s’est du reste avec un certain panache, posée à ce titre en « remboursement » d’une dette, en accueillant le million de réfugiés ; position humanitaire mais aussi intérêt démographique face au vieillissement de la population (d’ici 2050, la population active pourrait se contracter d’un tiers). Sinistre pendant à ces mouvements de populations à l’intérieur du territoire, les populismes d’Extrême Droite se haussent du col (Cologne, et les dernières élections).

Le rôle international allemand avait, depuis la fin de la guerre, été cantonné dans des aides diverses, du type, conseils techniques.  Rôle humanitaire et non militaire interventionniste. La Bundeswehr était à la tête d’une « puissance réticente » à « la culture de la retenue », laissant à d’autres armées européennes le soin des interventions armées à l’extérieur du continent. Actuellement, ce pivot essentiel, dans la réalité, mais surtout dans les mentalités allemandes et européennes, tend à changer. « Cet éternel traumatisme : la guerre et les Allemands » varie. Les gouvernants au pouvoir, ces temps-ci, de la Grande Coalition, réaffirment leur volonté de peser à l’international, « non, en solitaire, mais en concert », rassurant ainsi les jeunes que l’image d’un pays martial rebute toujours. Pour autant, l’opinion allemande demeure réservée en ce domaine sensible et le leadership du pays est préféré économique plutôt que militaire. Une sorte de « grande Suisse », en somme.

Dernier mot sera laissé à la jeunesse – certes non majoritaire, mais on peut l’espérer, influente – redoutant de plus en plus la xénophobie, n’étant plus par contre que « 37% à souhaiter une restriction de l’immigration, et considérant que l’Allemagne est devenue leader dans son engagement pour un vivre ensemble civilisé ». »

Martine L. Petauton

Retrouvez l’article en intégralité sur le blog Reflets du temps.

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The European Solution (II)

German Foreign Policy (DE/FR/EN) - Mon, 04/04/2016 - 00:00
(Own report) - Massive international protests are accompanying the start of EU mass deportations of refugees to Turkey. The first 750 refugees are due to be transported from the Greek islands to the Turkish coast between today, Monday, and Wednesday. More than 5,400 are being detained on the islands in EU "hotspots" to prevent them from escaping subsequent deportation measures. Several UN agencies have publicly criticized the EU measures - largely enforced by the German government - as being in violation of international law. Clinging to these measures of mass deportation, Berlin and Brussels are heading toward an open conflict with the United Nations. In protest, international aid organizations have suspended their activities in these detention "hotspots," refusing to become complicit in the EU's scheme. Protest by refugees is escalating on the islands and mainland of Greece. The government in Athens is expecting massive resistance to these mass deportations. However, to ensure successful deportations, Berlin has dispatched German personnel - members of the Federal Police and of the Federal Office for Migration and Refugees (BAMF) - to the Greek islands. For the German government, these, under international law illegal measures, are of strategic importance.

CrisisWatch | Tracking Conflict Worldwide

Crisisgroup - Fri, 01/04/2016 - 22:34
The month saw violent extremist movements, including the Islamic State (IS) and al-Qaeda-linked groups, carry out major deadly attacks in Turkey, Pakistan, Côte d’Ivoire, Tunisia and Belgium. In Libya, the arrival of Prime Minister Serraj in Tripoli despite warnings from multiple factions could lead to further destabilisation. Meanwhile in Central Africa, political violence rose in Burundi and could break out in Chad around the 10 April presidential election. Yemen, South Sudan and even Syria saw progress, of varying degrees, toward peace talks or implementation of agreements, and in Colombia the start of talks between the state and the National Liberation Army (ELN) could lead to the end of the 52-year-old conflict.

中美战略互疑将恶化南海局势

Crisisgroup - Fri, 01/04/2016 - 15:48
虽然华盛顿正在南海问题上明确且高调地宣示立场,但北京的解读可能是另一回事。

观点:中美南海擦枪走火风险大但可管控

Crisisgroup - Fri, 01/04/2016 - 15:37
中美最近均在南海加注,加剧了双方的博弈竞争,也增大了擦枪走火的风险。矛盾的焦点是中国在南海有争议的南沙群岛内实施的大规模填海造岛行动,

The Colombian Government’s First Official Peace Talks with the ELN

Crisisgroup - Thu, 31/03/2016 - 19:09
The International Crisis Group welcomes announcement on 30 March of the “Agreement for Peace Talks between the National Government and the National Liberation Army” (ELN) in Colombia, and the beginning of a public phase of negotiations. These talks, together with those nearing completion with the Revolutionary Armed Forces of Colombia (FARC) in Havana, are the greatest opportunity to end 52 years of armed conflict. The parties must now build confidence not only mutually, but also with a still sceptical public, synchronise both sets of talks and move rapidly to specific agreements, with full international support, particularly from the guarantor countries (Brazil, Chile, Cuba, Ecuador, Norway and Venezuela).

Post-conflict in Colombia: The International Potential of Peace

Crisisgroup - Thu, 31/03/2016 - 18:18
A Colombia in peace should be welcomed by the region because it means the return to the neighbourhood of an important, relevant resident, with first-order hemispheric tasks ahead.

Philanthropist Frank Giustra Donates </br>$1 Million for Crisis Group Fellows

Crisisgroup - Thu, 31/03/2016 - 10:08
The International Crisis Group is honoured to announce the creation of the Giustra Fellowship for Conflict Prevention, made possible by a generous gift of $1 million from Canadian businessman and philanthropic leader Frank Giustra through The Radcliffe Foundation. Mr. Giustra has been a long-time advocate for Crisis Group, providing transformational financial support since joining its Board of Trustees in 2005.

Along the Divide

Crisisgroup - Wed, 30/03/2016 - 23:50
Israel is now confronted by the greatest unrest it has faced since the second intifada ended more than ten years ago. Palestinian protests and clashes with Israeli forces have spread from East Jerusalem to the rest of the West Bank, as well as to Gaza and Palestinian towns inside Israel. In the first three weeks of October, ten Israelis were killed and more than a hundred injured in stabbings and shootings, and by drivers ramming cars into pedestrians. Over the same period, Israeli forces killed 53 Palestinians and injured around two thousand. Compared to the second intifada, the protests this month have been smaller, the influence of Palestinian political factions weaker, and the attacks far less lethal. But they have been coming more frequently, with several of them, unco-ordinated, on most days.

Trouble on Holy Ground

Crisisgroup - Wed, 30/03/2016 - 23:44
The Holy Esplanade — known to Muslims as Haram al-Sharif and to Jews as the Temple Mount — stands at the center of the current protest and violence in Israel, the West Bank, and Gaza. But despite U.S. Secretary of State John Kerry’s latest visit, meant to de-escalate the tension, the claims and counterclaims made about the Esplanade’s status remain as murky as ever.

Los conflictos fragmentarios del mundo

Crisisgroup - Wed, 30/03/2016 - 22:58
La ignorancia y la indiferencia, no la rivalidad de las superpotencias y los conflictos subsidiarios de la guerra fría, mataron a las víctimas del colapso de la antigua Yugoslavia. Las posibilidades de prevenir las masacres, los flujos de refugiados y la destrucción habrían sido mucho mejores con propuestas políticas inteligentes apoyadas al más alto nivel. Esta laguna fue el ímpetu principal para los hombres y mujeres que crearon el International Crisis Group (ICG) en 1995.

« La Turquie, incontournable et difficile partenaire de l’Europe »

Politique étrangère (IFRI) - Wed, 30/03/2016 - 10:28

Dans l’édition des Échos du 30 mars, Jacques-Hubert Rodier analyse la position diplomatique de la Turquie. Il cite l’article d’Aurélien Denizeau , « La Turquie entre stabilité et fragilité », paru dans le n°1/2016 de Politique étrangère.

Dans un paradoxe de l’Histoire, l’Union européenne et la Turquie ont dû se rapprocher pour faire face à la crise des réfugiés syriens. Un rapprochement qui semblait improbable il y a peu, tant les deux entités semblaient s’éloigner l’une de l’autre. Il intervient au moment où le président Recep Tayyip Erdogan glisse de plus en plus vers l’instauration d’un régime autoritaire marqué à la fois par une répression accrue contre les journalistes, les universitaires et l’instauration lente de la charia. Mais la guerre civile en Syrie et l’exode massif de Syriens fuyant à la fois les bombardements du régime de Bachar Al Assad et les exactions de l’État islamique sont en train de rebattre les cartes géopolitiques. Après avoir boudé la Turquie, l’Europe a finalement accepté d’ouvrir un nouveau chapitre des négociations d’adhésion qui font du surplace depuis 2005. De plus, Bruxelles a accepté d’examiner l’une des demandes d’Ankara : la suppression des visas pour les ressortissants turcs circulant dans l’espace Schengen. Deux promesses qui semblent faire partie d’un jeu de dupes. Sur les 35 chapitres prévus dans le processus d’adhésion, quinze sont ouverts aux négociations, mais un seul (le 25e, sur la science et la recherche) a été à ce jour refermé. Et la non-reconnaissance de la République de Chypre continue de bloquer l’évolution des négociations. De même, la Turquie doit répondre à 72 critères pour la levée des visas, dont la généralisation du passeport biométrique. On en est loin. En échange, l’arrangement entré en vigueur dimanche 20 mars prévoit de renvoyer en Turquie les migrants rentrés illégalement en Grèce depuis lors ; et pour chaque Syrien renvoyé des îles grecques un autre Syrien sera réinstallé légalement dans l’Union européenne depuis la Turquie, qui accueille 2,7 millions de réfugiés. Le « marchandage » de Bruxelles, qui a déjà conduit à un certain tarissement du flot de réfugiés vers la Grèce, a comme principale conséquence de remettre au centre du jeu diplomatique une Turquie de plus en plus isolée, par rapport à ses alliés traditionnels, américains et européens ou à ses rivaux comme la Russie et l’Iran.

Pourtant après quatorze années de pouvoir de l’AKP (le Parti de la justice et du développement), la Turquie aurait dû être l’un des acteurs clefs de la stabilisation au Moyen-Orient. La nouvelle victoire aux élections législatives anticipées de novembre du parti fondé par Recep Tayyip Erdogan, président de la République depuis 2014 après avoir été Premier ministre pendant dix ans, donne certes une impression de stabilité politique. « Le parti et ses dirigeants peuvent compter sur la fidélité d’un bloc électoral qui leur assure à chaque scrutin un seuil minimum de quelque 40 % », note ainsi Aurélien Denizeau dans la revue de l’Ifri « Politique étrangère » du printemps 2016. Mais on est loin de la stabilité espérée au niveau régional.

[…]

Pour lire la suite de l’article, cliquez ici.

Pour lire l’article d’Aurélien Denizeau, cliquez ici.

Les révolutions arabes, vecteur d’islamisation ?

Géopolitique des conflits (Blog) - Tue, 29/03/2016 - 23:35
Texte rédigé en septembre 2014 Progression de l’État islamique en Syrie, milices islamistes en Libye, progression de groupes armés sunnites dans le nord du Liban, combats d’Al Qaida au Yémen… Les révolutions arabes sont désormais régulièrement pointées du doigt comme un échec démocratique favorisant les forces de l’Islam radical. Pourtant, si celles-ci prolifèrent sur le … Continuer la lecture de Les révolutions arabes, vecteur d’islamisation ?

Paris – Bruxelles : rappels



 Publié sur Global Brief (Toronto) Le terrorisme a de nouveau frappé l'Europe, cette fois à Bruxelles, à proximité de ses institutions supranationales. L’émotion ou la colère, légitimes, ont suscité des commentaires nombreux. Quelques éléments de Realpolitik méritent toutefois d’être rappelés.
1-      En premier lieu, si l'Europevit désormais en état d’alerte permanent, le phénomène est global et va le rester. Les attentats du 22 mars étaient certes les premiers de l’année 2016 sur le territoire de l'Union Européenne depuis ceux de Paris, le 13 novembre 2015. Mais plus de trente attaques terroristes ont été perpétrées dans le monde depuis le 1ejanvier. D’Istanbul à Bamako en passant par Ouagadougou, Zliten (Tunisie), Peshawar ou Lahore (Pakistan), Grand Bassam (Côte d’Ivoire) ou Iskandariya (Irak), le phénomène est mondial. L’Etat Islamique a revendiqué beaucoup de ces actes récents, mais d’autres groupes ailleurs sont loin d’être en reste, comme Boko Haram ou Al Qaida. L’acte terroriste est devenu facile d’emploi dans notre monde, il est la réponse de groupes spécifiques aux appareils étatiques militairement plus puissants, et crier chaque fois à la stupeur est hélas à la fois illusoire et contreproductif. Tout comme il est contre-productif de traiter médiatiquement ces faits comme si les cibles occidentales étaient plus importantes que les autres, ou méritaient davantage de compassion.
2-      Les actions terroristes ne sont ni aveugles, ni nihilistes. Elles ne sont pas aveugles car elles touchent des Etats faibles, et l'Europe, aux yeux des terroristes, en fait désormais partie. C’est une différence frappante avec le cas du 11 septembre 2001, qui en visant les Etats-Unis voulait à l’inverse porter un coup à une superpuissance réputée invincible. Plus précisément encore, les auteurs de ces actions envoient des messages à peine cryptés, en s’attaquant à des symboles plus ou moins subtils : des cafés fréquentés par une jeunesse urbaine plutôt aisée et surtout, multiculturelle ; des lieux de spectacles qui en eux-mêmes ou de par les groupes musicaux qui y jouent, peuvent donner lieu à une stigmatisation en lien (parfois grossier) avec le conflit israélo-palestinien ; des lieux de transports (métro, aéroport bruxellois) symboles supposés des institutions supranationales, et d’une globalisation marquée elle aussi par le multiculturalisme et l’échange entre populations. Ces actions sont encore moins nihilistes, dans la mesure où ceux qui les revendiquent sont porteurs d’un projet politique précis, luttent ailleurs pour des gains territoriaux (comme le groupe Etat Islamique), recrutent en ligne sur la base de ce projet, et de promesses dans l’au-delà. Plaquer ici le concept très occidental de nihilisme paraît donc inadapté.
3-      Les attaques ne sont pas seulement non plus des représailles qui seraient infligées à des politiques étrangères précises : le phénomène est plus complexe. 
Lire la suite sur le site de Global Brief

Sexual Violation Under Cambodia’s Khmer Rouge

TheDiplomat - Sat, 19/03/2016 - 12:52
New evidence confirms a brutal legacy of forced marriages and state-sponsored rape.

Japan: Why the TPP Bill Will Pass the Diet

TheDiplomat - Sat, 19/03/2016 - 10:13
Despite opposition efforts, here is why the bill will pass through parliament.

Grading Obama’s Foreign Policy

TheDiplomat - Sat, 19/03/2016 - 09:32
The U.S. president has had plenty of challenges. How well has he handled them?

Earth Hour 2016: UN goes dark to spotlight climate change

UN News Centre - Sat, 19/03/2016 - 06:00
The United Nations will go dark later this evening as the Organization shuts off the lights at its iconic Headquarters complex in New York and other facilities around the world in observance of &#39Earth Hour,&#39 an annual global event to put the spotlight on the issues facing the planet and to inspire millions across the world to live more sustainably.

A Big Deal? US, Philippines Agree First ‘Bases’ Under New Defense Pact

TheDiplomat - Sat, 19/03/2016 - 01:13
A look at the significance of the initial locations agreed for EDCA's implementation.

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