Wir werden am Donnerstag zusammenkommen, um über die Verteidigungspolitik, die Migration sowie über wirtschaftliche Fragen zu beraten. Wie vereinbart, beginnen wir dieses Mal um 12.30 Uhr mit dem traditionellen Gedankenaustausch mit dem Präsidenten des Europäischen Parlaments.
Während des Mittagessens werden wir unsere Gespräche fortsetzen. Premierminister Fico wird uns über die Fortschritte bei der Umsetzung der vorherigen Schlussfolgerungen des Europäischen Rates informieren. Anschließend werden wir uns der Migration zuwenden, wo wir erheblich vorangekommen sind – nicht zuletzt im Hinblick auf unsere Außengrenzen –, wo es aber noch immer viel zu tun gibt. Wir werden die Fortschritte bei der internen und der externen Komponente, einschließlich der Umsetzung der Erklärung EU-Türkei und des Partnerschaftsrahmens, sowie bei den Finanzierungsmechanismen zur Unterstützung der Herkunfts-, Transit- und Aufnahmeländer prüfen. Anschließend werden wir uns mit auswärtigen Angelegenheiten befassen: zunächst mit dem Entwurf eines Beschlusses über das Assoziierungsabkommen mit der Ukraine, der den Weg für die Ratifizierung des Abkommens ebnen soll; Präsident Hollande und Kanzlerin Merkel werden dann über den Stand der Dinge in Bezug auf die Umsetzung der Minsker Vereinbarungen und die Lage in Syrien berichten; und schließlich wird uns Präsident Anastasiades über die Verhandlungen über eine Regelung der Zypernfrage unterrichten.
Die Arbeitssitzung am Nachmittag beginnt mit der Verteidigungspolitik, für die die Europäer mehr Verantwortung übernehmen müssen. Unser Ziel ist klar: die Stärkung der Sicherheit Europas in einem komplizierten geopolitischen Umfeld und ein besserer Schutz unserer Bürgerinnen und Bürger. Wir müssen starke, politische Impulse in zentralen Fragen geben, sodass wir mehr investieren und besser untereinander und mit unseren Partnern zusammenarbeiten können. Hier stehen die Mitgliedstaaten in der Pflicht, doch die EU kann und wird ihre Bemühungen unterstützen. NATO-Generalsekretär Stoltenberg wird sich zu Beginn dieser Sitzung an einem Meinungsaustausch über die Zusammenarbeit zwischen der EU und der NATO beteiligen.
Nach der Annahme der Schlussfolgerungen zu Sicherheit und Verteidigung werden wir uns mit wirtschafts- und sozialpolitischen Fragen befassen. Wir werden die vorgeschlagene Verlängerung der Investitionsoffensive für Europa und die jüngsten Initiativen für junge Menschen, auch in den Bereichen Mobilität, Bildung und Kompetenzentwicklung, prüfen. Zudem habe ich den Präsidenten der Europäischen Zentralbank eingeladen, uns in einem kurzen Beitrag seine Ansichten zur Konjunkturerholung und zu den Wirtschaftsprognosen darzulegen. Wir sollten unsere Beratungen vor dem Abendessen abschließen.
Nach Abschluss der Tagung des Europäischen Rates werden die Staats- und Regierungschefs der EU-27 bei einem informellen Arbeitsessen über den Brexit beraten. Dabei streben wir eine Einigung über die interne Organisation und die internen Verfahren an, um so sicherzustellen, dass wir für die Brexit-Verhandlungen bereit sind. Ich freue mich, Sie bald in Brüssel begrüßen zu dürfen.
Féminisme ! Prononcer le mot — pis, s'en revendiquer — attire souvent des froncements de sourcils. Goût pour l'outrance, tendance à l'exagération, le « féminisme » est encore aujourd'hui considéré comme un gros mot. La journaliste Clarence Edgard-Rosa a préféré tenter de le définir, pour mieux s'en saisir. Extraits d'un abécédaire « joyeusement moderne du féminisme » (1).
« Queen bee » Syndrom« Queen bee » n'est pas seulement le petit surnom de Beyoncé. C'est aussi le nom d'un « syndrome », celui de la reine de la ruche. Au début des années 1970, une étude de psychologie révèle que les femmes ayant atteint un poste de leadership traitent leurs subordonnés plus durement s'il s'agit de femmes. Pire, elles les piétinent parfois sciemment pour protéger leur place. Une seconde étude vient dans la foulée renforcer cette idée, et décrit la « queen bee » comme une femme « ayant réussi professionnellement, refusant d'aider les autres femmes à en faire autant ». Nous sommes à l'orée des années 1980, avènement de la figure d'une executive woman qui doit jouer des coudes pour se faire une place dans un monde du travail encore massivement trusté par les hommes, où la compétition ne peut faire que rage. Un mythe est né, et l'imagerie qui l'accompagne s'illustre désormais dans une pop culture qui prend l'habitude de montrer les femmes de pouvoir comme des bitches malveillantes à l'égard de leurs semblables. L'idée fait son chemin dans l'imaginaire collectif : les femmes préfèrent aujourd'hui que leur boss soit un homme plutôt qu'une femme. Le symbole de la « queen bee » est-il toujours une réalité ? Après plus de quarante ans de statu quo, des chercheurs ont questionné la véracité du syndrome, et révèlent que cette malveillance supposée toute féminine ne se vérifie pas du tout chez les executive women de la nouvelle génération (2). Il est peut-être temps de dépoussiérer l'idée qu'on se fait des femmes qui en ont.
RèglesLes Suédoises parlent de la « semaine des airelles », les Allemandes de celle « des framboises », les anglophones disent que « tante Flo » ou « Bloody Mary » vient rendre visite. Au Danemark, il y a « des communistes à la fête foraine » ; en Afrique du Sud, « Maie est coincée dans les embouteillages » ; en Chine, « la petite sœur est arrivée ». D'où qu'elles viennent dans le monde, les femmes déclarent être gênées de parler de leurs règles.
En 2015, une marque de sous-vêtements proposant des culottes « pour les femmes qui ont leurs règles » utilisait sobrement le mot dans une campagne placardée dans le métro de New York. Selon la marque, la MTA (équivalent new-yorkais de la RATP parisienne) a estimé que la campagne était « trop risquée ». Leur inquiétude : si des enfants voyaient le mot « règles », ils pourraient demander à leurs parents sa signification. Aïe, vous imaginez le bazar dans les chaumières si les enfants en venaient à s'interroger sur le fonctionnement du corps humain…
(1) Clarence Edgard-Rosa, Les Gros Mots, Hugo Doc - Les Simone, Paris, 2016.
(2) Il s'agit d'une étude de la Colombia Business School, qui a étudié le comportement des executive women sur une période de vingt ans.