Bye bye CSDP?

Depuis la nomination du nouveau Haut responsable pour la de l’Union européenne il était déjà évident que la PSDC (CSDP), les opérations, la coopération structurée permanente etc. ne sont pas dans le cœur du nouveau responsable anglais, partisan de renforcement de l’OTAN en Europe. Qui ne rappelle plus aux réactions laconiques après les auditions caractérisées comme décevantes de Catherine Ashton entièrement surprise par l’activité de l’UE en Afrique et qui a laissé les grands dossiers (Iran, Russie, Géorgie, Bosnie) pas ou peu de réponses... (J’ai été effarée par son manque de connaissances du sujets » ; « Elle a un manque de vision politique de ce que pourrait être la politique étrangère» ; « Elle n’a aucun intérêt ») Mais il serait injuste d’accsuer d’Ashton, seule, à cette marche-arrière et ignorer le consensus politique autour de sa nomination...- English version below

A l’époque on n’avait plus d’illusion après que le lancement de l’opération EUFOR Tchad/RCA (2008-9) était un échec complet de la réaction rapide (déjà fonctionnée dans d’autres cas.) La mainmise européenne en Guinée-Bissau se dirigeait également vers l’impasse (2010) : mission accomplie d’un objectif erroné, sans vraie contribution à la paix. Lors de la dernière mission nouvellement lancée l’EUFOR Atalanta a repris du tiroir des problèmes avec l’OTAN déjà l’émergé à l’époque de la mission Sharp Guard (pilotage, commande, contrôle). La PSDC a commencé à pourrir et être concurrencé par le SEAE dont la gestion de crise haïtienne était un échec visible. De plus, personne n’avait compris la raison de la mise en place de la DPGC/CMPD (Direction de la planification et de la gestion des crises auprès du Service européen pour l’action extérieure). Même les responsables du SEAE ne peuvent pas définir clairement en quoi consiste leur travail et la future du service ?

Et parallèlement, l’arrière plan, le pôle recherche commençait au fur et à mesure à s’effondrer. Le dernier vrai forum compétant des questions de la défense commune, l’Assemblée de l’UEO a fermé définitevement ses portes en mai/juin 2011. Et les responsables ont ignoré de recycler et réintégrer son savoir-faire, les expériences et relations de plusieurs dizaines d’années de cette organisation. L’un jour à l’autre on ne peut pas exclure même la fermeture définitive son ancien site internet avec ses archives.
Depuis 4-5 ans il est un secret de polichinelle que l’Institut de Sécurité de l’UE (EUISS) a de plus en plus de problèmes financiers. Les analyses de cette institution directement liée à l’UE commençaient à "se vider" – malgré la capacité brillante des chercheurs de l’Institut. „Les problèmes, les bases des crises, l’aspect géopolitique n’intéressent plus personne. Nous ne focalisons que sur l’activité européenne sur le théâtre dans un cadre temporaire strictement limité.“ –ai je la réponse à mes questions de la part d'un collègue intra muros. La médiatisation de l’activité européenne sans compréhension et analyse des crises à résoudre. Vraiment, il est évident, il ne faut pas comprendre le contexte et la complexité des crises notamment au Darfour et en Guinée-Bissau pour y agir efficacement…

Depuis quelques mois on commence à chuchoter du déménagement (intégration) de l’EUISS à Bruxelles ou dans un cas pire, la fermeture définitif de l’Institut. Depuis longtemps nous, les Européens ayant des institutions de recherche et de réflexions communes n’ont pas de vision commune concernant la PSDC. Demain ou après-demain, on ira plus loin avec une marche arrière complète en supprimant aussi les bases de la recherche?
Maintenant nous sommes vraiment au dernier moment d’agir, mais les dernières nouvelles sont inquiétantes : un seul groupement tactique au premier semestre 2012 (au lieu de deux entre 2007-2011), le sommet franco-britannique du 2 décembre a été annulé, la bataille Eurofighter-Rafale s’intensifie. La révision du mécanisme ATHENA échoué, pas ou peu d’avancement depuis sa création en 2004.

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Since the appointment of the new High Representative for the EU it was already clear that the CSDP (PESD), operations, permanent structured cooperation, (etc.) are not in the heart of the new English HR, supporter of strengthening NATO in Europe. Who does not remember the reactions terse after the hearings characterized as disappointing Ashton completely surprised by the activity of the EU in Africa and left the major issues (Iran, Russia, Georgia, Bosnia) little or no answers. .. (I was bewildered by his lack of knowledge of the subject, "" She has a lack of political vision of what could be the foreign policy, "" She has no interest ") But it would be unfair to accsuer 'Ashton alone in this walk-back and ignore the political consensus of appointment ...