You are here

Diplomacy & Defense Think Tank News

Social protection: a powerful tool – but not in the Middle East and North Africa…

Social protection is a powerful development policy tool. If well designed, it can contribute to manifold social, economic, and political goals such as those in the Agenda 2030 Its primary goal is to reduce poverty, vulnerability, and inequality. More indirectly, however, it can also promote education, health, gender justice, access to water, investment and pro-poor growth. And it can be a cornerstone in social contracts thereby stabilising societies, political systems and state-society relations. In most countries of the Middle East and North Africa (MENA), however, social protection systems are not well designed and, hence, have only marginal effects on all of these goals.

Social protection: a powerful tool – but not in the Middle East and North Africa…

Social protection is a powerful development policy tool. If well designed, it can contribute to manifold social, economic, and political goals such as those in the Agenda 2030 Its primary goal is to reduce poverty, vulnerability, and inequality. More indirectly, however, it can also promote education, health, gender justice, access to water, investment and pro-poor growth. And it can be a cornerstone in social contracts thereby stabilising societies, political systems and state-society relations. In most countries of the Middle East and North Africa (MENA), however, social protection systems are not well designed and, hence, have only marginal effects on all of these goals.

Après Barkhane, quel avenir pour le Sahel ?

IRIS - Tue, 23/03/2021 - 17:14

Le sujet est difficile et délicat. Sa formulation, mettant sur un même plateau la force Barkhane et l’avenir du Sahel, laisse planer une certaine prédominance de la dimension sécuritaire sur la question sahélienne. Il n’en est évidemment rien, mais cela tend à montrer que le sujet très pesant de « Barkhane » contribue à brouiller ou orienter quelque peu la libre réflexion sur l’avenir de l’espace sahélien.

Barkhane et son évolution : une vision sécuritaire à replacer dans une stratégie globale

 Un rappel de sa mission s’impose, et donc du sens de la présence militaire française au Sahel. Il s’agit bien de lutter contre le djihadisme.

En 2013, à la demande des autorités maliennes et en accord avec les pays voisins, la France est intervenue pour barrer la route à une force djihadiste menaçant la capitale du Mali. L’opération Serval fut alors déclenchée, force de reconquête du terrain, elle-même très vite remplacée, en 2014, par Barkhane, force occupant le terrain pourpoursuivre la lutte contre les djihadistes.

Pour autant, Barkhane n’a pas pour vocation à rester indéfiniment, elle s’inscrit dans la stratégie suivante :

– stopper l’avancée djihadiste ;

– constituer une coalition et la renforcer progressivement pour éradiquer le djihadisme

– replacer l’action sécuritaire dans une stratégie globale incluant notamment le développement et visant au retour de la paix et de la sécurité au Sahel ;

– transférer progressivement la responsabilité de la lutte contre le djihadisme aux forces locales après avoir participé à leur renforcement opérationnel.

Cette stratégie a pour conséquence logique un changement de posture pour Barkhane qui ne peut rester aussi visible qu’elle l’est aujourd’hui. À cet égard, trois raisons lui imposent désormais de passer le pas très rapidement :

– au Sahel, la situation sécuritaire ne s’améliore pas malgré l’énormité des moyens militaires consentis, ce qui montre que la stratégie du tout sécuritaire a trouvé ses limites, et l’image de Barkhane a progressivement évolué, perçue désormais par les populations locales comme une force d’occupation ;

– en France aussi, l’opinion publique a changé en ce qui concerne sa perception de l’engagement français au Sahel, avec désormais 51% d’opinion défavorable au maintien de Barkhane, chiffre appelé probablement à augmenter en cas de nouvelles pertes humaines au sein du contingent français. Nul doute que le sujet a pris une dimension politique et s’imposera à la prochaine présidentielle dans un an. La pression pour un changement de posture vient donc aussi de France ;

– dernière raison, majeure, les autorités maliennes (et aussi burkinabées) considèrent aujourd’hui qu’un retour à la paix passe par la négociation avec tous les acteurs nationaux, y compris certains groupes djihadistes importants comme le JNIM d’Iyad Ag Ghali et le Front de libération du Macina d’Hamadou Koufa, d’obédience Al-Qaïda. Or il se trouve que ces mêmes groupes ont été nommément désignés par Barkhane comme les cibles prioritaires à combattre en 2021, et cela a été repris par le président de la République lors du sommet de N’Djamena en février dernier. Il y a donc une ambiguïté majeure à lever, évidemment, car dans ces conditions, Barkhane ne peut plus être le porte-drapeau de la lutte contre le djihadisme.

Pour ces raisons, Barkhane doit rapidement changer de posture, certainement en 2021, probablement à l’été. Cela pourrait se faire en deux temps, après concertation avec les membres de la coalition :        

– 1er temps : tout en poursuivant activement la lutte, il s’agira de poursuivre et d’accélérer le transfert de responsabilité des affaires sécuritaires aux forces locales (aujourd’hui, il y a déjà plus de militaires locaux que de non sahéliens dans les opérations communes contre le djihadisme). Parallèlement, Barkhane devra réduire son empreinte au sol, c’est-à-dire passer d’un dispositif éclaté sur le terrain, exposé, visible et très exigeant au plan logistique, à un dispositif regroupé, moins visible, agissant sur renseignement, faisant appel à plus de technologie, dispositif moins lourd à soutenir au plan logistique, car s’appuyant sur moins d’emprise sur le terrain. Cela permettrait une réduction notable d’effectif.

– 2e temps : Barkhane interviendrait au sein des forces de la coalition, mais sur demande des forces locales assurant elles-mêmes la responsabilité des opérations sur le terrain. À terme, Barkhane quitterait progressivement le théâtre, toutes ces décisions étant prises en concertation avec les autres acteurs de la coalition.

Quelles perspectives d’avenir au Sahel ?

Après avoir évoqué Barkhane et son effacement progressif à terme, les perspectives à attendre au Sahel s’inscrivent dans le schéma suivant.

La dimension sécuritaire devrait être replacée dans une stratégie globale, intégrant les dimensions politique, économique, sécuritaire, sociale… Tout le monde pense cela aujourd’hui, sauf qu’on attend toujours une stratégie globale digne de ce nom. Cette stratégie ne peut être que sahélienne, ce sont les Sahéliens qui détiennent les clés de la solution au Sahel. C’est donc aux Sahéliens de définir cette stratégie, tout le monde y a intérêt, les Sahéliens tout comme les acteurs de la communauté internationale.

Du point de vue des Sahéliens d’abord :         

Cela demande d’admettre que le djihadisme n’est pas la cause du désordre et de l’anarchie, mais une conséquence qui s’appuie sur le désordre et l’anarchie provoqués par des maux endémiques :             

le vide d’État d’abord : depuis trop longtemps, l’État n’assume plus ses missions régaliennes en matière de santé, d’éducation, de développement, de social… Les populations se sentent abandonnées et livrées aux mains des djihadistes, ce qui les amène parfois à recruter des milices, sur une base ethnique, pour assurer leur protection. Tout cela ne fait qu’ajouter aux tensions intercommunautaires donc à la cohésion nationale et plus globalement au désordre général ;

les trafics illicites ensuite : trafic de drogue, d’êtres humains, d’armes… et la recherche du contrôle de ces trafics débouche sur des luttes sanglantes qui participent au chaos ambiant ;

la corruption enfin : corruption et autres comportements déviants proches de la criminalité organisée ont pris une importance d’autant plus colossale que le développement de ces maux est lié à la culture d’impunité régnante. Tout cela surajoute (proposition : contribue) à l’anarchie de la situation locale.

En prenant tout cela sérieusement en compte, il est temps de définir une stratégie globale réaliste et vertueuse, ambitieuse en termes d’objectifs, englobant toutes les dimensions, politique, économique, sécuritaire, sociale…

Du point de vue de la communauté internationale ensuite :        

Tous les acteurs de la communauté internationale ont intérêt à ce que cette stratégie sahélienne réussisse, mais cela leur impose d’admettre quatre exigences :

faire confiance : la communauté internationale doit accepter de participer à une stratégie qui n’est pas la sienne et doit se tenir prête à y jouer son rôle. Pas facile de faire preuve d’humilité ;

donner les moyens : on connaît la faiblesse matérielle des pays sahéliens, il s’agit donc d’accepter de donner généreusement les moyens d’une véritable mise à niveau, non seulement sécuritaire, mais aussi politique, économique, sociale… Une aide massive peut être déclenchée aux conditionnalités décidées par les deux partis. Il faut arrêter de donner de façon mesurée et condescendante ;    

accompagner les Sahéliens : dans cette entreprise, on sait que les pays du Sahel ont besoin d’alliés expérimentés. Dans ce cadre, la communauté internationale doit accepter de se plier à une démarche d’accompagnement de la solution décidée par les Sahéliens et non d’imposition de sa propre solution ;       

être patient : il faudra du temps, évidemment, car cette stratégie ne portera ses fruits que dans plusieurs années, ce qui signifie que l’aide et l’accompagnement ne peuvent s’imaginer que sur le temps long. Difficile à accepter quand on a l’habitude d’exiger des autres tout, tout de suite.

Le retour de la paix est-il possible au Sahel ?

Oui, le retour de la paix est possible au Sahel, on vient d’en voir les conditions, et côté sahélien et côté communauté internationale. Certes, cela ne sera pas facile, car cette stratégie ambitieuse et vertueuse devra intégrer des points majeurs comme le retour de l’État et des institutions, la reprise des missions régaliennes, la lutte acharnée contre la corruption et les trafics illicites, la fin de la culture d’impunité sur le plan de la justice… Certains parleront de vision exagérément optimiste, voire utopique. Pourtant, des signes positifs concrets montrent sur le terrain que rien n’est impossible et que tout est affaire de volonté. Ces exemples sont facteurs d’espérance :

– au plan politique, le parti des Transformateurs au Tchad prône la mise en place d’un système politique libre, juste et transparent. Son jeune dirigeant a volontairement abandonné une carrière d’économiste internationale qui s’annonçait prometteuse pour se consacrer à l’organisation d’une vie politique vertueuse pour son pays. Chacun pourra observer l’enthousiasme qu’il déclenche au sein de la population ;

– au plan social, dans plusieurs pays sahéliens apparaissent des plateformes pour dénoncer la corruption qui rencontrent toutes un succès étonnant. De même, des mécanismes d’aide sociale de type assurance maladie, taillés pour les petits métiers, émergent ici ou là en Afrique de l’Ouest, en mode public comme privé ;

– au plan économique, des initiatives ambitieuses sont proposées par des acteurs trop souvent ignorés, voire méprisés, alors qu’ils sont essentiels au renouveau économique des pays. Il s’agit bien sûr des acteurs du secteur privé. Le projet des corridors économiques reliant les capitales du Sahel, porté par le Conseil National du Patronat malien, en est un exemple prometteur ;            

– au plan sécuritaire, il serait intéressant d’étudier pourquoi un des pays sahéliens tire son épingle du jeu beaucoup mieux que les autres. Le maintien des savoir-faire traditionnels, bien adaptés pour contrer les djihadistes, n’explique pas tout. La volonté et l’engagement de son dirigeant, au comportement vertueux, compte pour l’essentiel.

Force est de remarquer que derrière toutes ces initiatives, il y a toujours une forte volonté politique de les imposer. C’est une nécessité absolue lors de la mise en œuvre de toute stratégie. Au-delà du déclaratoire, cela doit se traduire par l’action concrète et l’engagement résolu. Aussi, il est illusoire de penser que la paix reviendra au Sahel si ses dirigeants n’en ont pas vraiment la volonté. Dans le cas contraire, l’adoption par les pays du Sahel d’une stratégie ambitieuse et vertueuse, portée par une volonté politique résolue, soutenue par une communauté internationale généreuse acceptant de l’accompagner sur le temps long plutôt que d’imposer ses solutions, serait de nature à donner enfin l’espoir de sortir de la situation infernale dans laquelle est plongé le Sahel.   

Attention, les temps changent, on ne peut plus tricher impunément. Partout, la jeunesse connectée au reste de la planète demande des comptes, et elle a raison. Des événements soudains, en cours à l’ouest du Sahel, sont là pour nous le rappeler.

Post-conflict transition and REDD+ in Colombia: Challenges to reducing deforestation in the Amazon

REDD+ is a mechanism to address climate change by reducing deforestation and forest degradation. In this article, the implementation of the REDD Early Movers- REM/Visión Amazonia program in Guaviare, Colombia, is analyzed, focusing on the implementation challenges and scope of the program when addressing deforestation drivers in a post-conflict context. By taking a historical perspective on regional deforestation challenges in Guaviare, we link these challenges to the recent deforestation trends in the region. This article demonstrates the particular challenges to implementing REDD+ in the Colombian post-conflict context related to the power vacuum left by the FARC retreat, land grabbing for speculation and cattle ranching, power asymmetries and corrupted regional elites. The article concludes that the current scope of REM does not sufficiently address the main drivers of deforestation, and that REM's focus on campesinos and indigenous communities will not significantly reduce the substantial deforestation rates in the present post-conflict context.

Post-conflict transition and REDD+ in Colombia: Challenges to reducing deforestation in the Amazon

REDD+ is a mechanism to address climate change by reducing deforestation and forest degradation. In this article, the implementation of the REDD Early Movers- REM/Visión Amazonia program in Guaviare, Colombia, is analyzed, focusing on the implementation challenges and scope of the program when addressing deforestation drivers in a post-conflict context. By taking a historical perspective on regional deforestation challenges in Guaviare, we link these challenges to the recent deforestation trends in the region. This article demonstrates the particular challenges to implementing REDD+ in the Colombian post-conflict context related to the power vacuum left by the FARC retreat, land grabbing for speculation and cattle ranching, power asymmetries and corrupted regional elites. The article concludes that the current scope of REM does not sufficiently address the main drivers of deforestation, and that REM's focus on campesinos and indigenous communities will not significantly reduce the substantial deforestation rates in the present post-conflict context.

Post-conflict transition and REDD+ in Colombia: Challenges to reducing deforestation in the Amazon

REDD+ is a mechanism to address climate change by reducing deforestation and forest degradation. In this article, the implementation of the REDD Early Movers- REM/Visión Amazonia program in Guaviare, Colombia, is analyzed, focusing on the implementation challenges and scope of the program when addressing deforestation drivers in a post-conflict context. By taking a historical perspective on regional deforestation challenges in Guaviare, we link these challenges to the recent deforestation trends in the region. This article demonstrates the particular challenges to implementing REDD+ in the Colombian post-conflict context related to the power vacuum left by the FARC retreat, land grabbing for speculation and cattle ranching, power asymmetries and corrupted regional elites. The article concludes that the current scope of REM does not sufficiently address the main drivers of deforestation, and that REM's focus on campesinos and indigenous communities will not significantly reduce the substantial deforestation rates in the present post-conflict context.

Marcel Fratzscher: „Aktuelle Corona-Maßnahmen werden Wirtschaft nicht helfen, sondern Erholung erschweren“

DIW-Präsident Marcel Fratzscher kommentiert die Entscheidungen des Bund-Länder-Treffens zum weiteren Corona-Kurs wie folgt:

Auch die jüngsten Corona-Beschlüsse zeigen die Hilflosigkeit der Politik und kommen einer Kapitulation gegenüber dem Virus gleich. Bereits die Entscheidung der Ministerpräsidentenkonferenz von Anfang März hat sich in vielerlei Hinsicht als Fehler herausgestellt. Schon vor zweieinhalb Wochen hatten Virologinnen und Virologen genau vor dem jetzt eingetreten Szenario gewarnt. Daher war die aktuelle Kehrtwende unvermeidbar. Aber auch für die neue Entscheidung gilt: Sie ist wieder einmal ein fauler Kompromiss, der den Verantwortlichen eine Gesichtswahrung ermöglicht, aber zu wenig tut, um das Virus zu stoppen.     

Die Entscheidung der MPK ist inkonsistent und inkonsequent. Die Politik verschließt weiterhin die Augen vor der Realität einer sich massiv ausweitenden dritten Infektionswelle. Anstatt in der Vergangenheit versprochene Maßnahmen konsequent umzusetzen, versucht die Politik auf Bund- und Länderebene, die Verantwortung an die lokalen Behörden abzuschieben. Der Flickenteppich an Maßnahmen wird die Intransparenz, die fehlende Nachvollziehbarkeit und damit den Kontrollverlust der Politik nur weiter verschärfen. Die verantwortlichen Politiker lenken von ihrer Verantwortung ab, auch indem sie einen unzutreffenden Widerspruch zwischen dem Schutz von Leben und Gesundheit und dem Schutz der Wirtschaft herstellen.

Die zu späten und widersprüchlichen Entscheidungen der vergangenen sechs Monate haben den größtmöglichen wirtschaftlichen Schaden verursacht. Sie haben maximale Unsicherheit geschaffen, so dass Unternehmen keine Orientierung mehr haben. Diese Unsicherheit ist Gift für die Wirtschaft und wird unweigerlich zu zahlreichen Unternehmensinsolvenzen und einem Anstieg der Arbeitslosigkeit führen. Der beste Schutz für die Wirtschaft ist eine schnelle Begrenzung der dritten Infektionswelle, verlässliche Regeln und eine klare Zukunftsperspektive. Das fehlt der deutschen Wirtschaft heute mehr denn je. 

Die Beschlüsse der MPK werden der deutschen Wirtschaft nicht helfen, sondern die wirtschaftliche Erholung nach der Pandemie erschweren. Ich erwarte, dass die Politik sehr bald weitere wirtschaftliche Hilfen wird beschließen müssen. Neue und deutlich weniger bürokratische Überbrückungshilfen, eine stärkere Unterstützung für kleine Unternehmen und eine frühzeitige Verlängerung des Kurzarbeitergeldes werden nötig sein, um Unternehmen in den am stärksten betroffenen Branchen wenigstens halbwegs unter die Arme greifen zu können.

Das palästinensische Superwahljahr

SWP - Tue, 23/03/2021 - 00:10

2021 verspricht für Palästinenserinnen und Palästinenser nicht nur in den palästinen­sischen Gebieten, sondern auch weltweit ein Superwahljahr zu werden: Drei Urnengänge für die Institutionen der Palästinensischen Autonomiebehörde (PA) und der Palästinensischen Befreiungsorganisation (PLO) sind angekündigt worden. Noch ist unsicher, ob all diese Wahlgänge auch stattfinden werden. Dabei wären die PA-Wahlen von Bedeutung, um die junge Bevölkerung vor Ort einzubinden, wieder poli­tische Verantwortlichkeit zu etablieren und zu einem gewaltenteiligen Regierungssystem zurückzukehren. Zukunftsweisend wären aber vor allem Wahlen für den Palästinensischen Nationalrat, das Exilparlament der PLO. Denn sie wären entscheidend, um ein repräsentatives Organ und die Basis für eine inklusive Diskussion über die künftige Strategie der Befreiungsbewegung und die Rolle der PA zu schaffen. Die EU und ihre Mitgliedstaaten fordern seit Jahren von der palästinensischen Führung, zum demokratischen Prozess zurückzukehren und die innerpalästinensische Spal­tung zu überwinden. Sie sollten die Wahlen daher nicht nur durch Wahlbeobachtung unterstützen, sondern dazu beitragen, dass diese auch unter schwierigen Bedingungen so frei, allgemein, fair und kompetitiv wie möglich ablaufen.

Das palästinensische Superwahljahr

SWP - Tue, 23/03/2021 - 00:10

2021 verspricht für Palästinenserinnen und Palästinenser nicht nur in den palästinen­sischen Gebieten, sondern auch weltweit ein Superwahljahr zu werden: Drei Urnengänge für die Institutionen der Palästinensischen Autonomiebehörde (PA) und der Palästinensischen Befreiungsorganisation (PLO) sind angekündigt worden. Noch ist unsicher, ob all diese Wahlgänge auch stattfinden werden. Dabei wären die PA-Wahlen von Bedeutung, um die junge Bevölkerung vor Ort einzubinden, wieder poli­tische Verantwortlichkeit zu etablieren und zu einem gewaltenteiligen Regierungssystem zurückzukehren. Zukunftsweisend wären aber vor allem Wahlen für den Palästinensischen Nationalrat, das Exilparlament der PLO. Denn sie wären entscheidend, um ein repräsentatives Organ und die Basis für eine inklusive Diskussion über die künftige Strategie der Befreiungsbewegung und die Rolle der PA zu schaffen. Die EU und ihre Mitgliedstaaten fordern seit Jahren von der palästinensischen Führung, zum demokratischen Prozess zurückzukehren und die innerpalästinensische Spal­tung zu überwinden. Sie sollten die Wahlen daher nicht nur durch Wahlbeobachtung unterstützen, sondern dazu beitragen, dass diese auch unter schwierigen Bedingungen so frei, allgemein, fair und kompetitiv wie möglich ablaufen.

Kuba versucht wieder einen Neubeginn

SWP - Tue, 23/03/2021 - 00:00

Seit Dekaden ist die Situation in Kuba durch eine externe Wirtschafts- und interne Entscheidungsblockade gekennzeichnet. Viele Erwartungen an ein höheres Tempo bei der wirtschaftlichen Liberalisierung und an größere Freiheiten für die Bevölkerung haben sich nicht erfüllt. Der Antagonismus mit den USA während der Trump-Admi­nistration und die Furcht der kommunistischen Parteiführung vor einem Kontrollverlust bremsen den notwendigen Wandel. Gleichzeitig nehmen der Problemdruck und die Versorgungsschwierigkeiten zu. Der Rückzug Raúl Castros aus seinen Partei­ämtern und die eingeleitete Währungsreform schaffen eine neue komplexe Lage, die für die USA und Europa mit neuen Anforderungen verbunden ist. Wie schnell und in welcher Form sich der Wandel vollzieht, wird entscheidend von der Kuba-Politik der Regierung Biden abhängen. Doch Voraussetzung für jedweden Reform­prozess sind Berechenbarkeit und belastbares Vertrauen auf beiden Seiten. Um dabei Stolpersteine aus dem Weg zu räumen, ist auch Europa gefragt.

Kuba versucht wieder einen Neubeginn

SWP - Tue, 23/03/2021 - 00:00

Seit Dekaden ist die Situation in Kuba durch eine externe Wirtschafts- und interne Entscheidungsblockade gekennzeichnet. Viele Erwartungen an ein höheres Tempo bei der wirtschaftlichen Liberalisierung und an größere Freiheiten für die Bevölkerung haben sich nicht erfüllt. Der Antagonismus mit den USA während der Trump-Admi­nistration und die Furcht der kommunistischen Parteiführung vor einem Kontrollverlust bremsen den notwendigen Wandel. Gleichzeitig nehmen der Problemdruck und die Versorgungsschwierigkeiten zu. Der Rückzug Raúl Castros aus seinen Partei­ämtern und die eingeleitete Währungsreform schaffen eine neue komplexe Lage, die für die USA und Europa mit neuen Anforderungen verbunden ist. Wie schnell und in welcher Form sich der Wandel vollzieht, wird entscheidend von der Kuba-Politik der Regierung Biden abhängen. Doch Voraussetzung für jedweden Reform­prozess sind Berechenbarkeit und belastbares Vertrauen auf beiden Seiten. Um dabei Stolpersteine aus dem Weg zu räumen, ist auch Europa gefragt.

MENA Water Challenges: An Opportunity for Regional Cooperation

European Peace Institute / News - Mon, 22/03/2021 - 20:31

Event Video 

In a webinar organized on March 22, 2021 under the theme “MENA Water Challenges: An Opportunity for Regional Cooperation,” IPI MENA Director Nejib Friji underscored the need for a multi-layered, coherent and comprehensive approach to unleash the potential of water as a tool for regional integration and cooperation. The event coincided with World Water Day.

“Cooperation on water issues can lead to political processes enabling-cross border coordination which in turn diminishes tensions,” Mr. Friji said.

During his keynote address, Mr. Mahdi Al-Hamdani, the Iraqi Minister of Water Resources, acknowledged the growing challenges the region faces, citing population growth, urban expansion, and climate change in addition to security and political challenges, pointing to Iraq’s Tigris and Euphrates regions as examples. He called for unified awareness, cooperation and effective management of water resources at all levels of the multilateral system in order to achieve the United Nations’ sustainable development goals related to water.

Ms. Akissa Bahri, former Tunisian Minister of Agriculture, Water Resources and Fisheries, stressed that the MENA region’s strategy for water security should focus on “strengthening collaboration and integration” among countries in the region. She pointed to the North African aquifer system as an example of a sustainable, regional cooperative management system via Algeria, Libya, and Tunisia’s collective action in successfully garnering support and funding from international bodies.

Ms. Lena Salame, Conflict Management Specialist at Geneva Water Hub (GWH), poignantly reminded the audience that “unlike other resources, there is no alternative for water.” She said only through committing to the water agenda, might we “mobilize political will – it is the key ingredient to making the [UN’s humanitarian, peace, and sustainable development] agendas move forward.”

Mr. Waleed Zubari, Professor of Water Resources Management at Arabian Gulf University (AGU), raised the dilemma on the perception of water’s “value” in the Gulf region—one of the most water stressed subregions—where its value is often equated to price. The region’s reliance on desalination bears high costs on the financial, economic, and environmental fronts.

Mr. Maruan El-Krekshi, Head of MENA Department at Crisis Management Initiative (CMI) in Finland, shared his organization’s efforts in water diplomacy, particularly with regard to their conflict resolution activities. He highlighted the efficacy of using water as an entry point to convene relevant actors in the region to cooperate within and beyond the context of conflict in the region, drawing from CMI’s work in Libya since 2015.

German Ambassador to Bahrain, Kai Boeckmann announced Germany’s plans to join the Middle Eastern Desalination Research Center (MEDRC), and reiterated Germany’s intention to contribute to cooperation over water disputes in the region.

Among those who took part in the discussion were Raji Unnikrishnan from Bahrain daily newspaper, Gulf Daily News (GDN); Mr. Ebrahim Nonoo, President of the Association of Gulf Jewish Communities; Ms. Arwa Kooli, journalist from Dar Assabah; and Joanna Meyer, a water advocate.

The event was hosted by the IPI MENA office. As a key instrument of peace, water remains at the top of IPI MENA’s Regional Integration project.

Warum die Entwicklungszusammenarbeit Wasser nicht nur als Ware behandeln darf

Am 22. März findet der Weltwassertag statt, dieses Jahr unter dem Thema „Der Wert von Wasser“. Wie UN-Water erklärt, „geht es beim Wert des Wassers um viel mehr als seinen Preis – Wasser hat einen enormen und komplexen Wert für unsere Haushalte, Ernährung, Kultur, [Gemeinschaften, kollektives Handeln], Gesundheit, Bildung, Wirtschaft und die Integrität unserer natürlichen Umwelt. Wenn wir einen dieser Werte übersehen, riskieren wir einen falschen Umgang mit dieser endlichen, unersetzlichen Ressource“. Das Thema des diesjährigen Weltwassertags erinnert uns daran, dass die Suche nach dem „richtigen Preis“ Nachhaltigkeit und Wassergerechtigkeit eher behindert als fördert, wenn hierüber andere Werte, die sich nicht in eine Zahl fassen lassen, außer Acht gelassen werden.

In Verbindung mit ungleichem Zugang zu und ungleicher Kontrolle über Wasserressourcen, nicht nachhaltigem Wirtschaftswachstum und steigenden Bevölkerungszahlen erhöht der Klimawandel den Druck auf Wasserverfügbarkeit, insbesondere für gefährdete Gruppen. Dies hat zu der Wahrnehmung von Wasser als „das neue Gold“ geführt – als Ware, deren Knappheit und eine steigende Nachfrage sie wirtschaftlich wertvoll machen. Investoren haben sogar damit begonnen, Wasser an der US-Börse als zukünftige Ware zu handeln, unter der Prämisse, dass sich mit Wasserknappheit Geld verdienen lässt. Wissenschaftler*innen haben gezeigt, dass Wasserknappheit durch Wasserzuteilung entsteht und nicht einfach durch Mangel an Regen und dass sie deswegen mit Machtverteilung zusammenhängt. Mit Wasser an der Börse zu handeln, bietet nun einen weiteren Anreiz, Bedingungen von Wasserknappheit aufrechtzuerhalten.

Politische Antworten auf Wasserkonflikte und -krisen sind traditionell technokratisch von oben nach unten gesteuert. Seit der Jahrtausendwende setzen sie zunehmend auf die Einführung eines integrierten Wasserressourcenmanagements (IWRM). Eines der vier Kernprinzipien von IWRM ist die Anerkennung von Wasser als wirtschaftliches Gut. Daher greifen politische Ansätze, die die Umsetzung von IWRM als Lösung für Probleme der Wasserbewirtschaftung verfolgen, oft auf den ökonomischen Wert des Wassers als Kurzformel, als gemeinsame Sprache, zurück, die die unterschiedlichen Werte des Wassers zusammenfassen und sie hiermit vergleichbar machen soll. Dies soll helfen, um zwischen divergierenden Interessen zu vermitteln. Ein Beispiel hierfür wäre die (herbeigeführte oder erwartete) Zerstörung wasserbezogener Ökosysteme durch ein Bergbauunternehmen flussaufwärts und die Auswirkungen auf Kleinbäuerinnen und Kleinbauern flussabwärts. Wenn der Preis stimmt, so die gängige Meinung, kann das Bergbauunternehmen die Kleinbäuerinnen und Kleinbauern für die entstandenen Schäden angemessen entschädigen und damit das Problem gegensätzlicher Interessen lösen. In dieser Logik wird die ökonomische Bewertung von Wasser zu einer Voraussetzung, um divergierende Interessen zu koordinieren und Konflikte zu lösen. Wassergovernance befasst sich dann damit, den richtigen Preis für Wasser festzulegen, Wasserrechte zu vergeben und die Voraussetzungen für ein marktbasiertes Wassermanagement zu schaffen (z.B. über Privatisierung der Wasserversorgung oder handelbare Wasserrechte).

Diese Antworten verkennen jedoch, dass eine monetäre Größe eine unzureichende gemeinsame Sprache für die vielfältigen Werte des Wassers ist. Denn sie vernachlässigt die soziale Einbettung von Wasser, die ihm in verschiedenen Gesellschaften und hydrologischen, geographischen, ökologischen und politischen Kontexten unterschiedliche Bedeutungen verleiht. Jedes Wasser ist H2O, aber das Wasser, das der mongolische Hirte seinem Vieh gibt, hat nicht die gleiche Bedeutung wie das, das eine Biochemikerin im gleichen Wassereinzugsgebiet beprobt. Ebenso hat das Wasser, das indigene Gemeinden im Andenhochland seit Generationen gemeinschaftlich kontrollieren, nicht dieselbe Bedeutung wie das Wasser, für dessen Erhalt und Aneignung die Blumenfarm weiter flussabwärts zahlt. Das bedeutet, dass Wasser selbst vielfältig ist und dass Probleme der Wasserbewirtschaftung oft ihren Ursprung in divergierenden Wasserwerten haben, die von Akteuren in ungleichen Machtpositionen vertreten werden. Auseinandersetzungen um die Kontrolle über Wasserressourcen sind auch Auseinandersetzungen um Wasserwerte, um kulturelle Anerkennung und politische Teilhabe. Der Versuch, die vielfältigen Bedeutungen und Werte von Wasser in eine einzige ökonomische Größe zu komprimieren, begünstigt somit die Perspektive der (in der Regel privilegierten) Akteure, die Wasser als Ware betrachten und ignoriert die Werte derjenigen, die Wasser anders verstehen. Da Wasser Menschen, Orte und Dinge miteinander verbindet, ist es ein Medium ebenso wie ein Element, das unsere Beziehung zu anderen und zur Natur konfiguriert. Entsprechend läuft eine Entwicklungszusammenarbeit, die marktorientierte Wasserpolitik fördert und dabei andere Wasserwerte außer Acht lässt, Gefahr, diese vielschichtigen Bedeutungen und Beziehungen auf die Höhe einer Dollarnote zu verflachen.

Die radikale Integration von Umweltgerechtigkeit in Gestaltung, Umsetzung und Evaluierung von Projekten und Programmen bietet einen konkreten Weg für die Entwicklungszusammenarbeit, um Brücken und ausgewogene Allianzen über Differenzen hinweg zu bauen. Nur eine Entwicklungszusammenarbeit, die die vielfältigen Werte des Wassers und die unterschiedlichen Gesellschaften, die Wasser nutzen, mitproduzieren und von ihm abhängig sind, respektiert und fördert, kann tatsächlich zu einer gerechten Wasserversorgung beitragen.

Warum die Entwicklungszusammenarbeit Wasser nicht nur als Ware behandeln darf

Am 22. März findet der Weltwassertag statt, dieses Jahr unter dem Thema „Der Wert von Wasser“. Wie UN-Water erklärt, „geht es beim Wert des Wassers um viel mehr als seinen Preis – Wasser hat einen enormen und komplexen Wert für unsere Haushalte, Ernährung, Kultur, [Gemeinschaften, kollektives Handeln], Gesundheit, Bildung, Wirtschaft und die Integrität unserer natürlichen Umwelt. Wenn wir einen dieser Werte übersehen, riskieren wir einen falschen Umgang mit dieser endlichen, unersetzlichen Ressource“. Das Thema des diesjährigen Weltwassertags erinnert uns daran, dass die Suche nach dem „richtigen Preis“ Nachhaltigkeit und Wassergerechtigkeit eher behindert als fördert, wenn hierüber andere Werte, die sich nicht in eine Zahl fassen lassen, außer Acht gelassen werden.

In Verbindung mit ungleichem Zugang zu und ungleicher Kontrolle über Wasserressourcen, nicht nachhaltigem Wirtschaftswachstum und steigenden Bevölkerungszahlen erhöht der Klimawandel den Druck auf Wasserverfügbarkeit, insbesondere für gefährdete Gruppen. Dies hat zu der Wahrnehmung von Wasser als „das neue Gold“ geführt – als Ware, deren Knappheit und eine steigende Nachfrage sie wirtschaftlich wertvoll machen. Investoren haben sogar damit begonnen, Wasser an der US-Börse als zukünftige Ware zu handeln, unter der Prämisse, dass sich mit Wasserknappheit Geld verdienen lässt. Wissenschaftler*innen haben gezeigt, dass Wasserknappheit durch Wasserzuteilung entsteht und nicht einfach durch Mangel an Regen und dass sie deswegen mit Machtverteilung zusammenhängt. Mit Wasser an der Börse zu handeln, bietet nun einen weiteren Anreiz, Bedingungen von Wasserknappheit aufrechtzuerhalten.

Politische Antworten auf Wasserkonflikte und -krisen sind traditionell technokratisch von oben nach unten gesteuert. Seit der Jahrtausendwende setzen sie zunehmend auf die Einführung eines integrierten Wasserressourcenmanagements (IWRM). Eines der vier Kernprinzipien von IWRM ist die Anerkennung von Wasser als wirtschaftliches Gut. Daher greifen politische Ansätze, die die Umsetzung von IWRM als Lösung für Probleme der Wasserbewirtschaftung verfolgen, oft auf den ökonomischen Wert des Wassers als Kurzformel, als gemeinsame Sprache, zurück, die die unterschiedlichen Werte des Wassers zusammenfassen und sie hiermit vergleichbar machen soll. Dies soll helfen, um zwischen divergierenden Interessen zu vermitteln. Ein Beispiel hierfür wäre die (herbeigeführte oder erwartete) Zerstörung wasserbezogener Ökosysteme durch ein Bergbauunternehmen flussaufwärts und die Auswirkungen auf Kleinbäuerinnen und Kleinbauern flussabwärts. Wenn der Preis stimmt, so die gängige Meinung, kann das Bergbauunternehmen die Kleinbäuerinnen und Kleinbauern für die entstandenen Schäden angemessen entschädigen und damit das Problem gegensätzlicher Interessen lösen. In dieser Logik wird die ökonomische Bewertung von Wasser zu einer Voraussetzung, um divergierende Interessen zu koordinieren und Konflikte zu lösen. Wassergovernance befasst sich dann damit, den richtigen Preis für Wasser festzulegen, Wasserrechte zu vergeben und die Voraussetzungen für ein marktbasiertes Wassermanagement zu schaffen (z.B. über Privatisierung der Wasserversorgung oder handelbare Wasserrechte).

Diese Antworten verkennen jedoch, dass eine monetäre Größe eine unzureichende gemeinsame Sprache für die vielfältigen Werte des Wassers ist. Denn sie vernachlässigt die soziale Einbettung von Wasser, die ihm in verschiedenen Gesellschaften und hydrologischen, geographischen, ökologischen und politischen Kontexten unterschiedliche Bedeutungen verleiht. Jedes Wasser ist H2O, aber das Wasser, das der mongolische Hirte seinem Vieh gibt, hat nicht die gleiche Bedeutung wie das, das eine Biochemikerin im gleichen Wassereinzugsgebiet beprobt. Ebenso hat das Wasser, das indigene Gemeinden im Andenhochland seit Generationen gemeinschaftlich kontrollieren, nicht dieselbe Bedeutung wie das Wasser, für dessen Erhalt und Aneignung die Blumenfarm weiter flussabwärts zahlt. Das bedeutet, dass Wasser selbst vielfältig ist und dass Probleme der Wasserbewirtschaftung oft ihren Ursprung in divergierenden Wasserwerten haben, die von Akteuren in ungleichen Machtpositionen vertreten werden. Auseinandersetzungen um die Kontrolle über Wasserressourcen sind auch Auseinandersetzungen um Wasserwerte, um kulturelle Anerkennung und politische Teilhabe. Der Versuch, die vielfältigen Bedeutungen und Werte von Wasser in eine einzige ökonomische Größe zu komprimieren, begünstigt somit die Perspektive der (in der Regel privilegierten) Akteure, die Wasser als Ware betrachten und ignoriert die Werte derjenigen, die Wasser anders verstehen. Da Wasser Menschen, Orte und Dinge miteinander verbindet, ist es ein Medium ebenso wie ein Element, das unsere Beziehung zu anderen und zur Natur konfiguriert. Entsprechend läuft eine Entwicklungszusammenarbeit, die marktorientierte Wasserpolitik fördert und dabei andere Wasserwerte außer Acht lässt, Gefahr, diese vielschichtigen Bedeutungen und Beziehungen auf die Höhe einer Dollarnote zu verflachen.

Die radikale Integration von Umweltgerechtigkeit in Gestaltung, Umsetzung und Evaluierung von Projekten und Programmen bietet einen konkreten Weg für die Entwicklungszusammenarbeit, um Brücken und ausgewogene Allianzen über Differenzen hinweg zu bauen. Nur eine Entwicklungszusammenarbeit, die die vielfältigen Werte des Wassers und die unterschiedlichen Gesellschaften, die Wasser nutzen, mitproduzieren und von ihm abhängig sind, respektiert und fördert, kann tatsächlich zu einer gerechten Wasserversorgung beitragen.

Warum die Entwicklungszusammenarbeit Wasser nicht nur als Ware behandeln darf

Am 22. März findet der Weltwassertag statt, dieses Jahr unter dem Thema „Der Wert von Wasser“. Wie UN-Water erklärt, „geht es beim Wert des Wassers um viel mehr als seinen Preis – Wasser hat einen enormen und komplexen Wert für unsere Haushalte, Ernährung, Kultur, [Gemeinschaften, kollektives Handeln], Gesundheit, Bildung, Wirtschaft und die Integrität unserer natürlichen Umwelt. Wenn wir einen dieser Werte übersehen, riskieren wir einen falschen Umgang mit dieser endlichen, unersetzlichen Ressource“. Das Thema des diesjährigen Weltwassertags erinnert uns daran, dass die Suche nach dem „richtigen Preis“ Nachhaltigkeit und Wassergerechtigkeit eher behindert als fördert, wenn hierüber andere Werte, die sich nicht in eine Zahl fassen lassen, außer Acht gelassen werden.

In Verbindung mit ungleichem Zugang zu und ungleicher Kontrolle über Wasserressourcen, nicht nachhaltigem Wirtschaftswachstum und steigenden Bevölkerungszahlen erhöht der Klimawandel den Druck auf Wasserverfügbarkeit, insbesondere für gefährdete Gruppen. Dies hat zu der Wahrnehmung von Wasser als „das neue Gold“ geführt – als Ware, deren Knappheit und eine steigende Nachfrage sie wirtschaftlich wertvoll machen. Investoren haben sogar damit begonnen, Wasser an der US-Börse als zukünftige Ware zu handeln, unter der Prämisse, dass sich mit Wasserknappheit Geld verdienen lässt. Wissenschaftler*innen haben gezeigt, dass Wasserknappheit durch Wasserzuteilung entsteht und nicht einfach durch Mangel an Regen und dass sie deswegen mit Machtverteilung zusammenhängt. Mit Wasser an der Börse zu handeln, bietet nun einen weiteren Anreiz, Bedingungen von Wasserknappheit aufrechtzuerhalten.

Politische Antworten auf Wasserkonflikte und -krisen sind traditionell technokratisch von oben nach unten gesteuert. Seit der Jahrtausendwende setzen sie zunehmend auf die Einführung eines integrierten Wasserressourcenmanagements (IWRM). Eines der vier Kernprinzipien von IWRM ist die Anerkennung von Wasser als wirtschaftliches Gut. Daher greifen politische Ansätze, die die Umsetzung von IWRM als Lösung für Probleme der Wasserbewirtschaftung verfolgen, oft auf den ökonomischen Wert des Wassers als Kurzformel, als gemeinsame Sprache, zurück, die die unterschiedlichen Werte des Wassers zusammenfassen und sie hiermit vergleichbar machen soll. Dies soll helfen, um zwischen divergierenden Interessen zu vermitteln. Ein Beispiel hierfür wäre die (herbeigeführte oder erwartete) Zerstörung wasserbezogener Ökosysteme durch ein Bergbauunternehmen flussaufwärts und die Auswirkungen auf Kleinbäuerinnen und Kleinbauern flussabwärts. Wenn der Preis stimmt, so die gängige Meinung, kann das Bergbauunternehmen die Kleinbäuerinnen und Kleinbauern für die entstandenen Schäden angemessen entschädigen und damit das Problem gegensätzlicher Interessen lösen. In dieser Logik wird die ökonomische Bewertung von Wasser zu einer Voraussetzung, um divergierende Interessen zu koordinieren und Konflikte zu lösen. Wassergovernance befasst sich dann damit, den richtigen Preis für Wasser festzulegen, Wasserrechte zu vergeben und die Voraussetzungen für ein marktbasiertes Wassermanagement zu schaffen (z.B. über Privatisierung der Wasserversorgung oder handelbare Wasserrechte).

Diese Antworten verkennen jedoch, dass eine monetäre Größe eine unzureichende gemeinsame Sprache für die vielfältigen Werte des Wassers ist. Denn sie vernachlässigt die soziale Einbettung von Wasser, die ihm in verschiedenen Gesellschaften und hydrologischen, geographischen, ökologischen und politischen Kontexten unterschiedliche Bedeutungen verleiht. Jedes Wasser ist H2O, aber das Wasser, das der mongolische Hirte seinem Vieh gibt, hat nicht die gleiche Bedeutung wie das, das eine Biochemikerin im gleichen Wassereinzugsgebiet beprobt. Ebenso hat das Wasser, das indigene Gemeinden im Andenhochland seit Generationen gemeinschaftlich kontrollieren, nicht dieselbe Bedeutung wie das Wasser, für dessen Erhalt und Aneignung die Blumenfarm weiter flussabwärts zahlt. Das bedeutet, dass Wasser selbst vielfältig ist und dass Probleme der Wasserbewirtschaftung oft ihren Ursprung in divergierenden Wasserwerten haben, die von Akteuren in ungleichen Machtpositionen vertreten werden. Auseinandersetzungen um die Kontrolle über Wasserressourcen sind auch Auseinandersetzungen um Wasserwerte, um kulturelle Anerkennung und politische Teilhabe. Der Versuch, die vielfältigen Bedeutungen und Werte von Wasser in eine einzige ökonomische Größe zu komprimieren, begünstigt somit die Perspektive der (in der Regel privilegierten) Akteure, die Wasser als Ware betrachten und ignoriert die Werte derjenigen, die Wasser anders verstehen. Da Wasser Menschen, Orte und Dinge miteinander verbindet, ist es ein Medium ebenso wie ein Element, das unsere Beziehung zu anderen und zur Natur konfiguriert. Entsprechend läuft eine Entwicklungszusammenarbeit, die marktorientierte Wasserpolitik fördert und dabei andere Wasserwerte außer Acht lässt, Gefahr, diese vielschichtigen Bedeutungen und Beziehungen auf die Höhe einer Dollarnote zu verflachen.

Die radikale Integration von Umweltgerechtigkeit in Gestaltung, Umsetzung und Evaluierung von Projekten und Programmen bietet einen konkreten Weg für die Entwicklungszusammenarbeit, um Brücken und ausgewogene Allianzen über Differenzen hinweg zu bauen. Nur eine Entwicklungszusammenarbeit, die die vielfältigen Werte des Wassers und die unterschiedlichen Gesellschaften, die Wasser nutzen, mitproduzieren und von ihm abhängig sind, respektiert und fördert, kann tatsächlich zu einer gerechten Wasserversorgung beitragen.

Réformer les politiques économiques européennes

Fondation Robert Schuman / Publication - Mon, 22/03/2021 - 01:00
Malgré l'ambitieuse réponse apportée par l'Union européenne, l'actuelle crise rappelle avec force un problème lancinant : la remise en cause, dans la pratique, des principes et concepts régissant les grandes politiques économiques européennes. Cette situation s'observe en matière de politique monéta...

A la une !, La force et la foi

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 22/03/2021 - 01:00
Les entreprises des États membres de l'Union européenne ont déposé 65 000 brevets en 2020, l'Europe reste démocratique et son mode de vie attire. Pourtant les Européens se sous-estiment et se critiquent. Ils ont encore la force, mais ont-ils encore la foi, s'interroge Jean-Dominique Giuliani.

Elections, Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte remporte les législatives pour la quatrième fois

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 22/03/2021 - 01:00
Le Parti populaire pour la liberté et la démocratie (VVD), parti libéral du Premier ministre sortant, Mark Rutte, a remporté pour la quatrième fois consécutive les élections législatives aux Pays-Bas le 17 mars. Le parti a obtenu 35 sièges à la Chambre des Etats généraux, chambre basse du Parlement. Les Démocrates 66 (D66), ont pris la deuxième place avec 23 sièges. au tatal Au total, 17 partis seront représentés au sein de la nouvelle Chambre des Etats généraux/ La question est de savoir avec quels autres partis Mark Rutte va former sa nouvelle coalition gouvernementale.

Fondation, Réguler les marchés numériques : le modèle européen

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 22/03/2021 - 01:00
Le 25 mars, la Fondation organise un débat en ligne sur le projet de Digital Market Act. Andreas Schwab, député européen et rapporteur du projet au Parlement, et Filomena Chirico, membre du cabinet du commissaire Thierry Breton, discuteront de la manière dont l'Europe veut réguler l'activité commerciale des plateformes. Pascale Joannin, directrice générale, modérera le débat. Inscrivez-vous.

Pages