(B2) L’arraisonnement par les Gardiens de la révolution iranien du Stena Impero dans le détroit d’Ormuz a provoqué des réactions en cascade
Le tanker Stena Impero naviguait vers l’Arabie saoudite quand les militaires iraniens sont intervenus samedi (20 juillet) pour le stopper. Comme à la parade, des hommes masqués issus des commandos des gardiens de la révolution descendent le long d’un filin de l’hélicoptère qui les transportait, tandis qu’une vedette rapide entourait le bateau. La vidéo livrée par les Iraniens est assez impressionnante.
http://www.bruxelles2.eu/wp-content/uploads/2019/07/saisie-stena-impero-forces-iraniennes..mp4Du côté iranien, on justifie cette intervention par un accident qu’aurait causé le navire battant pavillon britannique, mais propriété d’un armateur suédois. Mais c’est plus certainement l’arraisonnement d’une manière identique par la marine britannique d’un navire iranien au large de Gibraltar, soupçonné de trafic de pétrole vers la Syrie qui est plutôt la cause.
Un acte hostile et agressif
Les Britanniques ont convoqué un comité Cobra (réunion d’urgence des principaux responsables de sécurité). « C’est un acte hostile, agressif [et] illégal » a confirmé la ministre britannique de la Défense, Penny Mordaunt, sur Sky News. « Le navire était à ce moment dans les eaux omanaises. » La frégate britannique HMS Montrose qui se trouve actuellement dans le détroit se trouvait à peine une heure du Stena Impero, a-t-elle précisé, démentant ainsi la proximité supposée de la frégate royale : dix minutes selon la presse.
L’Iran est parti dans un sens opposé à la désescalade
« Je viens juste de parler avec le ministre iranien des Affaires étrangères Zarif (je lui) ai exprimé ma déception extrême après qu’il m’ait assuré samedi dernier, que l’Iran voulait désamorcer la situation [et] ils se sont comportés dans le sens opposé » a souligné le ministre des Affaires étrangères Jeremy Hunt, par twitter en fin de matinée ce samedi. Et d’ajouter : « Les navires doivent et veulent être protégés ».
Le soutien de plusieurs pays européens à Londres
Plusieurs pays (France, Allemagne, Pays-Bas) ont apporté tout leur soutien au Royaume-Uni. Le Quai d’Orsay a ainsi condamné « fermement » la saisie du navire et demandé sa libération du navire et de l’équipage, comme de « respecter la liberté de navigation ». Une demande identique côté européen pour les deux navires saisis par Téhéran. Un deuxième navire, le MV Mesdar, battant pavillon du Libéria et propriété britannique, avait été capturé. Mais il a été libéré rapidement et a repris sa route vers l’Arabie Saoudite, sa destination originale.
Un moment sensible
Cette affaire tombe à un moment en effet on ne peut plus sensible, alors que l’accord sur le nucléaire iranien est en péril. Washington continue à mettre sa pression et Téhéran, mécontent de ne pas toucher les dividendes de son effort en matière de respect de l’accord, a décidé de dépasser, de façon limitée (pour l’instant), les quotas autorisés d’eau lourde. « Dans une situation déjà tendue, cette évolution comporte des risques d’escalade. Cela compromet les travaux en cours pour trouver un moyen de résoudre les tensions actuelles » réagit Maja Kocijancic la porte-parole du service diplomatique européen, au nom de la Haute représentante de l’UE.
(NGV)
Le sort de Nazanin Zaghari-Ratcliffe
Autre chef de préoccupation pour les Britanniques, le sort de Nazanin Zaghari-Ratcliffe une gestionnaire de projet à la fondation Thomson Reuters, à double nationalité britannique et iranienne, arrêtée le 3 avril 2016 et détenue en Iran donc depuis plus de trois ans. Jeremy Hunt n’a pas caché sa préoccupation face à son transfert « cette semaine dans un hôpital des gardiens de la révolution. Nous espérions que cela signifiait qu’elle avait besoin d’un traitement médical, mais le fait qu’elle ait été coupée du contact avec sa famille est un motif d’inquiétude énorme pour nous. »
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(B2) Le retour de la Russie au Conseil de l’Europe ne tient pas uniquement du hasard de circonstances. Elle reflète une position franco-allemande visant à tempérer l’attitude actuelle vis-à-vis de Moscou.
L’objectif n’est pas de ‘copiner’ avec le Kremlin, mais d’avoir une attitude moins ostracisante, plus responsable et plus respectueuse vis-à-vis d’un pays qui reste tout de même une des principales puissances mondiales et… un voisin.
La politique de durcissement n’a pas payé
Le constat est frappant. La volonté de plusieurs pays — de l’Est notamment, mais aussi de la Suède et des Pays-Bas comme du Royaume-Uni — d’avoir une position de plus en plus dure vis-à-vis de la Russie ne produit pas les effets escomptés. Certes, la fermeté européenne a été visible, mais elle n’a entraîné aucun changement dans la politique russe depuis cinq ans. Au contraire. Le conflit en Ukraine perdure, les tentatives d’entrisme dans les républiques voisines aussi. Et, crise après crise, le Kremlin avance ses pions sur la scène internationale. Certes son budget de la défense reste modeste : 66,3 milliards $ en 2017 selon le SIPRI à comparer aux quelque 150 milliards $ des budgets cumulés français, britannique et allemand (selon les mêmes sources). Mais la Russie maintient un tempo d’engagement élevé et, surtout, n’hésite pas à payer le prix du sang, là où la plupart des pays européens s’alarment au moindre blessé grave.
Une présence russe qui s’affirme
Moscou a ainsi gagné sa première guerre depuis des années en intervenant en Syrie depuis 2014. Intervention quelque peu minorée au départ par certains experts et sources militaires occidentales, mais qui a prouvé son efficacité. Son retour en Afrique s’affirme clairement : outre la présence renforcée en Centrafrique (via des sociétés privées liés à la sphère gouvernementale), la Russie s’affiche au Congo Brazzaville et dans plusieurs pays de zone francophone. Et elle veille au grain dans le conflit libyen. Enfin, ses navires restent bien présents de la mer noire à l’Océan indien, en passant par la Méditerranée ou la mer de Chine. Face à une façade sud qui s’embrase, de l’Iran à l’Algérie, face à un allié américain qui souffle sur les braises, Paris et Berlin sont d’accord : il importe de renouer le contact avec les Russes, d’envoyer quelques signaux positifs, sans lâcher l’essentiel — la non-reconnaissance de l’annexion de la Crimée par exemple.
Trouver des voies de convergence avec la Russie
L’enjeu principal recherché par le couple franco-allemand est d’apaiser le conflit à l’Est de l’Ukraine, de relancer le processus de Minsk aujourd’hui bloqué, et de s’assurer ainsi d’un certain pôle de stabilité à l’Est du continent. Il s’agit aussi de garder la Russie à bord de l’accord sur le nucléaire iranien. Le dispositif de commerce ‘légitime’ avec l’Iran mis en place sous forme d’une société (Instex) devrait ainsi lui être ouvert. C’est paradoxal, mais aujourd’hui, sur plusieurs dossiers internationaux (Iran, processus de paix au Proche-Orient et statut de Jérusalem, situation dans le Golfe, multilatéralisme…), la Russie semble plus proche, parfois, des positions européennes que de celles des Américains. D’où un nécessaire recentrage de la politique européenne.
(Nicolas Gros-Verheyde)
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Cet article (B2 Pro) Les Européens envisagent une action de stabilisation de soutien aux accords de paix dans le Mindanao – Bangsamoro est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
(B2) Au Niger, les forces de sécurité se préparent à la tenue du sommet de l’Union africaine. Dans le Golfe d’Aden, les coréens participent aux exercices de l’opération Atalanta. Des officiers ukrainiens sont formés à la lutte contre la corruption en Lituanie. Les palestiniens visitent Bruxelles et la Jordanie afin de renforcer leurs capacités de lutte contre la fraude et la cyber-criminalité
Niamey. Simulation d’attaques terroristes simultanées
Les forces de sécurité intérieures nigériennes ont effectué un exercice de gestion de multiples attaques terroristes simultanées le 18 juin à Niamey. Objectif : préparer le centre opérationnel régional et les différentes forces (police nationale, garde nationale, gendarmerie nationale, pompiers et SAMU) à réagir de manière coordonnée et efficace, en vue de la tenue du sommet de l’Union africaine du 6 au 9 juillet dans la capitale nigérienne. L’exercice a été créé et codirigé par EUCAP Sahel Niger et l’ambassade de France.
(crédit: EUTM RCA)Golfe d’Aden. Coopération avec la Corée du Sud au sein d’EUNAVFOR Atalanta
Le navire sud-coréen Dae Jo Yeong a rejoint l’opération européenne de lutte contre la piraterie au large de la Somalie à la mi-juin. Les Coréens ont ainsi accompagné l’ESPS Navarra dans la réalisation d’approche amicales et d’exercices d’arraisonnement. Cette collaboration s’inscrit dans le cadre plus général de la collaboration entre coréens et européens pour la sécurisation de la route maritime entre le Golfe d’Aden et l’Océan indien.
Vilnius. La lutte contre la corruption enseignée par la police lituanienne aux ukrainiens
Un groupe d’officiers de la police nationale ukrainienne a visité la Lituanie début juin. Les policiers lituaniens ont partagé avec eux leur expérience en matière de prévention et de lutte contre la corruption, qui leur a permis d’améliorer de manière significative la confiance de la population dans les forces de police. L’accent fut mis sur l’éducation, la résilience face à la corruption, et le travail avec les lanceurs d’alerte.
(crédit: EUAM Ukraine)Bruxelles. Mission anti-fraude palestinienne à Bruxelles
Du 18 au 20 juin, cinq représentants de l’Administration générale des frontières et points de passage palestinienne ont eu l’occasion de visiter l’organisation européenne de lutte contre la fraude (OLAF). L’occasion d’échanger de vive voix sur les procédures d’enquête, les méthodes de prévention de la fraude, et la lutte contre la fraude transfrontalière.
(crédit: EUPOL COPPS)Jordanie. 13 juges palestiniens formés en cybercriminalité
13 juges palestiniens ont assisté à une formation de quatre jours sur la cybercriminalité. Répondre à la spécificité de ce type de crimes, contourner les limites de la loi palestinienne actuelle en la matière, comprendre les modes opératoires des cybercriminels ont été au cœur de cette formation. Les juges formés en Jordanie se chargeront de former eux-mêmes près de 50 autres juges palestiniens. La formation a été organisée et financée par EUPOL COPPS.
(crédit: EUPOL COPPS)(MHA)
Cet article Dernières nouvelles des missions de maintien de la paix de l’UE – PSDC (juin 2019) est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) Carnet (19.07.2019). Confidentiels (Borrell Conseil européen. Recours Ianoukovitch). PESC-PSDC (Instex Russie. Vietnam PSDC. Canada MOE). Défense (Escadron F-35 retour Royaume-Uni. Finlande exportations. Italie contrat Piaggio). Diplomatie (Soudan accord. Venezuela sanctions. Iran Mogherini. Moldavie progrès. Stratégie globale UE. Droits de l’Homme : Hong-Kong, Russie, Mexique USA L.Gbagbo acquittement). Aides (Jordanie frontières). Sécurité (Roumanie cyberdéfense. Procureur européen Retrait. Secours en mer proposition). Pouvoirs (Etat de droit. Pologne juges. Délégations PE. Groupe GUE). Commission 2019 (Grèce. Slovénie. Royaume-Uni. Verts. Est). est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) Cinq perturbateurs maliens considérés comme non grata en Europe avec gel des avoirs à la clé est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
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Cet article (B2 Pro) Le numéro 2 de l’OTAN sera roumain : Mircea Geoana est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
(B2) La mission de soutien aux forces de police et à la justice palestinienne de l’UE aide les autorités judiciaires palestiniennes à mieux communiquer
(crédit: EUPOL COPPS)C’est un travail de quatre mois qui vient à peine de se clôturer. Dix participants palestiniens représentant les trois principales autorités judiciaires, le Haut conseil judiciaire, le ministère de la Justice et le bureau du Procureur général, ont été formés en communication. Chacune des trois institutions a ainsi développé, avec le soutien d’une consultante finnoise recrutée par la mission européenne de formation de la police (EUPOL Copps), sa propre stratégie de communication.
L’angle choisi : l’approche citoyenne (« citizen first ») dans le but d’améliorer l’accès à la justice et de simplifier l’accès à l’information pour les citoyens palestiniens. Second objectif : harmoniser la comm’ dans le secteur de la justice afin que les trois institutions communiquent de manière coordonnée.
L’exercice pratique a été la mise au point de deux brochures informatives. La première brochure concerne les certificats de non-condamnation, nécessaires à l’engagement dans le secteur public palestinien, ou bien pour l’obtention de visas et d’autres documents administratifs. La seconde brochure traite de la légalisation des documents. La mission s’est chargée de fournir 1000 copies de chaque brochure au ministère.
(MHA)
Cet article Mieux communiquer, nécessité primaire pour la justice palestinienne est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) Carnet (17.07.2019). Confidentiels (Audit défense. Commissaires 2019. Mogherini-Castaldo). Opérations (Op. Sophia bilan. Nouvelle Zélande PSDC. Yémen ONU). Défense (Exportation hélicoptères Sea Hawk. Défense anti-missiles PAC-3. KC-390 contre C-130). Diplomatie (Libye combats. Russie-Ukraine MH17 et Donbass. UE-Colombie. Niger transit. CPI. Tchétchénie assassinat). Sécurité (Migrations débarquements). Commission 2019 (Italie, Portugal, PiS-Von der Leyen). People (Parlement européen. SG Commission. Israël. Enisa.). est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) De nouvelles sanctions européennes à l’étude contre les auteurs de torture au Venezuela ? est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) Réinstallation des réfugiés, débarquement… Les nouvelles propositions italiennes discutées à Helsinki ? est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) Alerte ! AKK nouvelle ministre de la Défense en Allemagne est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) Ursula von der Leyen élue présidente de la Commission européenne 2019-2024. De justesse est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) Iran. L’accord n’est pas en bonne santé, mais il est encore vivant est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) Focus sur le conseil des Affaires étrangères (15 juillet 2019) est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) La chef d’orchestre Ursula von der Leyen cherche à rassembler ses troupes est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
(B2) Depuis que le système de validation par un vote du président de la Commission européenne existe, le candidat élu a connu des scores différents
Les règles de vote ont changé au fil du temps, le Parlement européen gagnant en puissance au fil des modifications du traité. Le traité de Maastricht instaure le principe d’un vote de confiance obligatoire, mais à la majorité simple. Le traité de Lisbonne renforce le vote le faisant passer à la majorité absolue.
Première phase : majorité simple
En 1994, le Luxembourgeois Jacques Santer passe au ras des pâquerettes, avec 260 voix pour, 238 voix contre et 23 abstentions (567 députés). Il paie la mauvaise humeur des eurodéputés qui manifestent contre le veto britannique contre le Premier ministre belge Jean-Luc Dehaene.
En mai 1999, l’Italien Romano Prodi est élu avec une large majorité 392 voix pour, 72 voix contre et 41 abstentions (626 sièges).
Deuxième phase : la majorité absolue
En juillet 2004, le Portugais José-Manuel Barroso est élu avec 413 voix sur 711 suffrages exprimés : 251 contre, 44 abstentions et 3 nuls (732 sièges, 367 voix nécessaires).
En septembre 2009, José-Manuel Barroso est élu avec 382 voix pour sur 718 suffrages exprimés : 219 voix contre et 117 abstentions (736 sièges).
En juillet 2014, Jean-Claude Juncker est élu avec 422 voix pour sur 729 suffrages exprimés : 250 contre, 47 abstentions, 10 votes non valides (751 députés, 376 voix nécessaires).
Le meilleur élu et le moins bien…
Depuis le traité de Maastricht, le mieux élu a été Romano Prodi (62,6% en ratio de majorité absolue) et le moins bien élu est Jacques Santer (qui n’a que 45,8% en ratio de majorité absolue et n’aurait donc pas été élu dans le système actuel).
De façon plus récente, c’est José-Manuel Barroso I qui est le meilleur élu en 2004, devançant de peu Jean-Claude Juncker en 2014 (respectivement 56,4% et 56,2% des membres). Le plus mal élu est le même José-Manuel Barroso, à son second mandat en 2009, qui passe la rampe de justesse (51,9% des membres). Un score identique ou inférieur ne serait pas pour Ursula von der Leyen un très bon signe.
(Nicolas Gros-Verheyde)
La règle de la majorité absolue
Pour rappel, le Parlement doit approuver le nouveau Président de la Commission à la majorité absolue (la moitié des députés en fonction, plus un) des « membres ». C’est-à-dire des députés enregistrés à ce moment-là. L’effectif ‘théorique’ n’est pas toujours atteint, soit parce qu’un député n’a pas reçu la validation de son élection dans son État membre (c’est le cas pour les députés indépendantistes catalans aujourd’hui), soit en cas de remplacement (le nouvel arrivé n’est pas encore là tandis que le partant est déjà parti). Aujourd’hui le nombre de députés présents est de 747 membres (sur un effectif théorique de 751), soit un seuil fixé à 374 députés.
Cet article L’élection des présidents de la Commission européenne. Qui a été le ‘mieux élu’ et le plus mal ? est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.