Les deux récentes sorties du ministre de l’Intérieur, respectivement à El-Bayadh et à Guelma, n’ont pas manqué de susciter quelques interrogations chez les observateurs. Ces derniers se disent intrigués par le programme de visites de Noureddine Bedoui dans ces deux wilayas et qui se sont étendues à d’autres secteurs que ceux relevant habituellement des collectivités locales.
Faisant suite à vos différents articles parus sur votre journal dans la rubrique «Périscoop», nous vous saurions gré une nouvelle fois de publier quelques clarifications ayant trait à cette affaire qui remonte, comme l’a rappelé mon prédécesseur, à la gestion du mandat olympique 2009-2013 du Comité olympique et sportif algérien.
L’affaire opposant Alain Barbier au COA a trait, d’une part, à une infraction pénale puisque l’intéressé a perçu une somme d’argent en devises alors que son entreprise se trouvait en liquidation judiciaire (voir extrait K bis) .
L’autre élément de poursuites relève du domaine civil puisqu’il se devait de rembourser la somme en question dès qu’il percevrait le montant des prestations par l’Office national du tourisme (ONT), organisme responsable chargé du stand algérien du Village africain des Jeux olympiques de Londres 2012.
L’opération de transfert a bel et bien été effectuée par l’ONT mais n’a pu se concrétiser en raison du fait que le compte de la société PIXOM CMC était déjà liquidé par voie judiciaire.
Quant aux affaires opposant le COA à Alain Barbier, pendantes auprès de la justice algérienne et des instances concernées à l’étranger, s’agissant de dossiers en cours de traitement, le COA s’abstient de faire tout commentaire à ce sujet.
Président du Comité olympique et sportif algérien, Mustapha Berraf
Les travailleurs de l’ENIT (Entreprise intercommunale des travaux) d’El-Bayadh sont en grève depuis un mois, et ce, faute de non-perception de leurs rémunérations salariales depuis voilà bientôt 10 mois.
«Devant le mutisme des responsables de la tutelle de Béchar — dont relève l’entreprise — «qui n’ont pas daigné répondre à nos doléances, à l’effet de trouver un compromis à nos arriérés qui arrange les deux parties, nous, 600 travailleurs avec banderoles portant toutes nos revendications, ne comptons pas baisser les bras jusqu’à satisfaction de nos droits légitimes», a déclaré le responsable de la section syndicale de l’entreprise, signalant de ce fait, «qu’aucune suite n’a été réservée à nos nombreuses correspondances».
Notons enfin, que la situation de l’entreprise n’est pas en «santé financière parfaite», pour ne pas dire en faillite à cause de chômage technique, elle risque de fermer complètement, en cette période difficile, ses portes devant ces 600 pères de famille et partir à la liquidation, car, nous dit-on, il est impossible qu’en ces périodes difficiles, elle puisse voir le bout du tunnel et reprendre ses forces financièrement.
Bref ! Pour l’heure, les grévistes, ont décidé d’occuper cette fois-ci la place du 1er-Novembre afin, d’inciter les hauts responsables à intervenir auprès de leur direction pour le versement de leurs dus.
January 5, 2017 (KHARTOUM) - Khartoum and Juba governments Thursday signed an agreement extending river and land transit of international humanitarian assistance for the South Sudanese civilians for a six month period.
In July 2014, the two countries signed a Memorandum of Understanding (MoU) to open a humanitarian corridor to deliver food assistance to vulnerable South Sudanese through the Nile river or by road.
The cross-border operation allows the World Foord Programmes (WFP) to reduce the costly airlift or airdrop operations in a time where the international agency faces serious financial challenges.
The MoU was signed by the Sudanese Deputy Commissioner for Humanitarian Aid Ahmed Mohamed Osman and South Sudanese Ambassador to Khartoum, Mayan Dut Waal.
Speaking to the media following the signing ceremony, the Sudanese humanitarian official said the extension of the agreement contributes to consolidate human relations between the two countries.
He further stressed that the Sudanese government would continue to exert the needed efforts with international partners to deliver humanitarian assistance to the affected people in South Sudan.
"We reaffirm the keenness of the government of Sudan to provide all possible facilities for the passage of humanitarian aid into South Sudan," he added.
River transport of goods across the joint stopped after the border's closure following South Sudan's independence in 2011 as Khartoum accused Juba of supporting Sudanese rebels in the Two Areas.
The resumption of river and road transport enabled the WFP to deliver hundreds of metric tons of food to South Sudanese. Barges loaded of food reached South Sudanese in the Upper Nile state towns of Renk and Wadakona.
(ST)
January 5, 2017 (JUBA) - A top South Sudanese rebel commander has been killed after squabbles erupted over the allegiance and the objective of the armed struggle.
Gabriel Tanginye was killed on Wednesday during a clash in which more than 20 others lost lives. The exact circumstances under which the attack took place remain unclear. Military sources and relatives have provided conflicting accounts surrounding the incident.
Military spokespersons representing two rebel leaders, Lam Akol and RiekMachar, confirmed his death in separate statements without elaborating on the circumstances under the attack was carried and which the sides initiated it.
Tanginye was one of the senior rebel commanders who switched side from the Sudan People's Liberation Army in Opposition under the overall command and leadership of the former vice president, Riek Machar before the signing of the 2015 peace agreement.
He remains one of the holdout rebel commanders and did not join Machar when the new conflict resumed.
He opted to remain at South Sudan-Sudanese border as independent commander until Lam Akol resigned from the unity government in which he served as the minister of agriculture and formed his own rebel movement.
Sources say Akol later recruited Tanginye as one of his commanders. Others refute the reports of having joined Akol, saying Tanginye was only in the area under the control of Akol's commander Yohanis Okech, whose headquarters came under attack on Wednesday by a group allied to Machar, resulting in the clash in which several lives, including Tanginye and his son were lost.
“As far I know, I don't think Tanginye was one of the commanders under Lam Akol. He was only in the area preparing to go to Fangak area, where he wanted to carry out his own recruitment.
His mission to the area took sometimes due to logistics and so he decided to stay with Yohanis Okich, who is the commander of the forces under Lam Akol. He was there because of personal relations between the two men. They are friends”, a source with the direct knowledge of the situation told Sudan Tribune on Thursday.
The source explained Tanginye became the victim of an internal conflict between Okich and Johnson Olony, who is the commander, allied to Riek Machar forces in the area.
(ST)
Les violentes émeutes qui ont émaillé nombre de localités de la wilaya de Béjaia, lundi et mardi derniers, ont cessé, hier, à la faveur de l’implication de nombre d’acteurs politiques et associatifs locaux qui n’ont eu de cesse d’appeler au calme et à une protestation pacifique.
Mohamed Kebci – Alger (Le Soir) – Une implication à coups de réunions et autres assemblées générales et même de pourparlers avec les émeutiers, comme a tenu à le souligner, hier, Atmane Mazouz alors qu’il était à Sidi-Aïch pour une «ronde d’inspection» comme, du reste, beaucoup de ses amis cadres du RCD, qui, soutient-il, n’ont pas que suivi les événements puisqu’ils ont tout fait pour ramener le calme en compagnie d’autres acteurs et intervenants politiques et associatifs. Pour le chargé de la communication du parti que préside Mohcine Belabbas, «il n’y a pas l’ombre d’un doute» quant à l’existence de gens tapis dans l’ombre qui, «missionnés sous couvert d’anonymat, poussent à piller, à agresser et à saccager sous couvert de nobles revendications». Qualifiant de «justes» les revendications liées à la dénonciation de l’austérité et de la cherté de la vie que le RCD n’a cessé de dénoncer par la mobilisation pacifique à travers, notamment, deux grandioses marches populaires, la première à Tizi-Ouzou et la seconde à Béjaïa, Mazouz affirme «partager les craintes de la population et son hostilité face à ces mesures d’austérité que charrie la loi de finances de l’année en cours». Et de plaider pour «une mobilisation pacifique et déterminée à même de «faire barrage aux pyromanes et aux manipulateurs en mal de crédibilité et, ainsi, préserver nos acquis et faire échec «à ceux qui sont instrumentalisés pour provoquer le chaos dans notre région».
Le FFS réagit, pour sa part, via sa fédération de la capitale des Hammadites qui, dans un communiqué, se dit «inquiet de voir la situation dans la wilaya de Béjaïa dégénérer à la suite d’un appel anonyme à une grève des commerçants». Une situation «porteuse de risques de développements chaotiques», mettant le doigt, lui également, sur les «tentatives de faire basculer la wilaya dans la violence».
Pour le FFS, «l’obstination du pouvoir à s’opposer à toute alternative politique démocratique et à une sortie de crise consensuelle ainsi que l’acharnement à détruire les cadres d’organisation et de débats citoyens poussent certaines catégories de la population à recourir à la violence». Et de rappeler sa militance pérenne pour le droit de la grève et de la manifestation pacifique pour exprimer les doléances légitimes de la population, et son appel aux Algériennes et aux Algériens à se mobiliser et à s’organiser pacifiquement pour revendiquer leurs droits tout en faisant preuve de lucidité, d’esprit de discernement et de rejet de la violence. Le FFS n’omettra pas d’appeler, enfin, la population et particulièrement les jeunes de la wilaya de Béjaïa à la «vigilance pour déjouer les manœuvres des apprentis sorciers».
Pour sa part, le député et membre de la direction nationale du PT, Youcef Taâzibt, estime que «les émeutes et les violences qui ont eu lieu à Béjaïa, Bouira et à Alger «n’ont pas comme objectifs de remettre en cause les mesures antisociales du gouvernement» et «risquent de plonger le pays encore une fois dans un cycle de violence/répression qui ne peut que desservir le pays et les revendications légitimes des larges couches de la population».
Se disant contre les mesures d’austérité du gouvernement, notre interlocuteur affirme également être «contre le chaos», invitant les pouvoirs publics à faire preuve de «responsabilité pour ne pas légitimer ce mouvement par la répression» et les citoyens à agir pour «démasquer et isoler les provocateurs qui tentent de créer le chaos en procédant de la même manière que ceux qui ont organisé le prétendu printemps arabe qui, à deux exceptions près, a été un processus de dislocation des nations».
Le RND «pas étonné»
Au RND, on ne se dit pas «étonné» outre mesure par ces émeutes. Le chargé de communication du parti soutient, en effet, que l’année 2017 qui commence «devait être mouvementée bien avant l’adoption de la loi de finances des dispositions sont qualifiées par certains cercles d’«antisociales» alors que, selon lui, elles sont «salutaires pour compenser l’impact de la crise de la baisse des cours du pétrole».
«Car, pour nous, au RND, poursuit Seddik Chihab, tout comme l’Etat n’a pas été avare du temps de l’embellie financière, pour soutenir la demande sociale nous devons supporter collectivement le poids de la crise financière».
Et d’accuser certains porteurs «d’idées extrémistes» et des «cercles extrémistes d’attiser le feu», louant, cela dit, le «mérite des partis et autres associations ayant pignon sur rue dans la région qui ont tout fait pour ramener le calme».
Tout en invitant tout le monde à «s’impliquer pour atténuer des effets de la crise», le chargé de communication du RND estime que «l’Etat se doit de remplir ses missions régaliennes, notamment en matière de régulation et d’organisation du marché et ne pas se cacher derrière la prétendue liberté des prix, dans une synergie et une homogénéité parfaites».
Des unités dee Gardes-côtes ont déjoué des tentatives d’immigration clandestine de 85 personnes à bord d’embarcations de construction artisanale à Oran et Aïn Témouchent relevant de la 2ème RM», a annoncé mercredi, le Ministère de la Défense Nationale dans un communiqué. Ils ont été arrêtés durant la nuit de mardi à mercredi au large de Aïn Témouchent et Oran.
Dans le cadre de la lutte contre les augmentations aléatoires des prix de produits de consommation par les commerçants, la direction des impôts continuera à rendre public les prix des produits ainsi que toutes les hausses prévues dans la loi de finances 2017, a indiqué Mustapha Zikara, directeur de la législation et de la réglementation à ladite direction, lors d’une journée d’information sur la loi de finances 2017, organisée par la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI) au profit des entreprises. «Les augmentations de certains produits et marchandises sont injustifiables», a-t-il affirmé en précisant que la DGI «publiera toutes les modifications, même légères, survenues réellement sur les prix de certains produits, afin d’informer le citoyen et éviter toute augmentation aléatoire de la part des commerçants». «D’autres listes de produits seront rendues publiques, dans les jours à venir, afin d’informer le consommateur sur les prix réels et éviter les augmentations injustifiées», a-t-il rassuré. Concernant l’augmentation de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), la DGI a indiqué dans une note d’information les détails relatifs à cette augmentation qui est passée de 17% à 19% pour le taux normal, et de 7% à 9% pour le taux réduit. Le responsable a, toutefois, précisé que ce changement est «sans impact sur les prix de dizaines de produits, tels le pain, le lait, la semoule, l’huile de soja, les fruits et légumes à l’exception de ceux importés et ceux commercialisés par des redevables de la TVA (les vendeurs d’étalage dans les marchés et les petits commerçants ne sont pas considérés redevables de la TVA)». S’agissant des autres produits et services exonérés par la TVA, le représentant de la direction des impôts a indiqué entre autres, les moissonneuses-batteuses fabriquées en Algérie et le papier destiné exclusivement à la fabrication et à l’impression du livre, les contrats d’assurances de personnes et les opérations de crédits bancaires accordés aux ménages pour l’acquisition ou la construction de logements individuels. «La publication des prix permettra de mettre tout un chacun devant ses responsabilités et mettre à nu les augmentations exagérées», a assuré M. Zikara. L’augmentation des produits électroménagers quant à eux, ne sera effective qu’après le premier semestre 2017, pour les produits importés, et à partir de 2018, pour les produits locaux et ce, après taxation des produits énergétivores. Toutefois, le responsable a tenu à rassurer que même pour les produits touchés par l’augmentation, la hausse ne dépassera pas les 2% de leurs prix. Comme mesure préventive, M. Zikara a recommandé l’affichage des prix des produits dans les commerces, pour permettre aux citoyens de distinguer les prix réels de ceux exagérés. Il a appelé, en outre, à «ne pas exploiter cette situation pour opérer des augmentations aléatoires».
Plusieurs jeunes ont réinvesti l’autoroute Est-ouest à hauteur de la localité d’El Adjiba, hier en fin d’après-midi, en jetant sur la chaussée des pneus enflammés, des pierres et autres ferrailles bloquant ainsi ce tronçon à toute circulation automobile. Un bouchon monstre s’est rapidement formé avant que n’interviennent les escadrons de la gendarmerie nationale pour libérer la circulation automobile. Des escarmouches ont éclaté entre ces manifestants et les forces de l’ordre qui ont riposté à l’aide de gaz lacrymogènes aux jets de pierres. Des affrontements qui ont duré moins de 20 minutes avant que les manifestants ne prennent la poudre d’escampette. Les gendarmes ont aussitôt déblayé la chaussée et la circulation a pu reprendre sur cette portion d’autoroute. Par ailleurs, au même moment, une délégation de commerçants de la ville de Bouira était reçue par les autorités de wilaya, à leur tête le wali Chérifi et le P/APW.