Les instructeurs espagnols expliquent aux Maliens l’importance d’entretenir leurs mortiers avec soin. (Crédit: EUTM Mali)
(B2) L’équipe espagnole d’instructeurs « appui-feu » de la mission européenne de formation de l’armée malienne (EUTM-Mali), habituellement basés au camp d’entrainement de Koulikoro, se sont exceptionnellement déplacés à Bamako en mars.
Leur mission : entraîner à l’emploi du mortier un groupe de sous-officiers et de soldats du 33eme Régiment de Para-Commandos. La formation donnée par l’équipe d’instructeurs « mortier » marque la finalisation d’un stage de six semaines à la caserne du régiment, au cours duquel les matières essentielles sont les mathématiques, la topographie et les techniques nécessaires au calcul de tir. L’entrainement a été complété par des séances pratiques et des marches sur le camp.
(LH)
(BRUXELLES2) Les pirates du Tribal kat vont être jugés devant la Cour d’assises à Paris, à partir de ce mardi (29 mars). Procès prévu pour se tenir jusqu’au 15 avril. Il aura fallu ainsi 5 ans pour que la justice puisse passer…
Une journée du 8 septembre dans le Golfe d’Aden
Neuf pirates avaient pris d’assaut, à l’arme automatique, dans la journée du 8 septembre 2011, ce catamaran de 17 mètres, qui se trouvait dans le golfe d’Aden, à environ 120 milles des côtes yemenites. Un SOS lancé par radio avait lancé l’alerte. S’il y a eu un peu d’incertitude et de confusion entretenue par les autorités yémenites, très vite la conviction est faite. Il s’agit bien d’un acte de piraterie. Il y a des traces de sang à bord du navire qui incitent au pire (Lire : Un couple de plaisanciers français disparu au large du Yemen. Acte de piraterie ?).
Plusieurs frégates à l’action
Plusieurs frégates européennes se rapprochent de la zone, notamment la frégate allemande FS Bayern qui localise le Tribal Kat vide et mène les premières investigations. Elle est suivie du navire amphibie espagnol SPS Galicia et de la frégate française Surcouf, qui localisent un des skiffs des pirates. Le skipper, Christian Colombo, a été tué. Son corps a été jeté par dessus bord.
Une otage libérée
Son épouse, Evelyne, restera prisonnière trois jours avant d’être libérée par la marine espagnole qui va tuer deux des neuf pirates (lire : Un membre de l’équipage du Tribal Kat récupéré sain et sauf. L’autre décédé). Le skiff est d’abord localisé par le Surcouf, et son hélicoptère Panther, puis relocalisé par le Galicia qui déclenche alors l’intervention, d’abord avec son hélicoptère puis avec son équipe d’abordage (lire : Opération menée de main de maitre, quelques détails).
La méthode du toucher-couler
Il semblerait ainsi que les Espagnols du Galicia aient utilisé une méthode offensive, assez directe contre les pirates, dite du « toucher, couler ». Ils ont ainsi « tiré » sur le skiff pirate et « l’ont coulé, obligeant ainsi les pirates à plonger à l’eau et nager ». Il ne restait ensuite plus qu’à récupérer tout le monde (Lire : Tribal Kat : la tactique indienne du Galicia. Touché, coulé).
Remis aux Français pour jugement
Les ravisseurs suspects – qui étaient au nombre de 7 – présents sont désarmés et arrêtés. Le magistrat de permanence à l’Audiencia Nacional (Espagne) émet alors un ordre autonome de désistement provisoire, qui a permis cette livraison de prisonniers aux autorités françaises. Les Espagnols remettent également aux autorités françaises les preuves de la recherche déjà communiquées au juge espagnol et les témoignages recueillis lors des interrogatoires. Très utiles pour un futur procès (lire : Les 7 pirates suspects du Tribal Kat transférés à la justice française ?).
(NGV)
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(B2) Parmi les victimes de la double attaque de l’aéroport comme du métro Maelbeck du 22 mars, on retrouve naturellement de nombreux Belges mais aussi de nombreuses autres nationalités.
Une quarantaine de nationalités sont impliquées, avait indiqué très vite le ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders, sur la RTBF mercredi (23 mars). Sans atteindre encore ce nombre, on peut noter la très grande diversité des nationalités touchées, ancrant la caractéristique « capitale européenne » de Bruxelles dans la réalité.
Le dernier bilan officiel, dressé le dimanche (27 mars), mentionne 28 victimes décédées, auxquels il faut rajouter les 3 kamikazes, soit 31 morts. On déplore environ 340 blessés, de 19 nationalités différentes en plus des ressortissants belges : 101 encore hospitalisés, dimanche, dont 62 en soins intensifs. 24 personnes ont été identifiées : 13 Belges et 11 étrangers de huit nationalités différentes : 14 sont mortes à l’aéroport de Bruxelles-Zaventem et 10 à la station de métro Maelbeek.
Plus d’une dizaine de nationalités touchées
Selon le dernier décompte établi par B2, à partir de sources diplomatiques, officielles, des familles, ou de presse, on remarque 14 nationalités différentes parmi les décédés : 11 Belges + 1 Allemand, 1 Français, 1 Italien, 1 Britannique, 3 Néerlandais, 1 Polonais, 2 Suédois, 1 Suisse. Ainsi que : 1 Chinois, 1 Congolais, 1 Indien, 1 Marocain, 1 Péruvien, 2 Américains.
Plusieurs d’entre d’eux travaillaient directement ou indirectement, auprès des institutions européennes (Commission européenne) ou sur les questions européennes (Etats membres, lobbys).
Décédés
Voici la liste nominative, qui reste encore à confirmer
Au métro Maelbeek
Sans nouvelles, disparus au métro
Liesbet Samyn (Belge), 39 ans, KUL de Leuven
Janina Panasewicz (Pologne), 61 ans, née en 1955, originaire de Podlachie
Catherine de Lylle (Française), 60 ans
Décédés à l’aéroport
Disparus à l’aéroport
Fabrice Thomasseau (Suisse ?), 48 ans, né à Genève en 1968, photographe, il réside depuis 2013 à Bruxelles, enseignant les Beaux-Arts à l’école européenne de Bruxelles II, après avoir résidé en Dordogne, dans le Sud-Ouest. Il est diplômé de l’université de Strasbourg et de l’université de Bordeaux (maîtrise d’arts plastiques).
Parmi les blessés
Parmi les blessés, outre les nombreux Belges, des citoyens de : Allemagne (1), Espagne (9), France (12), Hongrie (2), Italie (3), Pologne (3), Portugal (19-21), Roumanie (4), Royaume-Uni (6). Ainsi que des nationaux de : Colombie, Equateur (1), Inde (2), Maroc (4), USA (14).
De nombreux Belges
19 à 21 Portugais
Au moins 19 personnes, ayant un passeport portugais, figurent sur la liste des personnes blessées des autorités belges a précisé le secrétaire d’Etat à la communauté portugaise, Jose Luis Carneiro.
12 Français, dont 3 grièvement, selon le Quai d’Orsay
9 Espagnols, selon le ministre des Affaires étrangères, José Manuel García Margallo, dont 4 étaient déjà sortis de l’hôpital le lendemain des attentats
6 Britanniques, selon le Foreign office,
4 Roumains, dont 3 étaient toujours hospitalisés jeudi selon le ministère des Affaires étrangères, et un mineur.
3 Polonais hospitalisés mercredi selon le ministère des Affaires étrangères (4 selon la presse)
3 Italiens blessés, soignés à l’hôpital et déjà sortis.
2 Hongrois blessés,
1 Maltais, légèrement blessé
14 Américains
4 Marocains blessés à l’aéroport
2 Indiens
(NGV)
Article publié par anticipation dans B2 Pro jeudi 25.3 et mis à jour – 26.3, 27.3 matin, après-midi
Lire aussi : Bruxelles touchée à son tour par les attentats. Le réveil brutal de la capitale européenne
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