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Agrégateur de flux

Teljes hajózási zárlatot rendeltek el a Dunán

Hírek.sk (Szlovákia/Felvidék) - mar, 10/01/2017 - 16:20
BUDAPEST. A Dunán kialakult jégviszonyok miatt teljes hajózási zárlatot rendeltek el kedden délután - közölte Budapest Főváros Kormányhivatala az MTI-vel.

Mindless optimism masks dangerous lack of preparation for Brexit

Europe's World - mar, 10/01/2017 - 16:18

The role of the United Kingdom’s permanent representative to the European Union has always been highly political one. Never more so than now, as the start of the Brexit negotiations approach.

Over 40 years, most of its occupants of the role have been highly skilled and very tough public servants – qualities now attributed to the new leader of the UK representation in Brussels, Sir Tim Barrow.

All have been neurotically sensitive to the attitudes to Europe of the prime minister of the day. One of Sir Tim’s illustrious predecessors confessed over a glass of whisky some decades ago that his main objective was “to reconcile the prime minister to membership of the European Community”. She was never fully converted.

Sir Tim is being parachuted into what is already the toughest job in British diplomacy; a job made all the more difficult by the laser-like focus from the British media and Brexit supporters across the political spectrum. The speed of his appointment – within hours of the explosive resignation of Sir Ivan Rogers – suggests that Prime Minister Theresa May was anxious to sidestep any attempt to establish clear support for Brexit as an indispensable qualification for the job.

An allegedly impeccable source told former Liberal MEP Andrew Duff that Sir Ivan resigned because Theresa May was no longer listening to his advice. The working relationship between May and Rogers is said to have been damaged by last month’s leak of his memo to Downing Street. The memo warned that it might take up to ten years to complete a new trading arrangement with the EU.

“For four decades the rules, regulations and political processes of the EU have shaped the policy thinking and actions of successive British governments”

Up to now Britain’s permanent representatives in Brussels have been dedicated to making EU membership as successful as possible for the UK. Since 23 June this role has been stood on its head, and Sir Ivan’s task had been to work for a successful withdrawal.

He clearly had little taste for it. The referendum result has imposed a physical and emotional toll on middle and senior managers at the Foreign Office and in the home civil service that should not be underestimated.

For four decades the rules, regulations and political processes of the EU have shaped the policy thinking and actions of successive British governments. More than a few civil servants have complained over the years that membership was a straitjacket around national policymaking. But as time has gone on very few of them either wanted Brexit, or thought it possible.

Now, UK civil servants are being forced to discard the political and intellectual framework that has shaped their careers and assumptions about the future. Worse, they will have to unpick regulations and obligations that have benefitted Britain for more than 40 years. Civil servants are also being encouraged to regard profound economic uncertainty at home and a loss of status and influence abroad as exciting opportunities.

The machinery of government is creaking badly in Britain, as demonstrated by Sir Ivan’s resignation. Dave Penman, head of the top civil servants’ trade union, said in early January: “If the civil service is to deliver a successful Brexit negotiation, the recipe for that success is unlikely to be to starve it of resources, lack clarity of objective and be surrounded with yes men and women who will not speak truth unto power,” he said.

“Conviction is not enough – without fact-based analysis, post-truth becomes no truth, no matter how uncertain the future”

There is too much work for too few people with the knowledge and experience to manage disengagement from the EU across the whole spectrum of government, from trade policy to research and innovation.

The situation is worsened by the Prime Minister and her senior colleagues consistently underestimating the challenges of Brexit. Understandably, by nature of their trade, ministers generally have to glow with optimism about changes they advocate. Whether it is transport or social policy or health and welfare reform, they must exhibit an evangelical conviction that they will make things better.

But conviction is not enough. Without fact-based analysis, post-truth becomes no truth, no matter how uncertain the future. Brexiteers float on a cloud of mindless (or, as Sir Ivan said, “muddle-headed”) optimism and a meretricious minimising of the dangers to Britain of its historic change of direction. The government’s political mindset is defensively blind to the possibility of Brexit failure because the alternative is the deafening sound of political careers crashing to the ground.

As the triggering of Article 50 looms and the process of departure becomes real, the United Kingdom is dangerously unprepared for the consequences. Second thoughts will come, and they will change the face of British politics.

IMAGE CREDIT: CC / FLICKR – European Council

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Catégories: European Union

Réenchanter la politique par la dérision

Le Monde Diplomatique - mar, 10/01/2017 - 16:12

Au lendemain de l'effondrement de 2008, la capitale de l'Islande était l'image de la désolation. La forêt de grues hérissée durant la bulle financière avait disparu. Les immeubles inachevés de Reykjavík offraient au blizzard leurs flancs de béton brut. Une partie importante de la population, surendettée, perdait son logement ou se saignait aux quatre veines pour le conserver. Lors des municipales de 2010, les électeurs désemparés choisirent pour maire un acteur humoriste, M. Jón Gnarr.

La candidature de ce punk gravement dyslexique au parcours tourmenté (1), admirateur de Tristan Tzara, Pierre Joseph Proudhon ou Mikhaïl Bakounine, était au départ purement parodique. Il déclarait vouloir le pouvoir pour « [s']en foutre plein les poches sans se fatiguer » et en profiter pour « placer [ses] proches à des postes juteux ». Il était accompagné de musiciens et d'acteurs, beaucoup dans l'entourage de la chanteuse Björk, qui se qualifiaient eux-mêmes d'« anarchistes surréalistes ». Annonçant qu'elle trahirait ses promesses électorales, la liste du Meilleur parti proposait l'abolition de toutes les dettes, des voyages surprises pour les personnes âgées, l'obligation pour les hommes de rester à la maison certains jours ou l'introduction dans le pays d'ours blancs, d'écureuils et de grenouilles.

Devenu maire, M. Gnarr s'est associé aux sociaux-démocrates pour diriger cette municipalité qui fut longtemps un bastion du Parti de l'indépendance (conservateur) et qui abrite plus du tiers de la population du pays. Il a endossé alors un nouveau rôle. Le provocateur je-m'en-foutiste a fait place à un personnage d'une humilité désarmante. Les habitants de la capitale l'ont suivi dans sa démarche de transparence et de démocratie participative. Et ce personnage atypique a paradoxalement été l'homme de la situation. Les Islandais, plongés dans la récession, ne croyaient plus aux promesses et sentaient que le mieux serait gagné à la marge, dans la qualité de vie.

La crise a aidé M. Gnarr et ses amis à transformer une ville où la « bagnole » était reine en une capitale écologique, branchée et pourvue d'un très dense réseau de pistes cyclables. Passés brutalement de l'opulence à la récession, les Islandais ont liquidé leur troisième voiture, voire leur deuxième, et la circulation a diminué. Les pistes cyclables doublant une voie piétonne se sont multipliées — ce qui agace aujourd'hui les automobilistes avec le retour de la prospérité et des bouchons.

M. Gnarr a voulu donner la parole à la population. Mais en dépassant le chauvinisme de quartier. Deux programmeurs avaient créé des forums pour un « meilleur quartier » et un « meilleur Reykjavík ». Loin de se sentir court-circuitée, la municipalité les a encouragés. Ainsi, chaque habitant peut lancer une initiative sur ces plates-formes. Une discussion s'ouvre alors : pour ou contre, les intervenants participant sous leur nom. Le projet qui a le plus de soutiens obtient un financement immédiat. Toutes les positions doivent être expliquées et justifiées, ce qui exclut les mouvements d'humeur, les rancœurs et les effets de manche.

Aux élections municipales de 2014, la classe politique attendait Jón Gnarr au tournant. Après avoir goûté au pouvoir, n'allait-il pas rempiler ? C'était dans la logique des choses, il allait enfin devenir l'un des leurs. Au zénith dans les sondages, l'homme annonçait qu'il quittait la politique. Il a refusé d'y revenir en 2016 après l'épisode des « Panama papers », quand ses admirateurs lui ont demandé d'être candidat à l'élection présidentielle. L'aventure continue pour le Meilleur parti, qui s'est transformé en parti Avenir radieux. Il compte six députés au Parlement et gère toujours la municipalité au sein d'une coalition dirigée par un social-démocrate, avec la participation des écologistes de gauche et du Parti pirate.

Jadis morne capitale dès la tombée de la nuit, Reykjavík est devenue avec l'explosion du tourisme une ville vivante, gaie, dynamisée par de nombreux événements culturels et un sentiment de sécurité dont l'effet est contagieux. Accusés souvent d'abîmer la nature, les visiteurs ont rendu la ville plus écologique en se déplaçant à pied, ce que les Reykjavikois ne pratiquaient plus guère. Ils ont certes fait monter le tarif des consommations, mais sans eux les nombreux bars et restaurants qui ont éclos n'existeraient pas. Ombre au tableau, il leur faut de la place. Les grues sont de retour. La municipalité de gauche accorde des permis de construire à des hôtels de luxe, alors que les habitants les plus pauvres n'arrivent pas à se loger. Le succès très rapide d'Airbnb raréfie les locations disponibles à l'année et tire les prix à la hausse. L'opposition de droite, hier favorable à la destruction des vieilles maisons en bois, se découvre des états d'âme esthétiques et critique le bétonnage du centre.

En 2010, M. Gnarr promettait du rêve à bon marché dans une capitale paupérisée. La construction d'échangeurs sur les artères reliant les quartiers éloignés par un étalement urbain jusqu'ici sans limites sera sans doute l'enjeu du prochain scrutin auprès d'une population de nouveau enrichie. Une ville à deux vitesses, au sens propre, se dessine : un centre coquet sans voitures où l'on marche aisément, et des banlieues banales suréquipées en automobiles où l'on roule au pas.

(1) Qu'il raconte dans deux livres traduits en anglais, The Indian et The Pirate, Deep Vellum, Dallas, 2015 et 2016.

Des Pirates à l'assaut de l'Islande

Le Monde Diplomatique - mar, 10/01/2017 - 16:10

Touchée de plein fouet par la crise financière et l'effondrement de son système bancaire en 2008, l'Islande affiche aujourd'hui une santé économique resplendissante. Si ce petit pays a pu très vite se redresser en s'écartant de l'orthodoxie libérale, les promesses de refondation du contrat social restent à accomplir.

Geirix. – Noir et Blanc jouant aux échecs dans le centre de Reykjavik, 2015 © Pressphotos - Geirix

Pas un policier à l'horizon, pas une invective entre militants : le Forum nordique réunit début septembre tous les partis politiques islandais dans une grande quiétude. À la veille des élections législatives du 29 octobre, les principaux candidats s'expriment sous un modeste chapiteau planté devant l'université de Reykjavík. Par 64 degrés de latitude, l'inclinaison des rayons solaires donne à la lumière une grande douceur, tandis qu'un air venu du large apporte un peu de fraîcheur. Dans les débats, l'avenir de la Constitution passionne davantage que l'immigration, la construction de logements bien plus que le niveau des impôts ; la protection des données personnelles figure en bonne place. La crise… quelle crise ?

Sur cette île-volcan, la lave bouillonne pourtant toujours sous les glaciers depuis la débâcle financière de 2008. En avril 2016, une éruption populaire a balayé en quarante-huit heures le premier ministre Sigmundur Davíð Gunnlaugsson, empêtré dans les « Panama papers ». À son tour rattrapé par les révélations concernant l'argent de son épouse dissimulé dans un paradis fiscal, le président de la République Ólafur Ragnar Grímsson a dû renoncer à se présenter aux élections de juin dernier, après vingt ans de pouvoir. Enfin, à la mi-septembre, les sondages laissaient entrevoir une nouvelle réplique en plaçant le Parti pirate en tête des intentions de vote.

Il y a huit ans, ce pays de 320 000 habitants perdu au milieu de l'Atlantique nord a vécu un cauchemar. Les premiers jours d'octobre 2008 voyaient s'effondrer les trois principales banques, dont les actifs représentaient neuf fois la production nationale, tandis que partaient en fumée l'essentiel de la capitalisation boursière et une partie de l'épargne des familles. Seule l'intervention massive de l'État par la nationalisation des banques, la garantie des dépôts des insulaires et un strict contrôle des capitaux permit d'éviter le chaos social et la faillite des principales entreprises. En 2016, le pays affiche un budget en excédent, une dette en net recul, une croissance de plus de 3 % et un taux de chômage de 2,7 % (1)…

Il figure dans les premiers du monde pour le revenu par habitant et présente le plus fort taux d'emploi des pays industrialisés, avec 84,7 % d'actifs au sein de la population en âge de travailler (contre 64,5 % dans la zone euro ou 50,8 % en Grèce (2)).

Appelé au chevet de l'Islande par le premier ministre de l'époque Geir Haarde, le Fonds monétaire international a apporté une aide financière jusqu'en 2011. Même ses économistes ont dû reconnaître que cette success story doit beaucoup aux mesures antimarché, et notamment à la décision du gouvernement de donner la priorité aux déposants sur les actionnaires et de ne pas assumer la responsabilité des pertes des banques, contrairement à l'approche irlandaise (3). Après la « révolution des casseroles » qui a chassé du pouvoir le Parti de l'indépendance (conservateur, allié aux sociaux-démocrates), la majorité de gauche élue en avril 2009 (sociaux-démocrates et gauche écologiste) a mis en place des mesures d'austérité. Mais elle s'est efforcée de réduire la charge des emprunts pour les particuliers, en effaçant notamment les dettes excédant la valeur des propriétés tout en utilisant les recettes de l'État-providence pour atténuer l'impact de la récession sur les ménages (4). D'un côté, les programmes sociaux visant les plus faibles revenus étaient renforcés (les transferts aux ménages et la protection sociale, hors retraite, passant de 15 % du produit intérieur brut en 2008 à 19,5 % en 2009) ; de l'autre, les plus hauts revenus se voyaient fortement mis à contribution par l'impôt (par exemple, pour les 10 % les plus riches, l'impôt est passé de 24 % du revenu disponible en 2008 à 31,8 % en 2010). Ainsi, outre le retour rapide de la croissance et la baisse du chômage, l'exemple islandais se caractérise par une réduction des inégalités accompagnant la sortie de crise (voir le graphique ci-dessous).

Plusieurs banquiers ont été condamnés à la prison

« Nous avons aussi refusé les privatisations et mis en place un grand nombre de formations pour les personnes qui perdaient leur travail », nous explique Mme Katrín Jakobsdóttir, ministre de l'éducation à l'époque. Aujourd'hui cheffe du Mouvement gauche-vert, elle estime qu'avoir pu dévaluer la monnaie et ne pas être membre de l'Union européenne fut une chance : « La politique économique de la Banque centrale européenne est trop guidée par la lutte contre l'inflation. Avec de tels taux de chômage, les mesures d'austérité prises en Grèce, en Espagne, au Portugal engendrent beaucoup de rage dans la population, ce qui peut mener vers des routes très dangereuses. Nous pensons qu'il faut repenser la politique économique par une approche plus keynésienne. »

Les Islandais, qui avaient longtemps reconduit au pouvoir les partisans de la dérégulation et de la privatisation des banques en espérant devenir riches, découvraient alors les affres de la finance. L'envie de réussite et l'esprit pionnier forgé sur ces terres ingrates laissèrent la place au dégoût pour la triche et à la soif de justice. « L'attente était telle que beaucoup de gens qui ne possédaient plus rien ne comprenaient pas toutes les précautions de procédure. Mais les poursuites en matière de criminalité financière s'avèrent beaucoup plus difficiles que pour d'autres crimes », se souvient Mme Ragna Árnadóttir, nommée ministre de la justice au plus fort de la crise. Aujourd'hui directrice adjointe de la compagnie nationale d'électricité, elle semble encore éprouvée par cette expérience : « Lorsque les gens n'ont plus confiance dans le système, c'est à celui-ci de trouver la voie pour regagner la confiance du peuple. Y avons-nous réussi ? Je ne sais pas. » Les enquêtes du groupe spécial de magistrats et de policiers (5) ont permis d'envoyer plusieurs banquiers en prison et de condamner (sans peine) M. Haarde. Mais la Cour européenne des droits de l'homme n'a toujours pas statué sur le sort de l'ancien premier ministre, et la plupart des banquiers sont déjà revenus dans la vie économique. Les révélations sur les « Panama papers » n'ont pour l'instant donné lieu qu'à des enquêtes fiscales.

Geirix. – Jón Þór Ólafsson, ancien député du Parti pirate d'Islande, 2015 © Photographer.is - Geirix

« Nous n'avons pas vraiment réalisé ce que les gens attendaient après le très bon rapport parlementaire (6) sur ce qui ne fonctionnait pas dans la sphère politique ou dans le système bancaire », explique Mme Birgitta Jónsdóttir, la figure de proue du Parti pirate, qui se verrait bien présider le prochain Alþingi (Parlement) si le succès était au rendez-vous. Artiste, militante de WikiLeaks et d'une association écologiste, elle s'est lancée en politique en 2009 avec le Mouvement des citoyens. Depuis, elle siège au Parlement et a fondé le Parti pirate en 2012. « Par exemple, nous n'avons toujours pas séparé les banques de dépôt des “banques-casinos ”, poursuit-elle. L'élaboration d'une nouvelle Constitution fut un beau moment. Nous avons un bon texte sur la séparation des pouvoirs, la transparence et la responsabilité (7), mais, malgré son approbation par référendum, le processus est bloqué par le Parlement depuis 2013. » En juin 2010, elle a obtenu le vote d'une résolution unanime des députés en soutien à une « Initiative pour la modernisation des médias » qui visait à transformer l'Islande en paradis de la liberté d'expression et en refuge pour les lanceurs d'alerte : « Cela reste aussi un projet inachevé. Les textes d'application attendent leur passage devant le Parlement. Alors que les technologies évoluent rapidement, nous n'écrivons pas les lois assez vite. »

Référendums gagnants contre la Commission européenne

Le retour de la droite au pouvoir en avril 2013 a figé le processus de refondation de la vie politique. La gauche n'avait pas su répondre à l'aspiration pour davantage de démocratie ou à certains problèmes concrets, telle l'insuffisance de logements. Elle a surtout payé ses positions sur l'Europe et le remboursement des épargnants étrangers. Depuis les années 2000, l'Alliance sociale-démocrate militait, tout comme la très puissante Confédération islandaise du travail, pour entrer dans l'euro afin de ne plus subir les variations de la monnaie, explique M. Kristján Guy Burgess, son secrétaire général : « En lançant le processus d'adhésion à l'Union européenne en 2009, nous pensions qu'il serait possible d'obtenir un bon accord, même s'il y a des questions très difficiles comme la protection de notre pêche et de notre agriculture. Aujourd'hui, nous avons toujours besoin d'une solution monétaire durable pour lever sereinement le contrôle des capitaux. Pouvoir dévaluer notre couronne fut certes un avantage pendant et après le krach, mais sa volatilité représente aussi une cause du krach, en offrant la possibilité de spéculer sur les taux d'intérêt avec une banque centrale peu regardante. »

« Le gouvernement a commencé à perdre la confiance de la population à cause du dossier Icesave, reconnaît-il en se justifiant : Nous savions que nous allions le payer politiquement, mais qu'il nous fallait travailler pour l'intérêt national. » Après la faillite de la banque Icesave (succursale de la Landsbanki), le Royaume-Uni et les Pays-Bas réclamèrent le remboursement des dépôts de leurs ressortissants. Sous la pression européenne, le gouvernement islandais se montra ouvert à un compromis coûteux pour ses contribuables. C'est alors que le président Grímsson, sortant de sa fonction protocolaire, sut transformer en colère contre les Britanniques et les Néerlandais la révolte de la population contre le système capitaliste. Par deux fois, en mars 2010 et avril 2011, les électeurs rejetèrent un accord validé par le Parlement, mais que le président avait soumis à un référendum (8). Entêtée dans sa volonté de faire payer les Islandais, la Commission européenne porta l'affaire devant la cour de justice de l'Association européenne de libre-échange (AELE), qui lui donna tort le 28 janvier 2013 (9). Le tribunal considéra que l'État n'avait pas failli aux obligations de l'Espace économique européen en ne garantissant pas lui-même les dépôts des ressortissants étrangers. Depuis, la vente des actifs de la Landsbanki a tout de même permis de rembourser en partie ces apprentis spéculateurs.

« Ne pas confondre manifestants et électeurs »

En promettant d'aider au désendettement des ménages et en approuvant le recours au référendum par le chef de l'État, le Parti du progrès (centre droit, d'origine agrarienne) et le Parti de l'indépendance s'offrirent une virginité qui permit leur retour aux commandes. Député du Parti de l'indépendance, M. Vilhjálmur Bjarnason reconnaît aussi l'aubaine qui s'est présentée à leur retour : « Nous avons eu beaucoup de chance dans deux domaines clés : le tourisme et la pêche. En bloquant le trafic aérien plusieurs jours en 2010, le panache du volcan Eyjafjöll a fait connaître l'Islande comme une destination d'aventure et provoqué une explosion du tourisme (lire l'encadré ci-dessous). Et, avec le réchauffement des océans, de gigantesques bancs de maquereaux remontent vers le nord pour se jeter dans les filets des pêcheurs islandais. » En dépit de l'émoi suscité depuis par les « Panama papers » et du discrédit rapide de la majorité actuelle, il se veut optimiste à la veille du scrutin : « Il ne faut pas confondre les manifestants et les électeurs. »

Ces électeurs conservateurs, on pouvait les rencontrer le 3 septembre dernier dans l'immeuble moderne et cossu qui abrite le siège de leur mouvement. La plupart des partis islandais se sont convertis au rite des primaires, et il s'agissait ce jour-là de désigner les candidats pour les soixante-trois sièges en jeu. Gros véhicules de luxe ou tout-terrain, bijoux bien visibles voire talons hauts pour les dames, vestes impeccables et belles montres pour les messieurs, la composition sociale des votants relève de la caricature. Dans la salle protocolaire, de grands portraits rappellent que ce parti a dominé la vie politique depuis l'indépendance, en 1944, jusqu'en 2009.

GEIRIX. – Birgitta Jónsdóttir s'informant du procès de Chelsea Manning dans l'affaire WikiLeaks, 2013 © Pressphotos - Geirix

La droite a su comprendre qu'avec les déboires de la Grèce et de l'euro les électeurs des couches sociales les plus défavorisées se détourneraient davantage des partisans de l'Union européenne (essentiellement les sociaux-démocrates) que des artisans de réductions d'impôts pour les plus riches. Eurosceptiques par souci de leur clientèle (notamment les armateurs), ses dirigeants ont même cru pouvoir pousser leur avantage en écrivant à la Commission européenne en mars 2015 pour que l'Islande « ne soit plus considérée comme candidate ». Mais cela a provoqué une nouvelle éruption. Car, même s'ils s'opposent majoritairement à une adhésion, beaucoup d'électeurs auraient préféré juger sur pièces à l'occasion du référendum promis par ce gouvernement. Cette trahison des promesses électorales a entraîné une dissidence au sein des conservateurs, avec l'émergence d'un nouveau parti europhile de centre droit, Viðreisn, qui pourrait jouer les arbitres dans la formation de la prochaine majorité. L'épisode a aussi propulsé le Parti pirate, chantre de la démocratie directe, à plus de 40 % des intentions de vote, avant qu'il ne retombe entre 20 et 30 % cet été.

L'ambiance au siège du Parti pirate plonge dans un tout autre univers : un pavillon violet flottant au vent au milieu d'une zone d'activités inachevée, des bureaux étroits en duplex face à la mer (et aux baleines). À l'intérieur : des petits drapeaux Pirates, des chopes Pirates, un coin enfants avec un bateau Pirates, une étagère remplie de jeux de société… Âge moyen des candidats : la trentaine. Sont-ils prêts pour le pouvoir ? « Nous sommes prêts à redistribuer le pouvoir », répond M. Björn Leví Gunnarsson, informaticien dans l'éducation nationale. « Nous portons une responsabilité internationale : celle de donner l'espoir que l'on peut changer la politique », ajoute M. Viktor Orri Valgarðsson, jeune docteur en science politique.

Sont-ils de gauche ou de droite ? Mauvaise question ! « Nous sommes antiracistes, internationalistes, pour l'État-providence de type nordique, l'accès pour tous à l'éducation et à la santé, indépendamment du revenu ou du domicile, répond ce dernier. Toutefois, nous voulons sortir des monopoles et du protectionnisme. Nous voulons lutter contre la corruption, la triche, mais nous ne pensons pas que le rôle de l'État soit de rendre le monde plus égalitaire. Dans l'absolu, pour moi, si un riche s'est enrichi loyalement, ce n'est pas un problème. » Quelques nuances chez ses voisins, mais pas de réprobation dans ce parti taxé tantôt de « libertarien » — pour ses positions favorables à une grande liberté des affaires —, tantôt de « communiste de conseils » — pour sa défense de la démocratie directe.

« Les Pirates répondent à leur manière au rejet du système »

Un des projets-phares des Pirates étant l'instauration d'un revenu universel garanti, on obtiendra tout de même une réponse plus concrète le lendemain en poussant Mme Jónsdóttir dans ses retranchements : « Nous ne sommes pas pour le revenu garanti tel que le voyait Milton Friedman, mais clairement pour la version de gauche (10). J'espère que nous saurons rester ouverts à d'autres visions et nous entourer de compétences plurielles, y compris de l'étranger. Le rôle des artistes et des militants est surtout de faire évoluer les normes, pour que les gens qui ne sont pas politisés puissent aller de l'avant. » Elle compte beaucoup faire avancer la bataille qui fédère son parti autour de la neutralité de l'Internet et de la protection des données personnelles : « Dans les Constitutions, le respect de la vie privée est érigé en droit fondamental ; pourquoi cela n'est-il pas appliqué à l'Internet ? D'un autre côté, et alors qu'il serait beaucoup plus facile aujourd'hui de donner accès aux informations d'intérêt général, pourquoi est-il si difficile d'obtenir le droit d'éclairer les zones obscures où se tapit la corruption ? »

Geirix. – Juste avant une manifestation contre l'attribution de mitraillettes MP5 à la police. Sur l'affiche : « Les Islandais sont de retour ! Deuxième édition révisée » © Photographer.is - Geirix

La droite a déjà indiqué qu'elle ne voulait pas gouverner avec les Pirates. Un accord de coalition semble en revanche possible avec le nouveau parti centriste Viðreisn, les sociaux-démocrates et le Mouvement gauche-vert. La dirigeante de ce dernier parti et favorite pour le poste de premier ministre en cas d'alternance, Mme Jakobsdóttir, ne craint pas les nouveaux venus : « Comme partout en Europe, la politique islandaise devient très versatile. Mais nous sommes assez chanceux de ne pas être confrontés à des partis d'extrême droite. Les Pirates répondent à leur manière au rejet du système. C'est une bonne chose, car ce sont des gens avec lesquels nous pouvons travailler. Bien sûr, nous ne sommes pas d'accord lorsqu'il s'agit de politique fiscale ou de dépense publique. Mais nous nous retrouvons sur l'accueil des réfugiés, la démocratie, les droits de l'homme, la transparence. Je reste toutefois inquiète, car nous voyons monter le sentiment qu'il n'y a pas vraiment de différence entre la gauche et la droite. Pour moi, il n'y en a jamais eu autant : partout on voit croître les inégalités. »

Relation avec l'Europe, redistribution, protectionnisme, les sujets de discorde ne manqueraient pas dans une telle coalition. Sur le plan géopolitique, les écologistes de gauche sont les seuls à préconiser une évolution vers la neutralité avec une sortie de l'Organisation du traité de l'Atlantique nord. Mais leur cheffe relativise l'enjeu à l'échelle de ce pays qui n'a pas d'armée, « et même pas de services secrets », ajoute-t-elle.

(1) Banque centrale d'Islande, 7 septembre 2016.

(2) Données de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) pour 2015, www.data.ocde.org

(3) « Iceland's recovery. Lessons and challenges », Reykjavík, 27 octobre 2011.

(4) Stefán Ólafsson, « Level of living consequences of Iceland's financial crisis. What do the social indicators tell us ? » (PDF), Reykjavík, 2011, et « La sortie de crise de l'Islande », École des hautes études en sciences sociales, Paris, 28 mai 2014.

(5) Lire le témoignage d'Eva Joly, « Pour en finir avec l'impunité fiscale », Le Monde diplomatique, juin 2016.

(6) « Rannsóknarnefnd Alþingi » (rapport de la commission spéciale d'enquête du Parlement), 12 avril 2010, www.rna.is

(7) Lire Silla Sigurgeirsdóttir et Robert Wade, « Une Constitution pour changer d'Islande ? », La valise diplomatique, 18 octobre 2012.

(8) Lire Silla Sigurgeirsdóttir et Robert Wade, « Quand le peuple islandais vote contre les banquiers », Le Monde diplomatique, mai 2011.

(9) Judgment of the Court (Directive 94/19/EC on deposit-guarantee schemes). European Commission vs Iceland (PDF), 28 janvier 2013.

(10) Lire Mona Chollet, « Le revenu garanti et ses faux amis », Le Monde diplomatique, juillet 2016.

C-295-öst vehetett át Mali

JetFly - mar, 10/01/2017 - 15:59
A napokban az európai Airbus Defence and Space vállalat leszállította Mali részére az első C-295W típusú katonai teherszállító repülőgépet.
Catégories: Biztonságpolitika

A Dal 2017: nagy show lesz!

Hírek.sk (Szlovákia/Felvidék) - mar, 10/01/2017 - 15:54
BUDAPEST. Mozgó mennyezet, tűz, óriási ventillátorok és dalokra írt külön látványelemek: a legmodernebb technikai megoldásokkal jelentkezik idén A Dal. Három nap múlva, szombat 19.30-tól lesz az első élő adás a Dunán, a cél az, hogy a nézőkkel együtt keressük meg Magyarország dalát, amit 2017-ben az egész ország együtt dúdolhat.

INTERACTIF. Primaire à gauche : les points de désaccord entre les candidats

LeParisien / Politique - mar, 10/01/2017 - 15:35
A quelques jours du premier tour de la primaire à gauche prévu le 22 janvier , les positions des sept candidats s'affinent et s'opposent sur les grands sujets qui animent l'actualité. Légalisation du cannabis,...
Catégories: France

La marche en avant de Xi Jinping

IRIS - mar, 10/01/2017 - 15:29

En 2016, on a beaucoup parlé de Vladimir Poutine, de Barack Obama et de Donald Trump. Mais l’homme de l’année, c’est peut-être Xi Jinping, monté en puissance ces derniers mois.

Le président chinois se trouve à la tête d’un pays qui a connu peu de mésaventures. La croissance économique est, certes, moins forte qu’auparavant. Cependant, elle continue de faire rêver la plupart des autres pays. Finalement, la crise promise à la Chine n’a pas eu lieu. Si les émergents et les BRICS (Brésil-Russie-Inde-Chine-Afrique du Sud) sont en souffrance, ce n’est pas le cas de la Chine qui poursuit son ascension, rattrapant son retard économique sur les États-Unis. Par la construction d’infrastructures et l’élaboration de grands projets pharaoniques, comme le canal au Nicaragua ou la ligne ferroviaire à liaison rapide entre Pékin et Moscou, la Chine met en place un réseau d’infrastructures et renforce sa présence et ses positionnements à des endroits stratégiques, où elle peut avoir accès aux matières premières.

La diplomatie de la Chine n’est pas spectaculaire. Son poids stratégique est inférieur à son poids économique. C’était l’inverse sous Mao Zedong. Elle intervient peu sur les dossiers, mais inscrit méthodiquement ses intérêts à long terme. La montée en puissance pacifique de la Chine n’est cependant pas vécue comme telle par nombre de ses voisins. Elle pourrait être source de discorde, tout comme le sont ses revendications en mer de Chine. En effet, l’ascension de l’Empire du Milieu effraie ses voisins et légitime leur volonté d’une présence américaine dans la région. Ainsi, le souhait chinois de voir disparaître cette dernière entre en contradiction avec une politique qui suscite chez ses voisins le besoin de la conserver.

Donald Trump, nouveau président des États-Unis, pourrait refuser de financer la protection du Japon et de la Corée du Sud. Mais, il ambitionne également d’établir une « barrière économique » avec la Chine. Sa mise en place ne sera toutefois pas aisée. La Chine est aujourd’hui le principal créancier des États-Unis. Or, on se dispute difficilement avec son banquier. Par ailleurs, la Chine a pris un virage écologique conséquent. Elle investit massivement dans les énergies renouvelables et s’apprête à créer plusieurs milliers d’emplois dans ce secteur. Alors qu’elle est aujourd’hui le principal pollueur de la planète, la Chine pourrait, dans ce domaine, prendre un avantage significatif et compétitif, source de croissance.

Depuis le début du siècle, la Chine n’a pris part à aucune intervention militaire extérieure, contrairement à la Russie et aux États-Unis. Elle protège ainsi son économie et sa popularité. Aujourd’hui, les États-Unis assument le coût élevé de leurs opérations militaires, aussi bien en termes financiers qu’en termes d’image ; ils sont désormais réticents à toute intervention militaire extérieure. De son côté, La Russie doit également faire face aux conséquences de son intervention stratégique en Ukraine et en Syrie. Ce n’est pas le cas de la Chine qui a préféré investir plutôt que de se lancer dans des aventures militaires coûteuses. Aujourd’hui, elle en tire les bénéfices.

Par ailleurs, Xi Jinping a renforcé son autorité, aussi bien par rapport aux militaires que dans l’appareil du Parti communiste. Malgré quelques protestations, il apparaît comme légitime aux yeux de sa population puisque le système marche. Il existe, certes, des intellectuels qui contestent et demandent plus de libertés, mais ceux-ci restent relativement isolés. Leur légitimité est d’ailleurs plus forte à l’étranger qu’en Chine même.

Si Xi Jinping ne figure pas parmi les personnalités qui ont fait le plus parler en 2016, il continue cependant d’orchestrer sa marche en avant ainsi que celle de son pays. Aujourd’hui, Il est certainement l’homme le plus puissant. Un homme qui a peu de barrières à l’international, aucune sur le plan national. Il est à la tête d’un pays plus puissant que celui de Vladimir Poutine et n’a pas l’opposition intérieure que suscite Donald Trump.

Crise au Mexique : Donald Trump et le prix des hydrocarbures en cause

IRIS - mar, 10/01/2017 - 15:26

Le Mexique est en proie à des mouvements sociaux depuis le 1er janvier suite à l’augmentation des prix des carburants (16,5 % pour le diesel et 20,1%) pour l’essence. Quelles sont les revendications des manifestants ? Ces manifestations traduisent-elles un malaise plus profond de la société mexicaine ?

Les protestations de début d’année au Mexique sont issues d’un mouvement spontané et Il n’y a pas de revendications structurées. A l’annonce d’augmentations du prix des carburants, les Mexicains sont sortis dans les rues, des pillages ont eu lieu. 450 commerces auraient été saccagés. Une demi-douzaine de personnes sont mortes. La police a arrêté plus de 1500 manifestants. D’après les journalistes présents sur les lieux de protestation, les Mexicains interrogés n’acceptent tout simplement pas cette augmentation brutale des prix du carburant. Ils craignent que l’augmentation se répercute sur les prix de biens de première nécessité comme cela a pu être le cas par le passé.

Le Mexique est un pays producteur de pétrole. Pourquoi est-il contraint d’augmenter ses tarifs ? Comment se porte l’économie du pays ?

La richesse mexicaine dépend principalement de deux volets : les exportations d’hydrocarbures ; ses relations commerciales avec les Etats-Unis. Aujourd’hui, les déboires du Mexique s’inscrivent dans une baisse de revenus dans les deux secteurs.

La crise actuelle au Mexique reflète, tout d’abord, une crise plus globale des pays d’Amérique latine liée à la chute du prix des matières premières. Le Mexique dispose certes, d’une des économies les plus diversifiées du sous-continent avec le Brésil, mais il reste dépendant de ses exportations d’hydrocarbures. Malgré leur augmentation depuis quelques mois, la chute des prix du baril de ces deux dernières années a eu un impact négatif sur son économie. Pour le président Enrique Peña Nieto, membre du Parti révolutionnaire institutionnel (PRI), il était indispensable de répondre à cette baisse de revenus. Selon lui, deux solutions étaient envisageables : maintenir les prix de l’essence à leur niveau actuel et donc, augmenter les prix, ou couper dans le budget de l’Etat et, par conséquent, dans le budget social. Le président a choisi la première option.

D’autre part les enjeux économiques du Mexique sont étroitement liés à la conjoncture économique des Etats-Unis. L’économie mexicaine dépend beaucoup de ses exportations vers le voisin nord-américain et des investissements des entreprises américaines sur son territoire. L’année 2017 s’annonce difficile pour le Mexique. Le futur président des Etats-Unis, Donald Trump, a multiplié les discours xénophobes, anti-mexicains, pendant la campagne électorale. Il fait actuellement pression sur les groupes automobiles américains comme Ford, General Motors et japonais (Toyota). Ces groupes ont mis en place des usines au Mexique afin de produire des voitures vendues sur le marché nord-américain. La main d’œuvre mexicaine bon marché leur permet de réaliser des économies d’échelle. Suite à l’action de Donald Trump, les investissements annoncés par Ford, Général Motors et Toyota sont actuellement suspendus. Ils auraient généré des milliers d’emplois au Mexique.

Si Donald Trump confirme ses intentions de campagne électorale et pénalise les entreprises qui investissent au Mexique, les répercussions seront négatives pour les Mexicains comme pour les entreprises étatsuniennes. Les multinationales européennes et asiatiques seront également pénalisées. Profitant de l’absence de droits de douane dans le cadre de l’ALENA, beaucoup ont investi dans des usines et des infrastructures au Mexique pour vendre ensuite leur production sur le marché nord-américain.

Comment le gouvernement mexicain gère-t-il cette crise sociale ?

Pour maintenir le cap, le gouvernement avait besoin d’entrées budgétaires supplémentaires. Il a donc répercuté la baisse des prix du pétrole en relevant les prix à la pompe sur le marché national. Pour calmer la rue, le gouvernement mexicain a annoncé lundi la signature d’un accord avec des entreprises, syndicats et organisations paysannes afin d’atténuer l’augmentation des prix des produits de base pour les plus défavorisés.

Afin d’ouvrir un dialogue avec les Etats-Unis, dont l’économie mexicaine dépend, et pour répondre aux récents désengagements de Ford, Toyota et General Motors, Enrique Peña Nieto a nommé un secrétaire d’Etat aux relations extérieures, Luis Videgaray, en disgrâce il y a peu pour avoir organisé la visite du candidat Trump à México. Il est et donc aujourd’hui considéré comme étant le plus à même d’entretenir de bonnes relations avec le voisin américain.

Certaines manifestations se sont traduites par des scènes d’affrontements et de pillages. Plusieurs personnes ont d’ores et déjà trouvé la mort. Comment expliquer cette violence ? Est-elle symptomatique au Mexique ?

La violence lors de manifestations n’est pas inhérente au Mexique. Ce phénomène se vérifie dans d’autres pays d’Amérique latine. Dans les années 1990, des scènes de violence et de pillages avaient eu lieu à Caracas, alors que le gouvernement du Venezuela venait d’augmenter les prix du carburant. Des manifestations violentes ont aussi été observées en Argentine ou au Brésil suite à des chutes de ressources budgétaires conséquentes à des revenus liés à l’exportation de produits primaires.

Ces évènements permettent de recadrer les alternances et bouffées de violences constatées ces derniers temps en Amérique latine. L’idéologie y a peut-être sa part. Mais la chute des prix du pétrole a sans doute une responsabilité majeure dans les évènements du Mexique, comme dans ceux du Venezuela et du Brésil.

Elődeit fogadta Andrej Kiska államfő

Hírek.sk (Szlovákia/Felvidék) - mar, 10/01/2017 - 15:26
POZSONY. Szlovákia köztársasági elnökének hallgatnia kellene tanácsadóira, ugyanakkor meg kell győződnie mindannak hitelességéről, amit tőlük hall – egyebek mellett ezt a tanácsot kapta Andrej Kiska államfő elődeitől, Rudolf Schustertől és Ivan Gašparovičtól, akiket a hagyományos újévi ebéd keretében fogadott.

Pourquoi livrer n'est pas voler

Le mamouth (Blog) - mar, 10/01/2017 - 15:21
Le système Reaper livré par General Atomics à l'escadron de drones 1/33 Belfort ne va pas s'envoler
Plus d'infos »
Catégories: Défense

AEW&C megrendelést kapott a Saab

JetFly - mar, 10/01/2017 - 15:20
A védelmi és biztonsági profilú Saab megrendelést kapott a korai előrejelző és légtérellenőrző (Airborne Early Warning and Control) szegmensen belül, körülbelül 236 millió USD értékben.
Catégories: Biztonságpolitika

Kettős merénylet a kabuli parlament közelében

Hírek.sk (Szlovákia/Felvidék) - mar, 10/01/2017 - 15:15
KABUL. Legalább 24-en életüket vesztették, és 70-en megsebesültek a kabuli parlament közelében elkövetett kettős merényletben kedden - közölte Vahidullah Madzsroh, az afgán egészségügyi minisztérium szóvivője.

Sabre-Rattling Over Serb ‘Statehood Day’ Shakes Bosnia

Balkaninsight.com - mar, 10/01/2017 - 15:14
Bosnia’s Serb-dominated Republika Srpska entity’s celebration of its disputed ‘Statehood Day’ triggered a new wave of ethnic and political slurs from Bosnian Serb and Bosniak politicians and media.
Catégories: Balkan News

Migrants : des mini-campements se reforment près du centre humanitaire de Paris

France24 / France - mar, 10/01/2017 - 15:04
De nombreux migrants ont reformé, depuis quelques jours, des mini-campements autour du centre humanitaire de Paris. La police, qui tente de les déloger, est accusée de violences et d'avoir confisqué des couvertures.
Catégories: France

Remarks by President Donald Tusk after his meeting with Bill English, Prime Minister of New Zealand

European Council - mar, 10/01/2017 - 15:01

Good afternoon and Happy New Year! I warmly welcome Prime Minister Bill English to Brussels today on his very first trip abroad in his new position. And I can tell you that this is also the very first press point in our new Europa building.

New Zealand and the European Union remain close friends and partners. Today we reviewed our excellent bilateral relations and agreed to strengthen them even further.

This should also include a free trade agreement. From the European side, we hope to be able to launch negotiations this year, once all the preparatory work is completed. Such an agreement would not only boost sustainable economic growth, investment and job creation on both sides. It would also send a strong political signal of economic openness and trade at a time where protectionist pressures are on the rise. Not only on our continent but also around the world.

Turning to foreign policy and security, the EU appreciates the constructive role New Zealand has played in the UN Security Council over the last two years.

As I stressed before the United Nations General Assembly last September, the migration and refugee crisis is a global responsibility. The European Union will continue to work together with its partners, including New Zealand, in support of neighbouring countries. And we encourage our partners to increase humanitarian and development aid, as well as refugee resettlement, as New Zealand is doing. I know your personal sensitivity to this issue and thank you for your personal role in this dramatically difficult time for so many people around the world.

We talked about the conflict in Syria, and recalled the need for a political solution. The primary responsibility rests on the parties to the conflict to stop the suffering of the Syrian people; we will continue to use our influence to that end.

We discussed the crisis in Ukraine and the importance of full implementation of the Minsk agreements. The European Union's sanctions against Russia were extended for six months just before Christmas due to the lack of progress in implementing the Minsk Agreements. We reiterate our call on all sides to respect Ukraine's independence, sovereignty and territorial integrity.

New Zealand is an important partner of the EU in the security field, and we warmly welcome your country's participation in our Common Security and Defence Policy missions and operations. I briefed the Prime Minister on our decisions at the December European Council to increase cooperation and to allocate more resources to security and defence.

Let me conclude by saying that our productive meeting today, confirmed the close ties that unite us. I thank the Prime Minister for the important contribution New Zealand is making globally and in fostering bilateral relations with the EU. I look forward to continuing our close partnership together.

Thank you.

Catégories: European Union

Sokat fejlődött Kína első humanoid robotja

Hírek.sk (Szlovákia/Felvidék) - mar, 10/01/2017 - 14:47
SANGHAJ. A Kína első emberszerű robotjának tartott Csia Csia képes egyszerű beszélgetésekre és meghatározott arckifejezésekre, ha megkérik rá. Alkotói úgy hiszik, hogy a dolgozó gépek előfutára lehet az országban.

Fico: 2017 a cselekvés éve lesz

Hírek.sk (Szlovákia/Felvidék) - mar, 10/01/2017 - 14:29
POZSONY. Az idei esztendő a cselekvés éve lesz, a kormány meg fogja valósítani a tervezett legjelentősebb szociális intézkedéseket – jelentette ki Robert Fico miniszterelnök kedden pártja, az Irány-Szociáldemokrácia (Smer-SD) kormánytagjaival együtt tartott sajtótájékoztatón.

Ghana's plagiarising president: How Nana Akufo-Addo copied Bush

BBC Africa - mar, 10/01/2017 - 14:27
Nana Akufo-Addo's team apologies after parts of his speech were found to be copied.
Catégories: Africa

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