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Collision des sous-marins : Le Triomphant (SNLE) - Vanguard (SSBN)


L’incident s’est passé aux 3-4 février, dans l’océan atlantique. On sait aujourd'hui que, si le Triomphant sera plus long à remettre en état, c'est en revanche le sous-marin britannique, le HMS Vanguard, qui a couru le plus grand risque au moment du choc. Le contact se serait produit entre le nez du Triomphant et la partie latérale du Vanguard. Le SNLE français a, ensuite, ripé et glissé sur la coque du britannique avant de s'éloigner. Les missiles nucléaires et le réacteur étant loin de l'avant, ils étaient bien protégés, ce qui n'est pas le cas pour les flancs même si les coques sont étudiées pour résister à de très fortes pressions.

The first of class, HMS Vanguard, was commissioned in 1993, HMS Victorious in 1995, HMS Vigilant in 1996 and HMS Vengeance in 1999. The Vanguard submarines are based at the Royal Naval Base at Faslane in Scotland.The Vanguard has the capacity to carry 16 Trident missiles. The Trident II or D5 missile (designated UGM-133A) is a strategic submarine-launched ballistic missile (SLBM) manufactured by Lockheed Martin Missiles and Space. The missile carries a number of multiple independently targeted re-entry vehicles (MIRVs), each armed with a yield of 100kt to 120kt.
Vanguard has damage to the outer casing in the area of the missile compartment on the starboard (right) side.

Le Triomphant

Depuis début 2008 et le désarmement de l'Inflexible, la France dispose actuellement de trois SNLE (Le Triomphant, Le Téméraire et Le Vigilant) et attend pour fin 2010 la livraison du quatrième bâtiment, Le Terrible, qui doit compléter l'arsenal nucléaire français. Long de 138 mètres pour un déplacement de 14.000 tonnes en plongée, Le Triomphant embarque 16 missiles balistiques M45 et sa qualité première est de demeurer indétectable: 1000 fois plus silencieux que ses prédécesseurs son bruit serait assimilable à celui du fond de la mer.
Ce que l'on sait : le dôme sonar du sous-marin a été endommagé lors de la collision. Le Triomphant est rentré seul à l'Ile Longue après sa collision ce qui permet de penser que tout ce qui concerne la sécurité plongée ou la sécurité nucléaire n'a pas été touché mais il faudra des mois de réparation, à l'Ile Longue.
Le dôme protégeant le sonar ne serait pas la seule partie endommagée du sous-marin nucléaire français. Le kiosque -partie supérieure du submersible- et la barre de plongée tribord (aileron horizontal servant à modifier la profondeur d'immersion) seraient également touchés. Le remplacement du dôme protégeant le sonar, à lui seul, entraînera, de fait, une longue immobilisation du bâtiment. Construit dans des matériaux composites et complexes, il doit être testé longuement afin de vérifier si l'eau qui est à l'intérieur en plongée s'écoule avec fluidité le long de la coque. L'eau, en effet, doit être totalement "lissée" pour ne pas perturber le travail de captation des antennes latérales du sous-marin. Les réparations s'annoncent lourdes sur ce submersible d'une valeur de 2,5 milliards d'euros. Les seize missiles portant chacun six têtes nucléaires (puissance totale de 1 000 fois Hiroshima) devront sans doute être déposés à Ile Longues avant travaux. Ceux-ci devraient avoir lieu à Brest. Pour l'instant, l'expertise n'est pas faite et le sous-marin n'est même pas en cale sèche (toutes sont occupées ou en travaux), mais à flot, à l'Île Longue.

(Source : http://www.kavadenn.com, http://tf1.lci.fr, http://www.ouest-france.fr, http://www.netmarine.net, http://www.royalnavy.mod.uk)