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15th anniversary of Kursk`s sank

K-141 Kursk was an Oscar-II class nuclear-powered cruise-missile submarine of the Russian Navy which was lost with all hands when it sank in the Barents Sea on 12 August 2000. It was the penultimate Oscar II class submarine designed and approved in the Soviet era.

KURSK, A SUBMARINE IN TROUBLED WATERS
CARRE Jean-Michel
(2005)

In August 2000, one of the most sophisticated Russian nuclear submarine, the Kursk, sank with 118 crew members in the Barents Sea. Proposed by the British, the thesis of the accidental explosion of an old torpedo will soon become the official version. It will be taken up by most Russian and international media whereas the real reasons for this sinking have never been elucidated. Four years later, after a long investigation, this film highlights troubling facts, totally obscured by the power, which allowed the director Jean-Michel Carré to elaborate a more plausible hypothesis that involves the United States In this event and puts in perspective the new strategic stakes between Russia, the United States and China. Beyond this investigation of the secrets, lies, concealments and unspoken surrounding the drama, the film proposes a new vision of the political practices that Vladimir Putin sets up as soon as this "accident" is announced. To respond to the violent attacks of the independent press on him, the new president orchestrates systematically the press and the justice. His political, military, diplomatic and economic strategy, with the idea of ​​giving Russia back its superpower status, is intimately linked to the succession of events that surrounded the Kursk for three years. Like a "counter-espionage" documentary, this film depicts the gap between the painful experiences of a country in shock and the "raison d'etat" which, in the interval between two presidential elections, Will take over the respect of the lives of the citizens and make the bed of what looks like a new dictatorship.

KOURSK, UN SOUS-MARIN EN EAUX TROUBLES
CARRE Jean-Michel
(2005)

En Août 2000, le plus sophistiqué des sous-marins nucléaires russes, le Koursk, coule avec ses 118 membres d'équipage dans la mer de Barents. Proposée par les britanniques, la thèse de l'explosion accidentelle d'une ancienne torpille deviendra très vite la version officielle. Elle sera reprise par la plupart des médias russes et internationaux alors que les véritables raisons de ce naufrage n ont jamais été élucidées. Quatre années plus tard, à la suite d une longue investigation, ce film met en lumière des faits troublants, totalement occultés par le pouvoir, qui ont permis au réalisateur Jean-Michel Carré d'élaborer une hypothèse plus plausible qui implique les Etats-Unis dans cet événement et met en perspective les nouveaux enjeux stratégiques entre la Russie, les Etats-Unis et la Chine. Au-delà de cette enquête sur les secrets, les mensonges, les dissimulations et les non-dits entourant le drame, le film propose une nouvelle vision des pratiques politiques que Vladimir Poutine met en place dès l'annonce de cet "accident". Pour répondre aux violentes attaques de la presse indépendante à son égard, le nouveau président orchestre méthodiquement la mise au pas de la presse et de la justice. Sa stratégie politique, militaire, diplomatique et économique, dans l'idée de redonner à la Russie sa stature de super puissance, se révèle intimement liée à la succession des événements qui ont entouré le Koursk durant trois années. Tel un documentaire de "contre-espionnage", ce film met en scène le décalage entre le vécu douloureux d'un pays sous le choc, et la "raison d'Etat" qui, dans l'intervalle de deux élections présidentielles, l'emportera sur le respect de la vie des citoyens et faire le lit de ce qui ressemble bien à une nouvelle dictature.