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Diplomacy & Crisis News

How Europe Can Solve a Global Crisis

Crisisgroup - Fri, 22/04/2016 - 10:12
Two simple truths are often overlooked in debates about today’s global refugee crisis: The principal driver of the exodus is, above all, the recent rise in the spread of deadly conflict in the Middle East; and what opened the way to this disorder is the breakdown of an international system we had built over the past 70 years.

Laboratories of Forced Emigration

German Foreign Policy (DE/FR/EN) - Thu, 21/04/2016 - 00:00
(Own report) - While the EU is sealing itself off by fortifying borders, including in North Africa, it is establishing a system of "concentric circles" of refugee camps, write Berlin's government advisors in a recent analysis on the German-European policy of warding off refugees. In the future, "EU refugee policy" will most likely be characterized by the "synergy of border fortifications, camps and quotas," according to the analysis published by the German Institute for International and Security Affairs (SWP). Since some time, the European Agency for the Management of Operational Cooperation at the External Borders (Frontex) has been considerably enhanced. The EU Commission has called for increased deployment of drones and satellite surveillance systems to seal the borders. Admission quotas would de facto eliminate the right of asylum for individuals. Above all, the EU is establishing a system of camps in "concentric circles" extending from the EU's center of prosperity all the way to North Africa and Syria. These camps can "easily" be transformed into "detention centers," warns the SWP, making reference to the detention "hot spots" in Greece. These "hotspots" had recently placed the EU in direct conflict with aid organizations, the United Nations and the Pope. Detention centers for refugees, built with EU financing, also exist in Libya and Turkey.

Paroles armées. Comprendre et combattre la propagande terroriste

Politique étrangère (IFRI) - Wed, 20/04/2016 - 15:53

Cette recension d’ouvrages est issue de Politique étrangère (1/2016). Marc Hecker propose une analyse de l’ouvrage de Philippe-Joseph Salazar, Paroles armées. Comprendre et combattre la propagande terroriste (Paris, Lemieux Editeur, 2015, 264 pages).

Philippe-Joseph Salazar, normalien, a étudié la philosophie et la science politique, avant de se spécialiser dans la rhétorique qu’il enseigne à l’université du Cap depuis 1995. Il a publié de nombreux ouvrages dont Mahomet. Récits français de la vie du Prophète (Klincksieck, 2005) et Paroles de leaders (François Bourin, 2011). Son dernier essai, Paroles armées, a obtenu le prix Bristol des Lumières 2015. Cet ouvrage a le mérite de considérer le califat proclamé par Abou Bakr Al-Baghdadi pour ce qu’il est : un puissant mouvement politico-religieux. À ce titre, Salazar démontre brillamment que la communication de cette entité politique vient en appui d’une stratégie de conquête et d’hostilité radicale à tous ceux qui s’opposent au projet califal.

Si cet essai est particulièrement stimulant, il dérange pour au moins trois raisons. Tout d’abord, Salazar décrit l’État islamique de manière séduisante. Ses membres apparaissent comme de valeureux soldats, répondant à l’appel d’un chef – à la fois imam, émir et calife – au charisme indéniable. Ils forment un « peuple djihadiste » uni autour d’un idéal commun. Le djihadisme, nous dit Salazar, est une fraternité. Une fraternité autrement plus solide que celle qui s’affiche sur le frontispice de nos bâtiments publics.

Ensuite, l’auteur de Paroles armées décrit nos gouvernants et responsables sécuritaires comme des incompétents ne comprenant pas le phénomène qu’ils prétendent combattre et commettant de nombreuses erreurs. Le clip « Stop-Djihadisme » produit par le gouvernement français après les attentats de janvier 2015 est présenté comme une « bévue », une « mauvaise imitation ». « Sommes-nous devenus idiots ? », demande Salazar. Non, répond-il, mais nous ne maîtrisons pas les termes de la lutte asymétrique que le califat porte jusqu’au cœur de l’Europe. Salazar critique non seulement la communication gouvernementale face à l’État islamique mais, plus largement, l’ensemble des réponses apportées par les spécialistes du terrorisme. Il consacre par exemple quelques paragraphes au « processus de radicalisation », citant le concept de Bunch of Guys élaboré par Marc Sageman, et commente : « Il n’y a rien à espérer du côté de cette psychosociologie moliéresque. »

Enfin, cet essai dérange car son auteur – contrairement à ce qu’indique le sous-titre – ne propose guère de solutions pour « combattre la propagande terroriste ». Parmi les rares pistes évoquées pour faire face à la rhétorique du califat se trouve l’idée de renoncer à la censure. Il s’agirait, au contraire, de diffuser les revues djihadistes dans les écoles. À charge pour les enseignants de déconstruire les Paroles armées contenues dans des publications telles que Dabiq et Dar A l-Islam.

Pour avoir tenté cette expérience délicate avec des étudiants de Sciences Po, il me semble pour le moins hasardeux de vouloir l’étendre dans les lycées et collèges. Les enseignants sont-ils réellement mieux armés que les gouvernants pour faire face au discours « performatif » de l’État islamique ? Rien ne le prouve. Espérons au moins que le jour où les élèves étudieront la poésie djihadiste dans les classes de littérature, ils n’apprendront pas, en parallèle, à confectionner des explosifs en cours de chimie.

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Quick Thoughts: Maria Fantappie on Syria’s Kurds

Crisisgroup - Tue, 19/04/2016 - 18:07
The Syrian Kurds are playing an increasingly prominent role in that country’s conflict, and in recent years Democratic Union Party (PYD) forces have seized effective control of most territories in northern Syria with substantial Kurdish populations. In March 2016, shortly after the PYD was excluded from participation in diplomatic talks hosted by the United Nations in Geneva, the Syrian Kurdish party proclaimed that the self-administered territories it had previously established would henceforth constitute a federal region within Syria. Meanwhile, Turkey, which sees the PYD as an extension of the Kurdistan Workers’ Party (PKK) with which it has been in conflict since the 1980s, has pledged to prevent a further expansion of PYD power in northern Syria. To get a better understanding of Syrian Kurdish politics and their relationship to the broader conflict in Syria, and as part of a series of Quick Thoughts with International Crisis Group Middle East Analysts, Jadaliyya turned to Maria Fantappie, Senior Analyst with the organization, who has led its research on the Kurdish issue since the beginning of the conflict and recently paid an extended visit to Syria’s Kurdish enclaves

Des brigadistes aux djihadistes, combattre à l'étranger

Le Monde Diplomatique - Tue, 19/04/2016 - 15:09
Quels points communs entre un militant de gauche se rendant en Espagne en 1936 pour défendre la république et un individu qui part combattre aux côtés de l'Organisation de l'Etat islamique ? Sur le plan des objectifs, aucun. Mais l'observation des étapes de leurs parcours révèle quelques similitudes (...) / , , , , , , , , , , , , , - 2015/08

Le pouvoir à Paris : il était une fois dans l'Ouest

Le Monde Diplomatique - Tue, 19/04/2016 - 15:09
« Nous avons mis un terme à la division Est-Ouest de Paris », affirmait M. Bertrand Delanoë en septembre 2011. Le maire de la capitale paraît bien optimiste : héritées de l'histoire, les fractures spatiales — entre l'est et l'ouest, le centre et la périphérie, la rive gauche et la rive droite — (...) / , , , , , , , - Economie et finance

The Israeli Labor Party’s "Separation Plan"

Crisisgroup - Tue, 19/04/2016 - 15:07
After long years in which Labor did not present an alternative to Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu’s conflict management approach and left it as the sole pertinent option, Labor’s new Separation Plan rekindles a national conversation on the matter.

Jordan: How Close to Danger?

Crisisgroup - Tue, 19/04/2016 - 13:37
Poor Jordan. A small, economically precarious country, it shares a two-hundred-mile border with Syria. Yet unlike Syria’s other neighbors, Turkey, Iraq, and Lebanon, it rarely gets any attention in the international press. Indeed, while the world focuses on the European Union’s controversial deal with Turkey—in which Ankara has agreed to limit the number of asylum-seekers hoping to reach Greece’s shores in exchange for a lavish foreign aid package from Europe—hardly anything has been said about this crucial American ally on Syria’s southern border.

<p dir="RTL" style="text-align: right;">أفكار سريعة: ماريا فانتابيه حول أكراد سورية</p>

Crisisgroup - Tue, 19/04/2016 - 12:20
[يلعب أكراد سورية دوراً يزداد بروزاً في الصراع الذي تشهده البلاد؛ وفي السنوات الأخيرة بسطت قوات حزب الاتحاد الديمقراطي PYD سيطرتها الفعلية على معظم الأراضي الواقعة في شمال سورية التي يشكل الأكراد جزءاً كبيراً من سكانها. في آذار/مارس 2016، وبعد فترة قصيرة من استبعاد الحزب الديمقراطي الكردي من المشاركة في المحادثات الدبلوماسية التي تستضيفها الأمم المتحدة في جنيف، أعلن الحزب الكردي السوري أن المناطق الخاضعة للإدارة الذاتية التي كان الحزب قد أسسها ستشكل من ذلك الوقت فصاعداً إقليماً فيدرالياً داخل سورية. في هذه الأثناء، تعهدت تركيا، التي ترى في حزب الاتحاد الديمقراطي امتداداً لحزب العمال الكردستاني الذي تخوض صراعاً معه منذ ثمانينيات القرن العشرين، بمنع المزيد من توسيع قوة حزب الاتحاد الديمقراطي في شمال سورية. للتوصل إلى فهم أفضل للسياسات الكردية السورية وعلاقة الأكراد بالصراع الأوسع في سورية، وكجزء من سلسلة من الأفكار السريعة مع محللي مجموعة الأزمات لشؤون الشرق الأوسط، التقت جدليةبماريا فانتابييه، كبيرة المحللين لدى المنظمة، والتي قادت الأبحاث حول القضية الكردية منذ بداية الصراع وقامت بزيارة مطوّلة مؤخراً للجيوب الكردية في سورية].

Hollande l’Africain

Politique étrangère (IFRI) - Mon, 18/04/2016 - 15:52

Cette recension d’ouvrages est issue de Politique étrangère (1/2016). Aline Leboeuf propose une analyse de l’ouvrage de Christophe Boisbouvier, Hollande l’Africain (La Découverte, 2015, 224 pages).

François Hollande prône la « doctrine par l’exemple » dans la mise en œuvre de sa politique africaine. Serait-ce un mélange d’héritages réinterprétés, entre Mitterrand et Jospin, d’équilibrisme ad hoc, de principes revus à l’aune de la Realpolitik ? Pour comprendre ce président finalement fort « normal » au regard de ses prédécesseurs, Christophe Boisbouvier revient sur son parcours africain, de ses premiers faits d’armes sous Mitterrand jusqu’à ses difficultés récentes à se démarquer de partenaires africains fort mal élus.

On apprend ainsi que, au cabinet du secrétaire d’État porte-parole du gouvernement, Hollande défend l’intervention Manta au Tchad. En 1996, il contribue aux efforts du cabinet Mignard pour renégocier en faveur du Tchad son contrat avec Exxon-Shell-Elf. Surtout, représentant du PS auprès de l’Internationale socialiste, il se constitue un premier réseau africain qui, comme son stage de l’ENA en Algérie en 1978, détermine plus sa vision de l’Afrique que ses rares voyages en Somalie et au Sénégal. Sa première vraie décision en matière de politique africaine consiste à soutenir Gbagbo jusqu’en octobre 2004.

Mais l’intérêt du livre ne réside pas d’abord dans ces anecdotes – qui prouvent que, même pour un politique français sans grand intérêt pour l’Afrique, il est difficile de ne jamais s’y confronter. Non, ce qui fascine dans ce livre c’est de voir comment l’Afrique rattrape même ceux qui ne s’y intéressent pas, et comment il est difficile de repenser et renouveler la politique africaine de la France, même ou surtout quand on est un homme « neuf » qui voit dans l’Afrique un espace « où il n’y a que des coups à prendre ».

Hollande est élu sans autre politique africaine que : « mettre fin à la Françafrique », aux interventions militaires, aux réseaux et aux relations privilégiées avec des dictateurs. Trois ans après, la France est intervenue au Mali et en Centrafrique. Les réseaux et les intermédiaires n’ont plus officiellement droit de cité, réduisant ainsi le risque de privatisation de la politique africaine de la France. Mais, comme le montre l’auteur, de nouveaux réseaux ou intermédiaires ont pris une importance nouvelle, comme l’Internationale socialiste ou certains avocats, communicants, consultants, ou même compagnies de service de sécurité et de défense proches du président ou de ses ministres. Enfin, alors que le Burkina Faso avait été intelligemment valorisé par Paris pour affirmer la fin du soutien aux présidents tentés de faire sauter le verrou constitutionnel des deux mandats, cet engagement de principe de Hollande a vite été mis de côté au profit d’une approche moins engagée, voire complice, des régimes en place, surtout quand la question du changement constitutionnel ne s’y pose plus. Quand Le Drian explique à l’auteur qu’il « flirte mais […] ne couche pas », n’entend-on pas un résumé efficace de cette relation compliquée entre la France de Hollande et ses partenaires africains, auxquels il faut bien payer les services rendus ?

Ainsi lorsque Juppé raillait l’opposition socialiste en lui reprochant de faire « un mauvais copier-coller de la droite », il posait une vraie question : comment faire une autre politique africaine, quand l’obsession reste la « grandeur de la France », cette idée mitterrandienne que « sans l’Afrique il n’y aura pas d’Histoire de France au xxie siècle » ? Christophe Boisbouvier ne répond pas à cette question, mais donne de nombreuses clés pour y réfléchir.

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Référendum à haut risque au Royaume-Uni

Le Monde Diplomatique - Fri, 15/04/2016 - 15:07
Soutien du patronat, appui embarrassé des travaillistes, concessions probables des partenaires européens : à la veille du référendum sur la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, tout devrait rassurer le premier ministre britannique, a priori opposé au « Brexit ». Le sentiment antieuropéen gagne (...) / , , , , , , , , , - 2016/02

European Working Group on Egypt to European Leaders and Policymakers

Crisisgroup - Fri, 15/04/2016 - 11:09
We believe it is time for the EU to adopt a position on current developments in Egypt that is more clearly defined and better serves the interests of both Europe and the Egyptian people. For some time, the European Union (EU) has remained largely silent on political, judicial and human rights issues in Egypt, while several member states have acted to normalise relations with President Abdel Fattah el-Sisi and his government. Yet the Egyptian government’s crackdown has reached a point where the existence of an independent human rights community is in question, and there is no accountability for torture, death in custody and enforced disappearances despite overwhelming evidence of the direct involvement of Egyptian security officials and institutions in these practices. The death of Giulio Regeni and the unresolved questions surrounding it, which are naturally a major focus of Italian and EU attention, are also emblematic of a much wider problem affecting large numbers of Egyptian citizens.

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